- 28 févr. 2011, 17:01
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A l’aube de la quarantaine, il est de coutume de réaliser que le temps passe décidément trop vite et de se poser des questions genre : « Ne serais-je pas passé à côté de quelque chose, dans la vie ? Suis-je encore capable de plaire, de séduire ? »
Même si l’on a une vie réussie, un mariage heureux et des enfants merveilleux.
Si si, même si l’on incarne le couple modèle, on finit par se poser ce genre de questions, je vous promets. Peut-être pas exactement sous cette formulation mais ça revient finalement au même.
Pour y répondre, certains hommes trompent leur femme, de préférence avec une petite jeunette écervelée qui n’a pas un poil de cellulite et qui porte des T-shirt en peau de nombril à longueur de journée.
Et certaines femmes trompent leur mari, de préférence avec le pendant masculin de la Barbie susnommée (oui, sus, c’est la bonne orthographe) : le prof de gym musclé comme un tank allemand, aux tablettes de chocolat bien rangées sur le bide et qui ne se demande pas tous les matins s’il lui restera des cheveux à peigner le lendemain.
Bref, passons. On aura compris le cliché.
Après 15 ans de vie commune que d’aucuns qualifieraient de « plan-plan » entre carrière à mener, maison à aménager et enfants à élever, ma petite femme et moi, on a nous aussi ressenti ce « besoin ». Mais on a choisi une autre option : L’option « Et si on vivait ça ensemble ? Et si on partageait ça en toute transparence ? »
Bon, évidemment, ça n’est pas venu comme ça, de but en blanc, ce fut même parfois houleux et le fruit d’une longue réflexion commune et individuelle dont le but n’est pas ici de déballer les détails.
Il suffit de savoir que Raphaëlle était alors ma première et unique conquête sexuelle et que de son côté, elle n’avait connu bibliquement qu’un mec avant moi, quelques mois avant de me rencontrer et en deux ou trois occasions seulement, sans que ce soit très satisfaisant.
J’étais donc loin d’être un tombeur et elle n’était pas non plus une dragueuse, même si elle n’avait pas besoin de ça pour susciter quelques compliments suggestifs de-ci-delà, lors d’une rencontre fortuite ou de la part de collègues très… « attentionnés ».
Il faut dire qu’elle est bien mignonne ma chérie, dans son mètre 63, avec ses longs cheveux blond-roux, ses yeux bleu-vert et son sourire mutin qui lui confèrent un charme irrésistible (et je ne vous parle pas de ses petits seins et de son magnifique fessier… enfin, pas encore !)
*****
Le fait est qu’un soir d’avril, nous nous sommes retrouvés devant la porte d’un grand club libertin parisien, la boule au ventre et les mains moites.
Oui, pas très fiers, les tourtereaux.
C'est-à-dire qu’on n’avait aucune expérience en la matière.
Nous savions juste que nous étions curieux, désireux de mettre un peu de piment dans notre vie puis de voir venir. Comme dit l’autre : « Wait and see ! »
On était même quasi-certains de ne rien faire d’autre que de découvrir les lieux.
Mais ne serait-ce que ce simple « dévergondage » nous échauffait déjà les sens !
Nous nous étions quand-même un peu rencardés sur internet et sur les pratiques usitées dans ces lieux de « débauche » et notamment sur le « dress code ».
Ma chère et tendre avait opté pour une petite robe noire assez sexy mais que l’on espérait pas trop vulgaire non-plus.
La suite de la soirée nous révèlerait que sa tenue était tout à fait sage, voire même monacale au regard de certains « spécimens » qui se trémoussaient sur la piste de danse.
Ayant même peur d’être refoulés à l’entrée (il paraît que ça arrive), nous eûmes déjà la surprise d’être invités à entrer sans aucune hésitation et sans avoir l’impression de subir le sentencieux scan évaluateur du portier.
Nous étions parmi les premiers à arriver dans ce qui paraissait, de prime abord, une boite de nuit classique, si ce n’était une déco plutôt suggestive.
Après être restés près du bar pendant quelques minutes, nous avons très vite décidé de nous familiariser avec les lieux et bien-sûr d’aller visiter le côté « spécial » de l’endroit : Ce que les habitués nomment pudiquement les « coins câlins » mais qui n’est en fait qu’un grand baisodrome à multiples salles: Celles qui ferment à clefs mais qui ont les murs garnis de hublots, celle dont les murs sont recouverts de miroirs, celles ouvertes à tous les « vents » et évidemment, le nec plus ultra : un gigantesque lit rouge central capable d’accueillir une bonne dizaine couples (voire plus si affinités).
