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Il existe de multiples façons de pratiquer le candaulisme, elles sont extrêmement diverses et variées, et chacun est libre d'explorer son candaulisme comme il le souhaite selon ce qui lui convient le mieux.

Le candaulisme peut s'exprimer de différentes manières, allant des pratiques les plus élémentaires aux expériences les plus élaborées. Chaque couple ou individu peut développer sa propre approche en matière de candaulisme, en fonction de ses propres fantasmes et désirs. Les possibilités sont infinies et il n'y a pas de limites autres que celles que l'on s'impose soi-même ou avec son/sa partenaire.

Vous êtes invités à échanger sur ces différentes pratiques candaulistes dans cette section du forum, qu'il s'agisse de celles que vous avez déjà expérimentées ou que vous aimeriez simplement explorer. N'hésitez pas à partager vos récits, vos questions, vos conseils ou vos réflexions sur ce que vous appréciez ou non dans le cadre de vos expériences candaulistes. Le candaulisme se décline sous de multiples facettes, à chacun de trouver ce qui lui correspond le mieux.

Profitez de cette zone d'échange pour discuter des pratiques candaulistes, des plus simples aux plus poussées, de ce qui est envisageable ou non envisageable selon vos propres critères. Le candaulisme est une pratique subjective que chacun peut modeler à sa guise.
#272523
L’heure du départ de Phill finit malgré tout par arriver.
Je les laissais échanger un dernier baiser et des promesses de se revoir dès que possible.

Ce qui n’arriva pas.

En effet, alors qu’ils avaient repris un rythme de croisière en ce qui concerne les échanges à distance, deux évènements vinrent contrecarrer leurs espoirs de retrouvailles à moyen terme et la possibilité de se parler tout court.

Le premier fut la mutation de Phill outre atlantique.
Ce n’est déjà pas facile de se ménager du temps pour se voir quand on est éloignés de 700 bornes, alors quand ce sont 6000 kilomètres et un océan qui vous séparent…

Le deuxième et principal évènement fut le véto soudain et radical imposé par Emma.

La femme de Phill estimait que cette liaison dépassait largement le cadre du libertinage classique, qu’elle prenait beaucoup trop d’importance vis-à-vis de leur propre couple et que comme Phill ne semblait pas capable de mettre la pédale douce, elle lui intima l’ordre de tout arrêter du jour au lendemain.

Evidemment, il obtempéra. Cette relation avait beau lui procurer beaucoup de plaisir, elle ne faisait pas le poids vis-à-vis d’une vie de famille équilibrée, d’une femme et de trois enfants en bas âge.

Et il était vrai qu’un cap avait encore été franchi après notre week-end à trois et le ton des messages entre Phill et Raphaëlle avait assurément évolué depuis.
Car au-delà des habituels fantasmes érotico-sexuels qui avaient constitué jusqu’alors le gros de leur relation, il était de plus en plus courant de lire des mots tels que « mon amour », « ma chérie » ou « je t’aime » dans leur échanges.
Incontestablement, cette histoire n’était plus seulement une affaire de cul ou de libertinage mais il fallait bien admettre que des sentiments et même des sentiments forts étaient nés entre eux deux.
Pas étonnant donc qu’Emma se soit sentie en danger, même si nous étions loin les uns des autres, même si ma femme avait tenté de la rassurer sur ses intentions.

Et pouvait-on l’en blâmer ?

Non, parce qu’elle était sans doute la mieux placée pour connaître les limites de sa tolérance.
Non, parce que Phill avait été peut-être moins transparent avec elle que Raphaëlle ne l’avait été avec moi.
Non, parce que de toute façon, les meilleurs intentions n’ont que peu de poids lorsque les sentiments s’en mêlent.


Et moi, me demanderez-vous, n’étais-je pas affecté par cette évolution ?

Si, bien évidemment.
Il serait totalement faux de dire que le fait d’entendre ma femme dire « je t’aime » à un autre que moi ne m’a rien fait.
Et encore heureux !
Heureusement qu’il y avait toujours ce petit pincement au cœur, cette petite boule incandescente dans les entrailles.
Car sinon, ça voudrait dire que ce qui pouvait arrivait à mon épouse m’indifférait.
Et il n’y a rien de pire que l’indifférence dans une relation de couple.
D’ailleurs, peut-on encore parler de relation de couple lorsque l’indifférence apparaît ?

Non, j’avais bien noté le changement de ton et l’apparition des sentiments entre Phill et Raph’.
Mais cela ne m’avait pas autant inquiété qu’Emma.
D’abord parce que comme toujours, ma femme s’était astreinte à une transparence totale vis-à-vis de moi et qu’elle avait su, dés le début, répondre à mes inquiétudes.
Elle avait des sentiments pour Phill, certes, mais ceux pour moi était évidemment d’une autre catégorie sans commune mesure et sans concurrence possible.
Elle aimait Phill, mais m’aimait encore plus et encore plus qu’avant.

Si vous ajoutez à cela certains garde-fous comme l’éloignement et deux responsabilités de famille respectives, c’est donc sans inquiétude que je la voyais s’avancer vers une situation qui a été nommée par certains « polyamour ». Une notion bien borderline par rapport au libertinage, il faut en convenir mais qui existe malgré tout et qui est souvent bien vécue par tous ses protagonistes, pour peu que le mensonge et les cachoteries ne s’invitent pas à la fête.

Mais la fête prit donc fin avec le véto d’Emma.
Ca fait maintenant presque deux ans que tout ceci est arrivé. Nous n’avons plus revu Phill.
Bravant l’interdiction, il lui arrive encore malgré tout d’échanger quelques sms avec Raphaëlle, de façon très sporadique.


