- 17 août 2011, 07:38
#704569
Bonjour,
Je laisse ici juste un fantasme que je me suis permis de rédiger afin de faire partager mon vice
. Celui ci revient assez souvent dans mes pensées alors autant le coucher sur papier et le partager. Vous aurez bien compris où je me place dans le récit. En voilà un petit bout et la suite suivra si elle plaît. N'hésitez pas à me faire des remarques, commentaires, voir suggestions.
Le Souterrain
Une pièce nue. Un souterrain, pas de fenêtres, faiblement éclairé, une lumière blafarde distribuée par des néons dans les arrêtes de la salle. Contre un mur, debout, un matelas large, un pied de caméra à côté. Au mur opposé, une étagère dans la quelle est rangée une petite chaîne hifi. Au milieu de la pièce, une table basse, autour de celle-ci, quatre hommes, assis sur des chaises métalliques.
L’unique porte en fer grince. Un homme entre, celui-ci porte une veste. Il semble jeter un coup d’œil dans la pièce, voir si tout est bien installé. Puis s’en retourne rentrouvrir la porte d’où il est venu. « C’est bon, entre ».
Elle fait son apparition par l’entrebâillement, distinguée par le claquement de ses mules à semelles compensées, blanche, tout comme sa petite robe qui vole trop courte autour de ses cuisses fuselées, pour éclater en décolleté autour de sa poitrine resserrée. Ses boucles châtains s’échappent de son serre tête blanc pour retomber sur ses épaules. Son visage rond semble un peu gêné, mais on y lit la détermination aussi, alors qu’elle, avec rigidité et claquement sur le béton nu, sur invitation d’un signe du bras de l’homme à la veste, avance portant son plateau. Elle porte un collier de perles, la brillance blanche de celui-ci se perd dans les reflets sur le haut de sa poitrine. Sueur froide de part ses pressentiments ? Ou serait-ce du à la moiteur animale palpable de l’atmosphère ?
« Eh bien, ce sont des rafraîchissements ou bien elle que tu nous serres sur un plateau d’argent ? »
L’homme à la veste ne répond pas à cette injonction, ne pouvant cependant réprimer un sourire de satisfaction. Tandis qu’elle se contente d’afficher une moue flattée, il annonce : « C’est avant tout un service de qualité, chers invités. ».
Comme pour en attester, elle effectue les trois pas qui la séparent encore de la table basse, clac-clac-clac, pose le plateau. Elle se redresse, le temps que les quatre hommes puissent mieux apprécier avec envie cette créature ainsi vêtue, blanc, pureté vulgaire, innocence pervertie exhalant le stupre.
Afin de distribuer les cinq verres, et dans ceux-ci des glaçons du sceau à glace à l’aide d’une pince, elle reste pieds joints, jambes rigides, la cambrure accentuée par ses talons vertigineux, les perles balançant légèrement devant une poitrine prête à se renverser hors de l’échancrure, ce que ne semblent qu’attendre les regards à la lubricité non retenue braqués sur elle alors qu’elle pivote afin de verser un whiskey on the rock à chacun des convives.
Je laisse ici juste un fantasme que je me suis permis de rédiger afin de faire partager mon vice

Le Souterrain
Une pièce nue. Un souterrain, pas de fenêtres, faiblement éclairé, une lumière blafarde distribuée par des néons dans les arrêtes de la salle. Contre un mur, debout, un matelas large, un pied de caméra à côté. Au mur opposé, une étagère dans la quelle est rangée une petite chaîne hifi. Au milieu de la pièce, une table basse, autour de celle-ci, quatre hommes, assis sur des chaises métalliques.
L’unique porte en fer grince. Un homme entre, celui-ci porte une veste. Il semble jeter un coup d’œil dans la pièce, voir si tout est bien installé. Puis s’en retourne rentrouvrir la porte d’où il est venu. « C’est bon, entre ».
Elle fait son apparition par l’entrebâillement, distinguée par le claquement de ses mules à semelles compensées, blanche, tout comme sa petite robe qui vole trop courte autour de ses cuisses fuselées, pour éclater en décolleté autour de sa poitrine resserrée. Ses boucles châtains s’échappent de son serre tête blanc pour retomber sur ses épaules. Son visage rond semble un peu gêné, mais on y lit la détermination aussi, alors qu’elle, avec rigidité et claquement sur le béton nu, sur invitation d’un signe du bras de l’homme à la veste, avance portant son plateau. Elle porte un collier de perles, la brillance blanche de celui-ci se perd dans les reflets sur le haut de sa poitrine. Sueur froide de part ses pressentiments ? Ou serait-ce du à la moiteur animale palpable de l’atmosphère ?
« Eh bien, ce sont des rafraîchissements ou bien elle que tu nous serres sur un plateau d’argent ? »
L’homme à la veste ne répond pas à cette injonction, ne pouvant cependant réprimer un sourire de satisfaction. Tandis qu’elle se contente d’afficher une moue flattée, il annonce : « C’est avant tout un service de qualité, chers invités. ».
Comme pour en attester, elle effectue les trois pas qui la séparent encore de la table basse, clac-clac-clac, pose le plateau. Elle se redresse, le temps que les quatre hommes puissent mieux apprécier avec envie cette créature ainsi vêtue, blanc, pureté vulgaire, innocence pervertie exhalant le stupre.
Afin de distribuer les cinq verres, et dans ceux-ci des glaçons du sceau à glace à l’aide d’une pince, elle reste pieds joints, jambes rigides, la cambrure accentuée par ses talons vertigineux, les perles balançant légèrement devant une poitrine prête à se renverser hors de l’échancrure, ce que ne semblent qu’attendre les regards à la lubricité non retenue braqués sur elle alors qu’elle pivote afin de verser un whiskey on the rock à chacun des convives.