©FORUM CANDAU - N'oubliez pas de liker !
A cet endroit particulier et réservé du forum cando, qui est entièrement dédié aux récits et aux confidences intimes des membres les plus libertins, vous avez la possibilité de partager et de raconter avec force détails toutes vos expériences candaulistes les plus débridées ainsi que vos aventures libertines les plus folles vécues dans le cadre du candaulisme et du cuckolding.

N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
#1022501
J'espère que ce nouveau texte qui reflète le petit diable et le petit ange de ma douce sur un fond de mélange de réalité et de fiction, vous plaira à tous, j'espère qu'il plaira aussi au Dc Vincent et sa Goldwing 1800 ...J'attend avec hâte vos commentaires.
Valphil.

*1ere Partie:

Tu rentre ce soir, comme d’autre soir chez nous et découvres sans me voir et immédiatement surpris, une table dressée, victuailles des grands jours sont disposés de part et d’autre de la table. Je suis présente devant toi, un sourire aux lèvres comme très fière, de ton regard d’interrogation plein de surprise je te révèles enfin la chose, le fait d’avoir retrouvé un emploi, le fait de commencer Lundi, la ferveur te gagne aussi et comprend dès lors mon excitation… Je te livres les détails en rafale, je commences la semaine prochaine et c’est un poste de secrétaire dans un cabinet médicale, avec un joli salaire à la clé… Je suis heureuse, et de ce fait tu l’est suis aussi. Le fait du lieu à son importance puisque mon poste est à proximité de notre habitation. Je te tend un verre de ta boisson favorite, un dix huit ans d’âge, nous trinquons à cette événement…
Tu me trouves belle et je te retourne le compliment largement amplifié… Tu as envie et cela me gagne aussi.
Après une nuit merveilleuse j’ai rendez vous avec la jeune femme que je remplaces, nous sommes Vendredi, nous nous retrouvons à deux pas d’ici, à la terrasse d’un café…
Assise en face de cette belle blonde, tu te dit que cela va changer pour ton nouveau patron, d’une blonde à une brune… Elle t’explique tous, tu la trouve adorable et gentille,…L’accueil des clients, les prises de rendez-vous, les facturations, courriers et en viens au plus important, le Dc Vincent comme elle le nomme t’est décrit comme sympas, cool et zen, très discret et pas du tous le genre à être désagréable bien au contraire, plutôt au petit soin avec son personnel. Cela te rassure. Il n'y a qu'une chose qui te refroidit un peu dût au ton employé sur le fait qu’il est particulièrement rigoureux sur l'hygiène mais tu lui donne raison , dans le milieu médical, çà se passe comme çà... Puis elle te décrit les taches comme de nettoyer régulièrement les poignées, les portes et les sièges de la salle d'attente, éliminer au maximum les virus. Ce que tu comprends. Mais tu vois, te dit-elle par exemple, il m'a demandé de couper mes ongles... De porter des semelles en bois. Et une blouse blanche, de la laver tous les jours…tu penses ne pas voir où est le problème…
Elle le devine, et reprend : Oui, seulement au milieu de la conversation, il m’a expliqué que les vêtements sont des nids à microbes. Ce qui est juste et il à raison. Il ne veut pas que tu portes de vêtement sous ta blouse. 
- Comment çà ?... Pas de vêtement... Du tout ? 
- Non, ni vêtement, ni sous-vêtement. Tu penses tous haut qu’il n’a pas tort, on ne sait pas le nombre de microbes qu'on peut porter dans nos habits, mais quand même. Tu du mal à m’imaginée nue sous ma blouse…Tu lui demande : Votre médecin, c'est un dragueur ? 
- Ah non, pas du tout ! 

- Bon, a priori, c'est simplement un fan de l'hygiène. On ne peut pas l'en blâmer. Si vous saviez le nombre de personnes en bonne santé qui ressortent malades d'un cabinet médical. L'air est chargé de tout un tas de petites bêtes. 
Il veut seulement respecter les règles les plus élémentaires d'hygiène. Juste que, ce qui m'embête, c'est que les deux blouses que j'ai achetées sont assez courtes. Je lui en fais part et me répond sans détour que son cabinet est bien chauffé, il fait super chaud...
Non, ce n’est pas çà, pensais-je. J'ai peur de me sentir gênée. Toute nue sous la blouse. Quand même !... 

- Oh, vous vous y habituerez. Vous n'aurez qu'à bien croiser les jambes. Vous savez, Valérie. Il ne faut pas faire la fine bouche. Un job comme çà, çà ne se refuse pas. Franchement, si vous voulez mon avis, vous ne devriez pas vous poser des questions sur ce que vous devez porter sous votre blouse...

- Mais qu'est-ce que je vais dire à Phil, mon mari pour ma tenue ?

- Rien ! Qu'est-ce que vous voulez lui dire ? Vous ne travaillez pas ensemble, je crois ? C'est tout simple. Vous ne lui dite rien et le problème est réglé. Il n'en saura rien du tout… Comme le mien ne l’a jamais su.

- C’est vrai..., alors ! Tout paraît si simple et c'est un super poste.


Lundi.

-Bonjour docteur. 
- Bonjour mademoiselle. Je suis heureux que vous ayez accepté ce poste. Je vous souhaite la bienvenue. 
Je suis très occupé et n’aurai pas le temps malheureusement de vous former. Je vous laisse découvrir votre tâche. Si vous avez des questions, vous avez un système d'interphone. N'en abusez pas, s'il vous plait. 
Je vous ai laissé sur votre bureau quelques factures à faire. Pour les courriers, vous trouverez le texte ici, sur le dictaphone...
- Juste une petite question, docteur. Je peux me changer où ?
- Désolé. Pour accéder aux toilettes, il n'y a pas d'autre choix que de passer par mon cabinet. Vous comprendrez aisément que cela n'est pas possible. 
Je ne vois pas d'autre solution que celle de vous changer dans la salle d'attente. Vous avez un placard, là. 
Fermez bien la porte d'entrée à clé. Pour ma part, je ne sors jamais de mon bureau. 
Bonne journée, mademoiselle... 

-Heu... Bonne journée, Docteur... 
 

Tu hésites un peu, ferme rapidement la porte à clé, ôte de manière empressée ton manteau, ta robe et tes sous-vêtements pour enfiler au plus vite ta petite blouse de travail. 
Tu peines à trouver les manches, on te sent agitée. Les joues commencent à te chauffer mais réussit enfin à l'enfiler. Tu fermes rapidement tous les boutons jusque très haut sur ta gorge. Se mettre entièrement nue dans un lieu que tu ne connait pas, un lieu où défilent habituellement tant de personnes, crée chez toi le sentiment de vivre une situation surréaliste. Ce sentiment s'amplifie lorsque tu sens que seul le tissu de sa blouse recouvre ton corps. 
L'espace d'un instant, tu te demande ce que tu fait là, sensation comme une envie pressante de t'en aller, de tout quitter pour rentrer chez nous. 
Tu respire un bon coup et s'installe à ton bureau d'accueil, l'observe, détaille chacun des éléments qui se trouvent sur celui-ci. 
 

Le téléphone sonne. 
 

-Cabinet du docteur Vincent. Bonjour... Oui, un rendez-vous. Quinze heures ?... Très bien. Vous êtes madame ?... C'est noté. A cet après-midi, madame. 

C'est le premier rendez-vous que tu prends. Cela s'est bien passé. Tu reprends un peu confiance. Tu sais qu'il va y en avoir beaucoup d'autres, cela ne te fait plus peur. On sonne à la porte.
- Zut ! J'ai oublié d'ouvrir la porte d'entrée...
C'est un homme qui entre. Il a un physique plutôt, agréable, son regard est brillant, il se présente. Il sourit tout en détaillant la fille devant lui et il à plutôt l’air satisfait, de la vision qu'il a à cet instant. Il faut dire que, voir en plein hiver une jolie jeune femme comme toi en petite blouse blanche assez courte, les jambes nues et aux pieds de petites claquettes en bois simplement recouvertes d'une bande de cuir large et blanche, çà ne laisse pas forcément indifférent. 
Tu est un peu gênée de voir ce regard rivé sur tes cuisses mais propose à l'homme de s'installer dans un fauteuil pour attendre. Tu te places à ton bureau d'accueil. Celui-ci ne couvre que le devant. Comme par hasard, l'homme s'est installé sur le coté. Tu te sent rougir, tellement peur qu'il puisse se rendre compte que tu ne porte pas de culotte. Tu t'en veut d'avoir choisi ces deux blouses aussi courtes, tu ne sais plus, un doute sur le fait d’avoir accepter ce travail. Que faire ? Tu te souvient du conseil se la blondinette et croise tes jambes en les serrant au maximum pour que l'homme ne puisse absolument rien voir.
Ce à quoi tu n'avais pas pensée, c'est qu'en croisant les jambes, cela aurait tendance à relever le tissu sur le coté, pour le plus grand plaisir du monsieur.
C'est fou, tu ressens son regard. Il te désire ouvertement, tu n’aimes pas cette situation. En même temps, se sentir désirée à ce point, crée en toi une émotion nouvelle que tu ne comprends pas. Se promener devant un homme qui est en pull, pantalon velours à grosses cotes et manteau en laine, et être en petite blouse, nue en dessous, il y a de quoi se sentir déstabilisée, et, tu l’est... 
En plus, ce qui ne vient pas arranger ton affaire, l'homme est plutôt séduisant. C'est même le style d'homme que tu adores, grand, de beaux yeux bleus, bruns, un sourire de jolies dents plein de séduction... 
Tu te sent émue, il faut réagir, faire quelque chose... Et le docteur qui ne sort pas de son cabinet. Il faut l'appeler, lui dire que son rendez-vous est là. 
L'interphone... Tu appuies sur le bouton. Un écran se redresse. Un petit message apparait "Pour appeler, appuyer sur le bouton". Oui, mais lequel ? Il y en a plein. Ce doit être celui-là... 
C'est une image qui apparait à l'écran. Le docteur Vincent est là. Oups !... Il est en train de se changer, enlève sa chemise et ôte son boxer.
Tu sent tes joues te chauffer encore plus à en être rouge écarlate, il est maintenant entièrement nu devant tes yeux écarquillés...
Tu te retournes rapidement en direction du patient. Il sent qu'il se passe quelque chose, il te regarde avec un petit sourire amusé. Tu es de plus en plus gênée.
Tu penses dans un instant de lucidité avoir tort, a tort, l'homme ne pouvait pas voir. Pourquoi s'être affolée de la sorte, comme çà ?... 
 
Tu regarde de nouveau l'écran. Le docteur est encore nu, tu n'en crois pas tes yeux. C'est fou ! Il a une... une... Qu'est-ce qu'elle est grosse ! 
Tu est loin d'être experte dans ce domaine, mais hormis ton mari tu n’en es pas à ton premier amant, mais en même temps, tu ne l’as jamais trompé. De cette grandeur, tu n'en as jamais vu... sans ignorer que cela pouvait exister. 
Elle est au repos et pourtant tu ne peut t'empêcher de penser à la taille qu'elle doit faire quand elle est redressée... Heureusement pour toi, le docteur vient d'enfiler une tenue verte style chirurgien, pantalon et haut sans bouton. Il est maintenant décent. 
Cela fait drôle quand même de savoir que lui aussi est nu sous ses habits professionnels. 
La blonde avait raison. Le docteur est loin d'être un pervers. C'est simplement un perfectionniste de l'hygiène et rien de plus. J’avais tort de se faire des idées.
C'est fou, tout de même. Tu repenses à ce sexe. Il a poussé l'hygiène jusqu'à entièrement l'épiler, il n'a plus un seul poil, son pubis, ses bourses sont entièrement lisses. Tu trouves ce sexe beau et cela te perturbe. C'est bien la première fois de ta vie que tu penses quelque chose comme cela. Tu ravales ta salive, éteint l'écran et essaye un autre bouton. 
 

- Oui, Madame. 
 

- Heu... Docteur, votre rendez-vous de huit heures trente est arrivé. 

- Faites entrer.

Tu te lève, et demande à l'homme de te suivre, traverse la pièce très lentement et t'arrête devant la porte de la consultation et reste là, un petit temps sans frapper, comme paralysée. 
Tu ne sait pas pourquoi tu es là immobile. Peut-être parce tu ne veux pas déranger ou peut-être as-tu peur que le docteur soit nu ? 
Peut-être, tout simplement, parce que tu as dans ton dos un homme qui te regarde, toi en petite blouse. Tu sens qu'il te désire si fort...
Tu frappes.
La matinée s'est bien passée. A Midi trente, le dernier patient est sorti. Le docteur ouvre la porte de son bureau. 