Evidemment, notre libertinage ne s’est pas arrêté avec cette expérience.
Au contraire : Encouragés par cette première, nous avons eu envie de découvrir d’autres sensations, d’autres horizons.
Nous avons refait quelques trios, nous avons goûté aux plaisirs du cote-à-côtisme, du mélangisme, de l’échangisme avec plus ou moins de réussite, de bonnes surprises et quelques déceptions…
Nous avons testé d’autres clubs, des soirées privées, des soirées multi-couples mais au final, rien n’égalera sans doute l’intensité de cette première rencontre.
C’est souvent ce qui fait le charme des « premières fois »…


Quant aux plaisirs candaulistes, j’ai eu l’occasion d’en vivre quelques autres aussi, avec des variantes.
La plus troublante fut sans doute cette autre « aventure », qui se déroula quelques semaines après l’épisode « Phill »...

*****
#276211
Après notre première expérience, nous avons pris l’habitude de fréquenter de façon plus ou moins assidue la section « libertinage » d’un forum bien connu. Les habitués de ce forum forment un groupe plus ou moins élargi, ils discutent de leur façon de vivre le libertinage, ils conseillent les néophytes, ils échangent des infos sur les clubs de France et de Navarre et, à l’occasion, organisent des « partys » pour se rencontrer.

De fil en aiguille, Raphaëlle se plut à discuter avec un internaute libertin, Bastien, et comme le feeling semblait bien passer, il fut même envisagé de se voir à l’occasion d’une des nombreuses soirées organisées par ce groupe dont il faisait partie.

Toutefois, la vie privée de ce garçon était pour le moins compliquée : En instance de divorce plutôt difficile, il se disait être en couple avec une fille charmante, Virginie, elle aussi libertine puisqu’ils s’étaient rencontrés lors d’une soirée.
Cette fille vivait à 400 kilomètres de chez lui et, en vrai couple libre, ils s’autorisaient des soirées en solo, chacun batifolant librement de son côté pendant quinze jours avant de se retrouver un week-end sur deux.
Ca, c’était le discours officiel ou le vœu pieu.
En réalité, Virginie supportait de plus en plus mal de voir Bastien profiter de sa liberté comme bon lui semblait alors qu’elle restreignait ses sorties sans lui.

Comme dans toute relation déséquilibrée, s’en suivait disputes, engueulades et bouderies à répétition dont nous étions les témoins indirects puisqu’il nous livrait ses états d’âme sans pudeur sur MSN.

Malgré tout, en dehors de ça, il était d‘une discussion agréable et on se voyait bien le rencontrer, lui et sa chérie, bien qu’encore une fois, quelques centaines de kilomètres nous séparaient.

***

Un après-midi de juillet, alors que les enfants passaient quelques jours chez leur grands-parents, Raph’ et Bastien tchataient sur MSN. Il lui expliquait que ça n’allait pas fort : Virginie et lui venaient encore de s’engueuler au téléphone.
« - Là, je n’ai qu’une envie » expliquait-il « c’est de sortir : Prendre mon sac, la voiture et de partir droit devant, n’importe où ! »
« - Dis-lui de venir à la maison, on va le consoler. » proposai-je sur le ton de la plaisanterie.
Raphaëlle lui transmit ma proposition, pour rire.
« - Ecoute, pourquoi pas ! » répondit-il.

Moi, j’avais dis ça comme ça, sans vraiment y croire vu la distance qui nous séparait. Mais lui nous prit au mot. Quelques minutes plus tard, il écrivait :
« - J’ai vu sur internet : Par l’autoroute, il faut 3 heures… Je serai là à 20 heures 30. »

Voilà comment on se fait prendre au piège d’un bon mot.
Une fois l’invitation lancée, difficile de revenir en arrière. Surtout quand l’invité a déjà mis les voiles.

Or, réflexion faite, ce n’était pas le moment idéal pour lancer une invitation qui, vu le pedigree de l’invité, avait de fortes chances de déboucher sur une soirée coquine.
D’abord par ce que je travaillais le lendemain matin et que si je me couchais trop tard, je ne serais pas bon à grand-chose au boulot.
Ensuite et surtout parce que je souffrais d’un léger désagrément passager (une petite irritation du prépuce) et que je voulais me préserver pour la soirée suivante au cours de laquelle était prévue, de longue date cette fois, notre première soirée privée à quatre avec un couple de la région.

J’indiquais donc à ma femme que s’il se passait quelque chose ce soir là, ce serait sans moi.

Toutefois, il n’était pas non plus obligatoire que cette soirée dégénère.
Après-tout, ce n’est pas parce qu’on est libertins et que l’on rencontre des libertins que l’on est d’emblée obligés de batifoler avec eux.
D’ailleurs, par la suite, nous avons appris que des copains vivant dans notre village sont des libertins très… actifs. Ils savent que nous sommes libertins, nous savons qu’ils le sont mais malgré cela, nous n’avons jamais « coquiné » ensemble.
On sait aussi se comporter en personnes civilisées, non mais ! ;-)

***
#277654
Notre invité est arrivé à l’heure dite. Internet ne s’était pas trompé.

Nous avons profité d’une soirée clémente pour faire un bon barbecue et pour manger dehors, sur la terrasse.

Bastien s’avéra un hôte tout à fait agréable à la discussion riche et variée.
Bon, c’était un peu le genre de gars à avoir tout vu et tout fait et à avoir des avis définitifs sur à peu près tout mais nous, ça ne nous dérangeait pas plus que ça. On a l’habitude de ce genre de personnage, on sait qu’il faut en prendre et en laisser.

