- 24 août 2010, 03:56
#72482
Ma femme Sylvie et moi vivons depuis 14 ans dans "une grande ville de l'Ouest" où la vie est agréable avec université, restaurants, théatres, cinémas mais sans les tracas des grandes métropole. Le logement est moins cher les embouteillages moins calamiteux, etc ...
Je travaille dans une administration et ma femme tient une boutique d'antiquités. Une brocante au début rachetée pas cher qu'elle a modifiée en quelques années pour en faire un beau magasin d'objets de qualité avec toujours un dépôt sur l'arrière où on reçoit et stocke les produits de salle des ventes et autres héritages.
Le samedi, c'est rituel les enfants sont déposés chez ses parents et nous avons notre week-end d'amoureux ... tous les week-ends. Dimanche matin footing à eux après câlins sous couette.
Sylvie est une de ces rares femmes qui pensent avoir pour mission de donner du bonheur à un homme. C'est une belle plante blonde au yeux noisettes, lingerie fine, longues cuisses et jambes interminables dont elle ouvre en grand pour moi, le ciseau enchanteur, assez facilement, tant au lit que dans la cuisine le canapé ou la douche. Ses jambes me rendent fou. J'ai passé des éternités à lui lécher la chatte, je ne m'en lasse pas, elle garde un petit timbre poste chatain sur le pubis. Son cul est bien rond, charnu par dessus les muscles, malgré le sport, ses seins sont petits et ses bouts rosés, larges, très sensibles. Elle en jouit beaucoup, elle m'a avoué que d'allaiter ses enfants lui procurait des orgasmes et qu'elle se marrait de jouir grâce à cela, parfois même en public, apparemment très concentrée sur son bébé, coulant dans la culotte sous l'orgasme, lol! En conséquence, je m'attache à lui caresser et sucer les tétons en toute occasion.
Le bonheur parfait ... sauf que ... J'ai été longtemps taraudé par la jalousie. A mon boulot, les liens entre hommes et femmes se nouent et se dénouent et bien que ce soit une administration dite sérieuse, les ragots circulent sur les unes et les autres. J'ai moi-même eu une ou deux occasions mais je n'ai pas poursuivi car je tiens à ma carrière et celle-ci est déjà bien engagée. Cela m'a montré combien au travail on peut simplement épancher ses besoins amoureux. Mon épouse est très charmante d'autant que son commerce le réclame. En fait elle m'épate car elle sait carrément envouter les clients et les séduire au point ... de leur vendre n'importe quoi. Je lui fait la remarque et elle en rit de bon coeur. Pendant nos câlins, je lui sussurre qu'elle doit souvent être courtisée et que je dois la baiser beaucoup pour l'assouvir et ne pas risquer qu'elle soit en manque le jour où un beau coquin lui fera des compliments. Elle rit de plus belle et me dit que ça ne risque pas, qu'elle n'est "pas en manque" et qu'elle n'est pas prête à "balancer notre bonheur" pour un "instant fugitif". C'est une femme de tête, elle gère sa boutique comme un manager et gagne bien plus que moi, pauvre fonctionnaire. Pourtant je continue d'être incertain. En réalité, la plupart du temps je n'y pense pas et soudain je m'inquiète de nouveau, une si belle femme, que j'ai tant de chance de posséder, elle plait à beaucoup, on m'en a fait la remarque, tant femmes qu'hommes - avec ou sans clin d'oeil. Il suffit qu'au travail une "aventure" entre collègues devienne publique ou que l'infortune d'un mari conduise à un divorce, et le doute me reprend.
Je l'ai même suivie quelques fois dans ses activités, j'ai fouillé son ordi, ses messages, SMS, laissé la webcam branchée dans notre chambre écran et haut-parleurs éteints des jours où elle était seule ... rien. Je la baise comme un fou pendant plusieurs semaines comme pour laisser ma marque, elle semble flattée de mes regains de désir réguliers. Après quoi je laisse tomber mes fantasmes pendant des mois. Mais ...