- Vous pouvez y aller. Si cela ne vous dérange pas d'être de retour avant quatorze heures... Tenez, un double des clés du cabinet. Cela sera plus pratique pour vous.
- Merci Docteur. Bon appétit ! 

C'est quand même formidable est bien consciente qu'une coupure comme çà, chez nous pendant le temps de midi, ce n'est pas donné à tout le monde. 
En plus, tu est plutôt contente de ta matinée, tu t'est vraiment bien débrouillée. Sans avoir à déranger le docteur toutes les cinq secondes. L'accueil des patients, la prise de rendez-vous, les courriers, tout cela ne te poses aucun problème, tu es même plutôt efficace. Tu sais que si tu continues comme çà, ta période d'essai ne sera plus qu'un lointain souvenir. 
Le médecin te parait très sérieux, mais il est gentil avec toi.
Tout va bien. 
Enfin, il y a quelque chose qui ne va pas, qui te déranges. C'est plutôt par rapport à toi même. Ta propre réaction. Tu t’es sentie tellement bizarre ce matin. Te promener comme çà, sans culotte, cela ne te fait pas peur. Au final, il semble bien t’y habituer facilement, la chevelure de feu avait raison. A la fin de la matinée, plongée dans ton travail, cela ne te gênait presque plus de te promener sans rien sous ta blouse, non, ce qui t’ennuie, c'est plutôt l'impression de ne pas trouver çà si désagréable. Tu n’es pas du tout habituée à ce genre de situation, cela ne t'a jamais attirée. Pourtant tu commences presque à l'apprécier, à y prendre goût, à te sentir tout émue en repensant au fait de cette mise à nue dans la salle d'attente, que ta blouse est courte, que les patients te regardent, quelquefois avec insistance. Cet homme en particulier. Il était si beau... 
 
Et puis il y a aussi le docteur Vincent. Quand il s'est changé, tu l’as vu. C'est incroyable. Il en a une si... si grosse. Tu n'en avais jamais vu de pareil.
Habituellement, tu n'es pas intéressée plus que çà, mais là, dans ce cadre, dans l'ambiance de ce cabinet surchauffé... Elle est tellement grosse... Tu dois bien se rendre à l'évidence de s'être sentie tout excitée à l'idée de l’avoir vue... 
De ce forcer à penser à autre chose. Tu vas manger, non, tu n'as pas faim. Tu vas te poser un peu, le stress du premier jour. Tu te sens si fatiguée... 
 

Tu te réveilles en sursaut, le corps tout trempé, ta vulve, elle aussi, est toute mouillée. Le souvenir confus de rêve... 
Il faut tu y aille. Quelle heure est-il ? Treize heures vingt. Ouf, tu n’es pas en retard, tu as même tout ton temps mais décides de partir tout de suite. L’importance d’être bien vue par son employeur. Il ne doit pas être du style à arriver en retard. Il sera là à moins dix, moins quart, peut-être. Il va entrer. Il verra qu'elle est déjà là, au travail. 
Il ne dira rien, mais tu es sûre qu'il appréciera. Il te sourira et entrera dans son bureau. Il se changera... 
Non. Il ne faut pas que tu pense à çà... Finalement, ce n'est pas une si bonne idée. Il ne faut pas y ailler tout de suite... Pas maintenant... Pas tout de suite...
Et puis oui tu t’y rend.
Treize heures trente. C'est toi qui ouvre le cabinet, dois te changer, referme à clé, et défait tes habits. Tu es nue et sans savoir pourquoi, tu n'enfiles pas tout de suite ta blouse, mais te promènes dans la salle d'attente, s'assoies, prends un magazine. Tu te dirige vers la porte du bureau du docteur et l'ouvre, c'est une lourde porte. L'intérieur est tout capitonné, le secret médical ne risque pas de s'échapper de ce lieu. Tu te places sur le pas, un pied dans la pièce, le regard détaille tout alentour et avances un peu dans cet espace où tu ne devrais pas te trouver. 
La porte de l'ascenseur se referme. Il y a des bruits de pas, 
tu revient en hâte juste le temps pour toi d'enfiler ta blouse et de la reboutonner. 

Le docteur entre, il t’adresse un sourire poli, se dirige vers son bureau et referme sa porte. Tu as eu si peur et pourtant, tu se sens prise d'une envie irrépressible d'allumer cet écran. Il faut que tu te retiennes, si on te voyait. Il n'est pas question qu'une fille aussi équilibrée que toi se laisse aller, devenir à croc de ce que tu a vu ce matin, même si le membre du docteur Vincent... 
Non ! Tu décides avec conviction de te mettre au travail... Dix minutes plus tard, tu n’as toujours pas avancé dans ses courriers, un peu tendue, le talon vient claquer sans cesse sur tes chaussures de bois, les mains sont moites et tes tempes martèlent chaque battement de cœur. Tu ne comprends pas ton état, que t’arrive t’il…Tu lèves la tête en direction du bureau du médecin, ta main se redresse, bien malgré toi comme commandée par une force surnaturel, à deux doigts du bouton commandant l'écran. Hésitante, de toute façon, tu ne risques rien. Il y a longtemps que le docteur a dû se changer, tu capitules acquiesçante de ton corps…Il est debout face à son bureau, sa chemise est ouverte, l'air de réfléchir. Tout à coup, on voit son regard s'illuminer, il ôte sa chemise, défait sa ceinture, ouvre les boutons de son pantalon, le baisse, se retourne, le plie, le range, il est de dos lorsque ma femme le voit enlever son boxer. 
Tu ne peux t'empêcher de te dire que ses fesses sont magnifiques ayant le sentiment de jouer les voyeuses, une pensée de vouloir éteindre, mais tu ne le fais pas. Tu voudrais avant qu'il se retourne, il reste comme çà longtemps, sans bouger. Tu t’exclame tous bas : 
Oh, mon Dieu !... Il s'est retourné. Son sexe est tellement gros, tellement beau, le gland est surdimensionné par rapport à sa colonne de chair, décalotté et tout lisse comme çà... 
Et péniblement, de tes doigts, tu éteins l'écran. Heureusement d'ailleurs, car le premier patient vient d'entrer...
L'après-midi se passe au mieux, tu es très prise par son travail. Pensée pour la blondinette qui avait raison sur le fait de s'habituée très bien à la nudité sous la blouse. Les gens ne se doutent de rien, chaque heures qui passent, tu te sens de plus en plus à l'aise. Te surprenant même à balancer très légèrement des hanches quand tu conduit un patient vers le docteur. Oh, pas beaucoup, juste un peu, juste pour voir. Tu sais que ta petite blouse d'infirmière, tes cuisses nues en plein hiver, cela fait fantasmer les hommes, c’est ostentatoire, sans aucun doute. Cela ne te gêne plus, tu t'en balance et apprécies même, et c’est nouveau, jeu de séduction du mâle, ceux-ci adorent, cela t'amuse beaucoup, et tu te surprend même... A dix-sept heures, il n'y a plus personne. Trois rendez-vous se sont désistés. Il faut dire que dehors, la nuit est là. Tu vois par la fenêtre, dans les halos des réverbères, tomber abondamment la neige. Ton travail est à jour et tu vas pouvoir te reposer un peu. Dans les rues, il doit faire si froid, dire qu'il fait si bon dans cette salle d'attente. Et même si chaud. 
En ce moment, tu est payée, et même bien payée, pour rêvasser, réfléchir au cadeau de Noël que tu fera à ton homme, imaginer quelles tenues tu vas pouvoir acheter pour le séduire, le rendre fou de désir. Tu penses de nouveau à celle qui occupait ton poste jadis, comment savait-elle qu'elle s'habituerait à se promener sans rien dessous ? Cela lui serait-il arrivé ?... 
Peu importe, tu est là, nue sous sa tenue de travail et tu te sent si bien. C'est fou de savoir que n'importe quel visiteur pourrait relever sa petite blouse, pour voir, pourrait décider de s'aventurer à la prendre sur place. Tout irait si vite... 
L'homme de ce matin, quand tu le précédait pour le conduire vers le bureau du docteur... Il aurait pu se retrouver en toi en un rien de temps... Cela te fait un peu peur. En même temps, tu sais bien qu'un cabinet médical est un lieu où les gens savent rester sérieux. Tu n'y risque absolument rien, mais tu t’avoue à toi même que les réactions de ton corps sont curieuses, depuis quelque heures tu coules, sans savoir vraiment pourquoi, mais cela n’arrête pas. 
Ok il y a bien le docteur, mais quand même ...
Tu allumes l'écran, il est à son bureau, plongé dans quelque chose, sans doute la lecture d'un rapport médical. 
Ton esprit s'évade à nouveau, tu repenses au regard des hommes sur ton corps. C'est loin de te déplaire, à la fois un peu normal mais une impression inhabituelle, bizarre ! N'importe où ailleurs, tu détesterais cette sensation. Ici dans l'univers surchauffé et surprotégé du cabinet médical, cela te séduit, te conquis, te sentant une autre femme. Il fait si chaud, défaire un, puis deux boutons de sa blouse, le joli décolleté est plaisant. Tu te lève, t'avance devant la grande glace qui couvre un pan de mur, pour voir ce qu’il est possible d’apercevoir. Tu te penches en avant, un peu, un peu plus, découvre la vision de tes seins en entier, les pointes sont dardées, ils sont beaux. Tu n’es pas vraiment attirée par les filles, mais cette paire de seins, Dieu que à l’envie de les toucher, ta main incontrôlable s'installe dans ton décolleté et folâtre avec les deux jouets qui ne demandent qu'à s'amuser. C'est marrant, c'est la première fois que tu prends un réel plaisir à jouer avec tes seins, du moins ailleurs que ton dans lit, mais il te semble plus logique de caresser le torse de ton homme plutôt que le tien, sauf que là, c'est différent, comme parfois dans ton lit tu est seul, tu prend goût de la situation. Peut-être le lieu public, parce qu'à chaque instant, la porte d'entrée peut s'ouvrir... Tu ne regrette pas d'avoir accepter ce poste. Tu te caresse, les pinces, caresse tes mamelons, en plus, tu est payée pour çà !... Ta blouse est courte, te demande ce qu'on peut voir lorsque tu te penche.
Tu essayes en retournant la tête en direction de la glace, découvre le haut de tes cuisses. Il n'en faudrait pas beaucoup pour que... Voilà ! Tu te penches un peu plus, la vision de tes fesses et les deux demies lunes de ton abricot apparaissent. Tout de même !... Tu ne pensais pas qu'on pouvait voir autant... Tu n’es pas attirée par les filles, pas vraiment, juste un peu. Mais bon Dieu, qu'est-ce que ce minou dégarni de ces petits poils bruns te fait envie. Tu passe ta main sur ses fesses avec effleurement, les trouve très jolies, tes doigts se font caresses, les malaxes un peu, l'impression de caresser quelqu'un d'autre, une autre femme. Celle-ci te tripote avec tant de zèle. C'est bon... C'est bon... C'est bon... 
 
Doucement, la porte s'ouvre...
Juste le temps de te redresser. La porte d'entrée s'est ouverte. Ouf ! Tu te retournes pour accueillir le patient. Il n'a rien dû voir. 

- Heu... Bonjour Monsieur. 

- Bonjour Madame, J'ai rendez-vous avec le docteur Vincent à dix-huit heures. Je suis très en avance. Mais avec ce temps. Je voulais me mettre au chaud. 

- Très bien, si vous voulez vous assoir en attendant, pour patientez quelque instant…
Tu retournes à ton bureau. L'homme se défait de son manteau et de son écharpe qu'il place sur ses genoux. Comme par hasard, il s'est assis sur la seule chaise où on voit sous ton bureau, c'est à croire qu'ils le font exprès. 
Et voilà qu'il te reluque sans se gêner, mate tes jolies cuisses encore bronzées par l'été qui a fortement duré cette année. Pour changer, tu confirme en toi que cela te plait d'être regardée…

Tu n'a pas eu le temps ou même pensée à refermer ses deux boutons du haut, heureusement qu'il est assis, sinon il verrait tes seins bien ferme et tendus à l'intérieur de ton décolleté, ils ne sont pas encore calmés.
Cela va être dur d'ailleurs car il te déshabille du regard à chaque instant, ce n'est pas la première fois qu'on te regarde, juste que, tu n'aime pas cela d'habitude, mais là... 

L'homme se lève et vient vers le bureau d'accueil.

- Excusez-moi... Il est juste devant le comptoir et se penche légèrement en avant. C'est évident, il voit les tes petits seins, il sourit, un peu euphorique même. Tu ne sait que dire, puis bredouille un petit …
-"oui". 
 

- Avez- vous mon dossier ? 

- Heu... Oui... 

- Pourriez-vous ajouter que depuis peu, je suis allergique aux principes dérivés du Daquin. 

- Heu... A quoi ?... 