Et comme il parlait beaucoup, la discussion s’est prolongée assez tard dans la nuit, bien après le repas, bien après que nous ayons fuit la fraicheur du soir pour aller nous installer dans notre grand canapé. Vous savez, celui qui avait accueilli nos premiers ébats avec Phill…



A un moment, je me suis persuadé qu’il ne se passerait finalement rien ce soir-là.
En effet, bien que nous ayons beaucoup parlé de libertinage, à aucun moment Bastien ne fit d’allusion à une quelconque envie de faire des « choses » avec Raphaëlle.
Il nous abreuvait de ses multiples expériences mais n’indiquait nullement qu’il avait l’intention d’en avoir une avec nous.
D’ailleurs, de toute la soirée, il n’avait pas eu le moindre geste tendancieux envers ma femme.
Parallèlement, du côté de Raph’, même si je me doutais que le physique du jeune homme lui convenait assurément (beau brun fin et musclé), je savais aussi qu’elle n’appréciait que très modérément ce genre de beau parleur un peu trop sûr de lui et par trop expansif.

C’est donc sans aucune arrière pensée que je les laissais sortir pour fumer une dernière cigarette à la fraiche.
Ne fumant pas, j’ai mis à profit ce moment pour prendre de l’avance et aller faire notre lit dont les draps avaient bénéficié de la journée ensoleillée pour subir leur lavage périodique.


Ceux qui ont déjà essayé d’enfiler une housse de couette de 260 x 240 sur sa couette savent de quoi je parle : A deux, ce n’est déjà pas évident, alors tout seul…
Ce fut une galère !
Je me suis donc longuement débattu avec notre literie mais c’est satisfait de moi et fier du devoir accompli que je redescendis vingt bonnes minutes plus tard.

Ils n’étaient pas revenus dans le salon. Sans doute discutaient-ils encore dehors me disais-je en rejoignant la cuisine.

A peine arrivé, je les aperçus à travers la porte vitrée et me figeai sur place… Ils ne discutaient plus… plus vraiment…
Les yeux fermés, le T-shirt largement remonté, Raphaëlle serrait la tête de Bastien contre elle, contre son buste dénudé. Le gars avait un sein dans la bouche, l’autre dans la main.
#290512
A peine arrivé, je les aperçus à travers la porte vitrée et me figeai sur place… Ils ne discutaient plus… plus vraiment…
Les yeux fermés, le T-shirt largement remonté, Raphaëlle serrait la tête de Bastien contre elle, contre son buste dénudé. Le gars avait un sein dans la bouche, l’autre dans la main.


Je me suis trouvé con.
Con d’être surpris par cette scène. Con d’avoir pu croire qu’il ne se passerait rien.
Con et maladroit, empoté.
Maintenant qu’on en était là, je ne savais plus quoi faire : Ils ne m’avaient pas vu. Devais-je révéler ma présence et les interrompre ou alors faire demi-tour discrètement et les laisser continuer ?

Finalement, j’ai opté pour la seconde option.

Le cœur battant, je me suis donc éclipsé et je suis allé chercher à m’occuper dans la maison : débarrasser la table, ranger de ci-delà… J’avais la tête ailleurs, bien évidemment.

Même si j’avais donné mon assentiment à une telle éventualité bien avant qu’elle se produise, j’étais encore abasourdi par la scène que j’avais surprise.
Et au-delà de l’étonnement, ce qui me chagrinait le plus c’était que cela se soit produit dans mon dos, pendant le seul moment où je les avais laissés seuls.
Alors qu’ils auraient pu faire ça en toute lumière et en toute liberté depuis bien longtemps !
Je ressentais ça presque comme une trahison.

Pourtant, à la réflexion, je devais admettre que c’était au contraire beaucoup plus logique ainsi : Encore relativement peu habituée à ce genre de situation, c’était pour ma femme une manière de céder à la tentation tout en m’épargnant et en épargnant ma susceptibilité d’époux « partageur ».

Lors d’un trio, il n’est en effet jamais aisé, pour la femme de faire le premier, pas, le premier geste sous les yeux de son mari, fut-il ouvertement candauliste. Il y a toujours ce sentiment de transgression contre nature héritée d’une morale ancestrale.
Malgré ce que l’on pourrait croire, il est assez rare de trouver un partenaire d’un soir qui soit lui aussi totalement à l’aise dans ces moments là.
C’est pourquoi, lors des quelques trios que nous avons pu réaliser par la suite, je me suis souvent attaché à m’absenter quelques instants, au moment opportun, pour une raison ou pour une autre (ne serait-ce que pour satisfaire un besoin urgent) afin de laisser les deux amants « s’apprivoiser » seul à seul.
Certes, c’est un peu frustrant de se priver de ce moment particulier mais il y a toujours cette douce douleur et cet inexplicable plaisir à deviner ce qui est en train de se dérouler dans la pièce d’à côté que seuls les véritables candaulistes peuvent comprendre.

J’étais donc plus désappointé par le fait de n’avoir rien vu venir que de savoir ma femme dans les bras de notre invité.
Enfin, dans les bras, façon de parler : Lorsque je suis revenu dans la cuisine quelques minutes plus tard, ils avaient échangé les rôles : C’était maintenant Bastien qui serrait la tête de mon épouse contre lui… et pas vraiment au niveau de la poitrine mais quelques centimètres plus bas… Et les mouvements de va et vient qu’elle y effectuait ne laissaient guère de place à l’incertitude quant à la nature de son activité.

Les choses avaient mis du temps à se mettre en route, ce soir là, mais tout s’accélérait soudain nettement.

Cette fois, Bastien m’aperçut à travers la porte vitrée.
Il m’adressa un petit sourire mais dans son regard je ne lus pas la moindre culpabilité.
Etre surpris par le mari de la femme qui était en train de le sucer semblait la chose la plus naturelle du monde.

Une fois de plus, je les ai laissés continuer leur « petite affaire ».

Mais pas longtemps.
Je ne trouvai plus à m’occuper.

Alors, j’ai fini par ouvrir la porte :
« - Dites, je pense que vous aurez plus chaud à l’intérieur. »

Ils en convinrent et rentrèrent.

