[alfred2048]

Je vais finir le récit de la première nuit où G m’a raconté des détails, des anecdotes, des situations particulièrement excitantes de sa vie d’avant. J’en étais au moment où après deux histoires que j’ai adorées, elle entamait un troisième récit. Imaginez G, alternant entre une fellation délicieuse et le récit coquin de nuits enfiévrées. Je vivais un rêve éveillé. Je n’avais plus de doute ou de peur. Je voulais tout savoir. Je voulais qu’elle soit crue, vulgaire. Je voulais qu’elle me raconte comment ils l’avaient baisée. Comment ils l’avaient fait jouir. Comment elle les avaient sucés. Je voulais savoir où ils avaient joui. S’ils l’avaient marqué sur son cul, sur ses seins. J’étais libéré, et avide de tout. Et G le sentait. Elle a vraiment aimé me sentir aussi excité.
Son troisième récit commence dans une boîte de nuit d’une ville festive où elle a vécu quelques années. En soirée avec le garçon qu’elle fréquentait à l’époque. Quelques verres, l’ambiance qui monte.

Et soudain, il prend ma main et m’emmène avec lui. Il me guide jusqu’aux toilettes de la boîte. Je suis un peu pompette. Je le suis en rigolant. On rentre. Il referme derrière moi. Il m’embrasse, il me veut. Il sait ce qu’il veut. Il veut que je le suce. Il guide ma tête vers son sexe. Je me met à genoux et je défais sa ceinture. Il est déjà dur. En le regardant, je le prends dans ma bouche.

Ce récit est incroyable. C’est un shoot dans mes veines. Une décharge qui m’achève. Elle enchaîne :

La manière dont il l’a voulu, dont il m’a guidé… Le son de la fête derrière la cloison, les bruits de voix tout proche, le fait d’être dans ces toilettes… Ça m’a terriblement excitée. Je l’ai sucé comme ça, assez longtemps. Je levais les yeux pour le regarder prendre du plaisir. C’était bon, je me sentais coquine, incroyablement coquine. Rebelle. J’étais trempée.

À ce moment là, la tempête dans mon cerveau emporte tout sur son passage. Je la guide vers mon sexe. Je veux qu’elle me suce. Comme elle l’a sucé. J’ai une boule de jalousie dans le ventre, et en même temps, je suis plus dur et plus gros que je ne l’ai jamais été. Je ne réfléchis plus, je ressens des sensations inconnues, qui me débordent. C’est trop bon. Ma main claque sur son cul. Elle me rend folle. Je suis à deux doigts de jouir, mais je veux qu’elle continue son récit. Alors, je lui demande dans un souffle :

Tu l’as fait jouir ?

Et dans le même souffle, avec un sourire provocant, dont je me souviendrai toujours, elle me répond :

Oui, oh oui, je l’ai fait jouir avec ma bouche, dans ma bouche… Il a jouit fort en tenant ma tête…

Je n’en peux plus. J’ai des images plein la tête. De ma G, à genoux, un sexe dans la bouche, qui suce avec envie, dans ces toilettes de boite de nuit. Ma G si douce, si timide parfois. Qui sait être si coquine. Véritablement, ce soir là, je suis allé vers des ressentis encore inconnus. Je l’embrasse férocement. Elle sent la queue, ça ajoute à ma confusion. Je la caresse. Elle est absolument inondée. Je la fais jouir sur ma main, d’abord, en lui disant combien ses histoires m’ont excité. En lui disant qu’elle me rend fou. En lui disant que je l’aime. Elle explose dans un orgasme terrible, profond, puissant. Je la prends. Son parfum m’enivre. Elle sent la nuit, le sexe, le plaisir. Je la prends avec intensité. Son plaisir revient, le mien arrive, et on explose tous les deux. C’était incroyable.

[alfred2048]

Et pour illustrer, une évocation de ce que G donne à voir quand elle tombe à genoux …

[alfred2048]

La suite est moins facile à écrire, car moins excitante, mais je pense que pour raconter un cheminement, il faut aussi s’attarder sur les moments de doute, et de recul. Après cette nuit d’anthologie décrite plus haut, c’est à ma demande que nous avons recommencé. Je pense que ma première erreur est de ne pas avoir mieux « debriefé» la première fois. De ne pas avoir expliqué d’où naissait mon excitation, de ne pas avoir assez communiqué pour rassurer G. Nous avons laissé cet épisode en suspens. Sans trop savoir ce qui se tramait dans la tête de l’autre.

