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A cet endroit particulier et réservé du forum cando, qui est entièrement dédié aux récits et aux confidences intimes des membres les plus libertins, vous avez la possibilité de partager et de raconter avec force détails toutes vos expériences candaulistes les plus débridées ainsi que vos aventures libertines les plus folles vécues dans le cadre du candaulisme et du cuckolding.

N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
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par lulu
#2322015
Bonsoir,

voici un texte fictif que j'ai écrit il y a un an. Je croyais l'avoir perdu, mais par chance j'ai pu remettre la main dessus.

Il ne plaira sans doute pas à tous le monde, mais bonne lecture quand même.

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Je vais te soigner, et te faire sortir cette idée de la tête.
J'aurai du me méfier lorsque tu m'as dit ça, en me regardant dans les yeux, avec ton air déterminé,
Au lieu de ça, je l'ai pris à la rigolade, avec un air faussement détaché, sans vraiment te croire.
Et sur le coup, je dois dire que j'étais sûr à 100% que ta menace n'avait pour but que de me faire changer de sujet...

J'avais une fois de plus fait une allusion au libertinage. Mais pour ma défense, c'était sur le ton de la rigolade, une boutade comme j'en fait beaucoup, sans réellement y penser. C'est vrai que mon fantasme d'être cocu est toujours là, mais on ne peut pas changer sa nature profonde et même si je vis très bien sans libertinage et candaulisme, j'avoue que des fois, je trouve l'idée excitante. Et pour moi ce type de réflexion m'amuse, et me permet de tâter le terrain comme on dit, de voir dans quel état d'esprit tu te trouves. Car tu as beau dire, toi aussi tu as aimé notre période libertine. Même si j'ai un peu foiré le truc, tout n'est pas à jeter je trouve.

Mais tu t'es mis en tête de rejeter en bloc tout ce qui a rapport avec ça, et je dois dire que cela me frustre un peu, alors oui, je te taquine. Mais cette fois tu semblais plus énervé que d'habitude, et ta réponse assassine, ne trouve pas chez moi d'oreille attentive.
Ce n'est que deux mois plus tard, que je comprend la porté de ta phrase.
Deux mois jour pour jour. Un samedi soir exactement. Lorsque tu me demande de te servir un rhum.

-Tiens, je croyais que tu ne voulais plus boire l'alcool ? Je m'interroge car depuis quelques temps, tu prends soins de ton corps avec assiduité et tu arrives a tenir ta résolution de ne plus boire d'alcool.
-Oui, mais je crois que je suis arrivé au résultat que je voulais, alors ce soir c'est fête. Me réponds-tu en plongeant ton regard dans le miens.
-Attention, en général, quand tu me demande un verre, c'est pour me faire des confidences. Dis-je en te provocant.
Tu me regardes alors avec davantage d'intensité. Comme si tu espérais cette réponse de ma part.
-Alors verse-moi une double dose.
Ta réponse me frappe de plein fouet. Mais je suspecte une provocation sans fondement concret.
-A vos ordre ma chérie !

Je me met sur le plan de travail avec 2 verres et je sort notre bouteille de rhum arrangé pour remplir nos verres, avec une dose supplémentaire dans le tiens.
Tu passes alors devant moi et me dit :
-Je ne suis pas sur que ce soit suffisant. Mets en un peu plus s'il te plaît.

Je suis vraiment surpris de ta réponse et me demande si c'est raisonnable, je n'ai pas envie de te voir partir dormir trop tôt et de finir la soirée tout seul.
Tu semble lire dans mes pensées, et me devance :
-Ne te fais pas de soucis, je ne compte pas dormir ce soir.