Seulement, ils avaient beau me savoir au courant et complice, il n’en restait pas moins une certaine gêne.
Visiblement, ma présence les perturbait.
Comme avec Phill, et sans doute un peu plus qu’avec lui, je me suis senti de trop.

Alors comme j’avais dis à Raph’ que de toute façon, je ne pourrais rien faire d’autre que regarder et que de toute évidence, faire ça sous mon regard les gênait, j’ai annoncé que j’allais me coucher.

Je fis une bise à ma chérie en lui murmurant de bien s’amuser.
Elle me rendit un baiser passionné mais ne chercha pas à me retenir.

****
#294057
Voilà comment on part bêtement se coucher en laissant sa femme coquiner avec un quasi inconnu.

Evidemment, il me fut impossible de m’endormir.
Comment voulez-vous trouver le sommeil alors que vous savez que votre femme va faire des cochoncetés avec un autre homme, dans votre propre maison ?
Tout bonnement impossible !

Comme avec Phill, je n’ai pu m’empêcher de guetter les bruits venant du salon. A l’affut du moindre soupir, du plus petit gémissement, le cœur battant la chamade comme si c’était moi qui faisait du sport.
Si au moins cette quête avait été fructueuse, j’aurais pu suivre l’évolution sonore des agapes mais nada !
Ils étaient super silencieux.
Alors, n’entendant rien, j’imaginais, seul dans mon pieu… Et imaginer sans savoir m’infligeait un supplice encore plus insoutenable.

Par deux fois, je me suis levé pour aller voir. C’était plus fort que moi.
La première, je trouvais Raphaëlle allongée sur le dos, Bastien à califourchon sur elle.
Elle avait son pénis dans la main… et sans doute dans la bouche aussi.

Après avoir eu la confirmation que ça allait, je suis reparti.

La seconde fois, j’ai fait demi-tour avant d’arriver.


Et finalement, malgré le bruit assourdissant des battements de mon cœur, j’ai fini par entendre ce que j’attendais : Ces gémissements, ces soupirs… ces petits cris, étouffés par la distance. Signes que l’affaire était bien engagée.

Pour autant, cela ne me calma beaucoup plus.
Et malgré le retour du silence post-coïtal, je ne parvins toujours pas à trouver le sommeil.
Ils étaient en bas, silencieux et je mourrais d’envie de savoir ce qu’ils faisaient.

Après encore un long moment d’attente, je me suis résolu à redescendre une dernière fois.
Ils étaient nus, assis côte à côte, ils discutaient tout simplement.

« - Il est 3 heures du mat’ passé. Il serait peut-être bien d’aller se coucher. » Suggérai-je.
« - Oui, tu as raison ! »

Cette fois-ci, il n’y eu aucune hésitation possible : Raphaëlle dormirait avec moi, dans notre lit et Bastien seul dans le lit d’ami.


Sur l’oreiller, je demandais à ma femme qui se lovait contre moi comment ça avait été, si ça avait été bon.
«- Oui, pas mal. » Répondit-elle laconiquement.
Je ne sais plus si c’est à ce moment là ou plus tard qu’elle m’apprendrait qu’ils l’avaient fait deux fois.
Cela me surprit car il ne m’avait semblé n’avoir entendu les échos que d’une seule étreinte.
Une fois de plus, je fus donc un peu frustré et déçu ne n’avoir pas su « lire » le déroulement des évènements.
#294111
Toujours aussi bon.
Une question me vient à l'esprit, est-ce vraiment pour ne pas les gêner que vous ne les regardez pas en pleine action ou il y a autre chose. C'est quand même drôlement excitant de voir sa femme faire des cochoncetées. Bon d'accord ça peut en bloquer certains, mais la technologie (webcam, camescope, etc) est là, pour nous permettre de participer sans être physiquement présent.
#295295
Oui, c'était uniquement pour ne pas gêner, pour laisser les choses se faire sans "parasitage".
Sinon, c'est vrai que j'aurais sans doute aimé rester mais on a l'esprit un peu dans le flou, à ces moments là.
Quant à se faire aider par des moyens technologiques... il aurait fallut pour cela préparer le coup, or, c'était de l'impro totale puisqu'on ne savait même pas qu'il y aurait quelque chose ce soir là.
#295392
Le lendemain matin, je pris mon petit déjeuner seul.
Raph’ ne s’est levée que lorsque j’étais prêt à partir travailler.
Bastien dormait encore dans la chambre d’amis.
Il était convenu qu’il parte pour midi au plus tard.

Il leur restait donc quelques heures pour en profiter.
C’est d’ailleurs ce que je dis à ma femme, au moment de la quitter : « Profites ! »
Elle m’embrassa fougueusement et me laissa partir.

Alors que je prenais le volant, elle allait rejoindre Bastien dans son lit…

***

Je crois que n’ai jamais été aussi à l’ouest au boulot que ce matin là.

En partant, je pensais pouvoir gérer assez facilement le fait de laisser ma femme et notre invité batifoler tous les deux

Mais c’était sans compter sur cette foutue boule de feu au creux du ventre.

C’est une chose de regarder sa femme faire l’amour avec un autre.
C’est une chose d’entendre sa femme faire l’amour avec un autre sans pouvoir regarder.
C’en est une toute autre de laisser sa femme aux mains d’un autre homme sans être présent, sans être là pour voir ni même pour entendre.

C’est un sentiment d’impuissance totale. Et même si l’excitation est encore là, la frustration est énorme.

Et j’avais beau tenter de me raisonner, me dire que de toute façon, ils ne feraient rien de plus que ce qu’ils avaient déjà fait, je n’arrivais pas à me départir de cette sourde appréhension qui me tenaillait les entrailles.
Tout au long de la matinée, je n’ai fait que penser à eux deux et à ce qu’ils étaient en train de faire.
Les imaginer en train de baiser librement me mettait dans une quasi-transe.
J’étais absolument incapable de me concentrer sur mes dossiers.

