- 29 janv. 2012, 17:40
#978102
Récit de Val:
Mon chéri,
Cette histoire t’est adressée, parce que je sais que tu vas aimer et aussi sans ta volonté, nous n’en saurions pas là…
Tu vas être aussi très fière de moi en la découvrant, comprendre quand je te disais me mettre en chasse.
Je sais aussi qu’en me lisant, ta queue serra tendue, tes masturbations fréquentes, pour notre plus grand bonheur …
À côté de notre vie quotidienne faite d’un amour si tendre où tu m’apportes tant de satisfactions, je me suis mise à vivre différemment sous tes conseils, par ton aiguillage mon regard sur la vie est autre, depuis notre histoire au restaurant, tu n’as fais que m’ouvrir les yeux, depuis ce jour cette autre vie, c’est la mienne mais aussi la notre.
Cette Valérie que tu n’as pu connaître et qui est pourtant bien ta femme, je veux en tous cas que tu saches que je n’ai jamais douté de mon amour pour toi. Cet amour c’est seulement transformée grâce à toi.
La relation que j’ai avec celui qui n’était à tes yeux qu’un collègue de mon entreprise est venu s’immiscer dans l’espace qui existait entre nous. C’est un monde où la passion du sexe est aussi importante que la tendresse.
J’espère que tu comprendras que la situation que j’ai voulu te décrire n’a pas été simple à vivre pour moi, dans d’autre moment où tu étais finalement toi-même plutôt insouciant. Tu as bénéficié, sans le savoir, des débordements de désir et de tendresse que cette relation nouvelle a révélé en moi.
Ma fidélitée, comme convenu et d’une certaine manière, je l’ai mise toute entière dans celle à te rapporter les faits tels que je les ai vécus dans les moindres détails.
Pourtant, je dois reconnaître que la description qui t’est faite est toute sauf celle d’une épouse fidèle !
Mon nouveau correspondant Parisien a exigé assez vite et dès le début, par ta complicité que je rédige ce récit régulier comme un gage indéfectible de l’attachement que j’avais pour lui et pour toi. Il m’a avoué bien plus tard que cela l’excitait beaucoup d’imaginer, le fait que je te révèle avec détail mes actes pleinement assumés.
Il était convenu dès le début, que je garde cet espace de liberté de ne pas lui faire lire certaines de mes lettres, si je le désirais. Il voulait ainsi que j’exprime mes sentiments avec la plus grande sincérité. Mais il lui arrivait cependant régulièrement de me demander de lui en dévoiler une de mon choix qu’il souhaitait que je lui lise à voix haute, ce qui le rendait fou d’excitation. Cela peut te paraître incroyable, mais j’avais l’impression dans ces moments avec lui d’être un peu avec toi, de ne pas réellement te tromper, puisque j’allais tout te révéler.
Paradoxalement, te décrire avec la plus grande franchise ma relation passionnelle avec celui qui, pour toi, n’est qu’un amant, me rapprochait en quelque sorte de toi. Je crois que tu as dû ressentir quelque chose, car j’avais l’impression que tu devenais plus amoureux à la mesure du désir naissant qui grandissait en moi. D’ailleurs tu me disais souvent ne m’avoir jamais vue aussi radieuse. Sache que, si je ne me suis jamais sentie aussi heureuse, c’est en grande partie grâce à toi.
lundi 22 avril
Mon cœur,
Il y a beaucoup de bruits autour de moi, mais cette agitation ne me dérange pas…
Je suis sur un petit nuage !… Je ne sais comment te décrire ce que je ressens. Il y a la joie, bien sûr, de me sentir redevenir quelqu’un, l’excitation qui me rappelle l’exaltation que j’avais lorsque j’étais collégienne et que j’étais tombée sous le charme d’un garçon pour la première fois !
Aussi, je ressens une fébrilité un peu folle à écrire ces lignes, et même si je sais que c’est absurde, je crois que je me sens amoureuse.
J’avais préparé cette rencontre en ayant conscience que dans ce genre de rencontre il y a toujours une part de séduction.
Tu m’as d’ailleurs encouragée à porter ce tailleur qui, selon toi, m’allait à ravir, parce qu’il mettait en valeur ma « jolie silhouette ». Tu me disais aussi que l’on pouvait apprécier davantage la finesse de ma taille et l’honnête volume de ma poitrine, dont je dois avouer être assez fière. Et puis, il y avait ce généreux décolleté que tu m’as encouragé à mettre et que tu m’as assuré n’être pas vulgaire. Tu m’as même incitée à mettre des portes-jarretelles et ces bas de soie au discret motif sur la dentelle du haut. Ceux-là même que je ne porte d’habitude que pour te séduire davantage ou lorsque nous allons à une soirée et cela, malgré le fait que je dévoile largement mes jambes sous cette jupe moulante, fendue sur le côté.
À vrai dire, il a fallu tous tes talents de persuasion pour me convaincre de m’habiller ainsi, alors que je craignais que le relief de mes jarretelles soit visible pour un œil attentif, sous les finesses du tissu.
Pour toi, cette sensualité que je dissimulais sous mes vêtements me rendait encore plus radieuse et plus « femme », et mettait ainsi toutes les chances de mon côté dans un tel entretien pour un métier de relation avec la clientèle.
Tu me disais l’importance de la première impression lors d’un entretien d’embauche.
J’ai conscience de pouvoir plaire aux hommes. Du moins, je me sais désirable, tout en sachant l’aspect superficiel et intéressé du regard qu’ils portent souvent sur moi.
Dans ma jeunesse, j’étais aussi très timide, et les quelques aventures que j’ai eues avant de te rencontrer n’étaient en rien torrides.
Avec toi, Phil, je connais quelque chose de fort, même si je soupçonne, précisément de la passion. Tu étais gentil, aimant et rassurant de ton protectorat. Nous avons, durant des années, construit notre vie selon nos désirs, accédant au confort matériel et à la jouissance d’une relation stable et heureuse.
Mais aujourd’hui, je me sens bouleversée et ce que je viens de vivre, je ne m’en croyais pas capable !
Cela avait commencé il y a quelques semaines, en rentrant dans les bureaux, j’étais très intimidée et à la fois impatiente, la présence de collaborateurs basés sur Paris n’était pas étrangère à cette situation. L’équipe était composée de plusieurs membres, un manager nommé Vincent me tourmentait, à sa seule brève visite sur le Lux, nous avions échangé des regards appuyés, une émotion me traversa, un je ne sais quoi, intervint en moi...
Avant de le décrire, je dois te parler de l’expression de son visage lorsqu’il a levé les yeux sur moi, visiblement heureux de me redécouvrir, ce qui curieusement me laissa un souvenir ému. il était attendri et me gratifiant de son sourire radieux. Son attitude était même un peu mielleuse, mais curieusement tout cela me flattait.
Je me souviens du trouble rencontré, alors que j’étais en train de le dévisager, pendant les fractions de secondes de ses déplacements, je le détaillais formulant de sa corpulence élégante, impeccablement soignée et select, sa silhouette musclé et grande en imposait.
Entre la première et la deuxième rencontres, de nombreux appels téléphoniques nous ont rapproché, allant en découverte de l’autre, il aimait écouter ma voie….Et moi la sienne.
Nous étions maintenant calé dans nos fauteuils autours d’une tasse de café, mon supérieur, et moi qui venais d’accepter, le cœur battant de partir pour la capitale Français pour une mission de deux semaines.
L’attitude était plus qu’affable, nous étions ravies, comme des enfants qui découvrent de nouveaux jouets, mais je lisais dans son regard bien plus qu’un désir enfantin.
Je tentais de retenir mes yeux à trop l’observer, cet excès d’insistance, sa façon de me scruter devenait pesante, la panique me gagnait. Le déshabillage que je subissais me rendait de sensations nouvelles.
Son visage qui était agréablement bien dessiné, ses yeux noirs à l’expression intense à ces instants qui, lorsqu’ils croisèrent les miens, après s’être attardés de façon interminable sur diverses parties de mon corps, me semblèrent d’une profondeur insondable comme si je devais m’y noyer ! J’étais complètement accrochée par ce regard, conquise à lui…
J’osais soutenir sans baisser les yeux, tout en réalisant qu’une telle attitude ne pouvait qu’interprétée l’aveu impudique d’un désir de femme pour un homme.
Il venait littéralement lire en moi et que je ne devais rien devoir lui cacher !
Il me fit de nombreux éloges complimenteurs de mon travail, mais aussi de sous-entendues de mon élégance, de charme, de mon sourire et du son de ma voix que je trouvais pleine de tension. Je tremblais, tous cela était nouveau pour moi.