Donc, cette deuxième fois, dans la douceur de la nuit, je lui demande de recommencer. Et si elle se prête au jeu, son histoire est vague, floue, sans intensité. En fait, je ne la sens pas dans le jeu, réticente presque. Son excitation n’a rien à voir, absolument rien à voir, avec la première fois. Et la sentant sur la réserve, mon enthousiasme décroît fortement. Je me crispe. J’essaye de la relancer avec des questions bienveillantes, je tombe à côté, elle se ferme encore plus. J’ai dans l’idée de la lancer sur un mec en particulier, un ami avec qui elle couchait, et dont je savais que c’était un amant confirmé, pour ne pas dire un gros baiseur ! Elle m’avait dit qu’il lui avait proposé d’aller en club échangiste avec lui. Ou de faire un plan à trois avec une autre fille. Mais elle n’a pas eu envie d’aller sur ce terrain-là. Et la session a tourné court !
Je ne sais pas si il y a des choses qu’elle ne voulait pas me dire, ou pourquoi. Je sais juste qu’à ce moment-là, c’est douloureux pour elle. Je pense qu’elle ne s’est pas sentie assez sécurisée. Qu’elle n’avait pas envie de dévoiler tout son passé, et qu’elle s’est forcée la deuxième fois. Je pense qu’elle n’a pas compris d’où provenait mon excitation, et que ça l’a dérangé. Quant à moi, je me suis senti honteux de mon fantasme, qui me poussait à mettre G dans l’inconfort. Je me suis senti idiot. Et pas à la hauteur de la merveilleuse femme que j’avais dans les bras. Ce soir-là s’est terminé assez tristement. Nous étions réconciliés, mais tellement pas habitués à ne pas être sur la même longueur d’onde. Et il a été décidé de ne plus le refaire… à mon grand désarroi. S’en est suivi une période où, si nous faisions toujours autant l’amour avec bonheur, mon fantasme était de nouveau en sourdine. Et si aujourd’hui, il refait surface, c’est par d’autres biais.

Pour ma part, je ne souhaite plus la lancer la-dessus. Même si une part de moi fantasme encore très fort sur ce passé. Et notamment cette histoire qu’elle ne m’a pas racontée… L’imagination est terrible quand elle vogue librement

[Claude94]

Peut-être que le fait d'avoir son ex "symboliquement présent" durant votre rapport a dû la troubler après coup ? Et ne sachant pas comment l'interpréter, elle a pu se braquer ?

[alfred2048]

@Claude94

Oui, je pense qu’il y a de ça. Dans son esprit, le passé est derrière, et n’ayant pas expliqué les ressorts de mon excitation, il y a eu de l’incompréhension. Le mot candaulisme n’avait pas encore été prononcé. Aujourd’hui, les choses sont plus claires.

[michpat]

Je pense que ma première erreur est de ne pas avoir mieux « debriefé» la première fois. De ne pas avoir expliqué d’où naissait mon excitation, de ne pas avoir assez communiqué pour rassurer G. Nous avons laissé cet épisode en suspens. Sans trop savoir ce qui se tramait dans la tête de l’autre

Je suis de ceux qui l'ont maintes fois répété : C'est primordial !!
Tu t'en rend compte et c'est très bien , Il n'est jamais trop tard pour remettre les choses à plat , dissiper les malentendus; expliquer, dialoguer, corriger, se comprendre, se faire confiance mutuellement...
Une petite pause est aussi parfois nécessaire pour mieux repartir (ou pas ) sur des bonnes bases !

[alfred2048]

Oui, cette pause a été bénéfique. En effet, après une période où ce fantasme semblait bel et bien enterré, c’est assez naturellement que parfois, lorsque nous faisions l’amour, des mains étrangères sont venues se glisser sur son corps, lui ont donné du plaisir, l’ont désiré… Tout cela par le truchement de mes mots bien sûr, mais c’était un début. Et puis un jour de ce printemps, après quelques jolis orgasmes, je me suis lancé.

Tu sais ce fantasme, ça a un nom, c’est le candaulisme. 
-candauquoi ?