- Aux principes dérivés du Daquin.
Tu fouille pour trouver le dossier voulant le sortir au plus vite. Tu sens que l'homme plonge ses yeux au plus profond de l'échancrure de ta blouse, face à lui. C'est sûr, il voit tes deux dômes aux bouts tout tendus. Quelle idée, tu a eu d'ouvrir ses deux boutons ?... L'homme est spécialement beau, en d'autres situations, il t’aurait paru insignifiant. Là, tu ne peut t'empêcher de se sentir troublée par sa présence. 
Tu regarde le dossier mais sans le lire, tu n'y arrives pas, tu le cherche mais ne voit plus rien, tourne et retourne les feuilles. Tu ne déchiffre pas même un caractère.

-Si vous me permettez... C'est dans cette case... Là…
L'homme est passé derrière toi, il a le doigt pointé en direction de la feuille et tu sais qu'il a une vue encore plus plongeante sur tes seins et tu sens bien que tes bouts sont pratiquement entièrement sortis, ils sont si durs… Tu est plus que troublée et ne sait que faire. En passant derrière toi, il t’a entouré de son bras, sa main que tu devine délicate est sur ton épaule. Les doigts posés sur le tissu, le pouce est sur sa peau...
-Heu... Oui, monsieur.
- Si vous voulez bien noter... Allergique... aux... principes...
Tu recopie à la hâte ce que lui dit l'homme, son pouce qui commence à masser délicatement ta peau t’électrise, déverrouillant de plus en plus tes barrières naturelle, sachant que tu ne devrait pas accepter qu'un autre homme que ton époux pose la main sur ta peau nue. Mais voilà, tes seins sont tendus, offerts en visuelle et bien marqués par le tissu au regard de l'homme, c’est plus qu'une invitation. 

-Aux principes... dérivés... du... Daquin. 
 

Il ne bouge pas, masse plus largement la peau de ton épaule. Que faire ?... Il faut que tu réagisses avant qu’il ne soit trop tard... Heureusement, comme une délivrance le son de l'interphone retentit. 


- Excusez moi... 

- Oui, docteur... 

- Vous n'avez personne ? 

- Si docteur, un monsieur vient d'arriver. 

- Faites-le entrer. 

- Oui. Tout de suite, monsieur.
Dix-huit heures cinq, tu rentre chez nous, une heure au moins avant que je rentre. C'est bien la première fois depuis longtemps, que tu m’attends avec une telle impatience, de ferveur, d’urgence, tu as terriblement envie de faire l'amour. Mais le mot n’est pas correct car un nouveau mot qui te choque pourtant, passe sans cesse se relace dans ta tête, une envie…une envie de baise, oui c’est bien ça tu te l’avoue à toi même, tu as envie de baiser.
Tout ce que tu as vécu aujourd'hui ne te peut te laisser de marbre, c'est le moins qu'on puisse dire, une fontaine bouillante à la ressource illimitée est née…
Il te faut absolument ma venue, au plus vite, te satisfaire de ce besoin, la nécessité de sentir au plus profond de toi une grosseur...
Tu cherche en vain de te calmer, et tu trouve nécessaire d’aller prendre une douche qui te fera le plus grand bien, éliminer les sécrétions abondantes qui t’on envahie allié à un besoin d’une baisse de température sont des raisons complémentaires... 
 

Quand le Dc t’a fait signe d’ y aller, tu a eu envie de demander à rester, soit disant parce que tu avais des courriers à terminer. En fait, tu voulais attendre dix-neuf heures trente, que le dernier patient soit parti, il allait se changer, tu voulait juste encore une fois voir ce sexe tellement...Proéminant, heureusement ou malheureusement tu ne sais pas mais ne l'a pas fait... Tu es maintenant sous la douche, les mains appuyées sur le mur, les yeux fermés, cela te fait tant de bien, tes mains se mettent en action, elles frictionnent doucement ce corps sensible avec un produit moussant et relaxant. Tout va pour le mieux, tu te sens te calmer, redescendre et ton esprit s'évade vers des rêves doux, tu te détends bien. Tu redeviens ce que tu as toujours été, une fille tendre, douce, sereine et équilibrée, ton autre toi, un semblant de toi dompté. Tu profites au maximum de ce moment détaché où tu peux te laisser aller. 
Ton regard se porte sur ta petite blouse jonchée sur le sol, à te voir dedans quelques instants plus tôt. Tout revient à ton esprit et te trouble à nouveau, tes gestes sont moins précis et tes mains aux grands désespoirs s'attardent sur tes seins, tes petits bouts ne se lassent pas de leurs activités. Ton autre main glisse sur ton ventre, passe sur le haut de tes jambes, remonte entre tes cuisses... Ton abricot lisse est humide et chaud, tes lèvres sont gonflées, prémisse d’une trop longue envie certainement.


-Phil... Dépêche-toi ! Dépêche toi !... 
 

Tu te rince rapidement, sort précipitamment de la douche, t'essuie au plus vite et enfile ton peignoir vert pastel, assez court et légèrement transparent. Il faut que tu sortes de cette atmosphère emplie de vapeur d'eau. 
Te voilà dans le salon et il fait nuit noir dehors, la neige s'est arrêtée. Il reste sur les balcons de l'immeuble d'en face un superbe manteau blanc, c'est si beau. 
Tu va pour fermer les rideaux comme tu le fais tous les soirs mais te ravise, un peu marre de ne pas profiter de l'extérieur sous le simple prétexte qu'on peut nous voir. Comme si les gens n'avaient que çà à faire... Et décide plutôt d'allumer la télé en t'installant dans le canapé. Les programmes ne sont pas fameux, mais tant pis ! Cela permettra de patienter avant l'arrivée de ton homme. Ton regard s'enfouit dans les images de plateaux d'où des applaudissements crépitent à rythme régulier, des cris, des embrassades pour un jeu, des actualités saignantes, des entrecôtes à point, des pubs pour des voitures, du crédit, des vacances au soleil... du parfum pour homme... Celui-là, il est beau ! Son torse est parfaitement musclé. Un sourire tendre et son regard est si bleu, si séduisant, tu ne te reconnais pas, tu sent que tu vas craquer... 
Tu sort ta petite langue et le fait passer sur le pourtour de tes lèvres en desserrant un peu les jambes, faisant s'ouvrir un peu le pan de soie... Tout à coup, tu te rappelle que les rideaux ne sont pas clos en relevant la tête pour vérifier si dans l'immeuble d'en face, personne ne s'est aperçu de ton émoi. Non. Il y a bien un homme. Il te semble jeune mais lui aussi assis dans son canapé en regardant la télé. Il ne ta sûrement pas vu. Il semble absorbé par les images... Peut-être fait-il, comme toi ? Il zappe. Les actus, les plateaux, les pubs. Lui aussi est peut-être ému par une image de parfum où une femme apparait, profondément séduisante, enivrante, envoûtante, excitante... C'est marrant, au moment où tu te dit çà, les lèvres du jeune homme s'entrouvre et il fait passer sa langue sur le haut de sa bouche, semble apprécier ce qu'il voit, fait glisser sa main sur le tissu couvrant son torse, son ventre, frôle son sexe... D'un coup, il enlève sa main, se redresse, regarde en direction de la baie, semble gêné et toi aussi par la même occasion, pourvu qu'il n'ait pas vu. Lui te perçoit troublée, son regard est fuyant dans tous les sens. 
Au bout d'un instant, il réussit à se calmer un peu et s'aperçoit que la femme allongée en face de lui sur le canapé, ne porte qu'un peignoir assez court sur ses jambes nues. Ses yeux s'ouvrent en grand car il distingue des formes sous la couleur verte d’eau, il semble apprécier et se met à te fixer, à te dévisager de haut en bas, d’un coup le tissus s’écarte, volontaire ou pas pour lui, la chose caché est un fantasme agréable. Tu fais celle qui ne le voit pas, et négligemment, te lève, va vers la fenêtre, t'apprête à fermer le rideau, mais au dernier moment ta main se ravise, ne voulant plus de çà, ce soir là, tu décideras de ne plus jamais fermer les rideaux. Hier, cela ne te gênait pas d'avoir les rideaux tirés mais aujourd'hui, tu à l'impression de se sentir mal, d'étouffer... Et puis…

Et puis tu préfères plutôt aller te changer.
Quelques instant plus tard, tu revient avec un jean taille basse et un petit top sans manche et sans décolleté, te rassoies sur le canapé, se sentant maintenant très présentable, l'homme peut te regarder. Il est presque vingt heures. Qu'est-ce qu'il fait Phil, ce soir ? Juste le soir où tu n’as vraiment pas envie d'attendre, où tu as envie de te laisser aller... 
C'est décidé, elle va lui faire le grand jeu, il va pleuvoir des mots doux, un rien d'ingénuité, le regard aguicheur, des phrases plus osées, des positions lascives et cambrées, un air de petite fille modèle, ses petits talons haut, sa nouvelle nuisette de couleur noire et son petit string ouvert un peu coquin...
Et le téléphone sonne : 

- Amour... Qu'est-ce qui se passe ?... Ah !... D'accord !... Non, je ne suis pas pressée... J'avais seulement envie de te voir. Tu m'as manqué toute la journée, mon Coeur... OK, je ne t'attends pas pour manger. C'est promis. A tout à l'heure. Dépêche-toi !... 
Tu est très déçue, cela c’est perçu à l’intonation du son de ta voie, le `Je rentrerais un peu plus tard que prévu`. Juste ce soir où tu a tant besoin de moi !... 

Presque de façon automatique, 
une jambe passe sous le haut de tes cuisses, l'autre étant repliée, le genou en l'air, tu masses ton pied nu posé sur le cuir du canapé. Notre voisin d'en face a de nouveau à redressé la tête, son visage n'est plus rivé à l'écran. Qu'est-ce qu'il regarde ?... Il a l'air intéressé par tes gestes, les caresses que tu t’appliques sur tes pieds. Tu penses que décidément, il y en a, il leur en faut peu pour s'émoustiller. Après tout, si il veut regarder. Ce n'est pas si grave, les voyeurs ne te dérangent pas. Le reste est parfaitement couvert par ton jean et ton top. Et puis, ce n'est pas si désagréable de se sentir séduisante, d'avoir l'impression que l'homme a envie de vous, qu'il vous désire, qu'il aimerait peut-être vous prendre, là, sur le canapé... 
Et ce, juste avant que ton mari rentre...
Tu accentues le massage de ton pied, le talon, la voûte...
Peut-être que depuis que l'homme l'observe, tes caresses sont un peu plus douces... Peut-être que tu as placé ton pied de façon plus visible par rapport à lui... Peut-être tient-tu comptes un peu plus que la normal ne le devrait de ce visiteur qui s'est invité dans ton salon... Le problème, c'est que... Tu y prendrais presque goût, toi qui n’est pas du tout porter sur çà, décidément... Là, tu ne sais pas pourquoi, l'ambiance du cabinet, la chaleur, la blouse... Tu ne comprends pas ce qui t'arrive mais un sentiment de plaisir te parcourt tout le ventre, depuis des heures. Les caresses sur ton pied se font plus sensuelles, le jeune homme a les yeux rivés sur toi, et continue pourtant de manière plus appuyée à te regarde et tu dois te l'avouer, tu j'aime çà. Il ne voit rien bien sûr, tu t’emploies à cela, mais, lorsque tu sens son regard sur ton corps, tu ne peux pas m'empêcher d'apprécier. 
Qu'est-ce qui m’arrive ? Penses-tu, un peu inquiète de ne plus me connaître, de ne pas être comme çà. 
C'est peut-être ce lieu, ce cabinet médical, trop chaud, trop confiné, où je me suis trop laissée à moi-même...
Tes caresses sur tes doigts de pieds se font chatte, l'un après l'autre sans jalousie dans un doux mouvement de va-et-vient, sachant que plus tu montes dans la grosseur des orteils, plus ce mouvement devient suggestif, et arrive enfin au gros, le tenant bien entre les doigts et le massant de haut en bas et de bas en haut, très suggestive ment. 
L'homme s'est levé. Il te regarde, la bouche légèrement entrouverte, tu augmentes le rythme, tu te sens toute chose... Tu as beau faire cela le plus naturellement du monde, sans vraiment donner l'impression d'avoir remarquer la présence de l'homme, mais en sachant que le geste que tu fais peut être pris dans un sens attirant, énervant, érotique... sexuel... 

