Bonjour à tous
En ce dimanche matin, déjà le retour dans les pénates pour reprendre notre rôle "habituel". Quelques 36 heures fastes et bien remplies (...) à Paris pour ce WE à deux.
En dehors des coquineries dont je vais vous dire deux mots juste après, nous avons profité d'un temps froid et sec, notamment pour aller dans une fondation qui porte le nom d'une grande marque, et que nous vous recommandons particulièrement.

Passée cette minute "tourisme", nous avons aussi souhaité aller dans des boîtes libertines.
A est arrivée vendredi soir, le temps de prendre une douche, de se poser un peu, nous avons pris l'apéro pour décider de notre destination. Étant gratuit pour les couples, nous avons opté pour le Cupidon, dans le 1er arrondissement. Tenue affriolante pour la belle A, évidemment, et en route pour notre destination. Dans le VTC, la même appréhension pour tous les deux avant d'aller vers l'inconnu. Le ventre un peu serré, un mélange sourd d'excitation et de curiosité.
Nous arrivons sur place, accueil plutôt chaleureux par l'organisateur de la soirée (un petit jeu entre H et F à l'intérêt relativement limité), ainsi que par le patron. J'ai également apprécié la jeune femme en jolie parure de sous-vêtements noirs (le porte-jarretelles est relativement efficace chez moi)

. Nous descendons et l'organisateur nous fait faire le tour des lieux, assez exigus. Il est relativement tôt, quelques habitués sont présents. Et les habitués sont assez nettement plus âgés que nous. Même avec un lieu assez vide, une fois nos verres à la main, nous hésitons sur l'endroit où nous asseoir, avec un homme seul proche des deux endroits libres. Nous nous installons, et notre voisin, originaire de la Belle Province, entame immédiatement la conversation. Bon, avec peu d'ambiance autour, nous ne sommes pas du tout encore dans un mode "open". Juste d'observation. Or A me fait comprendre que l'homme est un peu insistant, suffisamment pour la mettre relativement mal à l'aise. Je laisse
@couplewazemmes developper si elle le souhaite.
Arrive alors le tout petit évènement qui va faire évoluer la soirée, car cette première phase dure déjà 1h, 1h30, pendant laquelle la piste de danse, minuscule, reste vide ou presque. Ce petit évènement, c'est l'arrivée d'un couple de notre âge. L'organisateur vient d'ailleurs nous confirmer, alors que nous étions en train de nous poser la question, qu'ils sont également débutants. C'est l'occasion que nous saisissons pour aller nous installer près de S. et de la jolie A, et entamer la discussion avec une franche facilité. Pas loin de nous, l'autre homme seul présent depuis le début, âgé de 36 ans, et qui va également participer à la discussion. En dépit de la facilité, la discussion reste sage, le petit clin d’œil est que S a 38 ans (comme moi) et A a 30 ans (comme A !!

). Pendant ce temps là, notre ancien "voisin" a trouvé chaussure à son pied, et il est le premier à accompagner un couple dans une back room. Par curiosité, évidemment, nous allons voir. Bon, c'est assez peu excitant, il y a plusieurs hommes voyeurs, et l'atmosphère est étrange, peut-être parce que nous ne sommes pas habitués. Bref, nous ne nous attardons pas.
La discussion dure un peu, et nos trois voisins sont manifestement habitués des lieux de nuit (non libertins). Ils finissent par investir la piste de danse accompagnés d'A, et occasionnellement de moi