Je lui ai expliqué, tranquillement. Sereinement. Et elle a écouté, complice. C’était un beau moment. Je me sentais libéré. Tendrement, je mettais des mots sur quelque chose de si intime que je n’avais jamais osé partagé. Elle était réceptive, câline, délicieuse, nue dans mes bras. J’étais en train de lui expliquer que ça m’excitait de l’imaginer désirée par d’autres hommes, et encore plus de l’imaginer désirer d’autres hommes. Que c’était si fort quand je la voyais prendre avec gourmandise un sexe étranger dans sa main, dans sa bouche, en elle. Que je l’imaginais se donner avec volupté, avec envie, avec folie. Je lui racontais tout ça et elle m’écoutait, pensive mais amoureuse.

A la fin, elle me répondit en se lovant dans mes bras :

Je l’aime bien ce fantasme, ce n’est pas forcément le mien, mais tu sais, je suis ouverte à tout, et avec toi, je peux tout faire.

Elle décréta ensuite qu’elle avait envie de s’endormir sereinement en y pensant, qu’elle aurait les idées plus claires le lendemain. Et c’est ainsi que le sommeil nous pris. Amoureux, complice, et pour ma part, candauliste déclaré.

Et en guise d’illustration, cette photo de G, pensive, non ?

[PhilLing]

@alfred2048

Sujet : Sur le chemin du candaulisme ?

Ces envies candaulistes sont revenues très vite notamment parce que j’ai compris rapidement que G, qui n’avait pratiquement jamais été en couple jusqu’ici, avait un passé sexuel très dense. Elle avait enchaîné les nuits sans lendemain pendant longtemps, avec beaucoup d’hommes. Elle avait couché avec beaucoup, presque tous, de ses amis garçons, eu des expériences avec des femmes, aussi. Une fois, elle me raconta qu’à un EVJF, une copine avait organisé un jeu. Il fallait écrire son nombre de partenaire sexuel sur un papier, le mettre dans une corbeille. Puis le groupe devait retrouver la fille en fonction du nombre…. Elle a divisé conséquemment son score, qui restait bien au dessus de ses amies, score qu’elle refusa de me donner… La multitude de ces aventures d’un soir fit naître dans mon esprit, en plus d’une pointe de jalousie, énormément d’images érotiques. Je l’imaginais prise avec fougue par un inconnu rencontré le soir même, ou suçant un homme au détour d’une soirée.
De plus, notre début de relation lui même est plus compliqué qu’il n’y paraît. En effet, nous nous sommes rencontrés sur une application, et j’ai appris deux mois après notre rencontre qu’elle voyait un autre garçon. Elle m’en a parlé, me disant qu’elle avait besoin de savoir si j’avais envie d’être avec elle, d’être juste avec elle. je lui répondis que oui, extrêmement surpris par cette révélation, et le soir même, elle rompait avec l’autre. C’était quelque chose de normal pour elle, nous n’étions pas en relation officielle. Elle avait déjà fréquenté deux garçons en même temps, peut être plus. Et que les choses soient très claires, je sais qu’elle ne l’a jamais revu, et qu’elle ne m’a jamais trompé. Mais, je dois avouer que je me suis senti cocu . Et si la jalousie me transperçait le cœur, une pointe d’excitation me retournait le ventre. Bon, tempérée par le fait qu’elle n’aimait pas faire l’amour avec lui ! Je crois que c’était un très mauvais amant. Et encore une fois, je sais qu’elle me dit la vérité, nous ne nous mentons pas. Notre amour est véritable, puissant, charnel et profond.

"La multitude de ces aventures d’un soir fit naître dans mon esprit, en plus d’une pointe de jalousie, énormément d’images érotiques." => Oh oui ; penser à ce que les ex de sa compagne ont pu faire avec elle est un puissant stimulant candauliste ...

"j’ai appris deux mois après notre rencontre qu’elle voyait un autre garçon. Elle m’en a parlé" => Que c'est excitant que d'apprendre cela, avec elle tel naturel, en plus ...

Je vais continuer avec plaisir à lire vos témoignages et, certainement, commenter ce qui me plait.

Merci et à très bientôt.

[philphilphil]

J’aime le cheminement de ces posts....
L’intensité, l’evolution nous laisse presager de belles decouvertes a venir....

Les photos sont hummmmm