Lui en face de moi, proche, jusqu’à sentir la discrète odeur de son eau de toilette, je le détectais à l’affut de mes croisements de jambes, jouant certainement découvrir plus de moi, le rêve semblait vouloir devenir réalité quand ont nous laissa seul, faisant semblant de poursuivre la réunion, mes chevilles se retrouvèrent parallèles et comme si deux pôles étaient en contact, elles s’éloignèrent de l’une de l’autre, lentement. Je me sidérais moi -même à tant d’audace.
Et j’ai craqué, de lui avoir fermé la bouche d’un baiser voluptueux. Nos lèvres sont restées longtemps jointes, mes mains bloquant la tête de mon partenaire, nos langues enrôlées dans un combat humide, un baiser, épicé.. Entre ses jambes, je sentais l’outil qui allait me labourer le sillon.
Je me sentais terriblement tendue et en même temps excitée l’attention qu’il venait de me porter à cette douce sensation de dépendance, faisait que je me sentais totalement en sa possession et prête à accepter bien des choses. Mais, j’étais en même temps troublée parce que je craignais qu’il se méprenne sur la femme que j’étais vraiment. Je repensais à toutes tes paroles sur les réactions à avoir dans des cas bien précis.
J’observai ses doigts longs et fin manucuré, je réalisai que j’avais envie de toucher ou d’être touchée par ces mains là. Puis d’une voie chaleureuse il m’annonça vouloir de moi une écriture journalière en ta faveur, tous les jours une lettre. Son désir de vouloir m’exprimer avec la plus grande franchise possible de ce que je pouvais ressentir à son égard et, pour que cela soit possible, il me demanda de lui faire lire ces lettres secrètes avant de te les envoyer. C’était pour lui un gage de fidélité indispensable pour une bonne relation de travail ! Bien sûr, personne d’autre que moi, que lui-même ou que toi mon époux ne devait prendre connaissance de l’existence de cette correspondance !
Je ne m’attendais évidemment pas à un tel contrat ! Avant même d’avoir réfléchi, je me mis pourtant à lui répondre, ce que j’aurais répondu à n’importe quelle question :
• — C’est comme vous voudrez.
Il n’en fallait pas plus pour le contenter, au moins pour le moment, car il se releva et il ne m’échappait pas que ses yeux s’attardaient pesamment sur ce qu’il pouvait voir de ma poitrine alors que j’attendais pour ma part un signal avant de me redresser. Tout en contournant le bureau, je sentis son regard glisser de mes fesses à mes cuisses.
Il me prit la main comme on prend la main d’une « dame », à l’ancienne. Ses doigts étaient brûlants et sa peau un peu moite. J’étais maintenant debout face à lui, à quelques centimètres, et son odeur douce, emplissait mes narines. Il me regardait à nouveau de la tête aux pieds sans dire un mot ! Je n’ai jamais ressenti ça à un tel point et surtout aussi vite, mais j’avais une envie folle qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me serre très fort contre lui !
Au lieu de cela, il a reculé d’un pas et m’a adressé un large sourire :
• — À demain ! J’ai déjà confiance en vous et je pense ne pas être déçu! J’espère que vous avez confiance en moi…
Je me mis alors à lui sourire à mon tour et j’étais assez fière de parvenir à ne pas rougir devant lui. Mais alors, il m’adressa à nouveau la parole !
• — C’est une très bonne idée d’avoir mis des porte-jarretelles. J’adore les femmes qui portent des sous-vêtements sexy, n’hésitez surtout pas les jours suivants !
Cette fois je devais être écarlate et je n’osai plus croiser son regard en quittant la pièce, comme une gamine prise en faute !
Mardi 03 avril
Mon tendre amour,
Hier, de retour, tu m’as complimenté sur mon tailleur noir qui découvrait mes « superbes » jambes gainées de soie à mi-cuisse. Je venais à peine d’être présentée à celui qui n’était alors qu’un collaborateur, mais je me souviens t’avoir embrassé avec toute l’énergie possible. Tu me trouvas vraiment sensuelle et j’avoue que tes propos n’ont fait que confirmer ce que je devinais ce jour-là. Mon bonheur était bien présent…
J’étais, bien sûr, heureuse de cette expérience pour Munich, elle correspondait parfaitement à ma formation et à mon désir, mais les heures que je venais de passer, telle une assistante de direction appliquée auprès de mon patron et de notre collègue, avait produit un curieux effet.
Le soir j’avais une envie si forte de toi, que je t’ai léché avidement les lèvres pour te pénétrer de ma langue à la rencontre de la tienne. Pendant que tu caressais le haut de mes cuisses nues, en frôlant du bout des doigts mes porte-jarretelles… J’ai alors osé faire sauter l’agrafe de mon soutien-gorge pour libérer ma poitrine. Je portai ce jour-là un chemisier de satin et j’éprouve encore de l’émotion en pensant aux caresses de mes bouts de seins gonflés contre ton torse. Je n’ai pu m’empêcher de te pousser doucement vers notre chambre tout en continuant à t’embrasser, comme si je devais boire un divin nectar issu de tes lèvres. Je me suis mise alors torse nu et puis j’ai libéré ton sexe déjà gorgé de désir ! J’ai fais glisser ma culotte et ma jupe pour faire glisser ton membre dans mon intimité que je savais déjà chaude et onctueuse. J’avais envie de te regarder fixement, et le fait de te sentir en moi m’apaisa. En même temps, alors que je savourai ta présence, je pensai à lui…à cet homme que je venais de rencontrer pour la deuxième fois et qui avait eu le pouvoir perturbant sur moi, son charme me déstabilisait. J’avais désormais besoin, plus que tout, de tendresse, et cette envie folle de partager jusqu’à la duplicité de mon émoi. Je voulais même, si j’avais cru cela possible, que tu sois mon confident, mon complice, tu accueillais cette nouvelle avec bonheur.
Je t’ai parlé de son âge, la trentaine passé et du fait qu’il m’avait mise tout de suite à l’aise. Tout en continuant de parler, je te massai la verge doucement avec mon sexe. Je t’ai dit qu’il m’avait demandé d’écrire une correspondance et que j’avais alors exprimée positivement. Pendant ce temps, je te gardai en moi en bougeant le bassin avec une lenteur voluptueuse et, alors que je te chevauchai, ma voix était à peine altérée par de faibles soupirs de jouissance.
Décrivant de son ton flatteur, de son regard pénétrant, J’ai ressenti à cet instant que le fait de te le divulguer à travers moi, de mon regard et de mes sensations, cela te troublait.
Ta voix n’était pas habituelle lorsque, comme un garçon timide, tu t’es mis à me demander plus de détail, comment il avait cherché à me séduire. Curieusement, était-ce sous l’effet de la jouissance, alors que je ne cessai de te caresser de mon vagin, ou parce que je me sentis alors avoir un pouvoir sur toi, je me souviens avoir esquissé un sourire. Tu me demandas plus encore, je t’avouais tous en détail, de cette confession… La jouissance nous frappait, m’inondant le con de tes longs jets brulants.
Tu étais persuadé comme la première fois que je lui avais « tapé dans l’œil », et tu m’as dit alors ne jamais m’avoir vue aussi radieuse ! Je sais que je souriais vraiment et essentiellement cette fois parce que j’étais flattée. Alors que je me laissai envahir par le plaisir, mes yeux cherchèrent vainement à croiser les tiens, mais je n’arrivai plus à me contrôler et je me sentis à nouveau partir…
Avec le recul, je crois avoir été totalement impudique en t’offrant le contact de mon postérieur se frottant contre tes doigts et le spectacle de mon abricot d’amour imberbe qui coulissa sur ta verge comme pour bien te la graisser…
Et puis il y avait surtout le fait de continuer à te parler, sans plus réaliser ce que je disais. Je me souviens t’avoir dit qu’il n’était pas sans charme, de son élégance, qu’au moins dans son apparence, avec son côté un peu beaucoup très classe. Et puis j’ai dû t’avouer que malgré tout, il me faisait bonne impression, qu’il m’inspirait confiance. Ce dont je me souviens aussi, c’est que ce jour-là, j’ai joui comme cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps…
Plus tard dans la nuit, serré l’un contre l’autre, j’ai pensée avoir été un peu trop loin et, qu’en te montrant à quel point j’étais excitée, tu devais forcément te douter de ce qui allais se passé…
Mercredi 04 Avril
Mais ce matin, quand je suis partie avec ma jupe noir plus courte encore que la veille et un chemisier légèrement transparent surmonté de ma veste cintrée, je n’ai senti aucun reproche de ta part ; plutôt un sentiment de fierté, puisque tu m’as dit que j’étais plus séduisante et plus belle que jamais. Ce que tu n’as pas remarqué ce jour là, c’est que j’avais encore mis des porte-jarretelles et ce n’était pas, cette fois, sur tes conseils. Et qu’il suffirait que je sois assise, pour qu’apparaissent au-dessus de mes bas de soie, le haut de mes cuisses nues enjôlées de mes attaches ! J’avais mis également un string en dentelle qui, par de menus frottements à chacun de mes pas, agaçait délicieusement mes petites lèvres.