Et lorsque ma chérie me téléphona pour me prévenir qu’il était parti, j’éprouvais un réel soulagement.
« - Alors, c’était bien ? »
« - Mouais. Je te raconterai. »

Et elle me raconta.
Qu’ils l’avaient fais encore deux fois mais que mon absence avait gâché son plaisir.
Que lui aussi avait paru perturbé par cette situation.
Bref, cela avait été agréable mais sans plus.

C’était bien la peine de se faire de la bile !!

***

Le soir même, je tombais presque par hasard sur les deux préservatifs usagés dans la poubelle de la salle de bain… Deux petits étuis de latex aplatis contenants chacun quelques centilitres de semence opalescente.
Etrange et troublante sensation que de découvrir, à froid, la preuve matérielle du plaisir qu’un étranger avait pris dans le ventre de ma femme…

***

Voilà, c’est tout.
Enfin non, ce n’est pas tout mais raconter nos expériences suivantes serait sans doute un peu répétitif et assurément peu instructif : Comme tous les couples libertins, nous avons expérimenté quelques variantes, nous avons pu affiner nos préférences et nos goûts.
Nous avons ainsi pu voir que le mélangisme n’était pas pour nous (trop frustrant), que trouver l’harmonie à quatre relevait du domaine de l’utopie et que le trio est souvent le moyen le plus simple et le moins « prise de tête » pour passer du bon temps.

Pour ma part, j’ai pu découvrir ce subtil mélange de plaisir, d’excitation et de souffrance que constitue le candaulisme.
Ces premières expériences m’ont amené à conclure que même si je supporte et j’aime que mon épouse prenne du plaisir sans moi, je préfère quand-même quand je peux participer.

Quant à Raphaëlle, même si nous n’avons jamais adopté le rythme insoutenable de certains couples libertins qui copulent à tout va chaque week-end, elle semble un peu lasse de ces aventures sans lendemain et sans affect.
Quelque part, le souvenir de ses premiers émois avec Phill subsiste toujours dans un coin de sa jolie petite tête et il est évident qu’elle aimerait retrouver la délicate et improbable alchimie qui fit la magie de cette rencontre.
Les échanges purement sexuels ne l’ont jamais vraiment contentée… « le sexe pour le sexe… c’est un peu vide pour moi »

Depuis quelque temps, elle s’est entichée de son prof de natation (et oui, retour du cliché évoqué en introduction de ce récit… comme quoi les clichés ne sont pas forcément si… clichés)
Cependant, il s’avère que cet homme n’est ni libertin ni prêt à tromper sa femme pourtant peu avenante (si-si, ça existe encore, ce genre d’extra-terrestre, je vous assure !)


Alors, qui vivra verra…



Fin (pour l’instant)
#295715
Je me retrouve intégralement dans le ressenti de vôtre expérience.
J'y ai même trouver quelques réponses aux questions que je me pose.
Merci à vous pour le récit de vôtre expérience riche en émotion et en souvenir pour ma part.
#981799
Nous avons donc continué notre petit bonhomme de chemin libertin, alternant rencontres à 4 (voire à 6 avec 2 autres couples) et celles à 3.
De nos quatuors je sortais souvent frustré.
La femme de l'autre couple avait beau être avenante et appétissante, il arrivait toujours un moment où je ne pouvais que constater les dégâts : A une ou deux exception près, impossible de bander correctement avec une autre que ma chérie !
A croire qu’elle m’avait jeté un sort pour que je lui sois fidèle à vie !!

Et comme lors de notre première expérience avec Phil et Emma, même si je tentais de compenser avec un jeu de langue des plus appliqué, il n’en restait pas moins que la dame était en droit de se demander si elle me faisait de l’effet ou pas… ce qui ne manquait pas de la perturber à son tour.
Ca en devenait presque inévitable : La peur de la panne provoquait la panne qui provoquait la frustration réciproque.

Heureusement qu’en duo ça marchait encore bien !

Du coup, on peut dire sans exagérer que peu d’expériences à 4 ou plus furent véritablement satisfaisantes pour moi.
D’autant que nous, les mecs, on est un peu primaires sur les bords, question sexe.
Bah si, il ne faut pas se voiler la face : Confronté à d’autre mâles, on compare, inévitablement.
On compare la performance sexuelle et sur ce point là on vient de voir que je ne concourrais pas en première division, mais on compare aussi tout simplement la taille.
C’est con et puéril mais lorsqu’on se retrouve à poil, il y a forcément un moment où l’on jette un petit regard discret sur le « machin » de l’autre ou des autres mec(s) pour vérifier s’il(s) en a(ont) un plus gros que le sien.
Or là aussi il commençait à y avoir un blème…

J’ai déjà eu l’occasion de dire que je n’avais pas de complexe sur ce point là.
Sans être particulièrement bien servi par la nature, j’estimais être dans une moyenne honorable.
Oui, je n’avais pas de complexe… avant.

Car je ne sais pas si le pourcentage de « gros engins » est plus important dans le monde libertin qu’ailleurs ou si je me faisais des idées sur la taille « moyenne » mais franchement, à force d’être presque toujours celui qui a la « quéquette » la plus petite, j’ai bien dû réviser ma notion de « moyenne honorable » !

OK, nous trouverons toujours tout un tas de personnes (hommes et femmes) qui nous diront que la taille ne suffit pas, que la manière de s’en servir est primordiale etc etc…
Ok. Ok. Tous ceux-là ont sans doute raison mais de par mon expérience, pour avoir vu ma femme réagir à la pénétration de différents gabarits, je n’en reste pas moins convaincu que si la taille ne fait pas tout, ça aide quand-même sacrément !

Et donc voilà.
Complexé par mes bloquages, je commençais aussi à me sentir complexé ( à un degré moindre) par les mensurations de mon sexe.