En vacances à la neige, nous sortons au restaurant, avec un groupe de skieurs rencontrés sur les pistes, 3 autres couples, fondue savoyarde de rigueur, super ambiance, nous arrosons de vin rosé pétillant qui soule plus qu'il n'en a l'air? Les autres sont apparemment de vieilles connaissance car il se tutoient et parlent des années précédentes. Ma Sylvie est en face de moi, serrée entre deux gaillards, Eric et Jean-Paul dont les épouses Solange et Marie-Claire m'encadrent. Le dernier couple Pascale et Pascal - çà ne s'invente pas - en bout de table. Tout le monde s'esclaffe, raconte sa journée, ses chutes et ses exploits sur les bosses des "noires verglacées", peste contre les prix des forfaits et les assurances même pas incluses, lol!
Au cours du repas, une des deux femmes est carrément appuyée sur moi et frotte sa poitrine sur mon bras, morte de rire, quand je lui décris ma dernière descente. Je croise le regard de ma femme qui est plutôt glacé (de saison, quoi), je fais celui qui n'a rien vu. Gâcher une bonne soirée parce que madame est jalouse, sans raison d'ailleurs! Sylvie prend un air dégouté pendant 5 minutes puis se laisse entrainer par l'ambiance bon enfant et les bouteilles se vident, chacun rit et raconte son meilleur moment. Le regard du voisin de ma femme pétille et je tend l'oreille pour entendre Sylvie raconter qu'au milieu du circuit, après plusieurs descentes, elle fût prise d'une envie de pisser incontrôlable. Elle raconte qu'elle a du se cacher sous les sapins pour se soulager et que ça n'en finissait pas. Son voisin, Eric, s'esclaffe: "Tu as dû prendre froid quelque part.
- Pas tant que çà: j'était brûlante ... avec la descente!
- Tant que c'est une simple envie de pisser qui t'a prise c'est pas grave, ha ha ha. Parce que quand on est brûlante ... par là, c'est parfois autre chose qui arrive et ... n'en finit pas, ha ha ha. Solange sa femme, renchérit à mon coté:
"Oui, une fois, avec Eric, on a fait un câlin ... sous les pins ... pins, pins !
- Tu fais des vers maintenant, chérie?
- Ouiiii, c'était ... hot!
- Chaud lapin, sous les pins, les pins, les pignes de pins, pins, pins, plein la main, main, main! Ho Ho Ho ".
A ma surprise, Sylvie qui n'aime pas ce genre de blagues lourdes rit encore plus fort, ainsi que tout le monde, sans doute a-t-elle trop bu. Je la regarde pendant qu'elle rit et la trouve magnifique. Ses seins tressautent en cadence dans le beau col roulé de laine épaisse. Eric semble fasciné par cette vue car il se tient le nez à moins de 20 cm, tout juste si sa langue ne pend pas. Je me défend de boire davantage car nous sommes deux chauffeurs pour le groupe, Eric et moi. Les autres sont moins soucieux enchainent bouteille sur bouteille et prennent même un digestif, les femmes du Genepy. Eric qui boit le moins, enchaine blague leste sur blague leste. Ma femme ne cesse d'éclater de rire les joues très roses entre ses deux cavaliers parlant de très près, alternativement avec l'un ou l'autre, accoudée à la table, visage en feu . Je vois une ou deux fois Eric la tenir fermement aux épaules pour qu'elle revienne vers lui quand elle lui tourne le dos trop longtemps, le tout avec clin d'yeux à Jean-Paul: "Tu sais, Sylvie, faut pas tourner les dos trop longtemps à Eric, çà peut être ... mal interprété!