Il te regarde et cela l'excite et t’excites sans aucun doute...
Tu sers encore plus ton orteil entre tes doigts qui forment un anneau et le fait aller et venir dans un mouvement toujours plus vif.
Les bouts de tes tétons se mettent à se redresser, tu n’avais pas prévu cela, ils marquent le tissu de ton petit haut à outrance et cela crée une caresse douce sur les bouts de ses seins qui s'allongent toujours plus. 
L'homme va s'en apercevoir, il s'en aperçoit peut-être déjà... 
 Tu te sent seulement émue, très émue, tu te sens toute chose. Tellement d’envies sexuelles sont dans tes songes que tu pense devoir arrêter ce travail... 
Non ?... Je crois que je dois continuer?... Tu penses que tu vas t'habituer, mais tu n’est pas sûr, si troublée et tellement peur de te laisser aller... Mais tellement d’envie... 
Oui, c'est vrai et tu le sais...Ce n'est pas un drame de se montrer un peu raisonnablement. Quand tu es sur la plage, tu ne te poses pas tant de questions puisque tu es nue de nos pratiques naturistes… Mais là, tu trouves du plaisir entre tes cuisses... Tu t’interroges, à la majorité des filles ressentent ce que tu ressens ? Qu'elles n'en parlent pas parce que cela ne fait pas bien. Tu as remarqué les femmes qui se penchent en avant plus qu'elles ne le devraient, qui ont des jupes tellement courtes qu'au moindre coup de vent elles s'envolent, qui prennent des positions inconsidérées, passives et provocantes à la fois...
C'est vrai. Elles le font, mais elles ne le disent pas. Après tous si les gens ne sont pas contents, ils n'ont qu'à pas regarder. 
Et si tu y prenais vraiment goût ?... Si tu te laissais aller... A ouvrir par exemple quelques boutons de ta blouse. Et que tu laisses aux patients la possibilité de voir... N'oublie pas que tes deux seins sont nus en dessous... 
Tu passes ta main sur ta joue, lève ton bras très haut en l'air tout en redressant ton torse face à l'homme. Il a l'air si ému, tu fais celle qui ne le voit pas mais tu sais bien de ta posture, tes bouts pointant le tissu tendu au maximum, ne peut qu'avoir un effet des plus effectifs sur le jeune homme. 

- Il faut qu'il se passe quelque chose, tellement ton envie de faire l'amour est fort, 
rien que d’y penser, ta chatte est trempé et... 
Ah... tu entends la clé dans la serrure et prête à tout... d’avoir si chaud à l'intérieur...
-Bonsoir mon amour, je suis crevé, Je vais me coucher.
- Pas tout de suite cœur, ce n'est pas possible.... Tu viens à peine d'arriver. 

- Tu sais bien que je me lève tôt demain. Je suis vanné mon coeur.
- Tu ne veux pas savoir comment çà s'est passé ma première journée ? 

- Ah si. Comment çà s'est passé ? 
- Heu... Bien. Bien... 
- Je suis content pour toi. Allez ! Bonsoir chéri. 
 

Il t'embrasse tendrement sur la joue, enlève sa chemise, son pantalon et saute sous les draps de notre lit. 
 

-Attends, amour !... Je viens. Ne t'endors pas tout de suite. S'il te plait. J'ai une surprise pour toi. 

Tu cours à la salle de bain et enfile la pette nuisette achetée la semaine dernière sur Lola et tu es bien décidée de l’étrenner ce soir. Elle est noire, à l'aspect soyeux, avec une très fine bride sur chaque épaule. Elle est assez courte, t’arrivant à mi-cuisse, tu es très belle dedans. Assez sexy, tu as vraiment l'impression de te faire femme. Phil va adorer... Cela tombe bien car le désir de la femme devient plus pressant et il y a un temps où on ne peut plus attendre, envie de lui, tellement excitée... 

Ce soir, tu serais prête à expérimenter des choses jamais essayées, je pourrais tout te demander, juste l’espérance pour toi d’être introduite par le chibre de ton amoureux. Tu sort de la salle de bain, court jusqu'au lit, s'arrête à distance idéale pour permettre le regard de ton homme, de parfaitement apprécier.
- Amour... 
... 

- Tu ne vas pas dormir ?... Amour...
-Regarde ! Ma surprise... 

- Ma petite tenue...

- Elle te plait ?... Non !... Pas çà !... Réveille-toi ! Réveille-toi !... C'est vraiment trop injuste !
Tu te redresses, contracte ton visage, serre tes dents, te lève et sort de notre chambre. Tu es vexée, énervée, furieuse intérieurement. Lui faire çà à toi, ce soir. Alors qu'elle en a tellement envie... Elle veut tant se venger de ton comportement...
Tu va à la cuisine, avale un grand verre de jus d'orange, se dirige rapidement vers le salon, entre, et quand tu te trouve au milieu de la pièce, tu sait bien, les rideaux. Tu regardes au dehors. Une seule fenêtre est éclairée. L'homme qui te regardait tout à l'heure est toujours devant la télé. Vraisemblablement, il ne te voit pas toi qui ne porte que ta nuisette et rien dessous.
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu’elle est plutôt sexy est assez courte. Les bras et tes épaules sont nus, tes seins sont plutôt découverts sur les cotés. Cette sensation d'être dans le salon, les rideaux ouverts, dans une petite tenue sexy, achetée spécialement pour séduire et penser que tout le monde pourrait te voir, profiter de la vue sur ce corps si peu couvert. Ce garçon, entre autres... 
On est en plein hiver. Une fille comme çà qui se promène dans son appartement avec seulement une petite nuisette, cela doit produire son effet, non ?...
En tout cas, cela en produit chez toi. Tu sens monter en toi l'irrépressible besoin de montrer la beauté de ce corps délaissé, comme méprisé il y a quelques minutes par ton mari, mériterait d'être flatté par le regard d'un autre... Tu passes très sensuellement la main dans ses cheveux et l'homme relève la tête. Oui... Il t'a vu. Doucement, tu te retournes sur le coté, te laissant un instant admirer, il a l'air d'apprécier, son regard est des plus caressant, tu sais qu’il glisse doucement sur ton corps de femelle. 
 