C’est aussi pour cela que nous avons orienté nos activités clandestines vers des trios.
D’abord parce que le choix était bien plus facile (voire pléthorique) mais aussi parce que je ne me voyais pas priver ma femme de ces moments enivrants (puisque elle, elle pouvait profiter de la vigueur d’amants dévoués).
Dans ce cas, que le partenaire soit mieux pourvu et plus endurant que moi avait moins d’importance et, au contraire, c’était mieux ainsi : Au moins, on ne se déplaçait pas pour rien !
Même si Raphaëlle n’a jamais fait de la taille du sexe un critère de sélection, il demeure qu’elle reste attirée par les hommes sportifs et que les rares fois où elle est ressortie déçue d’une aventure, c’était lorsque le gars n’avait pas assuré ou en avait une petite.
Comme quoi les beaux discours…



A suivre...
#983533
Nos deux dernières soirées avec un couple se sont faites avec le même couple.

Nous avions eu l’occasion de faire une première rencontre avec Frédéric, un antillais très courtois et très zen.
Ce premier contact autour d’un verre s’étant bien passé, ma chérie confirma que ce pourrait être un prochain partenaire de jeu.

Mais nos contraintes familiales réduisant fortement nos disponibilités, le soir où nous fûmes libres, lui ne l’était pas : Il s’était déjà engagé avec un autre couple.

Qu’à cela ne tienne, il avait proposé à ce couple (Arnaud et Lisa) que nous nous joignions à eux.
Ceux-ci acceptèrent volontiers, d’autant qu’ils avaient aussi, de leur côté, convié un partenaire esseulé que Lisa avait rencontré dans la semaine précédente.
Nous allions donc pour la première fois tester une soirée à 6 : 2 couples et deux hommes seuls… 4 hommes pour 2 femmes !
Voilà qui promettait !

Arnaud et Lisa formaient un couple atypique : divorcés tous les deux, ils conservaient chacun leur chez-soi et libertinaient ensemble ou chacun de son côté lors des fréquents déplacements à l’étranger de la belle scandinave.
Oui, Lisa était suédoise et avait le physique correspondant : Grande, blonde, charpentée, la quarantaine dynamique.
Arnaud, lui était plus quelconque.

En arrivant chez Lisa, nous avons fait la connaissance du sixième larron : Mathias. Un jeune parisien, la tignasse en bataille… incontestablement un beau mec !
Dès le début, il me parut évident qu’il avait tapé dans l’œil de Raph’, sans doute plus que Frédéric qui était pourtant notre « entremetteur » et assurément plus qu’Arnaud.

La soirée mit du temps à se lancer. Nous avons beaucoup discuté avant qu’il ne se passe quelque chose. Une discussion sympathique et plaisante.
Mais à partir du moment où les choses sérieuses débutèrent, la soirée devint particulièrement chaude… et la nuit fut longue !

Evidemment, vous vous doutez bien que les quatre sexes mâles eurent le plaisir de venir honorer mon épouse à tour de rôle (ou ensemble).
Celle-ci en ressortie épuisée, vannée, claquée !
Jamais elle n’avait autant donné de sa personne.
Les quatre verges se sont succédées, parfois sans interruption, dans son intimité ou dans sa bouche.
Habillé de l’indispensable préservatif, chacun des trois autres hommes s’est vidé au moins une fois au plus profond de son antre chaud.
Pour sûr, elle a donné !
Elle a d’ailleurs donné plus qu’elle ne l’avait jamais fait…
En effet, j’ai eu la surprise de la voir pour la première fois offrir une fellation complète (dite impériale) à un autre que moi.
Et, évidemment, l’heureux bénéficiaire fut Mathias.
J’étais à moins d’un mètre d’eux et ça faisait un petit moment que Raphaëlle s’acharnait sur sa grosse queue (oui, une fois de plus, j’avais la plus petite). Le rythme était devenu presque frénétique.
Lorsque je le vis se tendre, grogner tandis que ma douce déglutissait bruyamment, je compris immédiatement ce qui arrivait.
Elle fit comme avec moi : Elle n’en perdit pas une goutte et ne relâcha doucement sa prise que lorsqu’elle fut certaine que l’oiseau n’avait plus rien à donner.

Nous ne nous sommes jamais fixés de limite. Nous avons toujours fait confiance à notre capacité de raisonnement et d’improvisation le moment venu.
Que ma femme suce un homme jusqu’au bout n’était donc pas un tabou mais il n’empêche : Ca faisait quand-même drôle de réaliser qu’elle avait avalé le sperme d’un parfait inconnu.

Depuis, lorsqu’un homme lui demande si elle suce et avale, elle répond que c’est un privilège qu’elle réserve à son mari, qu’elle ne l’a fait qu’une fois avec un autre mais qu’elle regrette cette unique fois.
Je n’ai jamais eu l’occasion d’approfondir vraiment ce sujet avec elle.
On ne peut pas dire que cette scène m’ait choqué… mais j’apprécie le fait qu’elle me réserve encore quelques privilèges.

Lors de cette soirée, Lisa ne fut pas en reste non plus. Elle aussi fut mise à contribution puisque les femmes étaient en infériorité numérique.
Il y eu même un moment où Arnaud et Frédéric lui offrirent une double pénétration qui la mena rapidement et sûrement vers des sommets de plaisir !

Quant à moi ?
Ben… comme d’hab’…
Je me suis contenté de me faire sucer par les filles et de lécher la jolie suédoise.
J’ose croire qu’elle en a retiré du plaisir… Du moins, elle en a manifesté.

En tout cas, nous sommes ressortis satisfaits de cette longue nuit.

Et nous n’avons pas été les seuls !

En effet, Arnaud nous relança peu après : Lui et Lisa avaient apprécié notre rencontre et se faisaient un plaisir de nous revoir dés que nous le voudrions bien, pour une rencontre à quatre.