- Tu peux parler, toi!" lui dit Marie-Claire en gloussant. Sylvie est pliée de rire, mais fait toujours face à Jean-Paul, qui se rengorge. Solange s'est éclipsée vers les toilettes au sous-sol. Eric insiste sur les épaules de ma femme, l'attirant vers lui doucement, elle ne cède pas, aggripée au bras de Jean-Paul. Il se rapproche et se colle à son dos: "Tu vois, tu était prévenue! C'était pas le truc à faire". Sylvie est secouée de fou rire, complètement jetée sur la table, Eric à demi levé, plaqué dans son dos, les bras autour d'elle: "Te voilà bien prise!" Elle disparait sous lui et s'effondre entre la table et les chaises sur les cuisses de Jean-Paul. Ils ne cessent de rire, Marie-Claire aussi qui me fait un clin d'oeil, style "qu'est-ce qu'on se marre"! Pour ma part je ris un peu jaune de voir ma femme si saoule et sans sa retenue normale. Sylvie, entre deux éclats: "C'est tout ce que vous pouvez faire? Vous les hommes c'est toujours des promesses mais ---" Elle s'interrompt et éclate d'un rire saccadé."Ouf ... ha ha ha ho hooo non ha ha ha ohhh ha, lâchez-moi". Elle met un terme à leur triple étreinte qui menaçait de dépasser certaines limites. Je respire mieux. Un peu plus tard, nous fumons autour d'un déca, même Sylvie qui a arrêté il y a 3 ans. Elle fume par petites bouffées rapides sans avaler la fumée. Eric et Jean-Paul avertissent à la criée qu'ils sortent pisser dans la neige, bras dessus dessous. Sylvie, Solange, Marie-Claire et moi continuons notre discussion. Sylvie se lève à son tour, se refaire une beauté dit-elle, avec quelque difficulté tenir debout. Le temps passe et les cafés finis, Sylvie revient s'assoir, se laisse tomber lourdement sur sa chaise. Rigolard, je lui fait remarquer à mi-voix que pour une qui vient de se refaire un beauté elle est complètement décoiffée. Marie-Claire et Solange éclatent de rire sans pouvoir s'arrêter, Sylvie bien raide s'accroche à sa cigarette. Eric et Jean-Paul reviennent de leur balade en amoureux, toujours hilares: "c'était bon?" interroge Solange, "Pas trop froid?
- Quelle fraîcheur? C'était brulant là dehors" dit Jean-Paul, " Oui, en effet" dit Eric, et d'éclater de rire tous les deux "mais faudrait pas croire qu'on est complètement givrés" fait il avec un clin d'oeil. "Ni même refroidis" renchérit Jean-Paul. "Peut-être un peu ramolis, non?" Interroge Sylvie en portant son doigt à sa tempe. "Tu n'es pas un dame qui psy --- pipi, pisse ... psychiatrique pourtant" dit Eric, "mais tu y aspires sans doute?
- Aspirante psy? Psische? Pisse, aspirante pisse ki -a -trique?" Ca tourne au mauvais goût, l'alcool aidant. Marie-Claire est pliée: "j'en peux plus"!
Solange: "Vous deux mes cochons! Toujours pareils!
- De nos jours faut être branchée ... au courant" dit Jean-Paul d'un air mystérieux. "Alternatif" ajoute Eric mort de rire, "Plutôt continu, je dirais" rétorque Jean-Paul toujours pince sans rire. Tout le monde est hilare, les yeux se croisent et brillent, il est temps de rentrer.
Au moment de partir Sylvie insiste pour régler et finit par obtenir assez facilement l'accord du groupe! Elle se dirige vers la caisse avec sa carte de crédit et je vois qu'elle marche avec hésitation. Nous allons vers les autos pour renter à la résidence à 800 m. Le dernier couple est bien imbibé et la femme installe d'autorité son mari à coté de moi: "sinon il va vomir à l'arrière". Le froid est vif chacun s'empresse d'entrer et se mettre au chaud, Solange et Pascale à l'arrière. Si bien que Sylvie quand elle sort enfin en titubant, n'a d'autre choix que de monter dans l'autre auto à l'avant avec Eric, Jean Paul et Marie-Claire derrière. Un quard d'heure après j'ai déposé tout le monde, je rentre me mettre au chaud à l'appartement, attendant le retour de ma douce. Je prends une douche bien chaude. Quand j'en sors, elle n'est pas encore là. Pyjama et robe de chambre, je me prépare un chocolat chaud. Je crois entendre l'ascenseur se déclencher. Elle va arriver bientôt. Cinq minutes passent et toujours rien. Je me souviens qu'elle a beaucoup bu, je vais ouvrir la porte des fois qu'elle aie du mal . Rien, tout est éteint dans le couloir. Au moment de fermer j'entends quelque chose venant de la cage d'escalier, un bruit de pas mal assurés, comme quelqu'un qui trébuche. Une voix masculine: "c'est plus chaud, là, tu aimes?", silence puis un murmure, féminin: "oui, beaucoup" "hum" "hmm" "--- embrasse moi encore" . Un couple tardif qui rentre à l'étage du dessous. Je tends l'oreille amusé. des piétinements maladroits semblent monter un demi étage vers moi. J'entends mieux. Ca cajole dur, baisers et rires étouffés: "ha ah, oh ! C'est -- oh! ---- Oh! --- J'aime! Oooh - ha -- aah". Ca bruisse, cà remue dans l'ombre, une fermeture éclair glisse. Ca semble enchainer sur du lourd: "Descends ... c'est çà ... baisse -toi ... voilà!