Je prends les deux verres et passe à la table du salon et t'invitant à me suivre.
Tu me regardes, hésitantes, tu cherches à lire quelque chose en moi. Puis tu sembles avoir trouvé ce que tu cherches car un sourire illumine ton visage, et tu t'assoies en face de moi.
Je te tends ton verre, et comme à notre habitude, nous portons un toast.
-A tes révélations ? Je pose la question innocemment
-A nous en premier. Me réponds-tu
-En premier ?
-Oui, il faut bien commencer par quelque chose.
-Je te comprends ma chérie. Et alors, maintenant que tu as commencé, quelles révélations as-tu à me faire ?
Tu me dévisages avec un petit sourire.
-Tu es bien pressé ? Soit tu es impatient, soit tu ne me crois pas.
-Pour être honnête, je ne te crois pas...
-Tu ne crois pas que j'ai des révélations à te faire ?
-Oui, tu me tannes depuis des mois que le libertinage c'est de l'histoire ancienne, et tu sais que c'est mon sujet de prédilection, alors si tu devais avoir des révélations, ce serait sur ce sujet.
-Humm je comprends. Ton sourire n'as pas disparu. Tu as à la fois raison et tors.
-Vas-y explique-toi.
-Tu as raison, le libertinage est bien fini pour moi.
-Ha ! Tu vois !
-Laisse moi finir s'il te plaît. Le libertinage c'est fini pour moi, mais, ce n'est pas ton sujet de prédilection.
-Ha bon ?? qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-Ton sujet de prédilection, c'est le candaulisme.

La tu marques un point. Tu me mets même dans les cordes, parce que je commence à avoir un doute. Tout ton petit jeu et rudement bien ficelé, et je ne pense pas que tu irais aussi loin dans la provocation sans éléments concrets.
Mon rythme cardiaque s'accélère d'un coup et mon estomac commence à me faire mal. Tu remarques que je commence à trembler. Signe que l'excitation commence à monter chez moi, et que je commence à perdre le contrôle.
Toi de ton coté, tu bois une gorgé et repose doucement le verre devant toi. Ton sourire n'a pas quitté tes lèvres.
-Tu es cocu mon chéri.
Un effort surhumain me permet de garder ma contenance devant toi, mais à l'intérieur, mon estomac vrille sur lui-même, mon cœur me fait mal, mes mains tremblent. Et plus bas, ma bite tente de pointer le ciel, mais mon jean l'en empêche. C'est très douloureux !

-vas-y, expliques-moi.
-T'expliquer quoi ?
-Ben tu ne vas pas me laisser comme ça !
-Quoi, tu me crois ? Toi le monsieur rationnel, qui ne jure que par les preuves, je te dis que tu es cocu, et tu me crois comme ça, direct ?
-Tu es cruelle, mais pas méchante. Et je ne pense pas que tu jouerais sur ce sujet. Je ne pense pas que tu lancerais des paroles en l'air.
-C'est vrai, tu marques un point. Donc, c'est bon, tu es au courant, on peut passer à autre chose ?
-Heu non, je ne crois pas !

J'ai de plus en plus de mal à contrôler mes tremblements. Je prends une gorgé d'alcool pour essayer de me calmer et reprendre le contrôle de mon corps.

-alors vas-y, dis moi, c'est arrivé quand ?
-Ça, je te le dirai plus tard.
-Bon alors avec qui ?
-Tu ne le connais pas.
-Tu as des preuves ?
-Non, tu peux fouiller mon téléphone, tu ne trouveras aucune photo, aucun texto, aucun appel.
-Alors comment je peux te croire ?
-Tu n'as qu'a lui demander toi-même.
Je reste sans voie. Tu prends ton temps, joues avec ta langue, ton verre et surtout, tu joues avec mon regard.
Tu te lèves et va vers ton sac à main, et trouves rapidement ce que tu cherche. Tu reviens t’asseoir. En face de moi. Et me tends un papier.

-Que des textos, il ne réponds pas aux appels qu'il ne connais pas.
Je regarde le papier. Une écriture que je ne connais pas y a inscrit un n° de téléphone portable.
-Je le contacte maintenant ?

Ma question peut sembler bête, mais je suis déboussolé, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne m'y attendais pas. La nouvelle me fait bander certes, mais je n'ai rien vu venir ! J'ai besoin d'un peu de soutiens et de compassion de ta part, mais tu sembles si sure de toi, si supérieure tout à coup, que j'ai du mal à réfléchir de manière cohérente.

-Tu le contactes quand tu veux, du moment que c'est par texto.

Je me lève et je vais dans la chambre pour attraper mon téléphone portable. Puis je me pose sur le lit pour essayer de me calmer. Je m'allonge et respire profondément. Au bout de quelques minutes je vais mieux. Les tremblement ont bien diminué et je commence à reconnecter mes neurones.
Tu m'as dit que je pouvais le contacter quand je voulais, alors je pense qu'il est célibataire.
Je préfère être seul pour le contacter, et comme tu ne sembles pas venir dans la chambre, j'en profite pour lui envoyer un texto.