Les danses sont lascives, mais à l'intérieur des couples, et en restant soft. Cela fait néanmoins monter la tension sexuelle, et nous retournons vers les back rooms pour regarder, un peu plus longuement cette fois. Finalement, je retourne m'asseoir et A dans encore un peu, y compris avec le jeune homme célibataire.
La piste se vide peu à peu, et sur les coups de 2h30, nous quittons les lieux en même temps que l'autre couple, que nous saluons avant de rentrer.
Première expérience très soft évidemment, mais il fallait s'en douter, toutefois nous étions bien échauffés en rentrant, A vous en dira peut-être un peu plus, si elle le souhaite.
Le lendemain soir, soit samedi, un peu plus de mal à nous mettre en route, même s'il n'est pas très tard. Nous allons avant au ciné, voir un biopic à moustaches très sympa mais qui ne nous met pas vraiment dans une atmosphère coquine.
Finalement, on se motive, et la recherche de lieu recommence. Evidemment, on ne double pas au Cupidon, autant changer de lieu. Nous hésitons pour les Chandelles, à la réputation flatteuse, mais les avis sont très tranchés sur le lieu, en bien ou en mal. Forcément, on se questionne, et ça nous refroidit un peu. Nous hésitons entre le Taken, le Mask et le WE. Nous optons finalement pour ce dernier, sur un critère qui en vaut un autre : le WE est le seul qui est ouvert en dehors des couples. Banco donc, et direction le 3ème arrondissement.
A l'arrivée, l'accueil est sympa, par le videur et aussi par un jeune d'une petite trentaine d'années. Pas de visite guidée cette fois, nous prenons le temps de faire le tour des lieux. En substance, en entrant, on monte au quatrième étage de l'immeuble, et ensuite on redescend dans le club : bar et piste de danse au 3ème, piste de danse et sièges au 2ème, back-rooms au premier et au rez-de-chaussée. C'est beaucoup plus vaste que le Cupidon, et franchement vide ! Progressivement, un mojito à la main, nous voyons arriver des couples, des H seuls, des F seules, clairement plus proches de notre âge. Autre différence importante avec le club précédent, les gens ne s'attardent pas et vont très vite vers les back rooms ! Un couple ici, deux couples côte à côte un peu plus loin, pas mal de mateurs et... trois jeunes femmes qui s'allongent, cuisses écartées (elles sont arrivées seules) pour se faire prendre par les premiers venus. ça fonctionne, évidemment, mais ça nous laisse, A et moi, un peu perplexes. Progressivement, nous nous chauffons néanmoins, nous nous promenons entre les deux étages de back rooms.
Aucune discussion n'est engagée avec un homme, mais nous voulons profiter. Direction un petit recoin, et grand moment de bonheur quand je sens la bouche d'A autour de mon sexe dans ce lieu. Hélas, ce bonheur dure relativement peu de temps. Je pense qu'à peine 1 minute 30 s'écoule avant que deux hommes n'arrivent à proximité. L'un sort son engin et se rapproche à 50 cm d'A, sans autre forme de procès. N'ayant pas encore les codes de l'endroit, je ne sais pas réagir autrement qu'en la faisant se relever. Fin de la parenthèse buccale.
Un peu refroidis par cette attitude qui ne nous semble pas franchement correcte, nous buvons un dernier verre au bar. Un homme aborde A, et finalement abandonne quelques instants après qu'elle lui a dit que nous sommes en découverte, sans objectif particulier. Pressés les bonshommes !!!
Du coup, si le lieu était plaisant, vraiment propice à des coquineries, nous resterons sur notre faim pour cette fois.
Au final, le moment candauliste le plus sympa, ou s'en rapprochant, était dans le premier club. Dans le second, nous avons mesuré l'écart entre le libertinage pur et dur et notre vision des choses. Je suis peut-être vieux jeu, mais si les hommes qui matent ne m'auraient pas dérangés, se rapprocher engin en main après 30 secondes, c'est tout sauf excitant. Et ce n'est pas parce qu'une femme s'agenouille pour offrir une petite fellation à un homme qu'elle a envie de sucer tous les hommes du club !
A l'heur de reprendre notre vie "ordinaire", nous ne regrettons absolument pas ces deux petites expériences. C'était riche d'une façon ou d'une autre, et nous en ressortons toujours plus soudés, et pour ma part plus que jamais candauliste
En petit bonus, avant de laisser A compléter si elle le souhaite, trois photos de l'une des tenues de soirée (l'autre n'a pas pu être photographiée).
C.
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Madame est définitivement sortie du candaulisme.