Arrivée au bureau, je ne le vis tout d’abord pas. Et puis entrant dans le salon ou il s’était installé provisoirement, il apparut et me gratifia d’un bonjour un peu sec sans même lever son regard vers mon visage. En le voyant essentiellement attiré par les courbes de ma silhouette, je ne pus m’empêcher de penser négativement. Mais dès qu’il a plongé ses yeux dans les miens, j’étais à nouveau prête à fondre. Il me demanda de l’attendre me présentant le dossier de présentation de notre travail.
Il insistait sur le devoir d’information à la clientèle, la capacité à convaincre, l’appât qu’il fallait exploiter concernant les produits, le fait de donner le sentiment que l’offre proposée avait quelque chose d’unique, même pour les produits standard. Bien sûr, l’accent était mis sur la patience et l’amabilité. Tout cela me paraissait tout à fait naturel et, dans ce document officiel, il n’était évidemment pas question du contrat bien particulier qui me liait à lui.
À vrai dire, je ne savais pas quelle était la nature profonde de ses exigences, même si le simple fait d’écrire ces lettres singulières qui t’étaient adressées, impliquait d’évidence des rapports bien plus étroits que ceux que l’on entretient d’habitude avec un supérieur. Il me dit ensuite, en quittant la pièce, de l’attendre quelques instants.
J’étais assez tendue, une fois la lecture du rapport achevée, et l’attente me parut interminable. J’ai eu alors le loisir d’observer certains objets qui parsemaient son bureau. Un agenda en cuir disposé dans ma direction m’interpela, dans l’angle de celui-ci, je distinguais ce qui devait être la naissance de quelques photos, de ma main tremblante et sans même réfléchir je l’ouvris. Il y avait ainsi une superbe Noire à la poitrine arrogante, dont le corps quasi-nu recouvert d’huile, brillait sous un soleil de plomb. Dessous, une Asiatique au corps menu, bien que parée d’un voile de soie, ne masquait pas grand chose de son anatomie, sous l’effet à la fois de l’humidité moite qui faisait adhérer le tissu à sa peau et d’une lumière directe qui révélait son entrecuisse à la sortie d’un bain. Plus loin encore, c’était une Indienne dans une position plus impudique encore, parce qu’elle paraissait dérobée par le photographe, qui soulevait son sari pour se livrer à des ablutions intimes, les lèvres brillantes de sécrétion, et la dernière, la plus osée était une femme blonde qui avait les cuisses écartées, du sperme coulant en grande quantité de sa chate encore ouverte, le regard révulsé…
Quand la porte s’ouvrit, « petite visite » fut interrompue je ne pus m’empêcher de sursauter. C’était déjà la première fois que je me sentais prise en faute…
• — Mes photos vous plaisent ?
Cette fois, je ne savais quoi répondre, dans ma tenue « d’hôtesse d’accueil » apprêtée avec soin, je me sentais mal à l’aise. Sans doute qu’il ressentit cette situation puisque ses premiers mots furent pour me rassurer.
• — Vous êtes parfaite ! Vous êtes à la fois tout à fait intelligente et en même temps, diablement séduisante dans ce petit tailleur qui met vos formes délicieuses particulièrement en valeur. La prochaine photo de ma collection vous serra destinée…
Je n’étais pas insensible à toutes ces flatteries qui émanaient de l’homme auquel je n’avais cessé de penser lorsque j’avais choisi soigneusement ces vêtements.
• — Est-ce que vous avez commencé à rédiger vos lettres ?
Je lui ai répondu que oui, aussi naturellement que si j’avais terminé de taper un rapport de travail.
• — Rassurez-vous, je ne vous demanderai pas tout de suite de m’en faire la lecture. Il faut au moins que vous ayez le choix entre plusieurs.
Je savais que je m’étais soumise à ses comptes rendus épistolaires sans savoir encore à quelle occasion tu pourrais toi-même les lires. Mais je ne lui posai pas davantage de questions.
• — Je vais vous laisser, mais j’aimerais vous demander pour aujourd’hui une dernière faveur.
Curieusement, je devinai encore une fois que je ne pourrais que lui dire oui, alors que j’ignorais la nature même de sa requête…
• — Je voudrais que vous me montriez ce que vous cachez sous votre jupe pour savoir si…si vous êtes attentive à ce que je vous ai dit.
Je ne pus m’empêcher de penser alors aux photos très subjectives que je venais de voir. Pour ne rien faire paraître de mon émotion, je décidai de le regarder fixement. Je n’étais plus moi-même, c’était comme s’il venait de s’adresser à une autre que moi. Je m’aperçus pourtant alors, que le plus simplement du monde… c’était bien moi, ta petite femme d’habitude si timide, qui était en train lentement de relever sa jupe de mi-cuisse jusqu’à la taille !
J’étais littéralement sous son emprise et je réalisai que, si telle était sa volonté, il était capable de m’emmener très loin, dans des territoires pour moi aussi inconnus que la plupart de ces destinations qu’il me fallait aider à vendre pour le satisfaire.
Curieusement le temps paraissait suspendu et je n’entendis bientôt plus que le frottement du tissu sur mes bas, sur mes dessous de dentelle et de ma peau nue.
Ensuite ce fut le doux bruit de sa respiration lente et profonde alors qu’il s’était placé à genoux sans que je m’en sois vraiment rendue-compte. Son visage était proche, au point que je sente la douce caresse de son souffle entre mes cuisses.
Je ne pus réfréner mon envie de baisser les yeux pour le découvrir prostré, comme en prière, il semblait fasciné par le spectacle de mon intimité parée de minces pièces d’étoffe et de dentelle.
Je ne sais combien de temps tout cela a pu durer, mais comme la veille, un désir irrépressible commençait à me gagner. Ce n’étais plus me serrer entre ses bras qui aurait pu alors me satisfaire…mais qu’il enfouisse sa tête entre mes cuisses et qu’il y fourre sa langue comme un chien gourmand pour y goûter le succulent nectar !
J’avais l’impression que j’allais vaciller sur mes jambes qui se tendaient sous l’effet d’une excitation grandissante, quand il se releva en s’appuyant à mes poignets, pour les abaisser doucement, afin que je rajuste ma jupe.
• — J’avais envie de voir ce que vous me cachiez … et que vous avez peut-être caché à votre mari !
C’est vrai que je n’ai pas voulu, dès aujourd’hui, te mettre dans la confidence des dessous sexy que j’ai décidé de porter. C’est un secret intime de désir, que finalement je n’étais prête à partager qu’avec mon troublant collègue même si je sais qu’à partir de maintenant, je ne te dissimulerai aucunes choses sur la nature de cette relation nouvelle, ne voulant pas creuser un fossé irrémédiable entre nous…
En même temps ma conscience se libère un peu, la honte ou toute forme de peur n’ont d’idée qu’un jour tu liras ce texte et qu’ainsi la communion serra parfaite …
Ton épouse pleine de pensées tendres pour son mari…
Mercredi 05 avril
Départ le matin très tôt pour Orly, je vais bientôt le rejoindre sur son lieu de travail, l’hôtel est agréable … Tu as bien reçu mon sms, accompagné de la photo qui me montre t’adressant un bisou de ma main…
Mon cœur sache que malgré l’intensité de ce que je vis, malgré tous ces bouleversements et ceux que je suis peut-être amenée à connaître, je sais que tu resteras toujours mon être cher auquel je ne pourrai m’empêcher de penser avec la plus grande tendresse. Cet amour entre nous et que j’ai depuis plusieurs années, rien ne peut nous le retirer. Le désir naissant que je te décris, autant que je le décris à moi-même, ne fait qu’accompagner le nôtre, sans l’effacer pour autant. Il se révèle en moi depuis si peu de temps du désir bien réel en moi, une soif de posséder, de vivre des sensations intenses, tu avais raison, mon corps s’exprime…
De t’écrire ces lettres c’est aussi pour moi la possibilité de rester avec toi à chaque instant où je suis avec lui, puisque je sais que j’aurai à t’en rendre compte…
Je découvre l’entreprise, les bureaux et suis présentée à ces collaborateurs, Kristopher est là, à un mètre de moi…
Il me regarde avec ce petit air malicieux qui me fait chavirer, il est galant et attentionné. Je n’ai pourtant rien d’une nymphomane, mais ce type à décidément un charme fou, et je lui ferait volontiers un petit câlin. Mon micro string blanc, transparent et trempé de mouille depuis de longs moments déjà, le mont de vénus douloureux, insatisfait et impatient. Je suis complètement bouleversé par cette sensation inconnue qui c’est brusquement répandue dans tout mon corps, un fleuve de plaisir, un plaisir total, puissant, impossible à dominer. Je me suis soumise à cette onde merveilleuse et inépuisable.
Ta Val qui t’aime tendrement.