Histoire d'avoir quelque chose dans les mains, te donner une contenance, tu prend un livre dans la bibliothèque, le serre fort entre tes mains, finit par le poser sur la table du salon et s'en va. Elle est à nouveau dans le couloir. Elle meurt d'envie de rentrer. Qu'il l'apprécie encore ce corps qui désire tant se laisser voir. 
Pas tout de suite. Elle se met à compter, doucement... Un, deux, trois... jusqu'à soixante-huit. Voulant le faire attendre, patienter. Qu'il soit à croc d'elle...de toi. 
Tu rentres enfin dans la pièce. C'est gagné. Le regard de l'homme s'illumine comme des braises sous l'action d'un souffle de femme, tu te sens toute excitée à cette idée, t'approche de la table du salon, attrape le livre et t'assied sur le canapé. Tu t’es mise de trois quarts, les genoux repliés sur le cuir à trop faire semblant de lire... C'est si bon d'être là, les rideaux ouverts, face à cet homme, beau, qui n'a d'yeux que pour toi, ta silhouette. 
Ta main se promène de ton genou à ton mollet, par le contact de tes doigts sur ta cuisse te procure multiples frissons, une tache et désormais visible sur le cuir, provenant de l’extrémité de tes équerres, elles s’éloignent inexorablement de l’une de l’autre comme deux pôles opposés, ton autre main glisse à la naissance d’un seins puis ose le titiller de deux doigts, faisant rouler un téton développé tantôt dans un sens, tantôt de l’autre… Tu glisses discrètement ton regard sur lui en face de toi, sa main est posé sur une bosse imposante te semble t-il, il se masse… Tu changes de seins pour éviter toute concurrence et de ton autre main, tu découvres le bourgeon englué de sécrétion, ta bouche s’ouvre et se referme, c’est si bon… Tu ne quittes plus des yeux ton admirateur, tu le découvres nu, la tige très arquée vers le ciel, une main coulissant dessus… Comme pour lui rendre l’appareil tu t’ouvres à son regard, tu offres la vue de tes lèvres gonflées, elles s’ouvrent guidées de leur grande sœurs dans un flop sous l’effet musculaire de la traction exercée par tes jambes, tes doigts s’immisçant sans pudeur au plus profond de ta chair dans un naturel qui rendrait perplexe, tu regarde toute haletante la belle érigée, si désirable de l’autre coté, les rictus de l’homme sont marqué par le plaisir. Son gland gonflé est brillant, tu à une envie de le cajoler, de le rendre propre, mais aussi de le gouter, de l’avoir sur ton palais.
Ta deuxièmes mains rejoint la première prenant possession de ton bourgeon dès lors décalotté, et rapidement un premier orgasme violent te traverse, inondant jusqu’au creux de ta paume la liqueur expulsé en petits jets, sans cessé cette masturbation, tu perçois la sève giclé de l’homme, la semence s’écrase avec violence et saccade sur la vitre du salon coulant sur tous le long. Un nouvelle orgasme de haute magnitude aura raison de toi, te laissant toute pantelante , ayant pour seul courage de ton annulaire laissant une empreinte mouillée sur l’interrupteur.
Tu te retrouves seule dans ton lit, il est cinq heures trente, la lumière s'éveille. Tu pense à tout ce que tu as vécu hier, espérant sans succès un rêve, toi d'habitude si sérieuse... La décision est prise de retourner au cabinet ce matin, par contre de faire ton job et rien de plus, pas question de te laisser aller à regarder le docteur en train de se changer. Plus question non plus de se laisser mater par les patients ou par ton voisin. Redevenir la femme adulte et sérieuse que tu a toujours été. Et ce sera beaucoup mieux !
Tu te rendors un moment...Sept heures, le réveil sonne, tu t'étire, te lève, prend ton petit déjeuner, te douche, te sèche, enfiles string, décides d’abandonner le soutien gorge, à quoi bon, un pantalon noir, et un chemise blanche cintrée. Tu pars au cabinet, l'air très froid de l'extérieur te saisit. Dans l'ascenseur, tu t’aperçois ton bout du nez tout rosi. Cela te fait sourire. Tu enfile la clé dans la serrure et ouvre. Tu est seule, te change rapidement te met au travail. Tu as décidé de mettre en place un classement plus approprié avec des porte-dossiers plus nets, plus faciles à retrouver.
C'est très à l'aise que tu vois Vincent arriver sur sa Goldwing 1800 modèle 2012, fini les émotions de la veille. Il entre et tu le salue poliment et continue ce qui est entamé. Le docteur va dans son bureau.
Midi arrive, tu ne t'en est pas aperçue, tu rentre chez nous, te prépare un repas équilibré, mange avec appétit, puis lit un ou deux magazines. Il est l'heure de retourner au travail.
Tu es contente d’avoir retrouvé un rythme habituel, une vie normale et social, sans excès, tu sais maintenant que tu peux m’attendre tranquillement jusqu'à samedi. Tu n’es plus du tout tentée par le petit démon qui la titillait hier. Tu te dit que finalement, la normalité de la chose, le stress de la première journée, cela a dû dérégler tes hormones. Le corps est le fruit de multiples rapprochements chimiques qui quelquefois ont des résultats étonnants. Ma femme sait que tout cela peut arriver. Tu sais aussi que cela ne dure pas, l'esprit d'un être équilibré est plus fort que la chimie qui le compose. Elle adore son travail, tout ce que tu fais ici, tu le fais avec grand plaisir, vraiment faite pour être secrétaire médicale. Elle se relance dans le téléphone, l'accueil des patients, les courriers, la facturation. Le temps passe à toute allure...
Au milieu de l'après-midi, elle est encore prise à ses classements. Il n'y a plus personne dans la salle d'attente. Il règne un silence bienfaiteur pour un travail rondement mené.
L'interphone retentit.
- Oui, monsieur.
- Valérie, vous êtes-vous épilée ?
- Heu... Pardon, monsieur...
Prise au dépourvu et un peu stupéfaite de la question…
- Comme je vous l'ai demandé lors de notre entretien, vous êtes-vous bien épilée sous les bras et l'entrejambe ?
- Mais, monsieur... Vous ne l'avez pas fait ?... Vous ne m'avez jamais parlé de cela.
- Ah, excusez-moi ! J'ai dû oublier.... J'ai beaucoup de travail en ce moment et je n'arrive pas toujours à penser à tout. Je vous explique... Vous n'êtes pas sans savoir que le système pileux est un véritable nid à microbes. C'est pourquoi d'ailleurs, je vous ai demandé d'attacher vos cheveux. Le reste de la pilosité est beaucoup plus rétentif en ce qui concerne les germes. Par souci d'hygiène, je souhaiterais que vous vous sépariez de tout poil sur votre corps. Cela ne vous dérange pas ?
- Heu... Non, mais... De toute façon je n’en ai pas habituellement…Juste que je dois le faire prochainement…Cela vous convient ?
Relevant le bouton de l'interphone et semblant abasourdie…
Tu avais imaginé que l'interphone sonnait...
- Valérie, pouvez-vous passer tout de suite dans mon bureau ?
Tu entrait en se pinçant les lèvres, sachant pertinemment ce que le docteur allait lui demander.
- Otez votre blouse, s'il vous plait.
Tu avais prévu de le faire de la façon la plus anodine possible, en sachant bien que la situation allait te troubler, tes gestes seraient moins précis et aurait du mal à dégrafer chacun de tes boutons. Arrivée en bas de la boutonnière, le stress ou Dieu sait quoi, tu ouvrirais d'un coup les pans de ta blouse, montrant en même temps ta paire de petits seins et ton petit minou. Tu te dirait comme possédée "Pourquoi j'ai fait çà ?...".
A peine aurait-elle le temps d'y penser que ta blouse serait tombée à tes pieds sur le sol du cabinet, tu resterais comme çà debout devant le regard du docteur un grand moment. Le silence augmenterait le désir de vous deux.
Doucement, tu te retournerais pour qu'il voie que tu ne caches rien, que tes fesses aussi sont nues, tu lui les montrerais bien, un peu cambrée, ta rosace brune toute lisse. Tu sais qu'il en aurait envie. Tu te retournes encore pour lui faire à nouveau apprécier le devant, tout en ramassant ta blouse au sol, la main tendue, les genoux pliés vers la gauche, tu garderait les yeux dans sa direction. Ton regard quitterait le visage de l'homme pour descendre sur le haut du pantalon en tissu vert, tu sais qu’il est nu en dessous mais tu veux vérifier si elle te fait un minimum d'effet. Tout en enfilant ta blouse, tu distingueras la bosse, ou plutôt une grosse, quand tu penses à la taille étonnante de la verge du médecin. Ouvertement, tu fixeras l’objet du désir avec provocation, le sexe de l'homme sera forcément très redressé.
De ta blouse tu ne refermeras pas les boutons, attrapera de tes deux mains tes cheveux à l'arrière, pour refaire la petite queue de cheval imposée par le docteur, tu sait que cela gonflera ton torse, ta poitrine déjà ferme, ses petits bouts seront tendus, là, il ne verra plus qu'elle. Tu en rajouteras en prenant ta queue de cheval dans une main et en enserrant le chouchou autour d'elle, tu sais que ce geste le fera grossir encore plus. Tu te trémousseras sans excès, la blouse ouverte, les lèvres entrouvertes, le regard fixé sur le membre prêt à déchirer le tissu. Ta petite langue jouera avec tes lèvres. Tu te mettras alors à genou, ta peau nue sur le carrelage du cabinet, javellisé à l'excès, il estimera certainement devoir de faire jaillir ce sexe devant tes yeux ou alors tu feras sauter le noeud qui retient le pantalon de l'homme et entrera ta main et prendra ce beau membre lisse de partout jusqu'à la base et de ses bourses. Tu lèchera, les gobera tout en les suçotant, remontera sur sa hampe, fera passer ta langue sur l’orée du gland…Là, tu en aura envie. Vraiment.
Peut-être parce que l'homme est épilé, peut-être parce qu'il en a une tellement grande, tellement belle, tellement bien proportionnée. Tu en aurait tellement envie. Tu le sais. …
Hollola !... Il faut que tu te calmes... Heureusement que tout cela ne s'est pas passé. Que le docteur ne lui a pas demandé d'ôter sa blouse. Qu'il n'a pas eu envie de vérifier....
Tu as attendu, espérant ce moment avec impatience, maintenant, tu sais qu'il ne se produira pas, il l'aurait déjà ordonné. Non, le docteur est quelqu'un de respectueux. Il lui a demandé d'être nue en dessous, te fait confiance et il n'est pas homme à vouloir contrôler, tester, vérifier.
En tout cas, ce que lui a demandé le docteur, n'a pas contribuer à la mettre dans un état tout ce qu'il y a de plus normal. Comme hier, tu dois bien s'avouer que tu te sens toute excitée. Pourtant, tu avais réussi à avoir une journée de travail ressemblant à celle de madame tout le monde. Là, c'est retour à la case départ, tu est dans le même état qu'hier. Tu sens ton petit minou mouiller un peu le long du haut de tes cuisses. Pas de quoi fouetter un chat. Mais tout de même, de quoi sévèrement te troubler...
Surtout que vient d'entrer dans le cabinet un couple assez jeune. Le mec est très mignon, grand, châtain, un joli sourire. Après que la femme les ait présenté, ils s'asseyent. Lui, vient se placer sur la chaise permettant de voir sous ton bureau.
Ce n'est pas pour arranger la situation... Heureusement, l'homme ne te regarde pas vraiment, il est tourné vers sa femme et semble très à l'écoute, très attentionné. Cela doit être un jeune couple. Il n'a d'yeux que pour elle.
Il faut dire que la jeune femme est vraiment très jolie, grande, assez mince, brune, cheveux longs, des petits yeux noisettes et souriante. Elle est vêtue d'un grand manteau en cachemire, anthracite, d'un pull beige de la même matière, d'une jupe noire en laine lui arrivant au-dessus genou sur des collants de qualité, la couvrant jusqu'à une paire de talon noirs, haut de gamme. L'homme est très prévenant, il s'enquiert de savoir si sa femme n’à pas trop chaud, lui propose un peu d'eau.
Tu craques sur la gentillesse du type et en plus il est mignon. Si tu n’étais pas déjà en couple... Il a l'air musclé, viril et tendre, tout ce que tu aimes. Tu te met à penser qu'hier, quand nous nous sommes couchés, ton apparussions en petite tenue, l'homme lui, avec son regard plein d'amour, ne t'aurait pas laissé tomber. Tu en est sûr, ce doit être un bon amant.
Se blottir contre ce torse viril, te laisser aller, s'offrir entièrement à lui, se laisser câliner et prendre en douceur. Sentir ce sexe qui t'écarte et te pénètre de manière attentionnée, se...
Et voilà !... tu sens que tu commences à nouveau à déraper. Qu'est-ce qui te fait cet effet là, l’ambiance de cabinet ?... les patients ?... Cette petite blouse blanche sur son corps nu ?
Tu ne sais pas mais tu es sûre d'une seule chose. L'homme ne t'aurait pas laissé tomber, hier, il n’aurait pas rejoint Morphée. Enervée comme tu étais, en aucun cas, tu ne lui aurais permis, même s'il avait fallu, tout admettre de lui... Il est si beau, certainement attachant. Il faut le voir pour le croire, si dévoué avec sa femme. C'est bizarre ! Celle-ci ne semble pas s'apercevoir de la chance qu'elle a, ne le regarde pas vraiment. Elle lit son magazine sans porter la moindre attention aux gestes de tendresse de l'homme. Elle semble même un peu le rejeter… C'est incompréhensible pour toi. Quelle petite prétentieuse ! Etre avec un aussi beau garçon et ne pas même le regarder, l'admirer, le serrer fort dans ses bras.
Au contraire, elle donne l'impression de presque ne pas le supporter, presque étouffer. Décidément, la vie est mal faite...
- Ma chérie ! Tu n'enlèves pas ton manteau ?
Il dit cela avec une voix grave craquante qui te met tout en émoi.
- Non, je l'enlèverai tout à l'heure dans le cabinet.
- Comme tu voudras. Tu veux que je vienne avec toi ?
- Ah non, Bastien. J'y vais seule !
- Bon, Bon. C'était simplement pour t'accompagner.
- Je te remercie mais, là, non !
- D'accord ! D'accord !...
Le médecin me demande de faire entrer la jeune femme.
- Très bien, docteur. Tout de suite…
Tu demande à la femme de te suivre et balance ton petit derrière sous ta blouse, voulant créer à la fois un certain émoi chez l'homme et une certaine jalousie chez cette Pimbèche.
Quand tu te retournes pour faire entrer la femme, tu s'aperçois que ton petit effet est raté, tu as eu beau avancé en te trémoussant sensuellement. Ni l'un, ni l'autre ne semble l'avoir regardée. La femme disparait derrière la porte sans remarquer le petit signe amoureux que son mari lui envoie. Tu te sent un peu méprisée, insignifiante à leurs yeux, presque humiliée. Quand tu reviens à ton bureau, l'homme est plongé dans un magazine et ne décroche pas de celui-ci. Même tu n’es pas quelqu'un de spécialement orgueilleux, là, tu te sens touchée dans ton amour-propre. Il n'est pas question qu'elle reste sur ce qu'elle considère comme un échec.
Tu t'assied nonchalamment de telle manière que ta blouse se raccourcie lorsque tu t'enfonces dans la chaise dactylo et vas même jusqu'à écarter un petit peu les jambes.
Tu veut que l'homme te considère pour ce que tu est, une très belle fille en petite blouse, les jambes nus, dont les formes mettrait en appétit le plus fervent des moines, le plus fidèle des maris. Rien n’y fait, l'homme ne lève même pas les yeux de sa revue de sport. Un peu vexée, tu es quand même bien faite, ton corps ne demande qu'à être regardé. L'homme pourrait ne serait-ce qu'un instant lever un peu le nez. L’agacement te gagne... Bon, tout ceci n'est pas un drame, il est amoureux, voilà tout. Tu ne vas pas le blâmer. Toi aussi es amoureuse de ton homme, même si hier, tu lui en voulais un peu, tu sais que ce soir, quand tu seras dans ce lit trop grand pour toi, il ne sera pas là pour la réchauffer, l'envelopper dans ses bras musclés, il va te manquer. Il ne faut pas se fier aux apparences...
La femme, elle aussi, est peut-être très amoureuse de son mari, tu lui en veux peut-être pour quelque chose qu'il a fait ou qu'il n'a pas fait. Comme pour toi hier soir.
Tu regrettes presque de t'être dit que c'est une petite prétentieuse, une Pimbèche, une mijaurée. Dans le fond, la jeune femme a un visage gentil, presque un peu timide. Tu te dis que finalement, c'est bête de juger les gens aussi vite... Tu vas plutôt te remettre au travail, avec des courriers à taper.
Tu reprend le dictaphone, enfile le casque micro-oreillette, met en route et commence la frappe sur le clavier. Machinalement, s'engouffre dans tes phrases, des mots, du langage, frôle de tes doigts des rachis lombaires, des radios de l’ oesophage, des Témesta, des mononucléoses, des troubles hormonaux, des Gaviscon, des appendicectomies... Tout un langage barbare qui virevolte dans ta tête avec pour seule autocensure la faute d'orthographe. Au bout d'un moment, tu redresses la tête et vient de penser que ton casque avec son micro lui permettrait peut-être de répondre au téléphone sans utiliser le combiné. Ce serait bien...
Tu change la connexion, çà marche, essayes la même chose avec l'interphone, et entend dans ton oreillette la conversation à l'intérieur du cabinet entre la jeune femme et le docteur.
Tu a réussi. Très contente d'avoir eu cette idée. Le fait d'avoir insérer la prise du casque, le son du haut-parleur a été coupé. Quand tu voudras avertir le docteur de l'arrivée d'un de ses rendez-vous, tu ne gêneras personne dans la salle d'attente. Tu écoutes un peu ce qui se dit dans la pièce voisine, des échanges pas très originaux qu'ont sans doute à longueur de journée les médecins avec leurs patients, t'apprête à rebrancher la fiche sur le dictaphone, et ta main se fige lorsque tu entends les derniers mots du docteur...
- Bien. Déshabillez-vous, madame !
Tu te rappelles du petit fantasme avoir eu tout à l'heure, quand tu t'imaginais devoir te dévêtir devant lui. Juste avoir envie de voir l'effet que cela aurait pu te faire, tout du moins, tu voudrais envisager celui que cela va produire chez la jeune femme, alors tu appuies sur une touche de l'interphone. L'écran s'allume...
- J'enlève juste le haut, docteur ?...
- Oui, oui.
Tu vois sur l'écran la jeune femme en train de se défaire de son pull beige clair. Elle à un joli soutien-gorge en dentelle couleur blanche sur une paire de seins importante. "Un bon 90 C, tu te dis.