- Ha! Oh! Oooh!
- Schhhtt!
- Oh, oui, oui, oui, ouiiii".
Ils vont réveiller tout le monde. J'entends des onomatopées, des froissements et un claquement régulier qui s'installe, peu après un clapotis régulier qui laisse peu de doutes, sur fond de souffles hatifs et soupirs. Il ne se gênent pas ceux-là! Je referme. Un peu dessoulé, je me m'inquiète de Sylvie. J'espère que tout va bien. Avec la neige il ne faut pas prendre de risque en voiture. Je me souviens qu'il y avait le dernier couple à déposer. Peut-être les ont-ils aidés à remonter. Je scrute le parking à travers la fenêtre. Un long moment passe encore, pas de circulation devant l'immeuble rien que la neige qui tombe dans l'obscurité. Soudain, la clé dans la serrure, la porte qui s'ouvre. Sur le parking, une voiture s'éloigne. Sylvie referme lentement derrière elle et traverse sans mot dire le séjour pour se diriger vers la salle de bain et s'y enfermer. Elle prend sa douche après avoir tiré la châsse.
Dix minutes après elle me rejoint au lit, je me fais câlin, me colle à elle et cherche à l'embrasser: "je t'en prie , j'en peux plus, chéri ... après tout ... çà." dit-elle d'un air de reproche.
Je reste avec ma trique. Ensuite, je me lève pour pisser: dans la cuvette des WC flotte ... une capote. Il me faut du temps pour réaliser. Réaliser que ... Sylvie! Pour réaliser que ... je bande à mort, je ne peux même pas pisser.
Sylvie!
Rideau.
La suite si ça vous plait.
Je travaille dans une administration et ma femme tient une boutique d'antiquités. Une brocante au début rachetée pas cher qu'elle a modifiée en quelques années pour en faire un beau magasin d'objets de qualité avec toujours un dépôt sur l'arrière où on reçoit et stocke les produits de salle des ventes et autres héritages.
Le samedi, c'est rituel les enfants sont déposés chez ses parents et nous avons notre week-end d'amoureux ... tous les week-ends. Dimanche matin footing à eux après câlins sous couette.
Sylvie est une de ces rares femmes qui pensent avoir pour mission de donner du bonheur à un homme. C'est une belle plante blonde au yeux noisettes, lingerie fine, longues cuisses et jambes interminables dont elle ouvre en grand pour moi, le ciseau enchanteur, assez facilement, tant au lit que dans la cuisine le canapé ou la douche. Ses jambes me rendent fou. J'ai passé des éternités à lui lécher la chatte, je ne m'en lasse pas, elle garde un petit timbre poste chatain sur le pubis. Son cul est bien rond, charnu par dessus les muscles, malgré le sport, ses seins sont petits et ses bouts rosés, larges, très sensibles. Elle en jouit beaucoup, elle m'a avoué que d'allaiter ses enfants lui procurait des orgasmes et qu'elle se marrait de jouir grâce à cela, parfois même en public, apparemment très concentrée sur son bébé, coulant dans la culotte sous l'orgasme, lol! En conséquence, je m'attache à lui caresser et sucer les tétons en toute occasion.