*Bonjour, ma femme m'a donné ton numéro, je dois te contacter...*

Oui, je sais il y a mieux comme entrée en matière, mais vu que tu ne veux rien me dire, je fais comme je peux...
La réponse arrive rapidement :

*Bonjour Alex, je suppose que Marie t'a parlé de moi.*
*Elle ne m'a pas dit grand chose en fait...*
*Alors pourquoi me contactes-tu ?*
*Je veux savoir qui tu es*
*Je suis l'amant de ta femme.*
*Je peux connaître ton nom ?
*non
… il commence doucement à me plaire, il joue les seigneurs parce qu'il a baisé ma femme et me prend de haut... tout ce que je ne supporte pas
*allez, je blague. Tu peux m'appeler « Monsieur l'amant de ma femme »
*lol
*elle ne m'a pas menti, tu as de l'humour. Moi aussi, tu peux m'appeler « amant de ma femme ». Le Monsieur est inutile

Je décide de mettre ma fierté de coté le temps du jeu car j'ai bien compris que je ne suis pas en position de force, et si je veux en savoir plus, je dois entrer dans son jeux.

*as-tu une preuve que tu es l'amant de ma femme ?
*oui, plusieurs même
*tu peux m'en montrer quelques-unes ?
*tu connais le site http://www.epouses-infideles.fr ?
*non
*vas-y et herches les posts de hammer11. C'est fini pour ce soir, je suis occupé

La tablette est sur ma table de chevet, j'en profite pour aller visiter ce cite que je ne connais pas.
Je trouve assez rapidement, et heureusement, une inscription n'est pas nécessaire pour consulter le forum.
Une recherche rapide me permet de trouver le pseudo donné par celui qui prétend être l'amant de ma femme. Je tombe facilement sur tous les posts qu'il a laissé. Visiblement, il a créer un sujet il y a plusieurs jours intitulé « comment j'ai transformé une gentille épouse en véritable salope ».
Mon cœur rate un battement quand je lis le titre !

Je parcours le premier message de ce fameux hammer11.

Salut vous tous !

Je suis nouveau ici, mais je ne viens pas comme beaucoup fantasmer sur de belle femmes infidèles, je viens vous présenter le beau trophée que viens de lever.
Il s'agit de M, de l'Aude. Ça faisait quelques temps que j'essayais de l'aborder sans résultat.
Je commençais à croire que je n'arriverais jamais à … mais tout à changer dernièrement !
Désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus, mais M tient absolument à annoncer à son mari qu'il est cocu avant que je donne les détail. Alors je vous invite à l'encourager très fort pour qu'elle crache le morceau ( ne vous inquiétez pas, elle ne recrache pas tout LOL).
Pour vous motiver, voici quelques photo de M quand elle était encore une gentille épouse fidèle, mais faites moi confiance, ça n'a pas duré !!


En dessous du post, je trouve des photos d'une femme, visage caché ou flouté, en intérieur et en extérieur. Il y a une dizaine de photos. Et si le visage est cache, je n'ai aucun mal à reconnaître Marie!! je connais chaque cm² de sa peau, ses courbes, ses taches de rousseurs, ses vêtements... le doute n'est absolument pas permis, ce con a diffusé des photos de ma femme sur le net.
Je suis quand même soulagé, car aucune photo de la montre dénudé, ou lassant croire qu'il a couché avec elle.
S'en suive tout un flot d'encouragements et de remarques très flatteuses pour ma chérie.
Mais encore une fois, je prends une douche froide... j'ai le sentiment que ce ne sera pas la dernière ce soir. En page 2, je peux lire :

Merci pour vos compliments et vos encouragements qui ont fait très plaisir à M. Et pour vous récompenser, voilà pour vous :

Et là, il poste une photo de Marie, nue, allongé sur un lit que je ne connais pas. Je ne reconnais pas la chambre, et j'essaye de regarder partout sur la photo pour trouver des indices, mais rien de bien utile, si ce n'est que la semble avoir été prise à 13h15, comme l'indique le réveil. Et sur sa poitrine, une inscription à ce qui semble être du rouge à lèvre : « Pour hammer11 »
Cette fois, connaissant ma femme, le doute n'est plus permit. Elle a bien couché avec ce hammer11.
Je ne le connais pas, mais je ne l'aime déjà pas. Son ton hautain avec moi me reste encore en travers de la gorge. Mais je me rassure en me disant que nous avons toujours en accord mutuel, c'est un règle de base, donc si je lui demande de jeter ce guignol, elle le fera.
Je referme la tablette, je reste encore 5 minutes à remettre mes idées en place et je retourne au salon avec toi.