- Je dois l'enlever aussi, docteur ?
- Oui, oui.
La jeune femme dégrafe son soutien-gorge et fait apparaître des seins bien plantés aux formes plantureuses, tu es presque troublée par leur beauté.
Le docteur fait s'approcher la femme de la table d'auscultation, tout de suite, il met en place ses mains et opère de petites pressions sur sa poitrine. Des pressions qui deviennent de plus en plus fournies. On ne serait pas dans le cabinet d'un médecin, on pourrait croire que la jeune femme laisse à l'homme le soin de malaxer ses seins, les pétrir, les tripoter.
Tu ne sais pas si tu te trompes mais l’impression que les bout des tétons de la jeune femme se raidissent légèrement. Dc Vincent ne semble pas s'en offusquer, continuant de la palper. Cela doit être habituel lors de ce genre d'examen. Il semble trouver cela tout à fait normal. Les bouts des seins de la femme se sont effectivement bien raidis outrageusement, ils sont même très développés, le pétrissage du docteur fait son effet. Tu serais vraiment très embarrassée si cette situation t’arrivait, à toi. La femme a l'air tendue. Le médecin augmente le rythme de sa palpation. Tu est presque gênée pour le mari et regardes dans sa direction. D'où il est placé, il ne peut rien voir. Il a toujours son regard plongé dans son magazine. S'il savait qu'à quelques pas de lui, un homme malaxe fermement les seins tendus de son épouse...Tu est toute chose, et presque excitée par ce que tu vois, voilà cela te reprend…
Sentir les mains douces du docteur, bien formées, bien manucurées, avec de grands doigts élégants, racés... Et Phil qui serait juste de l'autre coté de la cloison... Tu comprends maintenant parfaitement que les bouts des tétons de la jeune femme soient sortis. Le médecin les a d'ailleurs attrapé et les roule entre ses doigts. Il les serre délicatement, les pinces. Ils ont encore grossi et t’impressionnent de leurs longueurs. Très professionnellement, il passe derrière la femme, lui fait redresser ses mains et croiser ses doigts derrière la nuque. Elle est là, debout, docile, les coudes levés à hauteur de ses oreilles. Placé contre le dos de la jeune femme, le Dc est en parfaite position pour recouvrir ses seins. Il les attrape dans chacune de ses paumes et commence à les pétrir. Il les fait se soulever et redescendre comme s'il s'agissait de yoyos. Il reprend les bouts dans ses doigts et les pinces délicatement.
La jeune femme se laisse faire. La position de Vincent est plus que suggestive, tu commences à te demander si tout ceci est parfaitement normal.
Tu n’as jamais vu de palpation identique, difficile pour toi d'imaginer que cela puisse être aussi approfondi. Il n'empêche que la réalité te semble très instructive, l'esprit en éveil, la passion d'en savoir plus, le désir de tout appréhender. Là, tu et confrontée à un univers inconnu…Tu as la respiration qui s’accélère, tu ne t’en rend pas compte…
Au départ, la médecine n'était pas vraiment ta tasse de thé. Maintenant, depuis que tu travailles ici, tu adores... Te surprendre à penser à bénéficier du même traitement, se voir si bien à la place de la jeune femme... Voilà qu'il la fait se pencher en avant avec ses mains toujours derrière la nuque. Il continue à malaxer ses seins et elle, se laisse toujours faire, mais tu découvres le pincement juste un peu de ces lèvres. L'homme, pour pétrir sa poitrine, a dû un peu s'affaler sur elle. Il est du coup serré à la jupe en laine de la jeune femme, contre ses fesses. Elle doit bien sentir quelque chose, vu qu'il est nu sous son pantalon léger de chirurgien. Tu te demandes s'il se peut que le docteur ait une érection...
Ce n'est pas possible. La femme s'en serait aperçue, se serait plainte, aurait crier. Elle ne l'aurait pas laissé faire... Quelle idée !... Pourquoi se poser de telles questions ? Où vas-tu chercher tout çà ? Un si gros pénis en érection... Entre les fesses de cette jeune femme... Qu'as-tu tout à coup à voir de la sensualité partout ?...
Tu ne te connaissais pas sous ce jour et ne pensait pas pouvoir être à ce point émue, n'imaginait même pas pouvoir avoir des fantasmes... Aussi troublants... Ton autre toi as pris possession de ton corps… Tu as un peu peur et en même temps tout çà, en prise avec la réalité et s'apercevoir que tes rêves, que tes désirs font basculer le réel. Tu aimes ces sensations nouvelles... Pourtant, tu te dis qu'il faut que tu réagisses, doit reprendre corps avec la réalité.
Le médecin effectue sur sa patiente une simple palpation et rien de plus... Il faut arrêter de penser comme cela... L'examen vient de se terminer et la femme se redresse en descendant les bras le long de son corps. Tu te sens rassurée et sait à cet instant avoir eu tort de te mettre des idées en tête. A l'avenir, tu essaieras de prendre du recul, ne pas imaginer des choses, garder la tête froide, rester les pieds sur Terre... Il n'est plus question de laisse divaguer ton esprit d'une telle manière, et te rappelle des propos de ton homme. A partir de maintenant, elle en fera sa devise : "La raison, toujours la raison"...
La femme reste là, attendant que le docteur lui dise de se rhabiller, lui la détaille du regard, tout en frottant son menton entre ses doigts. Il l'observe, perdu dans ses pensées...
La jeune femme est debout, droite, les bras ballants, le regard en attente, à l'écoute de ce que lui ordonnera le médecin... Il se retourne, avance lentement vers son bureau. On sent que la consultation est terminée. Il va certainement lui dire à la femme de se vêtir... mais se ravise et revient se placer devant elle, la regarde fixement.
- Je voudrais juste vérifier un ou deux points, madame. Pouvez-vous enlever votre jupe ?
- Oui docteur... Bien sûr... Tout de suite, docteur...
En déplaise à la sacrosainte raison de ton homme, le cœur battant tu ne peut s'empêcher d'imaginer qu'il va se passer des choses...La femme libère le bouton sur le coté de la jupe. Elle fait glisser la Fermeture Eclair et ôte le morceau de laine en le faisant courir sur ses jambes et passer sur ses talons hauts.
Tu viens de t'apercevoir que ce ne sont pas en fait des collants qui enserrent ses cuisses, mais du bas noir avec de petits papillons imprimés sur la dentelle surmonté d’une porte-jarretelle. Son string blanc en dentelle est coordonné avec le soutien-gorge, de jolies petites fesses, bien rembourrées sans trop. Tu les trouves très appétissantes.
- Je dois enlever le string aussi ?
- Oui, oui.
Elle s'en sépare faisant apparaître un magnifique petit minou qui doit adorer les transports en commun à la vue du joli ticket de métro, celui-ci est assez peu poilu. Tu te dis :"Cela doit plutôt plaire au médecin...".
Il passe ses doigts sur la petite fente de la femme, directement sans hésitation, ton cœur s’est accéléré d’un coup. Visiblement, elle est mouillée, il porte sa main à son nez, on dirait qu'il analyse l'odeur. Il la fait mettre la contre la table d'auscultation, ses fesses touchent le bord et lui demande d'écarter un peu les cuisses. Elle obtempère.
Il replace ses doigts sur la fente et les fait tournoyer sur le petit clitoris qu’il malaxe de son pouce agile. La femme pousse un petit cri. Il accélère le rythme. Elle lance un gémissement, puis deux, puis trois. De plus en plus fort... D'un coup, il enlève sa main, baisse son pantalon.
Au ton tour de te mordre les lèvres...
Vincent est de dos par rapport à elle, tu ne peut voir que la jolie paire de fesses musclées du docteur et aurait tant aimé avoir devant tes yeux le sexe fièrement dressé, en liberté, debout, en l'air, lancé dans l'espace, défiant les lois de l'apesanteur, il doit être si gros...
Il attrape dans sa poche un préservatif. Il l'ouvre avec les dents, la patiente le regarde avec un mélange de peur et de gourmandise, le fait sortir de son emballage et l'installe.
Elle semble contempler de ses yeux rivés le membre auquel ton regard n'a pas droit, avec un doux plaisir elle a l'air d'apprécier...
Il attrape ses hanches, elle pousse un grand cri, suivi de beaucoup d'autres. Il doit être déjà en elle. Il avance encore. Elle a l'air ravie. Il pousse toujours plus loin son exploration. Elle lance un grand gémissement. Il est sans doute au fond d'elle car il recule et commence un doux va-et-vient. Les râles de la femme rythment l’aller-retour de l'homme, de plus en plus puissant. Elle crie. Heureusement, la porte est capitonnée... Le médecin continue de lancer son assaut, elle est aux anges et crie et crie en oubliant son mari de l'autre coté de la porte. Tout à coup le docteur ressort et elle pousse un cri plus fort que les autres, elle le regarde implorante, il se met à distance en la regardant, contre cette table, les cuisses écartées, la chatte béante, un liquide opaque de ses sécrétions à l’orée de son trou. Elle est vraiment très belle dans cette position, elle se passe la langue gourmande en fixant l'objet sans doute encore redressé, elle semble le provoquer, en avoir tellement envie...
Tu es presque dans un état second, tes pensées sont sur la beauté de Vincent, sa grosseur. Tu trouves la situation trop injuste ! Si tu ne te retenait pas, tu entrerait en trombe dans ce cabinet et se ruerait, bousculant la femme, pour voir ce qu'elle imagine comme absolument gigantesque.
La langue de la femme est maintenant entièrement sortie, elle est très longue et très appétissante, la fait passer tout autour de sa bouche, geste de salope mais qui t’excite aussi.
Elle se redresse, vient se placer nue, à genou, par terre. Elle attend. Lui il la contemple. Il enlève délicatement son préservatif. Il s'avance...
- Nom de Dieu !...
Toi qui d'habitude ne jures jamais, viens de se parjurer en lançant très fort ce juron fendant le silence de la salle d'attente.
Le mari se redresse. Il te regarde très étonné.
- Heu... Excusez-moi, monsieur... Une faute d'orthographe...
Il a un petit sourire et se replonge tranquillement dans la lecture de son magazine sans s'apercevoir que tu te mords les lèvres
En te retournant vers l'écran, tu respires très fort, tes cils clignent à toute allure, ton petit coeur bat la chamade contre sa cage thoracique, les bouffée d'adrénaline te chauffe le visage, tes pointes se tendent à te faire mal, tes sens sont plus qu'en éveil et ta peau est à chair de poule, une inondation en cours. Ton corps est tout tendu vers le désir.
Et puis tu n’en crois pas tes yeux... Le docteur s'est retourné. Tu as devant toi la chose tant désirée, le membre dressé... Tu attendait cela depuis ce qui te parais si longtemps, depuis la première fois que tu a vu le docteur nu dans son cabinet… Il est si beau, si gros, si imposant... Il est grand et large, dur et lisse de toute part, décalotté, le gland est proéminant. Tu le trouve magnifique !... Même si çà te fait rosir du haut jusqu'en bas de ton visage, tu ne peux t'empêcher de penser adorer le sexe de ton employeur… Tu as tout loisir de l'apprécier, peu pressé qu'il est pour l'instant de s'approcher de sa proie.
La patiente contemple, elle aussi, la tige, du docteur avec des yeux gourmands. Elle se dirige vers lui, l'attrape de sa main. Tranquillement, se penche et dépose ses lèvres sur le gland. Elle ouvre un peu la bouche, fait sortir sa petite langue rose pour goûter. Elle a l'air d'aimer... Elle le lèche comme elle lécherait une glace. Elle entre le gland en entier dans sa bouche tout en tenant la hampe. C'est pas vrai !... Il a encore grandi... Le coquin, il est énorme !...tu t'imagine prendre la place de la patiente, le sucerait si bien, si sincèrement, si goulument, même plus encore, mettrait tout son cœur pour lui donner plus envie, persuader que tu pourrais y arriver...
Une fois que tu l'aurait placé dans ta bouche, tu ordonnerais à ta langue de s'activer, s'occupant de chaque millimètre carré de ce Dieu de beauté, le titillant pour mieux l'électriser, le massant fermement de tes lèvres pour mieux qu'il se raidisse, englobant le bout pour mieux le flatter, l'engouffrant pas soudaineté par instinct de propriété, cassant les retenues, lui donnant envie de s'offrir tout entier... Tu en es sûre. C'est toi qui serais si bien le sucer... Vincent stopperait net son envolée, te prendrais dans ses bras musclés pour te déposer sur le bureau en chêne massif, entièrement nu, offerte. Il placerait ce membre immense entre tes cuisses, le ferait entrer délicatement, le gland turgescent tout d'abord, puis la hampe, à un quart, à un tiers, (tu penserais déjà l'avoir tout entier), à la moitié, au trois quart, au quatre cinquième, tout... Tout. Tout. Entièrement... A fond... Jusqu'au bout !...
Tu as laissé s'échapper un long gémissement, le mari lance à nouveau un regard très étonné dans ta direction.
- Heu... Excusez moi
L'homme hausse légèrement les épaules et se replonge dans sa revue avec un immense sourire amusé, le regard continuant de sourire.
Le pauvre !... Il ne sait même pas qu'il est en train d'être cocu. A quelques mètres de lui, sa femme a le sexe du docteur dans sa bouche et elle l'astique avec sa langue...
Il faut que tu fasses quelque chose, lui dire ? N’y arrive pas... Et puis le mari va faire un esclandre. Adieu ton poste... Si ton homme était là, dans les bras d'une doctoresse, il faudrait qu'on lui dise, qu'on fasse quelque chose pour toi. ... Il a l'air si gentil, si mignon, tellement craquant...
C'est décidé. Elle va l'aider... L'homme a été déshonoré, sali. Elle doit laver cette offense. Elle va lui permettre de se venger. Elle va s'offrir à lui...
Contre tout attente, elle s'entend dire :
- Qu'est-ce qu'il fait chaud dans cette petite salle d'attente ! Vous ne trouvez pas ?...
- Oh oui. Vous avez raison.
- Quelle chaleur ! Je n'ai jamais vu çà. J'ai chaud à un point. Je suis toute en sueur...
Négligemment, tu défais un, puis deux, puis trois boutons du haut de ta blouse, tu te retournes vers l'homme et lui sourit.
- C'est mieux comme çà, n'est-ce pas ?...
L'homme se met à rougir comme un collégien. Il doit voir son sein. C'est sûr !... Tu t'étonnes du culot que tu a eu. Il y a une semaine encore, n'aurait jamais pensé être capable de faire quelque chose comme çà. Comme si de rien était, tu te retourne vers l'écran. L'homme est de biais par rapport à toi, assise de cette manière, le tissu se tasse à hauteur des cuisses. Ce qui fait s'ouvrir en grand le pan déboutonné...
Comment fait la femme ?... Comment fait-elle pour en avaler autant ?... tu aimerait tant être à sa place. Elle entre tout dans sa bouche. Puis, elle ressort tout, d'un coup. La langue se promène sur le gland, sur la hampe, sur les bourses entièrement lisses... Il y a tant à lécher... Tant de surface… Elles ne seraient pas trop de deux pour bien s'en occuper !...Tu t'évente avec le pan de ta blouse faisant apparaître à chaque battement ton sein. Tu sens bien maintenant que tu n'es plus du tout dénuée d'intérêt pour l'homme, son regard de mari est complètement plongé dans ce décolleté qui passe son temps à s'ouvrir et se fermer. Cela te rend le sourire, tu aimes te montrer à lui, ton plaisir commence à monter dans l’inconnue...
Dans la pièce à coté, la femme, agenouillée, lèche le gros sexe du médecin. Elle y met tellement de passion que tu te dis qu'elle serait capable de communiquer son enthousiasme à tout un groupe de jeunes filles, toutes prêtes à se disputer la propriété entre leurs lèvres d'un aussi joli morceau. Le monde est curieusement fait... Elle finit par le sortir de sa bouche et lance au docteur un petit regard coquin, éveillant le plus pur des désirs, ingénument allumeur... se relève, tout en continuant de masturber le membre d'une main, l'autre main plonge dans la poche du Dc et attrape un nouveau préservatif, le porte à sa bouche, arrache l'emballage et l'installe avec un grand sourire sur la verge bandée et allonge son torse sur le papier d'auscultation à usage unique. Son corps forme une équerre à la verticale, ses jambes son bien ancrées au sol, les pieds sur terre, sa tête, sa poitrine, son ventre, s'enfouisse dans le moelleux de la table d'auscultation, se détendent, se laissent aller, le coeur dans le rêve. A la charnière entre ses deux droites rectilignes, son petit cul se montre sans ombrage, semblant presque fier de lui et titillant le désir du docteur.
Pour ton plus grand plaisir qui te concentre sur ce sexe dressé, comme pour mieux l'imprimer dans ton esprit et le ressortir à chacune de tes séances solitaires de caresses intimes que tu pratiqueras désormais plusieurs fois par jour.
A ce stade de la consultation, la patiente donne des signes d'impatience et écarte ses cuisses et tourne le visage pour regarder le docteur fixement dans les yeux, fait tout pour qu'il est envie d'elle, qu'il ne s'arrête pas en si bon chemin... Il passe derrière elle, s'agenouille. En un instant, il lui arrache mille gémissements en allant fourrer sa langue sur son sexe et en pinçant de ses lèvres son petit clito bandé, elle jouit profondément dans un hurlement de bonheur qu'elle n'avait sans doute jamais connu jusqu'à présent. Le médecin ne ralentit pas pour autant son exploration, sa langue visite le petit labyrinthe de douceur rosée, elle le sent, exciter toujours plus le petit monticule rose, dressé fièrement au garde à vous devant ce génie du cunnilingus.
Tu pose ton casque sur le bureau, te redresse, te lève. Il faut tu fasses quelque chose... Tu n’en peux plus. Tu te dirige vers la petite table du salon d'attente et te penche pour mettre de l'ordre dans les magazines, tu sais que l'homme voit le haut de tes cuisses, qu'il te désire, qu'il aimerait te prendre, là… Savoir que cet amoureux transi commence à être ému lorsqu'il voit le haut de tes jambes, cela a une tendance à t'exciter. Et ce, de plus en plus...
