©FORUM CANDAU - N'oubliez pas de liker !
A cet endroit particulier et réservé du forum cando, qui est entièrement dédié aux récits et aux confidences intimes des membres les plus libertins, vous avez la possibilité de partager et de raconter avec force détails toutes vos expériences candaulistes les plus débridées ainsi que vos aventures libertines les plus folles vécues dans le cadre du candaulisme et du cuckolding.

N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 50
#2519202
@fredcandaule je suis ravi, ému, enthousiaste, confus devant de tels compliments. Je te félicite pour ce poème aux riches rimes.
Je citerai pour te répondre et te remercier cet extrait des "Dythirambes à Dionysos" de Nietzsche.
"Non ! Fou seulement ! Poète seulement !
parlant en images coloriées,
criant sous un masque multicolore de fou,
errant sur des mensongers ponts de paroles,
sur des arcs-en-ciel mensongers,
parmi de faux ciels
errant, planant çà et là,
fou seulement ! poète seulement !"
#2519442
J'ouvre le chapitre Candice, l'égérie des défilés de mode sexy, érotiques.

I) Candice, tu es si exquise,
Que tu fais fondre la banquise
Grâce à tes appas si coquins.
Bien que je ne sois pas malin
Dans mes trois choix, tous erronés,
Tu as su me les pardonner
En retirant tes douces mains
Pour nous montrer tes jolis seins.
Au nom du forum, je salue
Cet effet, cette plus-value,
Qui nous rend accro à ton corps.
Je t'embrasse, encore et encore.

II) Tes jolies mains couvrent tes seins.
Me donneras-tu le blanc seing
D'ôter ce bouclier qui ceint
De ses doigts ce précieux butin ?
Laisse-moi être le lutin
De tes appas dressés, mutins.
Plus dévoué qu'un sacristain,
Plus féroce qu'un spadassin,
De mon javelot byzantin
Je garde tes seins dans mes mains

III) Si j'étais un marin, je choisirais Candice
Pour me servir de guide, elle n'est jamais factice.
Si je devenais une plante, moi, réglisse
Je roulerais lascivement sur sa peau lisse.
Si j'étais changé en objet, c'est en calice
Que je la protègerais des pires supplices.
De toutes les étoiles, toi seule, Candice
Nous apaise de tes courbes réparatrices.

IV) Alors que vous, voyeurs, vous rincez l’œil,
Tout en fantasmant sur ce somptueux corps
Dont la possession vous faites le deuil,
Nous, simples nœuds rouges, sommes très forts.
Cette peau veloutée, nous la touchons
Tous les jours que Dieu fait. De haut en bas,
L’air de rien, en douce, nous savourons
Ce grain de peau qui vous rend si bêta.
Nous sommes stratégiquement placés ;
Aucun de ses appas ne nous échappe.
Nous titillons ses tétons bien dressés,
Nous longeons sa fente pour nos agapes.
Moralité, on dit « les nœuds sont bêtes »,
Pourtant, c’est nous qui sommes à la fête.

V) Ah, le cul voluptueux de Candice !
Ne plus le voir serait un vrai supplice.
Ses deux hémisphères bien rebondis
Font éclater mon désir qui bondit,
Envoûté, leur faire mes dévotions.
La plus implacable des privations
Serait d'être frappé de cécité,
À jamais privé de tant de beauté.

VI) Bien trop longtemps, la géométrie me déplut.
Carrés, cercles, triangles, je n’en pouvais plus.
Et bien, sachez qu’il ne faut pas désespérer.
Mon dédain pour la chose s’est évaporé.
Depuis que je me passionne pour les dessous,
Que je m’exhibe pour rendre mes hommes fous,
De l’art d’Euclide, j’ai percé tous les mystères.
Grâce à mes connaissances je sais comment faire
Pour exploiter au mieux la science des figures.
La trigonométrie est une valeur sûre
Pour peser au trébuchet l’onde de chaleur
Qui traverse le triangle de mes bonheurs.
Aussi, je rends grâce à Hipparque de Nicée
Et ses tables de calcul jamais effacées.
Sinus, cosinus ou bien encore tangente,
Je sais les formules qui plaisent à ma fente.

VII) Aujourd’hui, je suis une lune
Montant au sommet de ta hune
Masculine afin d’être pleine
De ton adoration sereine.
Viens !, liquéfie de ton ardeur
Les cratères de mes bonheurs.
Que ta bouche crée la tempête
Sur mes chaudes lèvres et leurs crêtes.
Inonde de joie cette nuit
L’étendue de ma mer des Pluies.
Étreins de ta douce lumière
Mon visage et clos mes paupières.

VIII) Tes jolies mains couvrent tes seins.
Me donneras-tu le blanc seing
D'ôter ce bouclier qui ceint
De ses doigts ce précieux butin ?
Laisse-moi être le lutin
De tes appas dressés, mutins.
Plus dévoué qu'un sacristain,
Plus féroce qu'un spadassin,
De mon javelot byzantin
Je garde tes seins dans mes mains.