Jeudi 06 avril
Mon doux chéri, excuse-moi ! Excuse-moi d’être si directe et si crue dans les descriptions que je vais te faire. Mais je suis tenue au compte rendu le plus sincère et je souhaite trahir le moins possible la vérité, à l’égard de lui, mais aussi surtout de toi…
Je savais qu’en arrivant ce matin, il allait se passer quelque chose de plus sérieux et je ne me suis pas trompée. Pourtant tout avait commencé au contraire d’une façon banale. Kristopher était venu me voir, toujours avec ce regard « baladeur » et peut-être un peu inquisiteur, mais comme les autres jours, il semblait satisfait de ma tenue. Je ne souhaite pas m’attarder la dessus si ce n’est pour te dire que j’assume de plus en plus le fait de m’apprêter le matin dans le but premier de le séduire et de séduire, selon sa volonté …
Ensuite, je ne l’ai pas revu de la matinée, mais l’activité était assez soutenue ce matin et je n’en n’ai pas trop souffert. Je me souviens particulièrement d’un de ces collaborateur à ma disposition semblait plus attentif à la profondeur de mon décolleté qu’aux présentations faites. Visiblement il aurait aimé découvrir autre chose que des chiffres…
Mon Don Juan se manifesta, je reçu par sms une proposition de déjeuner ensemble.
C’était un lieu fréquenté essentiellement par de jeunes cadres « actifs » du quartier de l’Opéra. Il était visiblement fier de me faire passer pour sa maîtresse que je n’étais pas encore! D’un certain côté avec ce qui c’était passé entre nous, je savais bien que notre relation, malgré le quasi absence de contact direct, avait déjà quelque chose de puissamment charnel !
En marchant dans la rue à ses côtés, je constatai pour la première fois qu’il était très grand. Bien sûr je portais des talons assez hauts, mais il arrivait tout juste à sa hauteur. En nous regardant par bribe, il glissa sa main dans la mienne, comme si nous étions de jeunes amoureux, je ne pus m’empêcher de penser au contraste que nous formions aux yeux des passants qui nous croisaient sur le trottoir…
Lorsque je suis à tes côtés en public, j’ai l’impression parfois que nous offrons l’image d’un couple « équilibré » qui attire l’attention, un peu comme ceux qu’on voit dans les publicités. Je sais par expérience que tu as comme moi cette faculté de séduire d’emblée sans trop d’effort. Avec lui c’était différent. Je me rends compte que les regards plus encore qu’à tes côtés étaient focalisés sur moi. Il faut dire que j’étais habillée de façon sexy et presque provocante avec ma jupe courte et fendue du jour qui dévoilait un peu mes cuisses. Mais cela était dû aussi à l’effet de contraste de mon « amoureux » à la démarche élégante, la démarche qui trahissait un côté trop sûr de lui, accentué par le fait qu’il portait une chemise blanche cravatée surmonté d’un costume Boss . Sur son torse bombé reposait une chainette d’argent. La grosse montre qu’il avait à son poignet ainsi qu’un bracelet assorti à sa chaîne accentuait son aspect clinquant, un peu superficiel ou régnais l’ordre.
Il n’a rien des hommes qui m’ont jusqu’ici attiré, et peut-être bien que dans un autre contexte, je l’aurais trouvé ridicule. Mais aujourd’hui j’étais à ses côtés, il me tenait la main et je me sentais bien !
Ces regards qui sont plus encore posés sur moi en ces moments où je suis avec lui, finalement, ne sont pas pour me déplaire. Vous êtes différents, mais peut-être le changement, que c’est cela qui me rassure.
Avec lui, je ne me sens pas en compétition et les quelques coups d’œil sarcastiques que je devine, qui laisseraient penser que je suis auprès de lui pour quelques choses, me laissent dans l’indifférence. Bien sûr, il est « à l’aise » et cela a de l’importance pour moi et il faut avouer que cette aisance se traduit aussi par un comportement plus ostentatoire dans sa générosité pour moi. Je me surprends à penser comme toi, que notre personnalité est souvent faite de contradictions et que bien des souffrances résultent de ces confrontations subies entre deux désirs opposés. Je suis bien avec lui, je suis bien avec toi, mais être à vos côtés, indépendamment de la torture de devoir penser à ce que chacun penserait de l’autre, c’est aussi mettre en relation deux parts contradictoires de ma véritable identité et me mettre ainsi en face de mes propres lâchetés !
Je préfère vivre ces relations en parallèle en ayant la certitude de celle qui prendra le pas sur l’autre.
Pour revenir au déroulement de cette journée qui marque un tournant dans ma relation avec lui, nous nous sommes donc retrouvés au restaurant, pour la première fois longuement, l’un en face de l’autre.
Il m’a posé beaucoup de questions sur toi. Je ne lui ai rien caché de l’attachement et de l’amour que j’avais à ton égard et il en paraissait ravi ! Il l’était plus encore de constater, lorsqu’il a pris mes mains dans les siennes, que je ne me dérobai pas. Il ne savait pas combien j’attendais cet instant d’un contact prolongé avec lui, combien je me sentais heureuse de pouvoir plonger mon regard dans le sien tout en buvant ses paroles si flatteuses.
• — Vous ne pouvez pas savoir ce que cela représente pour moi, de partager ce précieux moment auprès d’une femme aussi belle que vous. Au risque de vous choquer, dès que je vous ai vue, je vous ai imaginée d’une façon précise… entièrement nue devant moi ! Comme si vous étiez l’apparition de la femme parfaite que j’ai toujours espéré rencontrer. J’avais l’impression de lire en vous un désir irrépressible que j’avais jusqu’ici gardé enfoui en moi. J’ai connu, je dois l’avouer, beaucoup de femmes, mais en vous voyant debout si proche, j’avais comme la révélation pour la première fois de percevoir ce qu’est vraiment la féminité.
Bien sûr, au fond, j’ai pensé que ce discours, il l’avait tenu avec bien d’autres femmes et je devine ta conviction à se sujet. Mais j’avais terriblement envie de le croire ! Comme la chaleur de ses mains, c’était une chaleur si douce qui m’enveloppait toute entière, jusqu’au bout de mes pieds. J’ai ressenti alors un léger picotement délicieusement sensuel qui bientôt fut perceptible à la pointe de mes seins frottant de plus en plus mon chemisier, presque à le tendre…
Je ne sais plus, par moment de raisonnement, je me crois folle, que je te raconte là des histoires de midinettes. C’est peut-être vrai. Mais je craque d’envie pour lui !
Tout doucement, il m’a demandé de me déchausser, pour moi aussi lui offrir la jouissance d’une « douce chaleur », celle du plat de mes pieds gainés de soie, caressant les siens.
Nous sommes restés longtemps comme cela après le dessert, pour en savourer un plus succulent encore, celui de ce plaisir tactile, sensuel, éminemment sexuel aussi, comme si malgré la table qui nous séparait, nous ne formions qu’un, dans l’entrelacement de nos mains, les caresses de nos pieds presque nus…
Comme précédemment, j’étais soudainement possédée d’un désir terriblement violent et irrationnel. Un instant j’eu la vision exquise de cet homme se jetant sur moi pour m’arracher mes vêtements et me pénétrer à même le sol. Ce qui me tira de ma rêverie, c’est le regard de concupiscence avide qu’il porta clairement sur moi comme s’il était au même instant animé des mêmes intentions.
Je ressentis dans tout mon être ce qu’il m’avait dit tout à l’heure. C’était comme si j’étais vraiment nue devant lui ! Il semblait deviner avec une telle ardeur ce que dissimulaient mes vêtements que je me sentis plus impudique encore, ici au milieu de ce restaurant, que si je m’étais retrouvée dans le plus simple appareil dans un lieu plus intime.
• — J’ai envie que nous partions d’ici !… Voulez-vous venir dans mon bureau ?
Cette phrase suscita chez moi un sourire involontaire lié au souvenir des douces paroles, pas si lointain, où il me conviait pour la première fois à pénétrer dans son lieu de travail. En revenant dans la rue, main dans la main, j’aurais voulu encore ignorer la présence des passants pour le voir réaliser un désir fou : qu’il vienne glisser ses doigts chauds et humides sous ma petite culotte, qui l’était bien davantage !
Quelques instants plus tard, c’est précisément dans son bureau que nous nous retrouvions et que je me dis qu’enfin il allait faire cesser mon supplice. Mais au lieu de se jeter sur moi, il me demanda à nouveau de m’asseoir et s’installa dans son fauteuil ! Je me trouvais démunie. Je ne savais ce qu’il attendait ! J’avais tellement à lui offrir.
