- 23 sept. 2012, 21:57
#1201986
Dès qu'on est incapable de se passer d'une pratique (jeu, sexe...) ou d'un substance (tabac, alcool, narcotique), c'est qu'il y a addiction. J'ajoute que l'addict fait passer sa dépendance en priorité devant tout autre considération... Cela te rappellerait-il quelque chose Alexandra ?
Pour ceux qui m'ont déjà lu, je citerai à nouveau Hedges "L'adrénaline du combat est un addictif puissant et mortel, car la guerre est une drogue",ce qu'on peut détourner ainsi : "l'adrénaline du sexe et un addictif puissant et mortel, car le sexe est une drogue". Toi seule peut répondre Alexandra.
Tu as l'impression que l'on ne répond pas à ta question parce que tu n'es pas attentive aux réponses qui te sont proposées, toujours pour la simple raison qu'elles ne sont pas telles que tu les voudrais. Pour moi, la vrai question est en effet un peu différente et la je la reformulerai : "ne suis-je pas déjà allé trop loin ?" puisque tu ignores en parti quels "dégâts" tu aurais déjà pu causer. Rien d'irréversible encore, j'en suis convaincu aussi
. Mais ton incapacité à t'auto-censurer (addiction donc) occulte cette possibilité. Tu es un peu comme l’alcoolique qui négocie sa dose quotidienne en argumentant que tu en as besoin pour te sentir bien parce que l'idée du sevrage total t'es insupportable. Même si le parallèle existe, il y a ce cependant une formidable différence... c'est que seul Charles est en mesure de te fournir la réponse, à condition d'être attentive au signaux qu'il peut t'envoyer pas toujours très faciles à interpréter. Ce que nous disons donc c'est d'apprendre à écouter ce que seuls ses silence expriment peut-être .... Et, à ce titre, ton égo et ton narcissisme constituent des obstacles qui sont susceptibles de te rendre sourde ou aveugle à ce mode d'expression. Les gens extravertis attendent souvent de leurs interlocuteurs une égale transparence, dont les introvertis sont incapables par nature. Les premiers tirent donc des conclusions inadaptées à propos des seconds :"ah, bon, tu crois ? Ben, il avais qu'à le dire aussi ! comment je pouvais savoir, moi, s'il me dit rien !"
Voilà pourquoi je/nous insistons pour que tu prennes soins de Charles et que tu sois plus attentive parce que peut-être - et je dis bien peut-être - tu es déjà allé bien trop loin pour lui !! Et pour déchiffrer quelqu'un il fat du temps, temps que te n'accepte pas de prendre. Tu es pressée Alexandra, bien trop pressée, tu veux continuer à consommer, tu es boulimique, (anormalement ?)... ne pas t’arrêter, voir accélérer encore et il me semble que c'est la plus mauvaise chose à faire en l'état actuel des choses. Ton immaturité (jeunesse) s'exprime dans ton impatience. Et, encore une fois, ce n'est pas en trois discussions et après un après-midi câlin "rassurant" (en fait sans signification, l'homme en manque physique est faible de toute façon
) que tu vas résoudre cette équation.
Pour finir, j'observe la gigantesque différence qui semble exister entre tes plans Q et Charles. Charles c'est pour les câlins, les autres c'est pour le sexe... (c'est fou ce que révèle un vocabulaire !). Voilà pourquoi tu te sens frustrée avec Charles. Vous avez encore beaucoup de chemin à accomplir ensembles pour que Charles découvre et comprenne tes besoins et toi les siens. Si tu te disperse au point de passer plus de temps avec les hommes qui te fournissent ce dont tu as besoin "l'adrénaline du sexe", ton couple va dans le mur directement parce que ton désir sera détourné vers ces derniers. Charles deviendrais le meilleur ami que tu ais jamais eu, ton grand frère à câliner de temps en temps parce que le pauvre n'aurais pas de copine (dans un contexte plus ou moins incestueux). Tu es bien trop jeune pour te contenter des câlins (enfin, compte tenu de ta nature bien sûr). Un homme qui t'inspirera l'ivresse d'une sexualité débridée, auquel tu te livreras jusqu'au fond de tes tripes, arrachera ton coeur sans effort. Et pour peu qu'il exige de toi davantage, tu seras confrontée à un choix douloureux dont ton corps décidera bien avant ta tête et ce choix n'aura qu'une victime : Charles.