IX) Candice, tes dessous en dentelle,
Te rendent tellement sensuelle.
Tes jolis frous-frous en coton
Me font t'aimer de mille façon.
Lorsque tu portes de la soie,
Je ne contiens plus mes émois.
Et pour ce qui est des câlins,
Rien ne vaut tes dessous de satin.

X) Candice, toi ma fée, toi mon plus fol espoir,
Dévoile donc ces fesses que j'adore voir.
Par de telles beautés mon âme est enjouée,
Et cela fait venir de bien belles pensées.
#2519659
Un ami très cher, qui se reconnaîtra, me met, à l'occasion, au défi d'écrire des fables coquines. Mes productions lui ont toujours plu. Les voici regroupées.

I) Le poète, le précoce, les connes…et la putain

Deux amis quinquagénaires,
Devisaient de leurs misères.
Le premier, à ses heures perdues,
Taquinait de façon ingénue
L’art des rimes poétiques.
Le second, cas plus critique,
Quoique qu’étant bâti en force,
Parfois, hélas, s’avérait précoce.
« Au diable mes vers de mirliton !
Je n’y gagne rien de bon.
À la maison c’est toujours
La galère, nuit et jour. »
Maugréa le poète amateur.
« Je comprends tout à fait ta douleur »
Acquiesça l’ami rapide
De moins en moins impavide.
Car, chez eux, nos deux compères
Souffraient de tous les maux de la terre.
« Par Jupin, ma compagne m’épuise.
Son désir qui s’amenuise
Et ses principes coincés
Mes envies ont bien rincées. »
Rebondit le taquineur de rimes.
« Pour ma part, je suis près de l’abîme.
Elle se moque surtout
De la vitesse des coups.
Avec ça, comment durer
Plus longtemps et savoir endurer ?
À toi comme à moi, ami poète,
Nos femmes nous font mal à la tête. »
Se lamenta le précoce.
Leur colère se faisait plus grosse.
« Oui, je ne souhaite à personne
D’être marié à des connes. 
Avec les années, elles s’aigrissent,
Et jamais elles ne réagissent. »
Conclut, déçu, le poète.
Ils s’en furent à la fête
Pour amuser leurs épées
Dressées, piaffant pour des épopées.
Ils firent chanter la mélodie
Des envies à Élodie
Qui sut les faire briller
Moyennant quelques billets.
Moralité, les femmes trop connes
Se font griller par une luronne.

II) Escalades,

Sur le parvis d’une église,
Deux dévots à l’allure bien mise
Se querellaient vivement
Sur un sujet éminemment
Théologique, et si ardu
Que de fort peu il s’en fallut
Pour qu’ils n’échangeassent
Des coups et se frappassent.
La querelle, il est vrai, était de taille.
Entre les monts Serbal et Sinaï,
Lequel Moïse avait-il gravi
Pour recevoir les textes promis ?
Ces dévots, en réalité,
Avaient été transmutés
En torrides coquins
Par le souffle du Malin.
Au lieu des monts bibliques
Leurs montées furent olympiques.
Ils plantèrent leurs piolets,
Tout raidis et violacés,
Sur le Mont de Vénus
Et sa forêt de crocus.
Ils firent des dévotions
Dans ce lieu chargé d’émotions.
Pour être sûrs de leur coup
Ces faux dévots, mais vrais loups
Escaladèrent, ça c’est du sport
Les Grands Tétons par la face nord.
Mais la colère de Dieu
Rattrapa ces audacieux.
Pour échapper au courroux du Très Haut
Ils coururent vers la grotte des Échos.
Malgré leurs fortes engueulades
Et de brusques bousculades,
Ils pénétrèrent ensemble
Dans la grotte et son temple.

III) Ode à nos hommes,

Merci à vous, nos gentils maris
Pour avoir éveiller nos envies,
Pour avoir fait sauter les barrières,
Pour exaucer nos vœux, nos prières.
Merci pour tout votre immense amour
Qui nous enveloppe tous les jours,
Et nous délivre des sauf-conduits
Vers les rêves insensés de vos nuits.
Vous nous mettez sur un piédestal,
Vous sertissez nos vies de cristal.
Plus que tout, vous prenez votre pied
Quand un autre homme nous fait crier
De plaisir sous vos yeux amoureux ;
Rien ne peut vous rendre plus heureux.
Ce que nous crûmes un temps "perversion",
Accomplit notre libération,
Notre ascension multi orgasmique
Vers les sommets divins et tantriques.
Soyez sans crainte, chers époux,
Car nos cœurs ne battent que pour vous,
Et nos âmes si fortes de femmes
Ne donnent qu'à vos êtres leurs flammes.