Au bout d’un instant qui me paru interminable, il fit glisser son siège vers le mien pour se retrouver assis face à moi. Il se baissa alors et pris délicatement ma cheville droite pour la relever avec la même attention que celle que l’on porterait à cueillir une fleur fragile. À vrai dire, je ne me sentais plus du tout forte à ce moment là, et je me serais bien laissée cueillir toute entière. Pour l’instant il ne semblait convoiter que l’extrémité de ma jambe. Il se mit à me masser délicieusement la cheville, remontant doucement jusqu’au mollet et au pli du genou mais, alors que je pensais qu’il allait pousser son investigation plus loin vers un territoire qui ne demandait qu’à être exploré, il redescendit à ma cheville pour la libérer de la fine lanière qui la couvrait ! Il fit glisser ensuite ma chaussure qui tomba doucement en un bruit feutré sur la moquette et se mit alors à me masser la voûte plantaire du pied, procurant chez moi une sensation à la puissance érotique des plus exquises !
D’un côté, j’aurais souhaité que ce moment dure une éternitée, et en même temps je voulais qu’il me pénètre. Je me surprenais alors à imaginer son sexe et c’est le moment qu’il choisit pour me mettre en contact avec lui.
Il approcha un peu plus son siège et souleva encore mon pied pour le faire glisser entre ses cuisses qu’il venait légèrement d’écarter. Je ressentis alors à travers le tissu de son pantalon son membre en érection, à la fermeté pour moi véritablement flatteuse. J’avoue que cette sensation de pouvoir sentir sa verge sous mon pied était des plus agréables et que ce contact électrisait tout le bas de mon corps, lorsque je fis glisser, dans un mouvement régulier, mes orteils le long de sa braguette. Bien sûr, le relief que je découvris ainsi, et que j’imaginai venir bientôt en moi, n’était pas d’un volume spectaculaire ! Son sexe paraissait plus court que le tien, mais aussi plus massif dans la circonférence, à l’image du reste de sa corpulence.
Sans même m’en rendre compte, j’étais bien en train de le branler ! En vérité, c’est l’étreinte de plus en plus forte de sa main sur ma cheville, pour accompagner et accélérer le mouvement de ma jambe, qui me fit m’en rendre compte.
C’est alors que je pris l’initiative de me libérer de sa main pour ôter ma seconde chaussure et venir blottir, bien au chaud, mes deux pieds contre son sexe. J’osai ainsi avec une certaine témérité soutenir son regard sans bouger, comme si soudainement je me sentis la force de prendre la direction des opérations. J’écartai légèrement les cuisses pour lui offrir, de façon plus avantageuse, une vue sur ma petite culotte.
Je saisis l’occasion, tant j’étais parvenue à capter son regard à la naissance de mes cuisses, pour reprendre un massage lascif de sa verge bandée, en faisant cette fois coulisser l’intérieur de mes pieds. Dans le silence feutré de la pièce, le crissement de mes bas contre son pantalon ne faisait qu’attiser l’atmosphère puissamment érotique qui se dégageait de notre petit jeu, plus du tout innocent.
Pourtant, au moment où je t’écris ces lignes, je ne me suis pas encore donnée physiquement à lui. Je veux dire que nous n’avons pas fait totalement l’amour. Il s’en est presque excusé. En fait, c’est lui qui a très vite repris le contrôle, en me demandant seulement de le branler ainsi jusqu’à la jouissance !
Il a voulu me rassurer en m’affirmant qu’il n’était pas fétichiste, qu’il souhaitait faire durer le plaisir !
Il m’a aussi juste demandé de me masturber ce soir-là de la façon la plus débridée en pensant très fort à lui, et de lui en rendre compte dans ma prochaine lettre.
Mon cœur, je te quitte… pour savoir que je vais te retrouver dans quelques jours afin que tu me fasses l’amour comme je l’adore. À ce moment, je ne t’ai pas encore fait totalement cocu, mais je pense que dans cette nuit où je vais me laisser savourer particulièrement le contact de mon corps, je vais franchir un pas de plus, car c’est à lui que je penserai…
Samedi 07 Avril
Mon chéri,
Hier soir, j’aurais voulais me donner entièrement à lui. Une envie « d’allumer », c’est toi qui ma poussée à être plus provoquante, et je dois dire que je prend gout à ce désir… Vêtue de ma nuisette transparente dans cette chambre d’hôtel, en dessous de laquelle je ne portais aucun sous-vêtements. Cela m’excitait de me dévoiler à demi nue devant le miroir en pensant que j’attisais son désir par la vision mon corps, celui-ci même qui, te troublait tellement… J’aurais tellement désirée sa queue qu’il n’aurait pas valu qu’un homme frappe à ma porte…
Alors je me suis laissé imaginée qu’il me regardait avec complaisance… j’aurais aimé qu’il soit la qui me voie ainsi, quasiment nue, et déjà je me prenais à l’imaginer en moi, dans mes entrailles.
Bien plus que d’habitude, j’ai fermé les yeux quand mes doigts ont parcourues ma grotte. Je ressentais son odeur et le grain soyeux de sa peau, je pensais à lui autant qu’il est possible. Avec un effort de concentration sur le zéro, se qui témoignait de la force de mes convictions, je me plaisais à m’imaginer m’abandonnant à ses caresses, et laissant pénétrer mes chairs intimes de son sexe humide et chaud !
J’ai jouie comme jamais et de nombreuses fois, ma liqueur débordait allégrement de ma chatte, tachant les draps de mes soupirs soutenus, de mon corps cambré, je me suis gouté de mes doigts, cela t’aurait plu ! J’espère, de mes cris ne pas avoir dérangée mes voisins de chambrées…
Ce matin, j’étais plus heureuse encore de reprendre le travail. Je n’avais jamais connu auparavant ce délicieux privilège d’être payée pour faire ce que j’adore le plus au monde : me satisfaire et satisfaire au mieux les volontés des êtres que j’apprécie.
Chaque jour, il me faut trouver des vêtements appropriés qui puissent séduire, attirer les regards, sans jamais franchir les bornes de la vulgarité… Par contre comme tu as dû t’en apercevoir, j’ai emmenée avec moi mes sous vêtements ouverts de chez Lola…Depuis que j’ai ce travail, tu as sans doute remarqué à quel point j’accorde de l’importance à mon apparence, et le temps que j’y consacre avant de partir le matin. Et encore, tu ne sais pas la plupart du temps…ce que je porte en dessous.
J’ai pour ma part bien compris le message de mon séduisant collaborateur, Kristopher attend de moi par ces allusion de tact que je sois plus féminine encore lorsqu’il s’agit des vêtements que lui seul sera, s’il le souhaite, amené à découvrir… Il prétend qu’en portant une lingerie des plus sexy, je suis plus performante encore dans mon pouvoir de séduction vis-à-vis des hommes. Je sais également que si tel est son désir, je serai capable de ne rien porter en dessous…
Mais pour l’instant en tout cas, il accorde une extrême attention à ce que je choisisse une lingerie intime.
Ainsi dès ce matin, il a souhaité que je le rejoigne à son bureau. Et à l’instant où la porte s’est fermée, il m’a demandé de venir tout près… J’étais intimidée, surprise, mais aussi flattée d’attirer son attention.
• — Je ne vous ai pas dit à quel point j’apprécie le port altier de votre buste, la beauté que je devine et en partie que je vois de vos seins… Aujourd’hui, j’aimerais faire connaissance un peu plus avec eux…
Ces propos, comme tout ce qui émanait chez lui d’un désir à mon égard, diffusaient en moi comme une douce chaleur.
Je ne me vivais plus alors comme l’employée de mon supérieur, mais comme la femme mariée qui s’apprêtait à succomber aux exigences que lui soumettrait son nouveau maître. L’une de celles-ci étant, qu’à travers la rédaction de ce courrier que je t’adresse, l’esprit conscient que la relation que j’ai avec cet homme n’est pas anodine. Que dans ce jeu délicieusement pervers qui se développe entre Kristopher et moi, il y a avant tout une relation adultère… Avec la saveur singulière de l’interdit…le plaisir que je dois avouer d’avoir à te tromper, même si, je te le rappelle, c’est sans volonté de te faire souffrir, bien au contraire…
Je n’aurais jamais imaginée la satisfaction profonde, attisée par ce léger sentiment culpabilisée et d’insécurité, que toi, mon petit mari chéri, tu me procurerais indirectement par ton désir de caudillismes.
Comment t’expliquer à toi le plaisir que je retirais de la conscience pleine et entière que j’étais en train de te faire cocu ?
J’aimerai être avec toi dans cette lecture rien que pour voir tes réactions… J’ai malgré toute une petite idée sur la question.
J’ai retiré mon chemisier, le cœur battant la chamade. Il a pu dès lors entrevoir ma poitrine aux pointes moulées dans la dentelle, ce que tu aimes tant et dont tu sais également que je suis si fière… Un peu par orgueil et dans le désir de retrouver les sensations que j’éprouve à exhiber mon corps nus sur la plage, j’ai ôté l’agrafe de mon soutien-gorge… Mais d’un geste ferme qui m’a surprise et un peu déstabilisée, il a bloqué mon bras !
