- 10 sept. 2011, 15:33
#756774
- C’est que… je t’avais pourtant prévenu ; tu n’as rien voulu entendre. En fait… je n’étais pas seule…
- Tu n’étais pas seule ? Dans ta chambre ?
- Je n’étais pas seule dans ma chambre, non. Après dîner, je suis remontée tôt. Comme je n’avais pas sommeil, j’ai décidé de travailler un peu. Et voilà que mon foutu portable me refuse tout service : bloqué à mort, avec impossibilité d’ouvrir aucun fichier. J’ai fait appel à David, qui suit le stage avec moi, loge dans le même hôtel et travaille dans une boîte informatique.
- Et ?
- Ben…il avait presque fini quand tu as appelé. J’ai fait tout ce que je pouvais pour que mes réponses restent anodines. Bien élevé, il a terminé sans paraître même avoir remarqué ton appel. Mais quand il s’est retourné, j’étais déjà sur le lit et tu me demandais de mettre le haut-parleur. Tu imagines l’état dans lequel il est maintenant. Le laisser ainsi serait de la non-assistance à personne en danger. Alors, il vaut sans doute mieux que je coupe la communication. Je t’embrasse très fort. Dors bien. Et…n’oublie pas que je t’aime !
- Attends ! Attends ! Ne coupe pas, je t’en prie : laisses moi écouter.
- Désolé, mon chéri, mais çà, je ne peux vraiment pas. Tu vas devoir imaginer…
J’ai imaginé. Sans voir ni entendre, vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est pénible…
- Tu n’étais pas seule ? Dans ta chambre ?
- Je n’étais pas seule dans ma chambre, non. Après dîner, je suis remontée tôt. Comme je n’avais pas sommeil, j’ai décidé de travailler un peu. Et voilà que mon foutu portable me refuse tout service : bloqué à mort, avec impossibilité d’ouvrir aucun fichier. J’ai fait appel à David, qui suit le stage avec moi, loge dans le même hôtel et travaille dans une boîte informatique.
- Et ?
- Ben…il avait presque fini quand tu as appelé. J’ai fait tout ce que je pouvais pour que mes réponses restent anodines. Bien élevé, il a terminé sans paraître même avoir remarqué ton appel. Mais quand il s’est retourné, j’étais déjà sur le lit et tu me demandais de mettre le haut-parleur. Tu imagines l’état dans lequel il est maintenant. Le laisser ainsi serait de la non-assistance à personne en danger. Alors, il vaut sans doute mieux que je coupe la communication. Je t’embrasse très fort. Dors bien. Et…n’oublie pas que je t’aime !
- Attends ! Attends ! Ne coupe pas, je t’en prie : laisses moi écouter.
- Désolé, mon chéri, mais çà, je ne peux vraiment pas. Tu vas devoir imaginer…
J’ai imaginé. Sans voir ni entendre, vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est pénible…