Le bonheur parfait ... sauf que ... J'ai été longtemps taraudé par la jalousie. A mon boulot, les liens entre hommes et femmes se nouent et se dénouent et bien que ce soit une administration dite sérieuse, les ragots circulent sur les unes et les autres. J'ai moi-même eu une ou deux occasions mais je n'ai pas poursuivi car je tiens à ma carrière et celle-ci est déjà bien engagée. Cela m'a montré combien au travail on peut simplement épancher ses besoins amoureux. Mon épouse est très charmante d'autant que son commerce le réclame. En fait elle m'épate car elle sait carrément envouter les clients et les séduire au point ... de leur vendre n'importe quoi. Je lui fait la remarque et elle en rit de bon coeur. Pendant nos câlins, je lui sussurre qu'elle doit souvent être courtisée et que je dois la baiser beaucoup pour l'assouvir et ne pas risquer qu'elle soit en manque le jour où un beau coquin lui fera des compliments. Elle rit de plus belle et me dit que ça ne risque pas, qu'elle n'est "pas en manque" et qu'elle n'est pas prête à "balancer notre bonheur" pour un "instant fugitif". C'est une femme de tête, elle gère sa boutique comme un manager et gagne bien plus que moi, pauvre fonctionnaire. Pourtant je continue d'être incertain. En réalité, la plupart du temps je n'y pense pas et soudain je m'inquiète de nouveau, une si belle femme, que j'ai tant de chance de posséder, elle plait à beaucoup, on m'en a fait la remarque, tant femmes qu'hommes - avec ou sans clin d'oeil. Il suffit qu'au travail une "aventure" entre collègues devienne publique ou que l'infortune d'un mari conduise à un divorce, et le doute me reprend.
Je l'ai même suivie quelques fois dans ses activités, j'ai fouillé son ordi, ses messages, SMS, laissé la webcam branchée dans notre chambre écran et haut-parleurs éteints des jours où elle était seule ... rien. Je la baise comme un fou pendant plusieurs semaines comme pour laisser ma marque, elle semble flattée de mes regains de désir réguliers. Après quoi je laisse tomber mes fantasmes pendant des mois. Mais ...
En vacances à la neige, nous sortons au restaurant, avec un groupe de skieurs rencontrés sur les pistes, 3 autres couples, fondue savoyarde de rigueur, super ambiance, nous arrosons de vin rosé pétillant qui soule plus qu'il n'en a l'air? Les autres sont apparemment de vieilles connaissance car il se tutoient et parlent des années précédentes. Ma Sylvie est en face de moi, serrée entre deux gaillards, Eric et Jean-Paul dont les épouses Solange et Marie-Claire m'encadrent. Le dernier couple Pascale et Pascal - çà ne s'invente pas - en bout de table. Tout le monde s'esclaffe, raconte sa journée, ses chutes et ses exploits sur les bosses des "noires verglacées", peste contre les prix des forfaits et les assurances même pas incluses, lol!
Au cours du repas, une des deux femmes est carrément appuyée sur moi et frotte sa poitrine sur mon bras, morte de rire, quand je lui décris ma dernière descente. Je croise le regard de ma femme qui est plutôt glacé (de saison, quoi), je fais celui qui n'a rien vu. Gâcher une bonne soirée parce que madame est jalouse, sans raison d'ailleurs! Sylvie prend un air dégouté pendant 5 minutes puis se laisse entrainer par l'ambiance bon enfant et les bouteilles se vident, chacun rit et raconte son meilleur moment. Le regard du voisin de ma femme pétille et je tend l'oreille pour entendre Sylvie raconter qu'au milieu du circuit, après plusieurs descentes, elle fût prise d'une envie de pisser incontrôlable. Elle raconte qu'elle a du se cacher sous les sapins pour se soulager et que ça n'en finissait pas. Son voisin, Eric, s'esclaffe: "Tu as dû prendre froid quelque part.
- Pas tant que çà: j'était brûlante ... avec la descente!
- Tant que c'est une simple envie de pisser qui t'a prise c'est pas grave, ha ha ha. Parce que quand on est brûlante ... par là, c'est parfois autre chose qui arrive et ... n'en finit pas, ha ha ha. Solange sa femme, renchérit à mon coté:
"Oui, une fois, avec Eric, on a fait un câlin ... sous les pins ... pins, pins !
- Tu fais des vers maintenant, chérie?
- Ouiiii, c'était ... hot!
- Chaud lapin, sous les pins, les pins, les pignes de pins, pins, pins, plein la main, main, main! Ho Ho Ho ".