Tu es toujours assises, dos à moi, mais tu m'entends arriver. Je reste derrière toi, je n'ose pas poser mes mains sur toi. Je ne sais pas comment réagir, et je redoute encore plus la suite de notre conversation. Je me lance quand même.
-wahoo, alors je suis bien cocu.
-Oui, tu es cocu mon chéri. Ton rêve est enfin réalisé.
-Mais pourquoi ? Je veux dire, ça fait des années que nous en parlons, et tu as toujours trouvé des excuses pour ne pas le faire. Qu'est-ce qui a changé, ou plutôt qu'est-ce qui t'as poussé à le faire ?
-Je me suis rendu compte que ce fantasme était vraiment profond chez toi, que ce n'était pas une lubie, ou une envie de tester. J'ai compris que ce fantasme faisait parti de toi, à part entière et que si je ne faisait rien, tu allais revenir sur le sujet sans cesse.
-Ça ne t'as pas gêné les 18 dernières années !
-Non, les 11 dernières années. Au début tu ne me saoulais pas avec ton envie de me faire sauter ailleurs !

Je remarque ton changement de ton. Tu commences à utiliser des mots forts, vulgaire. Signe que tu es en colère. Contrairement au début de soirée, tes émotions sortent peu à peu.
Je n'ai pas le temps de te faire la remarque que tu te reprends.

-Mais passons, ce n'est pas important.
-Qu'est-ce qui est important alors ?
-Ce qui va suivre.
-Ha bon ? Parce qu'il y a plus que d'apprendre que je suis cocu ?
-Mon chéri, ça, c'est le préambule. Maintenant, place à un peu d'explications et de détails.

Je commence a reprendre surface, et je vais peut être finir par avoir des détails croustillants !

-tu te souviens, il y a 2 mois, je t'ai dis que je te ferais sortir l'idée de m'envoyer coucher ailleurs de la tête ?

Sur le coup, je ne me souviens plus très bien, c'est vrai que depuis quelques années, j'ai tendance à trop souvent faire des allusions et te lancer des perches pour que tu saute le pas et tu as toujours refusé avec plus ou moins de délicatesse selon ton humeur du moment.

-pas avec exactitude, mais tu me l'as déjà dit oui,
-et bien la dernière fois que je te l'ai dit, c'était il y a 2 mois jour pour jour. C'est long 2 mois. Ça laisse le temps de réfléchir... et d'agir.
-D'agir ?
-Et bien en fait, j'ai pris le temps de réfléchir après notre discutions, parce que j'en avais vraiment mare que tu me traite comme de la viande ou un trophée que tu agite devant les autres homme, pour leur dire :  « regardez, c'est ma femme, regardez comme elle est belle et salope !! vous voulez la baiser ? »
-Mais ce n'est pas du tout ce que je pense !!
-chut ! Laisse-moi parler. Alors j'ai réfléchit à ce que je devais faire pour que tu arrêtes de me prendre la tête avec ça. Et j'en suis venu à la conclusion que si je le faisait vraiment, si je couchais avec un autre sans te le dire, que je fasse de toi un vrai cocu, je ne suis même pas sûre qu'après ça, tu ne voudrais pas recommencer, tu cherches tellement la situation parfaite, que tu allais sans doute avoir envie de plus. Tu es insatiable Alex.
-Heu, j'ai du mal à le comprendre là. Tu dis tout et son contraire...
-Je sais ce que je dis, et je sais ce que je fait.
-Ce que tu fais ? Je dois comprendre que ce n'est pas fini avec hammer11 ?
-Inutile de vouloir me sortir les vers du nez, je suis en train de te dire ce que tu as besoin de savoir. Et le reste, je le garde pour moi pour le moment.

Je dois dire que la situation commence à me plaire. Tu sembles entrée dans le rôle que j'attendais tant de toi, celle qui prends les reines, qui assume, qui me surprend.
Je bois tes paroles et je te trouve de plus en plus belle que notre discutions avance.