• — Je ne souhaite pas que vous me montriez tout ! En tout cas, pas tout de suite… Je veux d’abord apprendre à les découvrir, à les apprivoiser…
Et pendant qu’il me disait cela d’une voix assurée mais douce, il s’est levé et m’a serrée dans ses bras très fort tout en m’invitant à me rajuster…
Tout cela, comme le contact de son torse contre le mien, m’excitait terriblement et je sentis mes petits mamelons gonflés contraints par l’armature de ma parure de dentelle, plus fermes et imposants que jamais. Cette sensation d’être trop à l’étroit avec une pièce de vêtement que j’avais pourtant l’habitude de mettre avec toi me révélait le trouble physique particulier qu’il était le seul capable de provoquer en moi.
J’avais l’impression de vivre une véritable métamorphose, comme si une part cachée de ma féminité se développait à son contact ! Curieusement, ce sentiment trouble de sentir ma poitrine serrée dans mon vêtement sexy me donnait l’impression d’être plus impudique encore que si j’avais été nue.
J’éprouvais, dans ce contact inédit de ma chair, à la fois le contour enveloppant de l’armature et le dessin des motifs de dentelles qui laissaient entrevoir bien des aspects de ma poitrine.
Il ne pouvait pas échapper à l’observateur avide que j’avais devant moi que mes tétons, dont la pointe tendaient le tissu, exprimaient un désir puissamment érotique envers lui !
Son attitude encore fut différente de celle que j’attendais… Au lieu de s’approcher pour me sucer les mamelons que je m’apprêtais bien volontiers à lui offrir, il m’observait sagement et esquissa tout juste un geste timide qui frôla à peine et brièvement ma poitrine. Mais ce contact furtif provoqua chez moi un plaisir d’une force étonnante et je ressentis instantanément sur tout le corps un agréable frisson…
Il baissa alors la tête, pour la blottir entre mes seins, alors qu’il semblait vouloir savourer l’odeur qui se dégageait, mêlée de senteurs parfumées au creux du sillon accueillant de ma poitrine…
Après quelques minutes de pure tendresse où son visage semblait vouloir trouver refuge contre moi, il parut vouloir inverser les rôles. Une fois assis dans son confortable siège de bureau, il me fit comprendre d’un seul geste qu’il souhaitait que je vienne sur ses genoux. Je n’avais aucune raison de lui témoigner la moindre réticence… et en un instant j’avais mes cuisses posées sur les siennes !
Le bonheur que j’avais à être simplement là, sur ses genoux, avait quelque chose de presque enfantin. Il y avait une part d’innocence en une attitude qui pouvait sembler naturelle… J’avais envie d’être contre lui, comme il semblait avoir envie d’être contre moi… Mais cette posture et ses manières sucrées perdirent de leur naturel dès qu’il glissa sa main entre mes cuisses à la recherche d’une autre chaleur moins innocente !
À la sensation de ses doigts contre mon string ouvert déjà passablement humide, je savourais pour la seconde fois ce contact directement sexuel !
Je me sentais curieusement toute petite et un peu honteuse, car je savais que les lentes caresses qu’il me prodiguait ne dissimulaient plus rien de mon état d’abandon à la moindre de ses exigences.
Littéralement, je me sentais fondre sur lui. Je savourais avec délectation le fait qu’il me branle avec une si grande douceur, un peu comme aurait pu le faire la seule caresse du vent… vu l’état dans lequel je me trouvais déjà, prête à réagir à la sollicitation des plus légères ! Il avait, pendant ce temps, approché sa bouche. Du bout de la langue, délicatement, il s’est mis à laper le bout d’un de mes seins, ce qui provoqua en moi des frissons aussi inattendus que délectables…
Sans même m’en rendre compte, et peut-être, au début, tout juste pour chercher un soutien, j’avais glissé ma main dans son entrejambe contre la couture du pantalon… De la façon la plus naïve et, pour une fois, sans attendre sa permission, j’ouvris habilement sa braguette et introduisis mes doigts à l’intérieur de son slip. Son sexe était dur et large, déjà chaud et très gluant dans le creux de ma main. Curieusement, j’avais envie de le dorloter comme on le fait d’un animal familier. En même temps, sa consistance me plaisait. Elle était là, coincée entre mes doigts, enfin, je la découvrais. Nos rapports de domination semblèrent s’inverser. De la femme un peu timide et soumise qui s’était blottie sur les genoux de son maître, je me sentais devenir la maîtresse d’un jeu érotique et pervers où c’était moi qui le dominait, assise sur lui et possédant au creux de ma main l’objet de sa possible jouissance.
Mais je n’avais pas l’intention de le faire souffrir bien longtemps en le plaçant dans une intenable attente. Sa mandibule m’inspirait plus que tout de l’affection et je me mis à la caresser sur son long avec autant de douceur et d’application qu’il en mettait maintenant à flatter mes seins de sa bouche et de sa langue légèrement râpeuse…
Nous étions en train de nous masturber l’un l’autre, mais cela était venu avec un tel naturel et une telle douceur que cet échange de caresses avait encore la saveur d’une relative innocence, hormis le fait que ce contact émanait aussi d’une femme mariée, jusqu’ici, en tous points honorable…
Par moments, il glissait son visage dans le creux de mes seins pour y frotter son joli nez, me léchant au plus profond de ce que lui offrait mon décolleté… Ses petites mains un peu massives avaient entrepris, d’une façon que je dois avouer à la fois habile et tout à fait agréable, de caresser au travers du tissu mes mamelles qui me semblaient être devenues encore plus gonflées que tout à l’heure !
Sa verge commençait flatteusement à réagir à mes caresses manuelles et occupait maintenant un volume tout à fait des plus convenable, peut être aussi longue que la tienne, mais surtout beaucoup plus large, surtouts son phallus.
Alors que je chatouillais ses bourses du bout de mes doigts qui glissaient et se faufilaient humidifiés par son prés-sperme, son gland m’arrivait désormais au poignet, il était maintenant humecté d’un chaud liquide fluide coulant sur la hampe, prémisse, sans aucun doute, d’une prochaine sécrétion plus onctueuse et plus épaisse…
Mais à nouveau, je ne contrôlais plus vraiment la situation. Il avait glissé son majeur dans ma culotte et pénétré ma fente d’amour… Son doigt me baisait d’une façon sublime et sa paume massait divinement mon clito…
Aussi je m’étais lovée plus encore contre lui et, ayant relevé les jambes, le bas de mon corps n’était plus en contact avec lui que par mes fesses qui se frottaient à ses cuisses au rythme de ses caresses.
Au bout de quelques minutes, la crème épaisse et gluante qui recouvrait ses doigts m’annonçait l’explosion de nos jeux érotiques. Mais je fus bientôt surprise par la brusquerie avec laquelle il arrêta de me branler…pour me glisser doucement à l’oreille, et j’ai encore l’impression de ressentir le souffle de son haleine, ces mots qui firent tressaillir mon corps abandonné :
• — Retirez votre culotte ! Je veux la garder tout humide avec moi…et que vous rentriez à votre hôtel cul nu sous votre jolie jupe…
Terriblement frustrée par l’interruption soudaine de nos ébats, je me mis à faire glisser la pièce de dentelle effectivement humide et odorante… Il la porta alors à ses lèvres et à ses narines, comme s’il voulait s’imprégner profondément de ma saveur de femme ! Il me regardait désormais droit dans les yeux, et son beau regard noir me donnait le vertige. C’était comme s’il parvenait à absorber une partie de moi, comme si je devais lui avouer qu’aujourd’hui, après ce qui venait de se passer…j’étais encore plus « sa chose », la petite épouse modèle d’un autre, soumise à ses moindres caprices…
Je me sentais possédée ! Comme on l’est d’un être cher… ou d’un démon ! Moi qui habituellement détestait cela…
Alors que je termine cette lettre, avec étonnement, sans me soucier de l’hygiène et selon sa volonté posé mes fesses nues sur la banquette en cuir du café. Vision de mon état d’excitation et la chaude liqueur qui doit perler encore de mes lèvres intimes, je pense que celui ou celle qui me succédera sur cette banquette se posera peut-être quelques questions… Un jeune homme en face de moi, les yeux bas sous ma table ne me quitte pas des yeux, son ardeur de jeunesse me fait sourire.
Toi mon époux, si tu étais là près de moi et curieux, je crois que toi aussi tu aurais ta petite surprise, s’il te venait l’envie de glisser tes mains sous ma jupe !
Ta femme, ton épouse, qui t’adore… Sur le point de te tromper pour notre plus grand bonheur à tous les deux.
Lundi 08 Avril
Mon cœur,
Mon excitation qui n’était en rien retombée ! Il faut dire qu’après ces « coquineries » échangées avec Kristopher, le fait de me balader dans la rue avec la sensation d’être nue sous ma jupe avaient fini de me mettre dans tous mes états !