IV) Le précoce et le faux devin,

Arpentant la forêt, un homme cheminait
D’un pas pesant, tant de sa vie il était las.
Vers de noires pensées sans cesse il retournait,
Et dans ses plaies toujours remuait son coutelas.
Car ce quidam souffrait dans les arts de l’amour
D’une rapidité telle, lors du déduit,
Que sa tendre épouse doutait de ses atours,
Tant le temps de leurs ébats s’en trouvait réduit.
Jérémiader sans cesse courrouça les Dieux
Qui mandèrent Tyché vers les pas du pleureur
Sempiternel pour que ce fatiguant chassieux
Reçût bonne leçon en payant sa noirceur.
C’est ainsi qu’un devin, plus faux que maints jetons
Fut dérouté vers la sente du triste sire.
L’augure contrefait n’était point mironton
Et bientôt aurait le précoce en son empire.
Informé par les Dieux, le roué haruspice
Sut que la mie du hâtif, en un tournemain,
Pour le prix modique de formules factices
Gémirait de passion sous le feu de ses mains.
Notre imposteur s’avéra Tartuffe brillant.
Il convainquit le précoce d’être mené
Chez lui pour qu’il le guérît d’être défaillant,
Et qu’il devînt, enfin, un mari déchaîné.
Mais au lieu de la mâle vigueur attendue,
Sieur hâtif fut ficelé comme un saucisson.
L’augure se hâta de le faire cocu
Et l’épouse comblée gémit à l’unisson.

V) Nous les maris candaulistes,

Je nous qualifierais comme des hommes à part,
Pleins de contradictions, remués de part en part
D’ennuyeuses bonaces en tempêtes extatiques.
C’est la rançon pour une vie, tout, sauf classique.
Notre mode d’aimer vient de l’ère assourdie
Où le roi Candaule régnait sur la Lydie.
C’est ce monarque atypique qui initia,
Éperdu de désir pour sa femme Nyssia,
La pratique par laquelle un mari partage,
Avec d’autres, sa chérie, sans ire ni rage.
Déjà vous vous agitez et criez au fou,
Croyant notre tête victime du grisou.
Bonnes gens, soyez rassurés, il n’en est rien.
Si nous agissons ainsi, c’est pour notre bien.
Exprès j’use du pluriel, car c’est notre union
Dont cet exercice renforce la fusion.
Un adjectif nous est inconnu : narcissique,
Tant il est loin de notre vision érotique.
« Vous n’êtes donc point jaloux » dites-vous, moqueurs,
« Que votre aimée goûte à d’autres mâles vigueurs ? »
Nous transmutons la douleur que crée cette envie
Et chaque fois davantage aimons notre mie.
Nos cœurs battent plus fort et brillent dans la nuit
De ces amours plurielles. À l’aube, reconduit
Par de singuliers « je t’aime toujours plus forts »,
Notre couple vit mieux, vous qui le pensiez mort.
Pareils à Candaule amoureux fou de sa reine,
C’est l’œil fier que nous la contemplons perdre haleine
Dans les bras vigoureux d’un amant apaisant.
Oui, il arrive que le flux et le jusant
De nos sentiments fasse battre la chamade
En voyant nos femmes en pleine cavalcade
Sur ces pieux vigoureux et gorgés de désir
Essoufflées, à force de crier leur plaisir.
Faut-il une âme bien née pour le supporter ?
Plutôt un couple uni pour se réconforter.
Je sais bien que je ne vous ai pas convaincus.
Pour vous, nous ne sommes que de simples cocus,
Aux cornes si larges, qu’avec pareils trophées
Des maris trop bons, nous sommes les coryphées.
Nous adorons ces bois, gagnés à la sueur
D’un dialogue amoureux qui a vaincu la peur.
Et c’est toujours avec leurs maris que nos femmes,
De l’amour le plus puissant, rallument la flamme.
#2519835
Cher @Dionysos06 , tu as réellement un talent à part et tu as bien raison non seulement de l'exprimer mais aussi de le rassembler dans des recueils comme ici !

Ce que j'aime chez toi est non seulement la maitrise de la langue, mais surtout le fait que tu puisses parler de manière excitante, même parfois crûment du corps féminin mais avec le respect et surtout les mots justes !
Tu arrives à mettre des mots sur une image, exercice au combien difficile !

Ce talent, tu le partages ici ! Le partage, une qualité si libertine que tu possèdes !

Vraiment chapeau !

Je ne peux que sourire, qu'apprécier l'"ode à nos hommes" ! Si juste, si piquant, si guilleret, si subtil, ... avec cette teinte légère de perversité que certains pourraient ne pas comprendre si pas initié, mais qui justement, donne un réel relief !

Que dire alors de ce "nous les maris candaulistes" qui parle en un texte pour tellement de maris ici !!! Et de nouveau, que le mari soit 100% candauliste, soit "cocufieur" ou "bull" comme ils se qualifient ici, ou même comme moi... un mélange de candaulisme et de libertinage échangiste... Ce texte respire la réalité, ce texte fait plaisir à lire !

Ces lignes sur Candice sont réellement succulentes à lire !
On ne peut que rêver lire ces lignes en braille avec le corps de Candice qui fait office de lettre pour un aveugle qui lirait alors ce corps au travers de tes mots !


Merci pour tout cela !!! Merci tout simplement !
#2519858
Merci beaucoup @canlib. Je suis très touché par ton commentaire élogieux et toujours aussi bien argumenté et construit. Nous sommes des amoureux des mots qui permettent de dire et de décrire tant de situations et de sentiments, en les modulant, en jouant avec eux.
#2519933
Dionysos06 a écrit :I) Yoga. Voici un mot qui me correspond bien.
Sa saveur, sa philosophie, tout me convient.
En sanskrit, il signifie en premier "union".
Or, il n'est rien de plus beau que l'association,
Langoureuse et rythmée, de plusieurs corps mêlés.
Quand je m'entraîne, mon esprit échevelé
Appelle les mânes de mes hommes adorés.
J'entends les vibrations, à peine susurrées,
De leurs méditations, plus que jamais tantriques ;
Ma peau sent leurs douces caresses érotiques ;
Et mon âme, enfin libérée de ses contraintes,
Atteint le Nirvâna par leurs mâles étreintes.