Tu sais que tu n’as qu'à te pencher encore un rien, pour porter à la vue de l'homme ses deux belles fesses et ton petit abricot…Tu n’as pas de honte à avoir, quand on voit ce que sa femme est en train de faire dans le cabinet. Ton désire et d’aider l'homme à se venger, tu est maintenant prête à tout...
Seulement, tu n'as pas bien l'habitude. Comment lui dire ? Comment lui faire comprendre ?... Tu te dit que tu pourrais, tout en rangeant les revues, de dos par rapport à l'homme, défaire discrètement tous les boutons de ta blouse, te retourner vers lui, ouvrir d'un coup les deux pans et montrer à son regard médusé, tes deux petits seins bombés, ton ventre câlin et tes lèvres roses, s'éventerait des deux pans de la blouse, puis tu la ferait tomber sur ses pieds nus. Tu lui confierais que c'est beaucoup mieux comme çà, lui montrer la cambrure de ton dos sur ta belle paire de fesses que si peu d'hommes, au cours de sa vie, ont vue. Là, il pourrait se lever. Il pourrait décider de se la faire mettre, la mettre à genou, de sortir son sexe, de l'enfourner dans sa petite bouche. Tu ne pourrais rien dire. Il faut bien qu'il soit vengé... Le pauvre ! Il est tellement mignon, tellement beau, tellement craquant !...
Il pourrait ensuite te relever, t'inviter à te coucher sur le ventre sur ton bureau d'accueil, te caresser, lécher de toute part, te prendre comme une salope et te baiser sauvagement, tandis qu’à l'écran sa femme se ferait prendre juste devant tes yeux...!... Tu en a tant envie...
!... Il faut que tu te calmes... Ton esprit divague trop tourmentée. Tu es toute mouillée, et le jus coule ors de son écrin, sur le haut de tes cuisses. Qu'est-ce que c'est que toutes ses idées qui te passent par la tête ?... Tout ton corps en désire, tes seins sont tendus à t’en faire mal, comme jamais.
Nue sous ta blouse, les cuisses offertes au regard de l'homme, le décolleté grand ouvert, tu est là, penchée en avant, presque figée, la mouille coulant un peu plus à mi-cuisses, attendant que l'homme ait enfin le cran de se lever pour te fourrer délicieusement!... Mais rien ne se passe. Il faut se calmer... Tu rejoint ton bureau et te rassied.
A l'écran, le docteur Vincent continue son ouvrage, ce n'est pas vraiment ce qui va avoir tendance à calmer sa secrétaire, il lèche de plus belle le sexe de sa patiente, ses coups de langues remontent sur ces fesses délicieusement rebondies, sur ce dos délicatement musclé, sur ces épaules conçues pour être massées, sur ce cou semblant avoir été créé dans le seul but de recevoir de petits baisers... Elle tourne la tête vers lui, et traduit l'émoi de tout son corps d'un petit sourire humblement remerciant, résolument troublant, sensuellement aguicheur. Sans se faire prier, elle plonge sa langue dans la bouche du docteur et l'embrasse fougueusement, s'abandonnant totalement a lui.
Tu vois ces baisers, ces langues qui se malaxent au dehors de leur fourreaux, te retourne entièrement, lui s'approche, le sexe tendu, majestueux, impérial. Décidément, tu ne t'y feras pas...! Si tu pouvais avoir quelque chose comme çà dans sa main, dans ta bouche, dans ta chatte... Mais non ! C'est l'autre qui va l'avoir. C'est l'autre qui va la prendre, c’est l'autre qui va l'entrer en elle, c’est elle qui va être délivrer…
Non seulement, tu n’es pas, en ce moment même, à la place de l'épouse infidèle dans le bureau du docteur, tes seins collés à la table d'auscultation, les fesses en l'air... Mais en plus, le mari est assez bête pour ne pas avoir profité de la situation qui s'offrait à lui, te laissant comme çà, en plan à ton bureau, le corps dressé d'envie, le con tout trempé, les sentiments exacerbés... Qu'est-ce que tu t'en veut d'être aussi hésitante, aussi timide, avec ce carcan d'éducation et ces habitudes qui te musellent, qui te complexent, qui te coincent... Tu t'en veux tellement. A peine as-tu montré à l'homme un sein et le haut de ses jambes. Rien de plus...
Tu sait bien en toi, qu'il en faudrait bien davantage pour que celui-ci prenne le risque de se lever, de t'embrasser, te chérir, t’aimer, alors que son épouse légitime est en consultation, derrière la cloison, à quelques pas de lui. Tu est inquiète et commence même un peu à t'affoler. Le temps passe... Il faut que tu te décides. Il faut tu y aille. Il faut tu fasse face... L'homme est là, son magazine dans la main. Il ne le lit plus depuis longtemps, les yeux rivés sur ton corps de déesse, attendant un signe, un regard, quelque chose... Le temps passe à toute allure et réduit considérablement les possibilités a te laisser pleinement aller, de prendre les chose en main, d'enfin infiniment vibrer...
Le docteur va bientôt avoir terminé, le prochain patient ne devrait pas tarder à arriver... Tu n’as plus vraiment le choix, te décider, il faut y ailler, face à son destin... C'est maintenant ou jamais !...
A l'écran, la femme semble impatiente. On voit sa main glisser derrière ses hanches, se saisir de la hampe vigoureuse du Doc et l'approcher doucement jusqu'au bord de ses grosses lèvres, largement ouvertes. La voie est ouvertes il n'a plus qu'à pousser un peu pour se mettre en profondeur dans ce trou qui l'attend si amoureusement et commencer ce flot de va-et-vient qui, il le sait, va emporter tout sur son passage... Il est au fond, lime la blonde avec ardeur, la jouissance pour elle est continu, la performance dure, se retire, assoit sa partenaire et la couche sur la table d’osculation, place les pied de celle.ci dans les étrier, la regarde, offerte de son état, puis la pénètre sans plus ménagement, la pilonne tantôt délicatement tantôt furieusement… La fille est une poupée de chiffon, seul sa bouche ouverte émet un son inaudible. Puis il s’extirpe, éjecte le plastique qu’il l’entour, se saisit de la colonne de chair, le premier jet comme le deuxième, sera long et atteignant le visage de la belle, s’immisçant dans la bouche en se déposant sur ça langue, la quantité est aussi impressionnante que le reste, les seins, son ventre, les petits poils blond et la fente ouverte seront englué sous le sperme…
Un quart d'heure plus tard, la femme sort radieuse du bureau du docteur. Elle a le sourire aux lèvres, tu as replacé tes boutons. Le mari semble très gêné, il regrette certainement ce qui vient de se passer... Il n'ose plus regarder sa femme dans les yeux. Son visage est rouge. Il est tellement honteux. Il a pris du plaisir avec une autre femme que la sienne. Il est tout remué. Ces seins très différents de ceux de sa femme, ces cuisses longues et nues lui ont fait un tel effet... Il a même été jusqu'à imaginer un instant que la secrétaire ne portait pas de culotte en dessous. Cela l'a rendu fou... Il se serait presque levé pour vérifier. Cela aurait été tellement facile. La secrétaire, penchée en avant, reclassant les magazines, il avait juste à soulever un peu sa blouse, pour voir. A un moment, elle s'est penchée un peu plus. Il a bien cru qu'il allait être fixé tout de suite. Si elle n'avait pas eu de culotte, comment aurait-il réagi ?... Il aurait pris çà pour un appel. Il se serait approché d'elle. Comme un test, il aurait mis sa main sur sa hanche. Si elle n'avait eu aucune réaction, il se serait aventuré sur sa blouse, ses cuisses, ses petites fesses!... Il en avait tellement envie... Là, son sexe si fort dressé dans son pantalon, la fente de la secrétaire tellement humide, il l'aurait prise tout de go, envoyant au diable ses bonnes manière et sa femme, bravant le risque de la voir sortir à n'importe quel instant du bureau du docteur. Heureusement, il ne l'a pas fait. Il ne s'est pas levé. C'est fou, quand il y pense. Il aurait trompé sa femme sans se poser la moindre question. Et çà, c'est quelque chose qu'il ne veut en aucun cas. Il n'en a même, jusqu'à ce jour, jamais eu l'idée. Il s'est vraiment imaginé n'importe quoi. D'abord, les secrétaires médicales portent toutes une culotte sous leurs blouses...
Il n'est pas fier de lui. Il a eu de ces idées. Il a eu de ces fantasmes Il a eu de ces envies. Avec une autre femme. Pas avec sa femme a lui. Il faut dire pour sa défense que la secrétaire est vraiment super jolie et qu'elle n'y a pas été avec le dos de la cuillère. Il a pu voir ses seins très fermes et le haut de ses cuisses Quand même, en plein hiver ! Il a eu une sacrée érection. Il a réussi à la cacher, non sans mal, aux yeux très curieux de la jolie. Il se sent si gêné. Il ne sait pas comment il va pouvoir se faire pardonner par sa femme... Elle, si belle, si pure... Elle, qui n'a jamais eu un regard, un sourire, une pensée pour un autre homme. Elle, qui reste si droite avec lui.
Pourtant, Dieu, sait que les hommes regardent les femmes, nombreux sont ceux qui n'hésitent pas à se retourner sur toi la secrétaire médicale, à te dévisager, sur tes formes. Même quand nous sommes ensemble, tu te fais matée, ton mari s’en aperçoit clairement plus que toi.
Ton homme, sait bien que tous ces admirateurs de la rue sont touchés par ta démarche, par ta grâce, par ta beauté, par la mise en valeur de ton corps que tu passes tellement de temps à préparer dans la salle de bain et devant le dressing de la chambre à coucher. Il sait bien que ces hommes te désirent instantanément, qu'ils n'hésiteraient pas à t'aborder, te parler, se mettre à genou devant toi, t’attraper le bras pour avoir un contact direct, lancer leurs flammes jusqu'à tes joues, ta petite bouche, te fixer du regard, toucher de leurs doigts sensuels, te montrer dans quel état ils sont en appliquant ta petite main si douce sur leur membre redressé, si gros, si dur. Bien sûr, tu ne les laisserais pas faire. Tu es au-dessus de tout soupçon est mariée de surcroit, avec lui maintenant. C'est certain, elle l'aime, mais...
Lui le mari de la blonde ne préfère pas tenter le diable et sait bien que parfois la chair est faible. Il en est aujourd'hui le cuisant exemple. Il le sait si bien. A l'occasion de chacune des sorties de la femme, le mari s'applique à l'accompagner. Il ne veut pas prendre le moindre risque de voir s'envoler cette blanche colombe, la laisser kidnapper par un de ces bellâtres qui adorent la contempler et qui à la moindre occasion en profiterait pour la frôler, la toucher, lui caresser l'épaule, porter leurs mains sur son corps, s'enfouir en elle. Non, il ne veut pas les laisser faire. Ils ont tant de talent dans l'approche physique des femmes. Leur regard est si prometteur. Son épouse pourrait se sentir troublée, émue, le corps à fleur de peau, tendu vers eux. Il sait bien que sa femme est faite de chair. Si les bouts de ses seins se tendent, elle fera avec eux ce qu'elle a fait avec lui les premiers temps de son mariage. Le corps en émoi, les tétons dressés, la bouche ouverte, la culotte trempée, elle se jettera aveuglément dans leurs bras qui la tiendront fermement tout au long de l'assaut fougueux qu'ils lui feront subir. Non, il ne doit pas la laisser faire. Si il l'avait pu, il l'aurait même bien accompagné jusque dans le bureau du médecin. Ce docteur Vincent a l'air tellement séduisant... Elle ne le connait pas. Pourquoi a-t-elle choisi un homme comme nouveau médecin ? Que lui a-t-il fait ? Lui a-t-il demandé de se déshabiller entièrement ?... Non... Ce n'est pas possible... Pourvu que de séduisant, l'homme n'en profite pas pour se métamorphoser en séducteur... Pourvu qu'il ne la désire pas. Pourvu qu'il ne la prenne pas... Tout à l'heure, lorsqu'il l'a vue entrer seule dans ce bureau, il ne l'a pas montré, il était tellement jaloux...
Que va-t-il s'imaginer ? Il doit se ressaisir. Un médecin, ce n'est pas là pour mettre en émoi les corps, çà sait rester sérieux, çà s'occupe uniquement de pathologies et de radios, çà ne met pas ses pattes partout. C'est même assermenté. Non, un médecin, on peut lui faire confiance... Et puis sa femme ne le laisserait pas faire, tout de même. Son épouse est quelqu'un de tout à fait raisonnable. Elle ne pense à mal. Elle est si gentille. Elle fera ce que lui dit le docteur, et rien de plus. Que va-t-il donc imaginer ?... Il est impardonnable.
Décidément, il n'est vraiment pas gêné de se dire tout çà. Lui... Pendant qu'elle se laissait sagement ausculté, lui, s'est laissé aller. Il s'est de son départ pour reluquer la première fille qui passait. Il était seul avec la secrétaire. Il en a profité pour regarder ses cuisses, son déhanchement, sa blouse. Il a plongé les yeux dans son décolleté.... Il a honte de tout çà. Que faire ?... Le mieux, c'est peut-être d'en parler à sa femme ?... Lui avouer toutes les pensées qu'il a eues pour la première fois depuis leur mariage... Il sait que c'est le seul moyen de les faire fuir à tout jamais. Oui, il en est sûr. Il en est certain. Il doit lui parler. Elle comprendra. Après tout, elle l'a épousé pour le meilleur et pour le pire. Elle lui pardonnera. C'est évident. C'est décidé. Il va tout lui dire...
- Heu... Dis-moi, chérie... Heu. Je veux te dire...
Il parle sur le ton de la confidence. Tu as tout à coup très peur, ne sachant pas ce qu'il s'apprête à dévoiler.
Si il se met à parler à sa femme de toi... Si il lui dit pour les boutons de ta blouse... Pour tes cuisses nues... Pour ton petit regard aguicheur...
-Je voulais te dire... Heu... Ma chérie... Heu... Dis-moi... çà s'est bien passé ?... Rien d'embêtant ?
- Non, tout va bien, il n'y a rien de grave. Il ne faut pas t'inquiéter. Le docteur a simplement demandé à ce que je sois palpée très régulièrement.
L'homme fronce les sourcils.
-Elle se retourne vers moi
- Pourriez-vous me fixer quelques rendez-vous d'avance ?
- Oui, madame. Le docteur veut vous recevoir tous les combiens ?
- Il ne m'a pas dit exactement. Comme je suis particulièrement angoissée en ce moment, je préférerai qu'il m'ausculte le plus souvent possible. Disons... toutes les semaines.
- Très bien. Je vous propose les mardis à seize heures.
- Cela me convient parfaitement. C'est une bonne heure pour moi. Je vous remercie beaucoup. Vous êtes charmante...
- Je vous en prie. C'est toujours un plaisir de satisfaire les patientes du docteur. Surtout lorsqu'elles sont aussi sympathiques que vous...
Tu ne sait pas pourquoi tu vient de dire cela à la femme, cela sent l’hypocrisie à un point, la femme n'est pas du style à laisser de marbre, elle a tout pour elle, sa voix est caressante, sa beauté culmine délicieusement à chaque déhanchement, la démarche est souple et attirante. Son corps totalement assouvi sexuellement donne l'impression d'être épanoui de toute part. Sa manière particulièrement troublante de te regarder met en valeur ses petits yeux câlins bleus atlantiques. La jeune épouse parait étonnée par tes propos ambigües. Serait-elle au courant de ce qui s'est passé dans le bureau du docteur ? A-t-elle, elle aussi, subit les délicieux assauts du médecin ? Elle est jolie cette secrétaire, en blouse blanche, les jambes nues. La femme est sûre qu'il se passe des choses entre eux. Elle pose une nouvelle petite question pour voir...
- Dites-moi mademoiselle, en cas d'urgence, y a-t-il moyen de voir Mr Vincent dans l'heure ?
- Oui bien sûr, madame. Le docteur se laisse toujours une marge pour s'occuper des personnes qui ont besoin d'être rassurées. Il vous prendra entre deux patientes.
- Il me prendra entre deux patientes... D'accord ... Décidément, il a l'air très bien ce médecin. Vous avez de la chance de travailler avec quelqu'un comme lui. Il doit être particulièrement attentionné avec vous, n'est-ce pas ?...
- Tout à fait, madame. Le docteur est un employeur particulièrement délicat. Souhaitez-vous qu'il devienne votre médecin attitré ?
- Pourquoi pas ?... Que dois-je faire pour cela ?...
- Il vous suffit de m'apporter votre attestation sécurité sociale dûment signée pour une prise en charge totale.
- C'est plus que je n'osais espérer. Et vous m'assurez qu'il me prendra entre deux patientes à la moindre demande ?
- Vous pouvez en être convaincu. Il n'hésitera pas à vous prendre deux ou trois fois dans la journée, si besoin, et même le week-end.
Vous pouvez même le faire venir à domicile. Je ne l'ai encore jamais vu refuser de se rendre jusqu'au lit de ses patientes. De jour comme de nuit...
Si votre mari dort, il vous auscultera là où vous désirerez le recevoir. Au salon, dans la salle de bain, dans la cuisine, s'il le faut, sur le palier.
Il est évident que le docteur a une préférence pour que vous l'accueilliez en journée au sein même du lit conjugal... C'est un homme très dévoué. Vous verrez. Il se donne corps et âme à ses patientes. Je suis sûr qu'il saura vous apporter la meilleure réponse à chacune de vos demandes.
Etant moi-même une femme, je sais que nous attendons beaucoup plus lorsque nous sommes entre les mains de notre médecin. Avec lui, je me laisserai faire les yeux bandés. J'ai entièrement confiance en cet homme.
-Je vois mademoiselle que nous sommes sur la même longueur d'ondes. Cela me convient parfaitement. Merci... Grâce à vous, je me sens tellement rassurée...
- Pourquoi ma chérie ? Tu n'as rien de grave, j'espère ?...
- Mais non, mais non...
Tu n'en revient pas de ce que tu viens de dire à la femme. Tu en as rajouté exprès, par jalousie, pour la décourager de venir à son prochain rendez-vous. Tu voulais en même temps, mettre le doute dans l'esprit du mari. Tu est épatée par le naturel de la réaction de la jeune femme et ne parait pas du tout gênée, le visage est illuminé est zen, totalement remplie, d'un plaisir assouvi. Elle sourit d'un air entendu à toi même, comme si vous partagiez maintenant un secret. Elle s'en va, invitant son mari à la suivre.
Lui, semble trouver tes propos tout à fait normaux. Il s'inquiète seulement pour la bonne santé de sa femme et pour les pensées coupables qu'il a eu en regardant la secrétaire.
Décidément le monde est vraiment mal fait...