Je me suis rendu compte que c’était dû au lien particulier qui me liait désormais à lui et à toi… Je ne pourrais pas lui raconter… comme je ne pourrais pas te l’écrire, la surprise naissante telle que je l’aurais lue sur ton visage. Je ne pourrais pas lui parler des soupçons que tu aurais certainement exprimés à mon encontre…
Ma soirée a été ponctuée de longue masturbation, mais j’ai un besoin urgent de son chibre…
Ce matin, une fois encore, à peine étais-je arrivée Berlin qu’il m’a appelée dans son bureau… Il m’a alors fait chercher une de mes lettres dans mon coffre personnel pour que je la lui lise.
Ce fut un moment merveilleux où j’avais l’impression que le temps était suspendu ! Ce n’est pas que mon écriture puisse avoir quoi que ce soit d’exceptionnel… mais m’entendre lui parler, alors que je parlais à toi, provoquait en moi un trouble indicible. J’avais beaucoup de peine à ne pas rougir lorsque j’arrivais à ces passages où je parlais sans détour de mon désir pour lui. Alors qu’il était là, impassible au fond de son fauteuil, un léger sourire aux lèvres, je le devinais en train de déguster mes paroles… et puis quand j’ai terminé ma lecture, il s’est levé.
• — Une fois encore vous avez été parfaite ! Vous savez répondre exactement à ce que j’attends de vous ! Être fidèle à votre infidélité… C’est tellement beau de vous voir assumer comme vous le faites, de tromper votre mari… C’est comme le tromper une seconde fois ! Je sais à quel point je perce votre intimité, lorsque vous me lisez ces lettres qui lui sont adressées… et j’adore ça !
Et puis il se remit à me dévisager de la tête aux pieds, ce qui devenait un rituel entre nous, avant qu’il ne me demande une faveur…
• — Hier, j’ai adoré sentir vos fesses contre mes cuisses, surtout lorsque vous étiez complètement lovée contre moi et que je recevais tout le poids de votre corps par la pression de votre cul ! J’ai envie maintenant de le voir et de le remercier à ma manière !
Il n’en fallait pas plus pour que je lui tourne le dos et que je soulève ma jupe afin de lui offrir le spectacle de mes petits globes fessiers à peine couverts de la ficelle de mon string couleur noir et si absente qu’elle pouvait donner un instant l’illusion que j’étais les fesses à l’air ! Il me dit apprécier le contact l’absence d’étoffe lorsqu’il entreprenait de me caresser la croupe. En vérité sa caresse était si appuyée qu’il s’agissait plutôt d’un massage qu’il s’appliqua à prodiguer à mon mont de vénus glabre d’une façon intense. C’était à tel point vrai qu’il devait pouvoir découvrir en toute impudeur à chaque pression le relief savoureux et fripé de ma petite rosette.
Cette fois, ses gestes étaient moins tendres encore et je me rendais compte que cette brutalité comblait totalement mon désir. Celui d’être violentée, pénétrée par celui que je considérais, dès lors, comme mon maître en amour ! Je n’allais pas être déçue !
Sans aucun préliminaire, il me pénétra de son annulaire ! Et pour la première fois, je me surpris à parler sans plus rien contrôler de mes propos lubriques :
• — Oh oui, je vous en prie! C’est tellement bon! N’arrêtez pas… n’arrêtez pas, je vous en prie !
Un moment, je perçus ces propos comme ridicules, comme issus d’un mauvais film X… et puis je me suis rendu compte que cela finalement l’excitait.
• — Vous aimez ça que je vous branle l? Vous êtes une petite épouse vicieuse ! Qu’est-ce que dirait votre mari s’il devait vous voir comme ça ?
• — Je ne peux pas… Je ne veux pas que ça s’arrête, je n’en ai pas la force ! Je vous en supplie ! Je ne veux pas qu’il me voie ! Dites-moi que ce n’est pas vrai ! Dites-moi qu’il ne peut pas me voir !
• — Et pourquoi n’aurait-il pas le droit de voir sa petite femme chérie se faire doigter par un autre? Il a le droit de connaître la vérité !
Je ne savais plus où était la part de jeu dans ce dialogue totalement irréel alors que, sous l’effet du plaisir qui montait en moi, j’étais désormais incapable de prononcer une phrase sans pouvoir m’interrompre…
• — Finissez-en ! Je n’en peux plus…
C’est alors que quelqu’un frappa lourdement à la porte et je me sentis soudainement prise d’une peur panique ! J’aurais voulu me dérober, mais il m’attrapa la nuque pour me faire basculer plus en avant, mes fesses étant relevées dans une position plus obscène encore !
Ce que j’entendis alors me glaça littéralement :
• — Entrez donc !
J’étais comme paralysée, les jambes écartées et tendues, en train de me faire masser le vagin par Vincent, et brusquement je me disais que c’était toi… que l’amant m’avait tendu un horrible piège qui témoignait bien de son esprit pervers et plutôt torturé !
Lorsque la porte s’est entrouverte, je ne savais plus où me mettre ! Je venais de croiser le regard d’un de ses collègues, qui apportait seulement un document. Il me parut d’un calme désarmant, il me regardais souriant et me détaillant, mais comme s’il n’était pas surpris de découvrir la vision de ma conque parfaitement lisse, de ma vulve perlée d’humidité, on distinguait même le capuchon proéminent de mon clito… Il quitta la pièce, avec cette prestance qui lui semblait décidément naturelle…
• — Pourquoi avez-vous fait ça ?
• — Parce que j’avais envie de mesurer à quel point vous étiez à moi… Je voulais me rendre compte si vous pouviez vous dérober par peur… et puis j’ai vu que, malgré votre volonté, vous n’en étiez pas capable !
Il avait décidément une assurance qui frôlait l’arrogance ! Mais je ne lui en voulais pas…j’avais finalement envie qu’il me parle ainsi… En définitive, le fait qu’il nous ait découvert, qu’il ait vu que j’étais sa maîtresse, ne me perturbait pas plus que cela… C’était un peu comme si cette aventure, dont je me demandais jusqu’ici si elle n’était pas seulement l’objet de mes rêves, venait de s’ancrer dans la réalité. Ma relation adultère n’existait plus uniquement par le secret que nous partagions, lui et moi, elle devenait désormais concrète, puisqu’il y avait maintenant un témoin, et je savais que sa charmante secrétaire qui était à proximité, ne pourrait longtemps ignorer ce qui ce passait…
A mon départ, sa secrétaire m’interpela discrètement me glissant un petit paquet et une enveloppe à mon attention, j’éprouvai finalement un sentiment de honte mais aussi de tendre complicité envers elle, elle qui maintenant savait !
Dans ma chambre j’ouvris l’enveloppe, Vincent m’indiquais pour le lendemain matin de m’équiper du cadeau, le regard posé sur l’emballage, je le pris et l’ouvris en découvrant des boules de geisha assez lourde qui semblait faites d’or, ornées d’inscription chinoise…
Je pris un douche qui me débarrassa de toute trace suspect de l’après-midi, enroulée dans un peignoir comme mes cheveux dans une serviette, à cette instant la porte sonna, un Asiatique en blanc, brun et de taille moyenne se tenait debout dans l’échancrure un grosse valise à la main et une table pliante sur un chariot à sa droite, aux allures médicalisées, il rentra après un bonsoir et sans aucunes explications, comme par automatisme il installa se qui ressemblait à une table de soin directement sur le lit, et enfin il m’indiqua qu’il venait de la part de Kristopher….
Souhaitant se laver les mains je l’ai accompagné à la salle de bains. Comme hypnotisée, je l’ai regardée faire, puis il s’est tourné vers moi avec son regard charmeur. Il s’est approché et lentement, contre toute attente mais avec beaucoup de délicatesse, il a commencé à me déshabiller de mon peignoir et de ma serviette, j’essayais de le stopper lui demandant une minute pour enfiler des dessous, mais il me répondu que je n’en avais pas besoin. Je n’espérais pas lui faire comme un petit strip-tease auquel je m’étais nullement préparée. Instinctivement j’ai porté mes mains ma poitrine et mon sexe.
Me prenant par la main, il m’a conduit à ma chambre. Je me suis allongée sur la table recouverte d’un drap blanc sur le ventre, il a placé des coussins pour que je sois plus à l’aise et il a entrepris le massage.
J’avais l’impression de flotter dans les airs, de me voir d’en haut. Il était debout à mes côtés, tantôt plus allongé sur moi et je sentais alors son sexe qui me semblait tendu qui me frôlait. C’était véritablement enivrant, excitant et relaxant. Au cours du massage qui m’a semblé durer une fraction de seconde, je me suis assoupie. Il me massait et me caressait partout, variant les pressions et le rythme.