II) Schat, que ce soit le rouge ou bien le noir,
Toutes tes tenues sont le grand miroir
De ta beauté toujours plus rayonnante,
De ta sensualité si envoûtante.
Schat, choisir c'est décevoir. Prends les deux.
Fais comme pour ta paire d'amoureux.
Puisque tu vis loin de l'unicité,
Les deux tenues ont leur nécessité.
Songe à ton mari et à ton amant.
Deux robes à ôter, mais que c'est tentant.

III) Moi, Schat, suis une femme très croyante,
Et tous les jours un peu plus pratiquante.
Dans notre religion, la Trinité
Est essentielle, et l'a toujours été ;
Tout comme le culte voué aux saints.
Aussi, bonne fidèle à l'esprit sain,
De notre foi, avec contentement,
Je respecte tous les commandements.
Pour la Trinité, j'ai pris un amant,
Béni par mon mari ; c'est si charmant.
Plus que jamais, on honore mes seins,
Par des prières, autant qu'avec les mains.
Tous les trois, agneaux de Dieu, sommes nus
Pour obtenir le salut de nos culs.

IV) Ô pucelle de Domrémy !,
Sache que pour toi c'est permis.
Sous mes coups, tu auras gémi,
En Do, en Ré et même en Mi.
Je dis le mot et tu frémis
De toute ton anatomie.
Et pourtant, ma douce, ma mie
Ceci n'est point une infamie.
Je t'enseigne l'astronomie
Bien mieux que les Académies.
Dans ta lune, un tsunami
Va te submerger, c'est promis.
Ô donzelle de Domrémy,
Tu vas aimer la sodomie.

V) Adieu à toi, jolie Bruxelles !
Cité de tant de bagatelles,
Lieu de perditions des pucelles.
Comme j'ai aimé tes ruelles
Si adéquates aux ribambelles
De mes folles amours plurielles.
Grâce à toi, c'est une kyrielle
De situations irréelles
Que j'ai vécues, a grande échelle.
Éros me tiendra la chandelle
À Paris, ville aussi très belle.
Vous serez mes cités jumelles.

VI) Certes, messieurs, je ne suis pas une ministre.
Grâce à dieu, j'ai évité cet emploi sinistre.
J'occupe une fonction beaucoup plus souveraine ;
Je régis mon appartement telle une reine.
Ne vous méprenez pas, cet emploi très prenant
M'oblige à tout surveiller, c'est parfois pesant.
Des vêtements en vrac aux cartons non rangés
Mon ire est telle que j'en deviens enragée,
Avant de couler, mélancolique Amphitrite.
Seul mon doux mari sait me redonner la frite.
En mon nom, il mande aussitôt la réunion
Tripartite d'où jaillira la solution.
Sachant ses compétences, il a reçu blanc-seing
Pour que s'envolent au loin mes tourments malins.
Survient à la rescousse un collaborateur
Dont le mandrin épais n'est que joie et bonheur.
Une valse à trois corps jaillit dans le miroir
Qui me dit : " Ô Schat !, tu es le plus bel espoir
Des amants serruriers qui se donnent la peine
D'ouvrir ta féminité de leur grosse pêne."
Je raye du lexique le mot rangement
Quand je suis en réunion avec mon amant.

VII) Un simple croissant et du thé.
Rien de tel pour la volupté.
Jésus multipliait les pains ;
Moi, j'additionne les engins.
Si mêler eau et vin, c'est non ;
Mélanger trois corps, c'est trop bon.
Béni soit le télétravail.
Il laisse de côté les pailles.
Avec lui, c'est le temps des poutres
Porteuses du Saint-Graal de foutre.

VIII Tu viens donc de franchir le pas.
Mais Schat, surtout ne t'en fais pas !
Car cette nouvelle dizaine
Pour toi ne sera pas vilaine.
Les bonnes fées de la Nature
T'ont rendue sublime et mature.
Sur tes cinquantièmes hurlants
Voguent, amoureux, tes deux amants.
Je fais partie de ce cénacle
Et n'ai connu nulle débâcle.
Crois-moi, chez les quinquagénaires,
Tu seras reine et chevalière.


Cher @Dionysos06
Ton style, ta verve, ton éclectisme et tes rimes me rappellent le grand Victor. J'ai l'impression de revivre ma jeunesse, étudiant le ventre creux mais se délectant de la légende des siècles en longeant la Seine.

Merci, ô combien merci, pour cet hommage à ma raison de vivre, j'ai nommée ma douce, mon adorée, @Schat ❤️
#2520030
J'ouvre le chapitre dédié à la rayonnante Miss @cosmicnum si magnifiquement montré par son mari.

