Le dernier commentaire de Houvert me donne envie de continuer.
Enfin quelqu'un qui sait me parler comme j'aime.
Paradoxalement, c’est à 25 ans que j’ai connu ma première relation «normale». Elle a commencé avec Alexandre, un partenaire de boulot. Je pensais que, comme la plupart des mecs, ils connaissait un peu ma réputation et qu’il essaierait de me sauter dessus à notre première sortie. A mon grand étonnement, il fut des plus romantiques et pressait tellement peu que je m’en posais même des questions.
Mais je trouvais cela très reposant et charmant et je sentais que cela éveillait en moi des désirs enfouis de prince charmant. Je me laissai donc courtiser sans jamais prendre les devants.
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Il fallut deux sorties avant le premier baiser et dix avant qu’on se retrouve au lit. Je suivais son rythme et je m’attendais à tout moment qu’il commence, comme presque tous les hommes, à m’interroger sur mes aventures passées. Il ne le fit jamais.
Plus que mes aventures passées, je craignais qu’il ne se doute de quelque chose pour les jours où je n’étais pas libre et pour lesquels je ne donnais aucune explication (et pour cause).
Je vivais encore dans l’appartement de Frank et je me devais de l’honorer, lui et ses clients, lorsqu’il était en ville.
C’était un peu schizophrénique de retrouver Alexandre sur son nuage tendre et romantique juste après avoir passé trois jours à me faire copieusement enculer par des inconnus en voyage d’affaires.
Je n’avais pas l’intention de mentir à Alexandre, mais lui, sans doute redoutant quelque mauvaise surprise, ne me posait aucune question.
Au bout d’un certain temps, j’avais une envie pressante qu’il m’en pose et qu’on en finisse avec cette hypocrisie. Mais cela ne venait pas et je ne trouvais pas le courage de le devancer.
Alexandre n’était pas intéressé par la sodomie, ce qui me facilitait la vie lorsque je le retrouvais avec l’anus encore très dilaté.
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L’une ou l’autre fois, je l’ai rejoint juste après une nuit passée avec un «invité». Malgré toutes mes précautions, il est arrivé l’une ou l’autre fois que je revienne avec des traces suspectes sur mes vêtements.
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Les a-t-il manquées, ou ignorées? Je ne le saurai jamais.
Comme je le lui proposais jamais, il n’a jamais demandé à venir chez moi.
J’ai donc continué cette double vie un certain temps, jusqu’au jour où tout à capoté d’un coup...
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