Je sentais bien que de plus en plus je devenais une fontaine. Ses caresses sur mes fesses et ses mains entre mes cuisses faisaient s’ouvrir et se refermer mes petites et mes grandes lèvres sans jamais qu’il n’y touche. J’entendais par moment jusqu’au clapotis de mon sexe. Je me sentais complètement offerte, impudique mais tellement heureuse. C’était insupportable de plaisirs, j’étais au bord de la jouissance, j’aurais voulu que Kristopher me prenne là maintenant…
• — Quand vous serez prête, retourne-vous sur le dos
Prête à quoi ? Quelle façon troublante et ambigüe de me parler. Cela faisait des jours que j’étais prête, prête à tout et là plus encore que jamais. Ces simples mots m’ont électrisé. Je suis restée encore un court instant sur le ventre, histoire de faire durer davantage cette rencontre, me remémorer tous les bienfaits tout juste acquis et savourer la suite par anticipation.
A peine remise de mes émotions après ce massage où j’étais sur le ventre, et comme il m’avait invitée à le faire je me suis retournée pour me placer sur le dos. Curieuse et avide de voir son état je l’ai contemplé mais il se tenait debout, le dos tourné pour se verser une nouvelle dose d’huile aux creux de ses mains. Son corps me plaisait beaucoup, j’aurais voulu à mon tour le masser. Pour me calmer je me suis tournée vers le plafond. Il a d’abord posé une main juste au-dessus de mon pubis imberbe et l’autre au-dessus du nombril, sans bouger. Puis dans un geste tournant il a fait glisser ses mains sur mon ventre et il a inversé la position de ses mains. Ayant ainsi appliqué l’huile, il a réajusté les coussins sous les pieds en les levant et les écartant bien davantage. Cela a eu pour effet de m’ouvrir à nouveau le sexe qui devait être extrêmement lubrifié. Bien qu’il fasse chaud dans la pièce, je sentais du frais entre mes jambes et cela contribuait à m’exciter.
Après avoir repris de l’huile il s’est installé entre mes jambes, m’écartant encore davantage les cuisses. Il a commencé à me masser délicatement les épaules, le buste, la poitrine, le ventre. De temps en temps, sentant son corps se rapprocher de mon sexe je relevais imperceptiblement les fesses pour tenter d’y recevoir des caresses. Enfin le massage a vraiment pris tout son sens. C’était absolument exceptionnel de sentir de telles mains sur mon corps ; il alternait parfaitement les pressions, les effleurements, les palpés,… un vrai délice. Je me suis parfaitement détendue, ne pensant plus à rien du tout, jusqu’à presque m’assoupir. Lorsqu’il s’est « attaqué » à mes jambes, j’ai réalisé l’incongruité de la situation. Je me trouvais seule, avec un homme dont je ne connaissais pas l’identité, qui me massait maintenant l’intérieur des cuisses avec une extrême sensualité. J’étais très troublée, partagée entre des sentiments tout à la fois mêlés de crainte, de plaisir, de culpabilité. Il était trop tard, je n’allais pas tout arrêter d’autant que sa conduite était totalement conforme à sa profession.
Ouvrant les yeux par moments, je pouvais voir sa concentration. Mais aussi et surtout j’ai vu enfin son sexe au travers du tissu, droit et fier, gonflé à bloc. Cette image avait un caractère obscène mais radicalement attractif ; je crois en avoir bavé d’envie de le sucer, je ne me reconnaissais plus…
Il changea de position et vient se mettre les genoux autour de ma tête pour continuer le massage du ventre. À chaque passage descendant, il devait se pencher et je pouvais humer son sexe, sans jamais pouvoir l’atteindre complètement. Cela devenait de plus en plus insupportable tellement c’était excitant. Mes seins étaient durs et tendus, chaque effleurement de mes tétons était un ravissement qui se répercutait dans mon bas ventre. Peu à peu je commençais à sentir cela extrêmement excitant et ma respiration devenait saccadée. Chaque passage sur mon pubis me faisait cambrer pour tenter de sentir au moins une fois ses doigts en moi ne serait-ce que par surprise ou par égarement. Il changea une nouvelle fois de position pour me masser les pieds, les jambes puis et surtout l’intérieur des cuisses. Il semblait vouloir en écarter les lobes, si bien que je ressentais de la fraîcheur au niveau de mes lèvres. J’ai pris conscience que cela avait aussi pour effet de les écarter, laissant sans doute s’échapper un peu de ma mouille ; le bruit provoqué ne me laissait plus de doute, pas plus que les effluves que je sentais assez nettement Cette masturbation externe et à distance qu’il me faisait sentir, par l’ouverture et la fermeture de mes lèvres, après toutes les attentions précédentes et toutes les tentations, me fit jouir intensément et comme cela ne m’était encore jamais arrivé. J’ai joui pendant longtemps. Je n’en pouvais plus de jouir à la limite d’en perdre connaissance.
Et pourtant pas une seule fois il ne m’a touché le clitoris, ni pénétré mon sexe ni appliqué sa langue. J’étais définitivement comblée. Je crois que cette jouissance soudaine, brutale, excessive, extrême l’a également surpris. Et c’est très tendrement et respectueusement que j’ai tendu ma main vers son bat ventre franchissant les barrières de textiles, il est venu naturellement à mon contacte, de son gland j’ai senti perler une goutte de son plaisir, et c’est instinctivement que j’ai porté mon doigt humidifié à ma bouche, pour l’essuyer probablement. Sans prendre garde, j’ai goûté à son sexe et j’aimais ça !
Le temps de me remettre de ses émotions, je n’étais pas complètement exténuée. Au contraire il me semblait que je regorgeais soudain de vitalité et de désirs. Je l’ai emprisonné entre mes doigts. J’ai commencé à le caresser sur la longueur. Mes caresses le faisaient frémir, je le sentais vibrer et je le désirais au plus profond de mon intimité.
Mais avant cela je souhaitais le goûter comme une première fois et même davantage car j’avais pris souvent plaisir à le faire à mon mari. En un mouvement je me suis retournée et je l’ai pris en bouche. C’était délicieux, énormément bon. J’ai pris tout mon temps pour explorer ses bourses soigneusement épilées. Un sexe masculin sans poil c’est tellement plus sain, plus agréable à caresser et à lécher. Je comprends mieux l’attente des hommes de voir leur femme intégralement épilée. Manifestement le masseur était ravi de ce traitement. J’ai réalisé qu’à son tour il pouvait voir aussi mon intimité et j’ai senti alors ses doigts s’égarer enfin dans ma grotte. Il me fit jouir ainsi une seconde fois tout aussi incroyablement et sans prévenir ! Tout à ma jouissance et pour retrouver ma respiration, j’ai lâché le sexe de mon masseur, laissant seul ma bouche au contact. Il était toujours aussi tendu, vibrant et sans doute au bord de l’explosion. Il n’a pas tenté de s’enfoncer davantage dans ma bouche, comme je le redoutais aussi ! J’allais à mon rythme, au gré du plaisir que je prenais et qu’il me donnait; il n’avait pas perdu de temps en introduisant deux doigts en moi.
Je désirais à nouveau de jouir, et aussi sentir son sexe en moi, lorsqu’il étendit le bras vers la poche de sa veste toute proche pour en sortir un préservatif. Il me dit alors que si je le souhaitais, il aimerait beaucoup s’introduire en moi… j’en fus flattée et je changeais de position pour lui montrer mon accord.
Il posa son préservatif et présenta son sexe devant le mien. J’avais trop attendue, je n’en pouvais plus, j’avais un désir immense de jouir, d’être pénétrée, de sentir son sexe en moi. Je lui pris en l’introduisit profondément en moi. Je jouis presque immédiatement avec une violence incroyable, et aussi je n’avais jamais connu cette sensation de vide total, de perte de conscience bien qu’éveillée, de décharge liquide en moi… rien de comparable avec mes masturbations ou les jouissances obtenues avec mon clitoris.
Mon Asiatique se vida en moi, remplissant son préservatif du liquide brulant et je pouvais sentir le battement de son cœur au travers de sa queue.
Il m’a alors déclaré que le massage était terminé. Il est alors retourné à la salle de bains pour prendre une douche. Je l’ai naturellement rejoint et je me suis frotté à lui tant que j’ai pu alors qu’il bandait encore très fort. Jamais mon comportement ne c’est traduit de cette manière, à croire que j’étais nymphomane, ne pouvoir résister à prendre son sexe en main, et le diriger de nouveau vers ma grotte en dépit de toute précaution. Mais il a sagement évincé l’entrée. Nous nous sommes savonnés et séchés ensemble.
A ce jeu là, bien est pris qui croyait prendre ! Je m’en veux de l’avoir laissé ainsi et qu’il m’ait laissée ainsi aussi.
Ce fut un nouveau massage mémorable dont seul il semblait avoir le secret.
Bonne nuit amour.
A suivre....