En ce « début » de soirée, les lieux étaient vides à l’exception d’une chambre fermée où un regard par le hublot nous permit d’apercevoir un couple déjà en pleine action.
Etrange sensation que celle de voir pour la première fois en direct un autre couple faire l’amour… Rien à voir avec ce que peut procurer un film porno… Bien plus réaliste, bien plus troublant.
Alors que nous terminions cette pré-visite, nous croisâmes un autre couple qui faisait de même et avec qui nous échangeâmes quelques mots. Un peu plus jeunes que nous (début de trentaine), ils découvraient les lieux comme nous.
De retour dans la partie « habillée », nous avons pris place sur des fauteuils dans un coin un peu isolé pour prendre un peu de recul tandis que le club se garnissait gentiment.
Le couple que nous avions rencontré dans le background vint s’asseoir à côté de nous et nous avons fait un peu connaissance au tour d’une coupe de champagne.
Ils venaient de St Etienne et profitaient d’un week-end sur Paris pour s’offrir une escapade coquine. Contrairement à nous, c’était leur quatrième fois en club mais la première dans celui-là.
Elle s’appelait Emma, petite blonde aux cheveux courts plutôt mignonne, lui se prénommait Phill, un brun de toute évidence bien foutu, un peu plus petit que moi, à la musculature discrète mais efficace.
Nous avons sympathisé et continué la soirée entre danse sur la piste et discussion à quatre dans notre coin.
A un moment, sans prévenir, Phill a entraîné Emma par la main pour l’emmener du côté « obscur ».
Ne nous sentant ni invités ni tout à fait prêts à franchir le pas, Raph et moi sommes restés sagement assis.
Mais quelques minutes plus tard, il nous démangeait d’aller jouer les voyeurs…
Les coins câlins s’étaient bien garnis depuis notre dernier tour. La plupart des salles fermant à clef étaient occupées et le grand lit accueillait déjà pas mal de couples au milieu desquels nous avons aperçu Phill affairé entre les cuisses d’une Emma dépoitraillée.
Un peu timides et empruntés, nous nous sommes joints aux nombreux couples qui ne faisaient que profiter du spectacle avant que Raph’, émoustillée par tout ça, ne m’attire dans un petit coin sombre pour me prodiguer une petite gâterie dont elle a le secret.
Divine sensation que de se faire sucer par sa chérie tout en regardant ses corps (pour la plupart harmonieux) se complaire dans une débauche sensuelle.
Phill et Emma avaient de nouveau disparu, on ne les voyait plus.
Alors que ma chère et tendre me proposait de retourner dans les salons pour faire une pause, je ne lui laissai pas le temps de réagir et la basculai sur le bord du grand lit, glissai mes mains sous sa robe pour lui baisser la culotte et m’empressai de m’occuper à mon tour de son entrejambe.
Ca ne faisait pas 30 secondes que ma langue fouillait les chair délicates de mon épouse que, semblant arriver de nulle part, Emma atterrit juste à côté de Raph, propulsée par Phill qui avait visiblement l’intension de lui faire subir un traitement comparable au mien.
Mais ils ne restèrent pas longtemps de leur côté… Très rapidement ils se rapprochèrent de nous… et encadrèrent Raphaëlle.
Je ne sais plus qui fit le premier pas.
Tout ce que je me rappelle, c’est que ma femme se retrouva rapidement totalement dénudée, prise entre trois feux : Moi flattant toujours sa minette, Phill et Emma l’embrassant tendrement et se partageant sa poitrine, le tout sous le regard intéressé de quelques opportunistes voyeurs.
Ce fut une surprise pour moi de voir ma femme en embrasser une autre à pleine bouche. Jamais dans nos discussion d’avant libertinage, elle n’avait évoqué une quelconque attirance pour les femmes.
Mais ça c’était fait comme ça, tout en douceur, presque naturellement. Et elle semblait apprécier.
Ce fut aussi une émotion particulière de la voir embrasser pour la première fois un autre homme que moi. Même si c’était bien pour ça que l’on était venu là.
Je me décidais alors moi aussi à poser une main fébrile sur une peau étrangère…
A suivre...