I) J'étais bien chaude en arrivant
Pour la soirée chez mes amants.
L'ordonnateur de ces plaisirs
Qui me comblent sans coup férir,
À savoir mon tendre mari,
Me dit : "tu vas jouir ma chérie !"
De notre fusionnel par cœur,
il fait s'embraser mes ardeurs.
Lui, toujours aussi affectueux,
A choisi deux beaux maîtres-queues.
J'ai chaud, je me mets à bouillir
Quand ils se mettent nus. "Gémir",
Mon verbe fétiche, ce soir,
Je vais monter sur ton perchoir.
De femme, je deviens femelle
Avec la première étincelle
De notre corps à cœur fougueux.
Mon chéri, il n'y a pas mieux !

II) Je suis une épouse modèle,
D'apparence douce et sensuelle.
Tout le monde me croit fort sage
Comme une femme d'un autre âge.
Et pourtant, grâce à mon mari,
Qu'il en soit remercié, béni,
Je peux assouvir mes envies,
Étancher ma soif pour la vie.
Quand mon corps se met à chauffer,
Quand mes sens deviennent assoiffés,
Mon époux me dit : " il est temps
D’aller rejoindre ton amant !"
Je lui saute au cou, éperdue
De son amour, l'auriez-vous cru ?
Dès lors, je ne suis que femelle
Aux passions différentielles.
C'est toujours par un tisonnier
Dur, bien dressé et prisonnier
De ma bouche que je commence
De mes coïts la sarabande.

III) Quoique l'heure de la rosée
Soit passée, te voir arrosée
Par les mâles qui t'ont baisée
M'excite et me fait pavoiser.
Ta douce peau est empesée
Par la semence au goût boisé.
Même si cela fait jaser
Les jaloux, je suis apaisé.

IV) Selon l'adage, "jeux de mains, jeu de vilains".
Rien ne saurait être plus inepte, plus vain.
C'est justement quand ils se servent de leurs mains
Que mes amants me procurent le plus grand bien.
Lorsque leurs doigts agiles glissent sur mes seins,
Mes tétons se dressent et deviennent aériens.
Quand leurs phalanges raidies fouillent mon vagin,
Mon clitoris, rouge de joie, fait le malin.
Donc, de grâce messieurs les académiciens,
Ne parlez pas, lorsque vous n'y connaissez rien.

V) Je viens d'accomplir ma métamorphose.
Mon corps va enfin recevoir sa dose
De semence donnée par ces deux mâles
Fougueux, sur lesquels, bientôt, je m'empale.
Je ne suis plus moi même mais une autre,
La femme affamée de sexe, l'apôtre
Déchaînée des étreintes candaulistes.
Ces deux phallus, je les veux sur ma liste.
Je n'en puis plus, il faut que je les touche,
Que je les ausculte, les prenne en bouche.
De femme sage, je deviens Ésope,
Sachant parler la langue des salopes.
Mon mari aime à me voir Aphrodite,
Dansant dans l'écume avec ses deux bites.
C'est son bonheur fou, sa plus grande joie,
De graver pour toujours tous mes émois.
#2520107
Patrice63 a écrit :Extra!!! Mon préféré : "ode à nos homme", une merveille de réalisme... Les autres m'ont beaucoup plus aussi, j'adore le style "fable".
Merci pour ce partage vraiment surprenant.

@Patrice63

Oui, "Ode à nos hommes", et "Nous, les maris candaulistes" sont des merveilles, car l'équilibre et la finesse des vers répondent à la finesse de la restitution de la psychologie du couple candau.

J'ai dit plusieurs fois qu'il y a de quoi rédiger un doctorat de psycho en analysant le forum.
L'abstract de la thèse devrait être un de ses deux poèmes de @Dionysos06 .
#2520350
La beauté naturelle et coquine de @douSSeur m'a également inspiré.

I) Tes lèvres me taisent dans un baiser
Je pose ma plume dans l'encrier
Laissons donc les rimes sur le papier
Dans ton poème je viens de plonger.

II) Au cap de la Chèvre, DouSSeur a pompé la queue du bouc bandant B
Et sur l'autre, elle joue à la moule ouverte sur le rocher.
Et tout ça en étant si naturelle et sage
Une superbe coquine qui, là, tirait (si j'ose dire) vers la salope.

III) Avec maître Queutard,
Hissez haut l'étendard.
Avec maître Queutôt,
En berne le drapeau.

IV) Un hommage mérité à DouSSeur pour sa beauté et ses charmes qui ont su inspirer jusqu'à Molière.
"Nos sens facilement peuvent être charmés
Des ouvrages parfaits que le ciel a formés.
Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles ;
Mais il étale en vous ses plus rares merveilles ;
Il a sur votre face épanché des beautés
Dont les yeux sont surpris et les cœurs transportés."

V) Vite, prends-moi en bouche.
Car tout ce que tu touches
Se transforme en bonheur,
Ô coquine DouSSeur.

VI) DouSSeur en rouge et noir.
Mais quel grand désespoir
Que de ne point pouvoir
Se rincer l'œil, tout voir.
Une simple ficelle
Dans sa fente charnelle ;
Une douce dentelle
Pour ses beaux seins (Chantelle ?)
Il est bien décevant
De n'être qu'un amant
De papier, éloigné
De sa beauté soignée.
Heureux Doux, son mari,
Qui n'est jamais marri.