Un ami d'enfance a construit une famille sans histoire (2 enfants, une maison, un chien !!). Pas exigeant, il menait sa vie tranquillement entre le golf (qui'l pratiquait seul, c'est pas une bonne idée pour un couple ça), son boulot et un peu sa femme, mais il ne l'emmerdait pas. Cette dernière a rencontré quelqu'un, est tombé amoureuse, lui a avoué avant même avoir "consommé" et ils se sont séparés. Mon ami n'était pas dominant mais pas soumis non plus. Son histoire est d'une consternante banalité, mais il n'est pas con. Il s'est rendu compte de l'immaturité de sa relation de couple. Elle le considérait davantage comme un grand frère, un homme sur lequel elle se reposait en toute circonstance. Mais leur relation sexuelle n'était satisfaisante, pour aucun des deux (sans vraiment l'analyser, comme beaucoup, on se laisse porter, on fait avec, on se dit que c'est normal, l'âge, la routine etc)... le mode câlin c'est bien mais pas à 25 ou 30 ans! (ni même à 40 d'ailleurs, sauf si on ne se remet pas en question). De son propre chef, il ne l'aurait jamais quitté. Il s'accommodait de cette situation, un type pas chiant et fidèle en plus . Il a cependant fini par s'agacer car après leur séparation intelligente (sans heurt), elle continuait à le solliciter pour avoir son avis éclairé alors qu'elle était remariée et mère à nouveau. Il n'y avait aucune originalité dans leur sexualité, pas de prise de risque, juste une relation fondée sur des bases friables car incomplètes : trop de sable pas assez de mortier... mauvais dosage... à la longue ça se fissure et plus l'édifice qui s’appuie sur ces fondations mal équilibrées est lourd et comprend d'étages - et donc est audacieux -, plus la fragilisation intervient précocement et l'édifice s'écroule.
Ce n'est peut-être pas satisfaisant pour toi Alexandra comme réponse, je peux le comprendre, mais c'en est une... Elle vaut ce qu'elle vaut et est inspirée par une maturité qui te fait encore défaut, ce n'est pas un reproche
.
(dit candaul84, j'ai pas été trop long, là ?
)
lupra a écrit :Je pense quand même connaître un peu Charles mais vous avez raison, sûrement pas totalement. Ona tous une face cachée non?
Je ne le vois pas malheureux et je suis avec lui (exemple cet après-midi très câlin pour faire bref!)
Mais je ne cache pas que c'est moi qui ai lancé l'idée d'aller voir ailleurs. Et que si je pratique certaiens choses ailleurs c'est parce que je suis dans un autre monde. Mais là encore je dois avoir tort et pourtant je crois qu'il me sera difficile d eme corriger.
Je ne nie pas mon narcissisme ou mon égoïsme mais je veux quand même dire pour ma défence que ma question reste "comment ne pas aller trop loin" pour ne pas casser ce qui existe entre Charles et moi.
Pour le moment ce sont des sorties courtes. Du sexe pur en quelque sorte.
Mais est-ce que ça deviendra une drogue "dure"? Je ne le souhaite pas mais je présume que le risque existe et que là ce serait foutu
Dès qu'on est incapable de se passer d'une pratique (jeu, sexe...) ou d'un substance (tabac, alcool, narcotique), c'est qu'il y a addiction. J'ajoute que l'addict fait passer sa dépendance en priorité devant tout autre considération... Cela te rappellerait-il quelque chose Alexandra ?

Pour ceux qui m'ont déjà lu, je citerai à nouveau Hedges "L'adrénaline du combat est un addictif puissant et mortel, car la guerre est une drogue",ce qu'on peut détourner ainsi : "l'adrénaline du sexe et un addictif puissant et mortel, car le sexe est une drogue". Toi seule peut répondre Alexandra.
