- 25 août 2018, 13:49
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Déroulement d'une séance de pose - juillet 2018
Petite précision, nos photos sont, pour l'essentiel, réalisées durant les vacances d'été, sur notre lieu de vacances où nous revenons depuis plusieurs années.
Tout commence lorsque la clarté du jour nous réveille. Nous connaissons suffisamment les lieux pour sentir si la luminosité est propice à une séance. Notre chambre donne directement dans le Salon des plaisirs, il est donc aisé d'entrebailler un volet pour vérifier nos sensations.
Ensuite viens le choix de ma tenue. J'écoute mon inspiration intérieure pour trouver mes envies. Parfois, j'ai simplement envie d'être nue avec un accessoire, chaussures, collier. Parfois, j'ai envie d'une ambiance plus sophistiquée, adaptée à mon humeur. Je cherche alors mentalement la composition de la tenue en imaginant plusieurs combinaisons. Il arrive que mes choix soient guidés par des discussions avec mon époux les jours précédents sur telle ou telle association d'éléments.
Lorsque le choix est arrêté, vient la préparation qui peut prendre un peu de temps s'il y a un corset à lacer et ajuster. Ce moment de silence, presque de recueillement me permet de me concentrer sur la séance à venir. Mon époux prépare son matériel de son côté, fait quelques essais. Je me prépare avec soin, ajustant mes bas, ma coiffure. Lorsque j'ai terminé, je viens chercher l'approbation de mon époux sur la qualité de ma préparation. Je vois ses yeux briller, je sais que c'est réussi.
Alors je rentre en scène, toujours hésitante, car je n'ai jamais en tête le déroulement des poses, ni leur nature plus ou moins sage. C'est pourquoi la première pose est presque toujours une pose opportuniste : je cherche mes marques et soudain j'entends "reste comme ça". Mon époux a capté une posture naturelle qui lui plaît, et nous démarrons la séance.
Je ferme les yeux pour me concentrer, réguler ma respiration, et chercher mes intentions. Qu'ai-je envie de véhiculer par ma posture ? Pour trouver, je laisse venir les mots, les images dans ma tête, souvenirs de moments des jours précédents, messages reçus ou écrits, photos ... Tout peut m'inspirer, il n'y a qu'à laisser venir.
Lorsque je sens que la première pose a été exploitée, je choisis alors une autre pose, résultat de mes pensées en cours. Je m'installe avec précaution, sans brutalité, pour ne rien abîmer et m'installer dans une position confortable que je pourrai tenir dans la durée. Ces premières poses sont presque toujours sages, même si mon regard peut être chargé de désir ou d'audace.
Mes pensées déambulent durant ces longs moments d'immobilité. Elles transparaissent dans mes attitudes. Je peux imaginer la présence de quelqu'un qui m'observe. Cela m'aide à garder les yeux ouverts et maintenir une attitude active. Je peux aussi me projeter dans des scènes où un homme vient s'occuper de moi ... Caresses, baisers, doigts qui fouillent mon intimité. Je m'abandonne peu à peu au plaisir.
Parfois ces projections sont canalisées par mon époux qui me suggère quelque chose de très précis pour susciter une émotion particulière et en voir les effets sur mon corps : mon sexe s'ouvre, mes seins se tendent, ma bouche s'entrouvre. La présence imaginaire d'un complice connu fait partie du jeu.
Mon époux vient aussi lui-même intervenir auprès de moi. Le fantasme prend un caractère trés concret pendant quelques instants, pour mieux se régénérer. Il appelle cela "sculpter le modèle".
Les poses s'enchaînent alors spontanément, une fois que le climat est créé et que je m'y sens à l'aise. Ce n'est jamais gagné, c'est un équilibre fragile, un bruit, un incident technique peut le rompre à tout instant.
Je suis parfois tellement plongée dans les fantasmes que je quitte la scène, j'oublie que je pose et je vis ma rêverie. Il arrive même que je ressente le besoin de me caresser. Ce sont les mouvements de mon époux autour de moi qui me ramène à la réalité parfois brutalement.
Viens le moment où nous sentons que la séance prend fin. Cela s'impose à nous. Fatigue de l'esprit, fatigue des corps aussi, chaleur, contraintes horaires ... Je ne regarde pas l'heure, mais je dirais qu'une séance normale dure entre une heure et une heure trente. Mais le temps n'a pas d'importance, ce n'est pas un critère de qualité. Il y a eu des séances courtes mais émotionnellement intenses.
C'est alors le temps de la "récompense". En effet, une fois l'appareil photo éteint, l'homme reprend le dessus, le désir monte et mes fantasmes ont suscité beaucoup d'excitation chez moi. Nous finissons donc souvent la séance par un moment d'amour intense ou de plaisir doux, dans le Salon directement, soit après avoir regagné notre chambre.
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