A ma surprise, Sylvie qui n'aime pas ce genre de blagues lourdes rit encore plus fort, ainsi que tout le monde, sans doute a-t-elle trop bu. Je la regarde pendant qu'elle rit et la trouve magnifique. Ses seins tressautent en cadence dans le beau col roulé de laine épaisse. Eric semble fasciné par cette vue car il se tient le nez à moins de 20 cm, tout juste si sa langue ne pend pas. Je me défend de boire davantage car nous sommes deux chauffeurs pour le groupe, Eric et moi. Les autres sont moins soucieux enchainent bouteille sur bouteille et prennent même un digestif, les femmes du Genepy. Eric qui boit le moins, enchaine blague leste sur blague leste. Ma femme ne cesse d'éclater de rire les joues très roses entre ses deux cavaliers parlant de très près, alternativement avec l'un ou l'autre, accoudée à la table, visage en feu . Je vois une ou deux fois Eric la tenir fermement aux épaules pour qu'elle revienne vers lui quand elle lui tourne le dos trop longtemps, le tout avec clin d'yeux à Jean-Paul: "Tu sais, Sylvie, faut pas tourner les dos trop longtemps à Eric, çà peut être ... mal interprété!
- Tu peux parler, toi!" lui dit Marie-Claire en gloussant. Sylvie est pliée de rire, mais fait toujours face à Jean-Paul, qui se rengorge. Solange s'est éclipsée vers les toilettes au sous-sol. Eric insiste sur les épaules de ma femme, l'attirant vers lui doucement, elle ne cède pas, aggripée au bras de Jean-Paul. Il se rapproche et se colle à son dos: "Tu vois, tu était prévenue! C'était pas le truc à faire". Sylvie est secouée de fou rire, complètement jetée sur la table, Eric à demi levé, plaqué dans son dos, les bras autour d'elle: "Te voilà bien prise!" Elle disparait sous lui et s'effondre entre la table et les chaises sur les cuisses de Jean-Paul. Ils ne cessent de rire, Marie-Claire aussi qui me fait un clin d'oeil, style "qu'est-ce qu'on se marre"! Pour ma part je ris un peu jaune de voir ma femme si saoule et sans sa retenue normale. Sylvie, entre deux éclats: "C'est tout ce que vous pouvez faire? Vous les hommes c'est toujours des promesses mais ---" Elle s'interrompt et éclate d'un rire saccadé."Ouf ... ha ha ha ho hooo non ha ha ha ohhh ha, lâchez-moi". Elle met un terme à leur triple étreinte qui menaçait de dépasser certaines limites. Je respire mieux. Un peu plus tard, nous fumons autour d'un déca, même Sylvie qui a arrêté il y a 3 ans. Elle fume par petites bouffées rapides sans avaler la fumée. Eric et Jean-Paul avertissent à la criée qu'ils sortent pisser dans la neige, bras dessus dessous. Sylvie, Solange, Marie-Claire et moi continuons notre discussion. Sylvie se lève à son tour, se refaire une beauté dit-elle, avec quelque difficulté tenir debout. Le temps passe et les cafés finis, Sylvie revient s'assoir, se laisse tomber lourdement sur sa chaise. Rigolard, je lui fait remarquer à mi-voix que pour une qui vient de se refaire un beauté elle est complètement décoiffée. Marie-Claire et Solange éclatent de rire sans pouvoir s'arrêter, Sylvie bien raide s'accroche à sa cigarette. Eric et Jean-Paul reviennent de leur balade en amoureux, toujours hilares: "c'était bon?" interroge Solange, "Pas trop froid?
- Quelle fraîcheur? C'était brulant là dehors" dit Jean-Paul, " Oui, en effet" dit Eric, et d'éclater de rire tous les deux "mais faudrait pas croire qu'on est complètement givrés" fait il avec un clin d'oeil. "Ni même refroidis" renchérit Jean-Paul. "Peut-être un peu ramolis, non?" Interroge Sylvie en portant son doigt à sa tempe. "Tu n'es pas un dame qui psy --- pipi, pisse ... psychiatrique pourtant" dit Eric, "mais tu y aspires sans doute?

- Aspirante psy? Psische? Pisse, aspirante pisse ki -a -trique?" Ca tourne au mauvais goût, l'alcool aidant. Marie-Claire est pliée: "j'en peux plus"!