Tu as l'impression que l'on ne répond pas à ta question parce que tu n'es pas attentive aux réponses qui te sont proposées, toujours pour la simple raison qu'elles ne sont pas telles que tu les voudrais. Pour moi, la vrai question est en effet un peu différente et la je la reformulerai : "ne suis-je pas déjà allé trop loin ?" puisque tu ignores en parti quels "dégâts" tu aurais déjà pu causer. Rien d'irréversible encore, j'en suis convaincu aussi

Voilà pourquoi je/nous insistons pour que tu prennes soins de Charles et que tu sois plus attentive parce que peut-être - et je dis bien peut-être - tu es déjà allé bien trop loin pour lui !! Et pour déchiffrer quelqu'un il fat du temps, temps que te n'accepte pas de prendre. Tu es pressée Alexandra, bien trop pressée, tu veux continuer à consommer, tu es boulimique, (anormalement ?)... ne pas t’arrêter, voir accélérer encore et il me semble que c'est la plus mauvaise chose à faire en l'état actuel des choses. Ton immaturité (jeunesse) s'exprime dans ton impatience. Et, encore une fois, ce n'est pas en trois discussions et après un après-midi câlin "rassurant" (en fait sans signification, l'homme en manque physique est faible de toute façon

Pour finir, j'observe la gigantesque différence qui semble exister entre tes plans Q et Charles. Charles c'est pour les câlins, les autres c'est pour le sexe... (c'est fou ce que révèle un vocabulaire !). Voilà pourquoi tu te sens frustrée avec Charles. Vous avez encore beaucoup de chemin à accomplir ensembles pour que Charles découvre et comprenne tes besoins et toi les siens. Si tu te disperse au point de passer plus de temps avec les hommes qui te fournissent ce dont tu as besoin "l'adrénaline du sexe", ton couple va dans le mur directement parce que ton désir sera détourné vers ces derniers. Charles deviendrais le meilleur ami que tu ais jamais eu, ton grand frère à câliner de temps en temps parce que le pauvre n'aurais pas de copine (dans un contexte plus ou moins incestueux). Tu es bien trop jeune pour te contenter des câlins (enfin, compte tenu de ta nature bien sûr). Un homme qui t'inspirera l'ivresse d'une sexualité débridée, auquel tu te livreras jusqu'au fond de tes tripes, arrachera ton coeur sans effort. Et pour peu qu'il exige de toi davantage, tu seras confrontée à un choix douloureux dont ton corps décidera bien avant ta tête et ce choix n'aura qu'une victime : Charles.
Un ami d'enfance a construit une famille sans histoire (2 enfants, une maison, un chien !!). Pas exigeant, il menait sa vie tranquillement entre le golf (qui'l pratiquait seul, c'est pas une bonne idée pour un couple ça), son boulot et un peu sa femme, mais il ne l'emmerdait pas. Cette dernière a rencontré quelqu'un, est tombé amoureuse, lui a avoué avant même avoir "consommé" et ils se sont séparés. Mon ami n'était pas dominant mais pas soumis non plus. Son histoire est d'une consternante banalité, mais il n'est pas con. Il s'est rendu compte de l'immaturité de sa relation de couple. Elle le considérait davantage comme un grand frère, un homme sur lequel elle se reposait en toute circonstance. Mais leur relation sexuelle n'était satisfaisante, pour aucun des deux (sans vraiment l'analyser, comme beaucoup, on se laisse porter, on fait avec, on se dit que c'est normal, l'âge, la routine etc)... le mode câlin c'est bien mais pas à 25 ou 30 ans! (ni même à 40 d'ailleurs, sauf si on ne se remet pas en question). De son propre chef, il ne l'aurait jamais quitté. Il s'accommodait de cette situation, un type pas chiant et fidèle en plus . Il a cependant fini par s'agacer car après leur séparation intelligente (sans heurt), elle continuait à le solliciter pour avoir son avis éclairé alors qu'elle était remariée et mère à nouveau. Il n'y avait aucune originalité dans leur sexualité, pas de prise de risque, juste une relation fondée sur des bases friables car incomplètes : trop de sable pas assez de mortier... mauvais dosage... à la longue ça se fissure et plus l'édifice qui s’appuie sur ces fondations mal équilibrées est lourd et comprend d'étages - et donc est audacieux -, plus la fragilisation intervient précocement et l'édifice s'écroule.
Ce n'est peut-être pas satisfaisant pour toi Alexandra comme réponse, je peux le comprendre, mais c'en est une... Elle vaut ce qu'elle vaut et est inspirée par une maturité qui te fait encore défaut, ce n'est pas un reproche

(dit candaul84, j'ai pas été trop long, là ?