VII) Une femme avisée préfère la longueur
Et jette aux enfers toute sorte de lourdeur.
À force d'insister, elle se cabre et s'enferme
Dans un refus, parfois courtois, mais toujours ferme.
Ainsi messieurs, afin d'admirer davantage
Ses appas, soyez, à la fois polis et sages.
Quand une femme vous permet de voir son corps
Appréciez son don, sans brailler "allez, encor ! »

VIII) Face à la baie, lassée d’attendre,
Les yeux posés sur les bélandres
Chargées de rêveries éteintes,
Je guettais, d’une envie non feinte,
Celui qui viendrait me semondre
Pour arrêter de me morfondre ;
Qui abolirait la nuit noire
Où danse l’inflexible Moire.
Celui dont les yeux malicieux
Ouvre en grand la porte des cieux.
Sitôt que ta tendre chaleur
Aura terrassé ma noirceur,
Nous danserons, sabbat magique,
Nus, sur ton balais érotique.
Tes doigts courront dans ma toison
Pour ma plus grande pâmoison.
Et nous nagerons sur la fleur
De mon hymen, foi de DouSSeur.
#2520351
Les deux poèmes qui suivent répondent à des sujets du forum et sont donc "génériques".

I) Qu'est-ce que la bonne taille ?
Une large poutre, une paille ?
Que de mots et de discutailles,
Que de mâles qui se chamaillent !
Nos femmes de dire : "ils déraillent !
Ils nous prennent pour des congaïs.
Pour accéder à notre aiguail,
Ouvrir les battants du portail
De notre hymen couleur corail,
Messieurs, ce n'est pas tant la taille
Qui compte, mais l'art du détail ! »

II) Messieurs, de la tenue
Car nous parlons de cul ;
Au plutôt de nos queues.
Pour tous ceux qui croient que
Ce n'est pas la longueur
Qui pourvoit au bonheur,
Laissons parler nos femmes,
Guettons leurs états d'âme.
Elles diront, ou pas,
Ce qui, chez nos appas,
Les comble de joie, d'aise
Lors des parties de baise.
#2520582
Cherry, la sublime épouse de Rom, ne m'a bien évidemment pas laissé indifférent. Voici les textes que je lui ai dédiés.

I) Pour les Anglais, c'est une boisson.
Pauvres îliens dénués d'ambition,
Engoncés dans leurs inhibitions
Qui oublient que tu es la passion.
Ton corps est un chant polyphonique,
Qui secoue d'un courant électrique
Les revêches les plus hermétiques
Courant après leurs rêves tantriques.
Que tes dessous soient rouges ou bien noirs,
À leur vue, le soleil se fait soir.
Entre chien et loup, mon fol espoir
Est que tu danses sur mon perchoir.
Cherry, tes appas disent l'ivresse
Que tu distilles avec ta tendresse.
Pour toi, j'accomplis mille prouesses
Que tu payes comptant, de caresses.
L'échiquier de mes désirs brûlants
Permet les plus beaux rapprochements.
Douce reine, mon encerclement
Te transformera en mon amant.

II) Seuls les olibrius
Au vilain rictus,
Coiffés de gibus
Démodés, aux laïus
Abscons comme des rébus.
Valant moins que des Jacobus
Jouent avec elle aux montagnes russes.
Ils se croient Britannicus
Ou bien même Arminius ;
Rêvent d'égaler Bacchus.
Ce ne sont que des minus
À oublier comme des diplodocus.

III) Duo, triangle ou bien carré ?
Parfois, tout semble mal barré.
Mes envies sont-elles les siennes ?
Ses peurs deviendront-elles miennes ?
Rechercher la pluralité,
La voir boire à la volupté
D'un autre homme que son mari ;
La bercer d'un œil attendri ;
Choisir à deux la lingerie
Qui la transforme en égérie.
Il ne saurait être égoïste
L'époux devenu candauliste.
Laisser sa chérie s'épanouir
Dans les bras d'un autre et bien jouir,
N'est ni simple ni naturel.
Aussi, au-delà du charnel,
Il faut un triangle complice
Solide, dénué d'artifices.
Ici, mentir n'est pas jouer ;
C'est à trois qu'il faut s'engager.
En sachant toutes les raisons,
On évite la trahison.
Et trois devient alors magique,
Et pour sa chérie, orgasmique.

IV) « - Cherry sois gentille de me lâcher la grappe.
Ma femme est là, je ne veux pas que ça dérape.
Mais aie confiance en moi pour la prochaine étape.
Nos corps nus se régaleront de leurs agapes.

- Mon pauvre petit D, va donc te faire voir !
Si tu me prends pour une cruche à l'abreuvoir
Tu n'es qu'un gandin dénué du moindre savoir
Vivre. Brisons là. Je te dis donc au-revoir. »

V) Dragon, montre-toi si tu l'oses !
Arrête de faire des pauses,
Caché au fond de ton donjon.
Équipée de tous mes bourgeons,
Je viens t'arrêter, vil cracheur
De feu. Tes mauvaises chaleurs
Terrorisent tous nos enfants,
Et on fait fuir tous mes amants.
L'heure pour toi a donc sonné ;
Tu vas être saucissonné.
Rendre malheureuse une femme,
Te fera éteindre ta flamme.
#2520583
Je poste ici aussi ce poème sur les tumultes intérieurs des maris candaulistes.

