Un peu plus tard, nous étions en week end en Italie. J’avais eu l’idée d’un scénario que je voulais mettre en pratique. De retour dans notre chambre d’hôtel après une longue balade en amoureux, j’ai demandé à ma G de s’assoir sur le lit. Je lui ai bandé les yeux, et je lui ai expliqué mon petit jeu.
« À mon signal, des inconnus vont entrer, ils sont trois, deux hommes et une femme, tu ne les verras pas, mais eux te verront. Ils vont me regarder te déshabiller, et te faire l’amour. »
Il n’y avait pas d’inconnu bien sûr, mais le jeu était lancé, et je l’ai senti tellement réceptive ! Pour plus de réalisme, j’ai même poussé la supercherie jusqu’à ouvrir et fermer la porte d’entrée ! Elle savait qu’il n’y avait personne, mais elle s’est terriblement prise au jeu. Et je l’ai rarement senti aussi excitée. Ce fut incroyable, et comme pour nos aventures Grecques, je décidais de lui écrire cette histoire, dont voici quelques passages.
(Je réalise que si j’ai présenté ma compagne, G, je ne me suis pas présenté ! C’est bien les candaulistes ça… Je suis W, 39 ans, amoureux transi de ma compagne
« Elle était maintenant nue. Entièrement nue. Offerte aux regards, aux envies, aux désirs de son homme et de ces inconnus, ces fantômes dont elle ne pouvait que percevoir la présence. G n’était pas certaine d’avoir déjà dans sa vie été aussi excitée. Elle avait laissé les clés de ce jeu à W. Elle s’en remettait à lui, entièrement, intégralement. C’est lui qui l’avait amené ici, lui qui lui avait bandé les yeux. Lui qui avait fait entrer ces inconnus, lui qui l’avait déshabillé. Après tout, elle, elle n’y était pour rien. Elle n’avait qu’à se laisser entraîner dans ce tsunami de sensations. Il ne pourrait s’en prendre qu’à lui même.
Mais W ne donnait pas l’impression de regretter. Au contraire. Lentement, la guidant, il la fit tourner sur elle-même.
« Ils veulent te voir, montre leur ton corps. Montre leur tes seins, tes fesses, tes hanches. Laisse les te dévorer des yeux. Tu es tellement belle, tellement désirable. » » Et effectivement G se montra, elle ondulait comme une chatte dans mes bras, faisait ressortir ses fesses, s’offrait à mes caresses. Et lorsque ma main s’aventura jusqu’à son sexe, je le trouvais trempé, inondé de désir. Je bandais comme jamais de la voir aussi excitée. Elle pensait s’exhiber, elle voulait plaire, se montrer…
Je lui soufflais des mots dans l’oreille pour l’exciter encore plus : « « Ils sont juste là, à quelques centimètres. Ils pourraient tendre le bras et te toucher. Montre toi, montre leur ton envie, ton plaisir. Ils te désirent, ils te veulent. Tu les excites, G.»
Dans l’histoire que je lui ai écrite, je racontais son premier orgasme ainsi :
Les mots de W, glissés dans un souffle alors que sa main la rendait folle entre ses cuisses, acheva de la faire chavirer.
Les pensées s’entrechoquèrent dans son esprit. L’espace d’un instant, elle eu peur que oui, d’autres mains se joignent à ses caresses. L’espace d’une fulgurante seconde, elle le désira. Mais non, W ne laisserait pas cela arriver. C’était impossible, et puis, et puis rien ! Juste ce plaisir qui grondait en elle, qui hurlait en elle. Elle voulait qu’on la désire, qu’on la caresse, qu’on la veuille, qu’on la satisfasse, qu’on la regarde. Peu importe maintenant, elle voulait qu’il n’y ait qu’elle. Elle, dans la lumière, fière, grande, forte, invincible. Les peurs enterrées. Elle voulait prendre la place, toute la place. Elle s’exhibait. La pudeur était pour les lâches, et les faibles. Et G était forte. Tellement forte. Tellement belle.
Et enfin, enfin son corps explosa. La tempête du fond des âges qui grondait dans son ventre se déchaîna. L’onde de plaisir la foudroya. Pas une once de son âme n’échappa à cette jouissance. L’orgasme s’immisçait partout, dans chaque cellule, dans chaque neurone. Le temps disparut, et vaincue, terrassée, comblée, elle s’effondra. G a adoré lire cette histoire. Mais le plus intéressant est à venir ! Parce qu’après avoir joui si fort, elle s’est jetée sur mon sexe, toujours les yeux bandés, pour me sucer longuement… Elle était déchaînée. Et j’ai pu commencer à laisser plus de place à mon fantasme candauliste. Et je voulais qu’elle le lise :
Elle percevait sans le voir le trouble de son homme. Ses mains dans ses cheveux, de plus en plus autoritaires. De plus en plus fermes et conquérantes. Moins de douceur, trop d’envie, trop de passion. Elle sentait ses hanches aller au devant de sa bouche. Elle le sentait dicter son rythme, s’enivrer en oubliant tout le reste. G, pour le narguer, se recula, chercha l’air qui lui manquait, mais d’un geste qui la rendait folle, d’une main tyrannique qui la guida, W la ramena vers son sexe au bord de l’explosion. Elle le reprit dans sa bouche, toujours plus excitée.
« Encore… Suce-moi, encore, lui intima t-il. Donne moi ce plaisir, devant eux. Ils voudraient être à ma place, je le vois. Ils voudraient ta bouche, ils voudraient ta bouche sur leur sexe, alors continue, ne t’arrête pas. »
G, galvanisée, si belle, si renversante, se sentit dépassée. Vulnérable, offerte. Son intimité la plus absolue dévoilée. Elle, G, objet de tous les désirs, de toutes les convoitises. Une seconde, elle s’imagina déesse de l’amour, capable de plus. Elle aurait voulu savoir l’effet qu’elle leur faisait. Elle aurait voulu prendre leur sexe entre ses mains, entre ses lèvres. Les rendre fou avec sa bouche. S’offrir entièrement. Se dissoudre dans le plaisir. Et prendre le pouvoir, sur eux, sur le monde. Je vous laisse imaginer mon émoi quand, à la lecture de cette histoire, G me dit que c’était sa partie préférée ! Que oui, ça la troublait, qu’elle aurait peut-être eu envie de… Je touchais le graal candauliste ! Oui, elle avait eu envie, de ces mains sur elle, de ces inconnus, de ces queues dressées pour elle.
Mais comme beaucoup d’entre vous le savent, le chemin du candaulisme est pavé d’embûches. Entre les désirs et la réalité se cache toujours un monde !
Maintenant, j’aimerais vous raconter comment j’ai convoqué son passé sexuel pour érotiser nos étreintes. Et n’hésitez pas à me donner vos ressentis. En effet, c’est la première fois que j’ai l’occasion d’écrire ce qu’il m’arrive, et échanger sur ce forum ne pourrait qu’être bénéfique !