-j'ai donc pris le temps de réfléchir à tout ce que tu m'as demandé, toutes les limites que tu m'as fixé, toutes ces règles qui avaient pour but de nous rassurer et de nous protéger. Et je me suis dis que toutes ces limites avaient finalement pour but de te laisser le contrôle. Même sans être là tu me diriges, tu m'imposes et me limite. Or ton fantasme mon amour, c'est d'être cocu, c'est à dire perdre le contrôle, ne plus avoir le choix ni même son mot à dire. Et dans la mesure ou je cherchais à te soigner de ton envie d'être cocu, j'ai pris une décision.
-J'ai peur de comprendre ou tu veux en venir...
-Et moi je crois que tu n'as pas idée. Je veux vraiment nous débarrasser de ce fantôme qui est dans ta tête.
-Mais quel fantôme ?? Marie, je t'aime et ce que tu es en train de me dire me fait peur là.
-C'est le but Alex, ce que je fait, ça n'a pas pour but de te faire plaisir, je veux nous libérer de ton cerveau. Et après une longue réflexion, je n'ai pas 36 solutions.
-Je te demande quand même de faire attention a ce que tu fais, ne nous détruit pas.
-Tu as pour habitude de dire qu'il faut creuser la merde profond pour reconstruire sur des bases solides. Moi je suis partie en spéléo sur 11 ans de réflexion dans ta tête de manipulateur. Alors crois moi, je suis allé très très loin.
-C'est à dire ?
-C'est à dire que tu vas le vivre ton fantasme, mais je ne suis pas sûre que ça va te faire plaisir.
-Pourquoi ?
-OK, tu veux savoir ? Et bien c'est NO LIMIT.
-C'est à dire ?
-C'est à dire qu'un vrai cocu ne décide pas, n'a pas droit à la parole, ne fixe pas de règles ou de limites. Et donc j'ai décidé de faire à ma manière. Et ma manière de nous sortir de là, c'est par l'outrance, le gavage, la saturation. Je vais t’écœurer de ce fantasme. Et pour ça, j'ai décidé de faire du NO LIMIT. Je ne refuse rien à mon amant. Toutes tes limites qui te donnaient un sentiment de contrôle sur la situation, je les ai enlevé.
-Quoi ?? mais comment ? Quoi ? Je veux dire, je ne comprends pas là... je suis complètement KO de ce que tu me dit.
-Je crois que tu as très bien compris et que tu sais à quoi je fais référence. Et de toute façon c'est toi qui m'a dit que franchir les limites, c'est ce qu'il y a de plus excitant.
-Oui, mais certaines limites sont là pour nous protéger... des maladies par exemple
-c'est vrai, ce point a été très difficile pour moi, ça a même été la décision la plus difficile que j'ai eu à prendre. Tu sais à quel point je redoute le sida. Et puis je me suis dit :  « à quoi bon, Alex est ma moitié, et que je le perde à cause de son fantasme destructeur, ou de la maladie, ma vie ne sera plus la même dans tous les cas ».
-Mais tu es folle !
-De t'aimer à ce point ? Comprends bien que je ne fais pas ça pour ton plaisir ! Je le fais pour nous assurer un avenir. Bon et un peu pour mon plaisir maintenant. C'est vrai quand on y a goutté, c'est difficile de s'en passer !
-Ce passer de quoi ?
-D'un amant. J'en ai un, et je ne compte pas m'en séparer.
-Tu comptes me quitter ? Je ne comprends pas là tu dis que tu fais ça pour notre avenir, mais tu ne veux pas le quitter.
Une de nos limites, était que nous devions être d'accord tous les deux, et que lorsqu'un l'un de nous voulais arrêter le jeu, on l’arrêtai.
Oui c'était la condition, et c'est l'épisode avec Thierry qui nous l'a fait mettre en place.
-Et bien aujourd'hui, ta femme a un amant, et elle le gardera aussi longtemps qu'il veut d'elle. Et j'aime autant te dire que c'est pas prêt de s’arrêter. Alors fais toi une raison mon amour, tu es un vrai cocu. Et souvient-toi : NO LIMIT.

