Comme promis, j'essaye de donner mon ressenti par rapport à cette soirée.
Sur sa survenue d'abord, la genèse date de la fin du mois de juin, nous étions dans une bonne phase dans le couple, et A. avait de jolies envies. Après une première inscription sur le site partenaire quelque peu avortée en octobre dernier suite au confinement, seconde inscription donc. Et d'emblée, A. est très proactive, écarte des profils (nombreux), en retient quelques uns (rares). Elle discute avec un mec, un autre, et dans les deux cas l'échange cesse assez vite, ce qui écarte là encore ces candidatures.
Comme le choix ne manque pas, nous continuons nos pérégrinations, tranquillement, en voyant ce dont l'autre a discuté quand nous nous connectons (parfois ensemble, parfois chacun de son côté).
C'est elle qui harponne N., qui habite dans la magnifique capitale belge, et avec lequel l'échange est facile, assez nourri, bref, de qualité. Je lui parle à mon tour, et rapidement nous créons un petit groupe de discussion sur une messagerie bien connue. Nous sommes alors le 24 juillet et très vite, A. et moi prenons des photos pour chauffer N. et agrémenter nos échanges. A. se sent à l'aise, et nous convenons de voir N. pour boire un verre sur Lille. Le jour J approche, un peu de stress de notre côté, nous sommes installés depuis une bonne demi-heure lorsque N. arrive avec à peine de retard, les intempéries l'ayant ralenti sur la route.
S'ensuivent deux bonnes heures de discussion à bâtons rompus, sur des choses de la vie, et pas uniquement sur le cul. Plus jeune d'un an qu'A., N. est impeccable. Pas de geste déplacé, malgré sa haute stature (un bon mètre nonante, comme ils disent outre-Quiévrain), un échange fluide et qui révèlent un gars qui n'a rien d'un mort de faim, très respectueux. Banco, dans les jours suivants (la temporalité est toujours un facteur clé chez nous, déjà pour ne pas faire les têtes brûlées, ensuite parce que la progéniture ne nous permet pas d'être branchés cul H24), A. me confirme s'être sentie à l'aise, et que je peux organiser la suite.
La suite sera donc le 4 août, vous l'aurez compris, dans un spa proche de chez nous. N. ne rechigne aucunement à faire la route. Dans les jours qui précèdent, nous avons de multiples déboires avec notre bagnole, A. bosse tandis que je gère les kids, bref très peu de temps pour en échanger, et même y penser. Finalement, nous nous retrouvons au jour J, moins de deux heures avant le rdv. Je me douche et je demande à A. comment elle se sent. Et là, c'est la douche froide (sans mauvais jeu de mot

). En effet, elle est limite malade, à deux doigts de défaillir selon ses termes. Elle ajoute qu'elle ne se voit pas du tout sucer une autre queue ce soir. je n'insiste pas, car je ne veux ni la braquer (elle est capable d'annuler), ni empirer son état. Je reste donc zen, elle me demande de prévenir N. de son stress et je le fais. Réponse dans les minutes qui suivent, très rassurante, à la fois à moi puis à A. : "vous êtes les maîtres de la situation et des possibilités".
Bref, à l'heure dite, nous franchissons les portes du spa, et entrons dans celui-ci.
(à suivre...)

Madame est définitivement sortie du candaulisme.