Plus tard, il nous confiera que Raph’ avait été une des rares (voire la seule) avec lesquelles il avait pu aller au bout. D’habitude, il avait des difficultés… difficultés que ne comprenais que trop bien !
Enfin un gars comme moi !
Je comprenais mieux pourquoi il mourrait d’envie de réitérer !


A suivre...
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Nous nous sommes donc revu une seconde fois avec Arnaud et Lisa… mais cette fois encore, ce ne fut pas à quatre.

Un an auparavant, nous avions fait un trio avec Thomas.
A ce jour, il reste encore le plus jeune de nos partenaires. Il avait 26 ou 27 ans mais une maturité bien plus avancée que son âge ne le laissait présager.

Raph’ avait gardé un souvenir agréable de cette soirée tout en charme et en douceur.
Depuis, elle espérait pouvoir le revoir à nouveau mais nos emplois du temps ne coïncidaient pas vraiment et il s’était passé plus d’un an.

Une fois de plus, le télescopage des contraintes et disponibilités aboutit à un doublement des occasions pour le même soir : Lisa et Arnaud nous invitaient mais Thomas était enfin libre en même temps que nous.

Raphaëlle estima qu’après tout, nous pouvions faire comme la première fois : Inviter l’homme seul à se joindre à la soirée.
Arnaud est Lisa n’étaient pas contre le principe mais ils étaient réticents au regard de son jeune âge : Par principe, ils ne coquinaient pas avec les moins de 30 ans.

Toutefois, mon épouse sut les rassurer quant à la maturité et la valeur du jeune homme et ils finirent par accepter.

En moi-même, je comprenais leur réticence et je soupçonnais Arnaud de craindre la concurrence : Inviter à nos agapes un jeune étalon dont Raphaëlle avait déjà gouté les talents risquait de compromettre ce qu’il espérait de cette soirée à savoir profiter pleinement (et plus longtemps que la fois précédente) des charmes de ma belle, elle qui lui avait enfin permis de dépasser ses blocages.

Il avait d’ailleurs raison de se méfier car c’était précisément l’intension de ma chérie : Arnaud ne lui plaisait pas outre mesure (elle avait accepté l’invitation du couple pour me permettre de retrouver la nordique Lisa dans l’espoir d’«approfondir» les choses) et secrètement, elle comptait sur Thomas pour rendre la soirée plus intéressante, de son point de vue à elle.

De mon côté, je n’étais pas certain de l’accomplissement de ce plan et le déroulement de la soirée me donna raison…
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Une fois de plus, nous avons été chaleureusement accueillis par Lisa et Arnaud.
Ils firent aussi un parfait accueil à Thomas.

Comme la dernière fois, la discussion se prolongea longtemps avant que les esprits ne s’échauffent et, au fur et à mesure que la soirée avançait, il me parut évident qu’il se passait quelque chose entre Thomas et Lisa. Ils tombèrent réciproquement sous le charme l’un de l’autre et lorsque les mains se firent baladeuses, c’est tout naturellement qu’ils se rapprochèrent, se cherchèrent… et se trouvèrent.
Ce qui laissait le champ libre au bien heureux Arnaud…
Celui-ci se positionna derrière ma chérie qui était à genoux, en train de m’accorder une douce gâterie et, sans vraiment demander la permission, s’enfonça entre ses chairs, faisant vrombir son palais sur ma queue…
Queue qu’elle dut lâcher assez vite sous peine de m’en emporter un morceau, tant les coups de boutoir se faisaient pressants.
Elle la lâcha donc et se redressa, guidée par l’homme toujours plongé dans ses tréfonds.

Là, je dois admettre que ce fut pour moi, l’instant le plus excitant de la soirée : Assis sur le canapé, j’avais debout, face à moi, ma chère et tendre qui subissait par derrière les assauts virils de notre hôte.
Toutefois, elle me dira plus tard que dans cette position, il lui faisait mal.
Elle l’interrompit donc momentanément pour l’attirer vers le lit de coussins qui recouvrait le sol et lui proposer un missionnaire beaucoup plus classique mais aussi plus confortable.



Et ma soirée se résuma donc bientôt à une simple masturbation entre les deux couples qui baisaient en cœur : Arnaud et Raph’ à ma gauche, par terre, Lisa et Thomas à ma droite, sur le canapé.

Fort heureusement, Arnaud eut la gentillesse de me laisser la place entre les bras de ma chérie une fois qu’il eut fini sa petite affaire et je pus, à mon tour donner un peu de plaisir à ma femme tandis que Thomas et Lisa se terminaient tout doucement.

De toute la soirée, Lisa ne m’avait octroyé qu’une fugace branlette maladroite et douloureuse sur ma hampe qui, comble de l’ironie, affichait ce soir là une raideur tout à fait honorable.


Le débriefing avec ma chérie fut rapide et sans appel.
Elle n’avait pas pris de plaisir avec Arnaud car elle m’avait senti mis sur la touche et elle ne comprenait même pas comment elle avait pu accepter de baiser avec lui sans aucune envie particulière, juste pour être polie.
Elle regrettait même de ne pas avoir cédé à son envie de quitter la soirée bien plus tôt.

Plus ça allait, pire c’était. Quel était l’intérêt de continuer ainsi ?

Cette soirée calamiteuse scella donc, pour l’instant, la fin de nos aventures à quatre.