Tumulte,

Longtemps, j’ai secrètement mûri le projet
De bousculer notre couple si bien rangé.
Croissaient en moi de folles idées inédites
Me narguant du loin de leur cité interdite.
J’agissais comme un enfant vis à vis du feu,
Excité, enthousiaste mais, au fond, peureux.
Je savais qu’il fallait terrasser des démons,
À commencer par ton catégorique « non ».
Quand, enfin, ta jolie bouche murmura « oui »,
Je planais, pensant toutes mes frousses évanouies.
L’excitation pour notre premier rendez-vous,
Agitait mon cœur joyeux en un rythme fou.
Je revêtais l’habit neuf d’organisateur
Méticuleux de ces fols instants partageurs.
Tout me paraissait si étonnamment facile.
J’étais le potier façonnant sa belle argile.
Et puis, la dure réalité arriva.
Peu s’en fallut pour que mon cœur ne s’arrêtât.
Naïvement, je croyais avoir tout prévu.
Tout… sauf, bien sûr, de ne l’avoir jamais vécu.
De voir mon épouse se donner à un autre,
Aussitôt, dans la pire angoisse je me vautre.
Mes belles certitudes dans un maelström
Angoissant chutent. Suis-je donc toujours son homme ?
Aura-t-elle encore du plaisir avec moi ?
Arriverai-je à reconquérir ses émois ?
Et mon sexe « normal », lui plaira-t-il encore ?
Qu’elle est loin ma comédie en technicolor.
« Ma foi » pensais-je « pas de quoi fouetter un chat ».
Toutes mes certitudes volent en éclat.
Je contemple la ciguë de la jalousie.
Je me maudis d’avoir voulu cette hérésie.
Et pourtant, en même temps, mon bonheur fleurit.
Ma femme, pour cette offrande, me crie « merci ! ».
Je découvre la contradiction candauliste
Cette peur joyeuse, grand-huit ascensionniste,
Où Enfer et Paradis vivent réunis
Dans les âmes des époux, toujours plus unis.
Pour le dire crûment, il n’est jamais aisé
De regarder sa chérie se faire baiser.
Mais quand les deux moitiés vibrent à l’unisson,
Il n’est pour le mari, pas de plus doux frisson.
#2520983
Miss @chf est une femme ravissante et exquise qui mérite aussi des textes.

I) Jolie miss, si tu te sens seule dans ton bain,
N'en sois pas peinée. Sache qu'en un tournemain
Des canards très dévoués, quoique fort coquins,
Veilleront sur toi, égayant tes doux recoins.

II) Ta délicate silhouette
Toujours me fait perdre la tête.
Mais quand tu es ainsi vêtue,
Mon Dieu que tu es bien foutue !
Ce legging est un gant coquin
Où veut s’insinuer ma main.
Il moule avec grâce tes fesses
À la beauté enchanteresse.
Ce noir fait le deuil du morose,
Me transporte et me rend tout chose.
Bien sûr, je n’oublie pas ton haut
Gris qui rend tes seins des héros.

III) Je suis une cocufieuse étoilée
Dont la Voie Lactée brille sur les seins.
Pour mes amants j'aime à me dévoiler,
Être nue, les rendre fous à dessin.
Et si mon corps est parcouru de chaînes,
C'est pour qu'ils aient la clé de ma prochaine
Jouissance lorsque nous ferons l'amour.
Sur mon corps, lisse comme au premier jour,
j'ai posé les jalons de mes envies
Par ce geste qui éclaire ma vie.
#2521409
Texte pour oZeratelle

oZeratelle, ton beau cul luit dans la nuit
Comme un diamant de plaisir qui nous éblouit.
Ton amant va passer la surmultipliée
En t'admirant ainsi parée. Son beau levier
De vitesse va se dresser, émoustillé,
En te sachant toute excitée, toute mouillée.

Texte pour onplay78

J'ai besoin que tu sois là,
Que tu me donnes de la,
Que tu guides mes pas
Pour éviter un faux-pas.
Il me faut le son de ta voix
Qui balise l'étroite voie,
pour que mon corps entrevoie
De mes amants le pavois.
Tes mains me sont indispensables
Pour accomplir l'impensable,
Devenir déraisonnable
Tout en étant mariés et stables.