Je suis vide. Tout ce que je viens d'entendre me laisse sans voie. Même mon cerveau d'habitude si perspicace et décelant le moindre détail de tes discours semble avoir disjoncté. J'ai beau essayer de réfléchir, mais c'est comme si ma tête était vide. C'est un peu effrayant d'ailleurs... je pense qu'il a baissé le rideau le temps de décortiquer le nombre d'informations.

-Et je suis cocu depuis longtemps ?
-Environ 1 mois.
-Hein ?? mais tu l'as vu combien de fois en 1 mois ?
-Ho je ne sais pas ! Je ne me prends pas la tête avec ce genre de détail. Quand je le faisais pour toi, il fallait que je tienne un livre de compte avec le nombre de fois ou je suçais, ou est-ce qu'il éjaculait et j'en passe. Là considère ça comme une ordonnance médicale. Mais je le voie plusieurs fois par semaine. A chaque fois qu'il a envie, il m'appelle, et j'y vais.
-Mais quant est ce que ça va finir ? Si je n'ai pas mon mot à dire ??
-Mais quand tu seras « guéri » mon amour, pas avant. Lèves-toi.

Je suis surpris, et je ne voie pas ou tu veux en venir, mais dans l'état ou je suis, rien d'anormal.

-tu vois, j'en était sûre ! Dis tu fièrement. Tu bandes !
-Ben oui, avec tout ce que tu me dis, mais je ne contrôle pas ! Tu le sais.
-Ce que je sais c'est que c'est la preuve que le traitement est nécessaire. Tant que tu trouveras la situation excitante, je serai obligé de continuer de me faire défoncer par mon amant.
-Forcément, si tu me dis ça comme ça, comment veux tu que je réagisse ??
-En homme qui aime sa femme et qui la veut pour lui tout seul !!! qui veut la protéger et vivre avec elle !!!! pas un homme qui veux vivre sa sexualité par procuration !

Tu reprends tes esprits après t'être emporté violemment.

-mais je me doit d'être honnête avec toi : la situation commence à me plaire dangereusement, alors ne tarde pas à te sortir ça de la tête, parce que je pourrais y prendre goût.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?
-Je veux dire que NO LIMIT, c'est pour de vrai. Et le fantasme du cocu, c'est de voir sa femme avec un autre... mais la femme peut y prendre goût. Reprends-toi, comporte toi comme un homme et regagnes ta femme Alex, sinon un autre pourrait le faire à ta place.
-Tu es sérieuse là ?
-Oui.

Je commence à comprendre... je touche le fond. Je suis en apnée. Je ne serai pas en meilleur état si tu venais de m'annoncer que tu voulais divorcer. Mais résigné, je veux boire le calice jusqu'à la lie...

-Et pour le sida ?
-Ça fait 11 ans que tu veux que je couche avec n'importe qui, que tu veux me voir sucer des mecs à la chaîne dans un glory hole, le sida ne t'as jamais inquiété, quand on est allé en club, ça ne t'as pas freiné. Là c'est pareil pour moi.
-Oui, mais tu mets des capotes quand même ?
-Tu le découvriras en temps utile.

Tout à coup, mon cerveau a un sursaut d'orgueil, un détail qui lui avait échappé ! Il revient à la vie et m'envoie une info.

-Mais attend, ça fait un mois qu'on ne fait plus l'amour, tu as une mycose ! C'est même toi qui m'a demandé de te mettre la capsule !
-Ha oui, c'est vrai... désolé, mon amant est exclusif. Il n'aime pas me partager lui, alors il m'a demandé de ne plus faire l'amour avec toi. Et comme je ne voulais te le dire trop tôt, il fallait que je trouve quelque chose. Mais s'il te plaît, ne lui dit pas que c'est toi qui a mis la capsule... il veut être le seul à toucher ma chatte.
-Quoi !! hors de question qu'on ne fasse plus l'amour !
-Comme je te l'ai dit, tu n'as plus ton mot à dire. Tu m'as donné les rênes, je les tiens. Si tu veux, je peux me mettre nue devant toi, et me caresser. Tu pourras te masturber en me regardant.

Bon... il est temps de faire le point. Je veux me poser 5 minutes au calme pour digérer tout ce que je viens d'encaisser. Je me lève et je vais aux toilettes pour un petit besoin naturel.

-Mon amour, tu vas aux toilettes ?
-Oui, pourquoi ?
-Si c'est pour te masturber, je me met nue devant la porte !
-Laisse-moi tranquille s'il te plaît.
-Bon, comme tu veux.

