[Félin]

Bonsoir la compagnie,

Si mon expérience reste moins concrète que celle de beaucoup d'entre vous, le candaulisme est ancré dans mon esprit depuis maintenant plusieurs années.

Je suis aujourd'hui investi depuis plus d'un an dans une nouvelle relation sentimentale, plus saine, plus ouverte, plus rassurante que la précédente. Les envies de partage pointent parfois le bout de leur nez. Ma chérie connaît mes désirs et les respecte, mais ne semble pas le moins du monde intéressée. Ce que je comprends parfaitement. La pire chose au monde est de forcer.

Je profite de cet espace pour vous raconter comment ce manifeste ce désir en moi, à l'aide d'un récit léger, mais sans mensonge. N'hésitez pas à me faire part de votre ressenti .

[Félin]

Célia et moi ne sommes qu’amis. C’est en tout cas ainsi que nous définissons notre relation, malgré les jeux qui s’installent entre nous, malgré les baisers que nous échangeons parfois, malgré mes doigts glissant de plus en plus souvent sous la dentelle de ses dessous. Célia continue-t-elle de se donner à d’autres hommes ? Dans les cloisons de mon studio parisien, cette idée me contrarie autant qu’elle m’anime. Quand j’imagine ne pas être seul à embrasser le satin de sa peau, le sang monte toujours le long de mon sexe.

Ces derniers temps, nos conversations ne me suffisent plus. Je me prends à imaginer ses petits seins bien dessinés et je veux lécher ses tétons mignons dressés vers le ciel. Quand elle détourne le regard, je plonge mes yeux dans le creux de son dos. Je devine sa voix d’orgasme. À quoi pense-t-elle quand elle se touche ?

Pour les vacances, Célia est partie rejoindre une amie en Guadeloupe. Deux semaines sans pouvoir la voir ne m’effraye pas le moins du monde. J’en profiterai sûrement pour peaufiner mes photos et profiter de mes amis. Si l’audace me vient, peut-être tenterais-je même de séduire une femme plus jolie qu’elle. Avouons-le, les chances sont minces. Mes qualités de prédateur ont toujours été peu développées.

Un jeudi soir, après trois pintes de bière, alors que je louchais timidement sur le visage d’une inconnue en tentant de suivre la conservation, un message me parvient. Il est signé Célia.

« Comment ça va à Paris ? Je viens de passer une soirée apéro sur la plage. Quelle conne ! Je me suis rendue compte en partant que le bouton du haut de mon chemisier était ouvert. Ou comment s’intégrer en offrant une vue sur son soutien-gorge. »

Célia connaît mon faible pour le galbe des poitrines. Sa liberté m’excite. Je rentre chez moi la queue entre les jambes, mais plein de belles images en tête.

Le lendemain, un nouveau message me glace les pieds. Mon esprit surchauffe. Mais toujours, cette irrépressible envie de prendre mon sexe entre les mains pour évacuer cette tension magnifique.

« Ce soir, j’ai failli être plaquée contre un mur, mais j’ai raté mon coup. Je réfléchis à m’asseoir sur mon égo et à le rappeler. »

Joueuse et un peu soumise, Célia me tend comme un fil. Un mélange d’émotions s’empare de moi, les images s’entrechoquent, le désir succède à la peur, la colère à l’envie. M’aimerait-elle moins si elle se livrait à quelqu’un d’autre ? Son corps ne m’appartiendra jamais. Je la veux libre, je la veux épanouie, je veux qu’elle jouisse. Mes conseils l’aideront peut-être à revoir cet homme qui l’avait pour un temps excitée. Combien de fois s’est-elle touchée en attendant ? Mais les jours suivants, Célia se braque, Célia s’enlise, Célia hésite. La frustration s’installe comme une bête paissant à l’intérieur de l’enclos.

Nos lèvres se réunirent le jour-même de son retour. À quoi pensa-t-elle quand elle posa sa langue sur mon sexe érigé ? L’amour ne contraint pas.

[cffj14]

hâte de lire ce récit

[elianeetserge]

dur de te répondre a froid
je partage avec toi le fait de partager la femme que l on aime et le plaisir qui va avec
donc je vais attendre un peut d en savoir plus
amicalement