Texte pour Nacra

Il a beau être petit ce virus,
Il ne manque pourtant pas de tonus
Pour nous rendre la vie bien compliquée.
Jadis libres, nous voici étriqués
Jusque dans nos envies les plus taquines.
Moi, longtemps rétive à être coquine,
Guidée par mon époux, j'y prenais goût.
Rassurée, aimée, je le rendais fou
En jouant à devenir très salope,
Folles capsules hors du temps, interlopes.
J'ai osé quelques fois ôté mon masque
Pourvoyeur de courage pour mes frasques.
Je nageais dans le stupre à reculons
Pour exciter encor mes étalons.
Maudit virus, tu as tout chamboulé !
Mes efforts par terre ; que tu es laid !
Est-ce que j'ai envie, et si oui comment,
D'offrir mon corps à de virils amants
Sous les yeux complices de mon mari ?
Ai-je donc besoin que mes sens sourient
À l'amour exquis de mon tendre époux ?
Je penche vers le oui. Vivre est un tout.
À la ville, épouse et mère modèle ;
Libertine aux yeux qui brillent à l’hôtel.
#2521410
Textes pour Amber

Comme Janus, j'ai deux visages.
Le soleil tranquille et bien sage ;
La lune, délurée, soumise.
La confusion n'est pas de mise.
Le temps de nos jeux merveilleux,
Je vibre des regards envieux
Des mâles à qui je suis offerte.
Mon maître, je suis toujours prête
À donner chair à tes envies
Pour créer du sens à nos vies.

Texte pour miss Cherry

Je t'aime mon tendre mari
Moi, ta cocufieuse Cherry.
Plus une autre queue vient en moi,
Plus incroyable est mon émoi.
Chaque fois qu'un amant me baise,
Je sais que tu en es fort aise.
Rien ne me réjouit davantage
Que d'être défoncée avec rage
Par l'homme qui, pour un moment,
Est bien plus que mon amant.
Je sais que tu vas adorer,
Quand, rentrée, je vais te narrer,
Dans chaque détail, le menu
De ses va-et vient, à cru,
Jusqu'au déversement final
De son liquide séminal
Que je garde dans mon vagin
Qui est de tes cornes l'écrin.
Mais mon doux mari, à la fin
C'est vers ton seul que je reviens.

Texte pour mabelle24

Sexy Marie, que tu le veuilles
Ou non, mais lorsque tu t'effeuilles
Tu nous fait vibrer de bonheur,
Tu fais exploser nos ardeurs.
Je comprends pourquoi un pompier,
Devant toi, a pu perdre pied.
Je me disais : "pour Bisontine,
Quelle rime ?" Mais c'est coquine
Qui est de mise, évidemment.
Tu collectionnes les amants
Dans une Comté où ta Franche
Gourmandise est une avalanche
Qui ensevelit leurs désirs
Dans tes crevasses de plaisir.
Victor Hugo, né dans ta ville,
Face à toi, paraît tout tranquille,
Tant du sexe tous les contours
Tu connais grâce à tes atours.
#2521411
Textes pour dompteur de cocus

I) Tu dis que tu les dresses
Les cocus. Que tu les redresses.
Je sens surtout de la détresse
Même si tu ne laisses
Rien paraître.
Au fond de ton être
Tu crois être supérieur
Dans tes ardeurs.
Tu crois de tout ton cœur
Donner aux femmes du bonheur.
Mais es-tu sûr que tes valeurs
Sont à la hauteur ?
Tu dis que tu as l’habitude
D’être en haute altitude.
Je crois plutôt que tu te leurres
Galette des rois sans beurre.
Je ne suis qu’un petit poète
Qui ne se prend pas la tête,
Mais quand on pète plus haut que son cul,
On ne fait pas le bonheur des cocus.

II) Certains hommes parlent beaucoup
De cul. Ils sont les rois des coups.
Leur virilité ensorcelle
Les femmes qu'ils traitent en femelles.
Ils ont tout centré sur leur sexe,
Normal que ce qui est complexe
Ignore l'entrée de leur tête
Vide où ce n'est pas la fête
Des neurones. Le savoir-vivre ?
Ringard, ils préfèrent en rire.
Vrai ? Il partage sa chérie ?
Alors ce n'est pas un mari.
Pas étonnant que sa moitié
Cherche avec moi la volupté.
"Les cons ça osent tout" disait
Audiard. Ils confondent "baiser"
Et "faire l'amour". Ils se croient
Au centre de tous les émois,
Alors qu'ils ne sont que des astres
Morts. Il faut laisser ces emplâtres
Au paradis des prétentieux.
Pour eux, c'est sûr, il n'y a pas mieux.

III) Vois-tu, j'ai la tête près du bonnet.
Je ne comprends pas bien ton énoncer.
Si pour toi une mère de famille
N'est guère plus qu'un simple sac de billes,
Tu joues avec et puis tu les oublies,
Pourquoi de tout savoir as-tu envie ?
Si les femmes du forum sont pour toi
Un tas de chairs à baiser sans émoi,
Quel intérêt d'en savoir davantage ?
Te chaut-il donc si elles ne sont pas sages ?
Elles ne sont pour toi que des salopes
À défoncer en des lieux interlopes ?
Si elles viennent ici, c'est que leurs corps
Est laid, tout rempli de vilains raccords ?
Et ces chiennes n'ont bien sûr pas de seins
Juste des nibards qui gâtent tes mains.
Adieu les jambes, bienvenue aux miches
Bien grasses et forcément laissées en friche.
Si j'ai bien compris ton raisonnement,
Pourquoi donc vouloir être leur amant ?
Pour trouver quelqu'un qui te soit semblable,
Investis dans une poupée gonflable.
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 50

Notre boutique candauliste 100% sécurisée