Mais elle ne marqua pas pour autant la fin de nos pratiques libertines : Il subsistait un cas de figure qui continuait à nous donner satisfaction : Les trios.
#995201
Pour nous idem, le plus souvent à l'époque où l'on pratiquait, il était rare que sur les 4 tout le monde y trouve bien son compte, en général celui ou celle pour qui cela ne convenait pas (partenaire, ambiance, attitudes, paroles, etc...) n'osait pas le faire savoir par peur de gâcher le plaisir des autres! Grave erreur de jeunesse, car de retour à la maison cela amenait à une réaction de rejet envers ce type de rencontres, puis en généralisant, au rejet des trios mal négociés pour aboutir à des rencontres femme - amant seuls afin qu'elle soit certaine que la fusion serait plus complète. Le mari (en l'occurence moi) ne pouvant que se sentir trahi ne supportant pas de rester seul cela a failli très mal se terminer. J'en ai fait prendre conscience pleinement à ma femme quand à mon tour je suis sorti avec des amies en la laissant seule à la maison et qu'elle a ainsi mesuré ce que cela pouvait engendrer de chagrin...
Il vaut mieux une soirée à trois où le mari se fait discret dans un coin de fauteuil pour ne pas gêner sa femme et l'amant d'un soir qui peut être bloqué que de risquer d'être laissé de côté ignorant de ce qui se passe ailleurs parce que la fois précédente on aura été trop directif avec la femme et l'amant.
Rien n'est vraiment simple... :?
#995782
Mais même pour les trios, il faut s’organiser : Placer les gamins ou trouver des excuses bidon pour justifier nos absences conjointes… Et ce n’est pas si évident, surtout quand ces gamins grandissent et gobent de moins en moins nos bobards.

Entre ces contingences et les disponibilités de nos partenaires potentiels, nous ne pouvions donc que peu et pas souvent.

Pourtant, ma femme en avait envie.
Elle avait gouté aux plaisirs interdits et avait envie d’y regouter souvent.

Je n’irais pas jusqu’à dire que je ne la satisfaisais plus mais il était clair qu’elle avait l’intension de profiter de la vie avant que la vie ne la rattrape.
Et cela passait par une liberté accrue, la possibilité de rencontrer sans que je ne sois forcément présent.

Depuis le début, cela avait été très clair entre nous : Nous nous lancions dans le libertinage en couple mais si l’un des deux avait des opportunités en solo, il avait le droit d’en profiter.
La seule exigence était la transparence : On continuait à tout se dire, à tout se raconter.

Il n’y a donc pas eu de véritable révolution dans nos pratiques, juste une évolution : Madame pouvait rencontrer seule même si, pour la première rencontre, par mesure de sécurité (on ne sait jamais sur qui on tombe), je préférais être présent.

De manière générale, de toute façon, je préfère être présent.
Je sais qu’il y en a qui se délectent que leur femme aillent s’envoyer en l’air dans leur dos mais ce n’est pas vraiment mon trip.
En tant que candauliste, je prends mon plaisir à voir et entendre ma femme prendre le sien.
Quand je ne suis pas présent, je n’ai plus ce plaisir. Seule reste cette sourde souffrance plus ou moins masochiste.

Mais cette nouvelle liberté à permis à ma femme d’expérimenter de nouvelles « premières » :
Premier rendez-vous sans moi, première chambre d’hôtel sans moi, premier 5 à 7 sans moi…
Il en reste d’autres à expérimenter : Première nuit sans moi…

Même si je ne suis pas avec elle, je tiens quand-même à savoir où elle est et avec qui. Je lui demande systématiquement de m’appeler ou au minimum de m’envoyer un sms.
Une fois, j’ai même demandé à ce que la web cam de son hôte sois allumée pour que je puisse les voir sur msn.
C’était assez troublant de voir et d’entendre sans être physiquement présent.
Mais frustrant aussi. D’autant que l’image et le son étaient pourris !


Et puis parfois…

Au tout début, un samedi, en fin d’après-midi, Raphaëlle est revenu du pressing avec un bon retard.
Moi, je ne m’en étais même pas rendu compte, tout à mes activité du week-end. Je savais juste qu’elle était partie laver une couette tachée.
Elle m’embrassa et me demanda : « Tu m’aimes ? »
C’est une question récurrente, chez elle, cela n’aurait pas dû m’interpeller mais la manière particulière avec laquelle elle me le demanda alluma aussitôt une alerte chez moi : Il y avait anguille sous roche !
Et anguille il y avait.
Elle me raconta qu’elle avait profité de l’attente au pressing pour appeler un de ses « contacts », un homme qu’elle ne connaissait pas mais avec qui elle avait déjà discuté sur le site de rencontre. Ils étaient allés prendre un café dans un bar et le gars s’était avéré si enthousiaste (et sans doute très tentateur) qu’elle l’avait accompagné dans un petit chemin de campagne et lui avait octroyé une gâterie qui l’avait visiblement parfaitement contenté.

Première rencontre dans mon dos…
Première pipe sans moi et dans mon dos…

Oui, la vie de candauliste n’est pas sans surprises.

***

Et ses amours, me demanderez-vous.

Point mort.
Du moins jusqu’il y a peu.

Son prof de natation ne veut toujours pas quitter sa femme ni lui être infidèle. C’est une impasse mais Raph’ continue d’éprouver pour lui des sentiments incompréhensiblement très forts, ce qui la perturbe particulièrement.

Et Phil ?

Et bien justement… Phil, nous l’avons revu il y a quelques semaines…

***
#998145
Oui... je ne suis pas certain de te suivre sur toute la ligne mais je comprends l'essentiel et je suis plutôt d'accord.

Néanmoins, au -delà de la notion d'appartenance que j'arrive à gommer sans soucis, c'est surtout ce besoin de savoir ce qu'ils font en mon absence qui me ronge.
Même si finalement, je sais très bien que cela se résumera à un coït plus ou moins réussi.
Mais c'est justement dans ce plus ou moins que je puise ma frustration : J'ai besoin de savoir si ma femme y a pris du plaisir et j'ai envie de la voir exprimer ce plaisir.
Et même si elle me raconte après : "C'était bien", "c'était très bien" ou "c'était bof", cela ne remplacera jamais le fait de vivre l'instant et de ressentir son plaisir dans son regard ou dans ses cris.

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