Oui, c'est vrai, tout est de ma faute, comment pourrais-je dire le contraire ? Je suis à l'origine de toute cette situation.
Mais zut quoi !! je ne t'ai jamais considéré comme un morceau de viande ! Tu es exceptionnelle !!! je suis fou amoureux de toi, tu es belle, que dis-je canon, une vrai bombe !! depuis 18 ans tu te plies de bonne grâce à tous mes caprices pour me plaire, tu es aujourd'hui la femme idéale à mes yeux (et c'est un autre qui en profite!!) oui, je suis candauliste, oui j'aime voir ma femme prendre du plaisir, oui, cela flatte mon orgueil que d'autre hommes trouve ma femme si belle. Mais je ne t'ai jamais considéré comme un bout de viande ! Je ne t'ai pas poussé vers d'autres hommes, je t'ai donné mon autorisation à coucher avec qui tu veux, c'est pas pareil du tout !! bon ok, j'ai mis des limites, mais c'était pour te protéger, pas pour te contrôler ! Pour éviter que tu tombes amoureuse d'un amant, que tu me quittes pour lui..

Mais pourquoi au fait ? N'ai-je pas confiance en toi, ma femme ? Pourquoi te dire de coucher ailleurs et en même temps t'interdire certains hommes ? Je veux ou je veux pas que tu le fasses ??
pourquoi devraient-ils passer par moi pour te draguer, comment pourraient-ils le faire avec un intermédiaire ? Je repense aux sorties en boites quand j'avais 18 ans : « mademoiselle, mon copain vous trouve très charmante, vous voulez danser avec lui ?» Ridicule !! pour qui ça a marché ça ??
Mais alors quoi ? Je me trompe à ce point sur mon fantasme ? Et si j'en venais à trouver la situation excitante, que se passera-t-il ?
J'ai soudain l'image de moi te promenant en laisse a moitié nue parmi une meute d'hommes qui bavent en te regardant.
Je suis écœuré par la vision. A la fois par le coté salissant vis à vis de toi, et par mon attitude si indigne de moi. J'ai toujours voulu te protéger. C'est en tout cas ce que je n'ai pas arrêté de crier haut et fort, mais l'ai-je vraiment fait ? Est-ce que te donner une liberté sexuelle est compatible avec mon rôle de mari protecteur ? Et toi dans tout ça que veux tu ? Je ne suis plus sûr de rien... depuis 18 ans tu es toujours d'accord avec moi, ou presque. Après ton physique ai-je aussi modelé ton esprit pour que tu acceptes tous mes caprices ?
Vu la situation dans laquelle je me trouve, je ne pense pas. Au contraire, c'est toi qui a vu le coté destructeur de mon fantasme et qui me fait ouvrir les yeux sur ce qu'il est réellement : un danger pour notre couple.
Jusqu'à quelques minutes de ça, je t'aurai dit crânement que je préférais vivre avec des remords qu'avec des regrets. Quel con. C'est quand on a perdu quelque chose qu'on en mesure la vrai valeur.

Et toi, tu n'as pas de prix pour moi.

C'est la leçon la plus dure que j'ai eu à apprendre, et aussi la plus chère. Mais heureusement, je crois que c'est aussi la plus importante. Si je dois choisir entre mon fantasme et toi, c'est toi. Et il n'y a pas de place pour vous deux dans ma vie.

J'essaye de retrouver un minimum de contenance, tire la chasse d'eau et sort de mon misérable refuge.
Tu me voies arriver vers toi, mon air est déterminé...
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par Dou2dom
#2322965
Super génial, merci @lulu !:)

Je m'imagine parfaitement à la place du cocufieur chanceux... miam :D
Avatar de l’utilisateur
par lulu
#2323632
Merci pour vos retours, c’est bien utile et très encourageant pour la suite.

A l’heure actuelle, la suite est en préparation. C’est à dire que je connais la ligne directrice, mais je dois coucher l’histoire sur le papier et reprendre les tournures de phrases pour que ce soit lisible.

En attendant, j’ai une autre histoire déjà écrite il y a 2 ans, sans rapport avec celle-ci. Peut-être que je la partagerais avant, mais elle est assez longue et demande pas mal de corrections.

En gros soyez patients, mais j’y travaille !

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