Solange: "Vous deux mes cochons! Toujours pareils!

- De nos jours faut être branchée ... au courant" dit Jean-Paul d'un air mystérieux. "Alternatif" ajoute Eric mort de rire, "Plutôt continu, je dirais" rétorque Jean-Paul toujours pince sans rire. Tout le monde est hilare, les yeux se croisent et brillent, il est temps de rentrer.
Au moment de partir Sylvie insiste pour régler et finit par obtenir assez facilement l'accord du groupe! Elle se dirige vers la caisse avec sa carte de crédit et je vois qu'elle marche avec hésitation. Nous allons vers les autos pour renter à la résidence à 800 m. Le dernier couple est bien imbibé et la femme installe d'autorité son mari à coté de moi: "sinon il va vomir à l'arrière". Le froid est vif chacun s'empresse d'entrer et se mettre au chaud, Solange et Pascale à l'arrière. Si bien que Sylvie quand elle sort enfin en titubant, n'a d'autre choix que de monter dans l'autre auto à l'avant avec Eric, Jean Paul et Marie-Claire derrière. Un quard d'heure après j'ai déposé tout le monde, je rentre me mettre au chaud à l'appartement, attendant le retour de ma douce. Je prends une douche bien chaude. Quand j'en sors, elle n'est pas encore là. Pyjama et robe de chambre, je me prépare un chocolat chaud. Je crois entendre l'ascenseur se déclencher. Elle va arriver bientôt. Cinq minutes passent et toujours rien. Je me souviens qu'elle a beaucoup bu, je vais ouvrir la porte des fois qu'elle aie du mal . Rien, tout est éteint dans le couloir. Au moment de fermer j'entends quelque chose venant de la cage d'escalier, un bruit de pas mal assurés, comme quelqu'un qui trébuche. Une voix masculine: "c'est plus chaud, là, tu aimes?", silence puis un murmure, féminin: "oui, beaucoup" "hum" "hmm" "--- embrasse moi encore" . Un couple tardif qui rentre à l'étage du dessous. Je tends l'oreille amusé. des piétinements maladroits semblent monter un demi étage vers moi. J'entends mieux. Ca cajole dur, baisers et rires étouffés: "ha ah, oh ! C'est -- oh! ---- Oh! --- J'aime! Oooh - ha -- aah". Ca bruisse, cà remue dans l'ombre, une fermeture éclair glisse. Ca semble enchainer sur du lourd: "Descends ... c'est çà ... baisse -toi ... voilà!
- Ha! Oh! Oooh!
- Schhhtt!
- Oh, oui, oui, oui, ouiiii".
Ils vont réveiller tout le monde. J'entends des onomatopées, des froissements et un claquement régulier qui s'installe, peu après un clapotis régulier qui laisse peu de doutes, sur fond de souffles hatifs et soupirs. Il ne se gênent pas ceux-là! Je referme. Un peu dessoulé, je me m'inquiète de Sylvie. J'espère que tout va bien. Avec la neige il ne faut pas prendre de risque en voiture. Je me souviens qu'il y avait le dernier couple à déposer. Peut-être les ont-ils aidés à remonter. Je scrute le parking à travers la fenêtre. Un long moment passe encore, pas de circulation devant l'immeuble rien que la neige qui tombe dans l'obscurité. Soudain, la clé dans la serrure, la porte qui s'ouvre. Sur le parking, une voiture s'éloigne. Sylvie referme lentement derrière elle et traverse sans mot dire le séjour pour se diriger vers la salle de bain et s'y enfermer. Elle prend sa douche après avoir tiré la châsse.
Dix minutes après elle me rejoint au lit, je me fais câlin, me colle à elle et cherche à l'embrasser: "je t'en prie , j'en peux plus, chéri ... après tout ... çà." dit-elle d'un air de reproche.
Je reste avec ma trique. Ensuite, je me lève pour pisser: dans la cuvette des WC flotte ... une capote. Il me faut du temps pour réaliser. Réaliser que ... Sylvie! Pour réaliser que ... je bande à mort, je ne peux même pas pisser.
Sylvie!
Rideau.
La suite si ça vous plait.
chocho31 a liké