A suivre...

Valphil.
#1028045
Tu es sous l'eau très chaude de la douche et serres fermement en main le pommeau d'où sort un jet puissant, massant fermement et sensuellement chaque port de ta peau. Tu as hâte de faire passer le flux d'eau sur tes seins. Rien que d'y penser, tu sens tes pointes prêtes à pousser vers l'extérieur, vers l'inconnu, vers la liberté. Le jet, pour l'instant, ne passe sur aucun lieu de plaisir. Il est tout autour. C'est un jeu que tu as depuis longtemps et il en vaut la chandelle... Ce que tu aimes, ce que tu trouves sensuel, presque érotique, c'est ce moment où petit à petit, il passe les frontières de ces lieux de déversement de sensations douces. L'afflux d'eau est réglé sur "massage intense “s’attaque à la première des places du frémissement. Les cheveux... L'eau jaillit au-dessus de ta poitrine, remonte sur ta gorge, passe sur ton visage. Tu attrape ta crinière encore sèche, attachée, relève et la dresse fièrement vers le ciel, mouille ta nuque. Une sensation chaude t'envahit... D'un coup, sans crier gare, tu envoies le jet puissant. Premier plaisir... et adores ce moment où d'un geste ferme, tu fais passer tes cheveux de parfaitement sec à parfaitement mouillés. Tu les asperges, les éclabousses, les trempes, les imbibes, les inondes. Tu envoies un déluge d'eau créant la révolution, la folie furieuse, l'embrasement érotique de ce qui à l'instant était sec, sage, bien coiffé, bien ordonné, bien arrangé. De ta main gauche, tu tires ce qui retient ta chevelure noire et la laisse s'étaler dans l'espace, partir follement en l'air malgré le poids de l'eau. Tu la prend, la tire, la masse violemment. Tu aimes cette sensation de liberté. Le jet est dirigé vers ton crâne. En jaillissant sur certains endroits que tu connait très bien comme le haut de ton front, tu vois apparaître des sortes de mosaïques, des formes géométriques. Tu aimes... L'eau ruisselle de là-haut, glisse, roule, file comme un torrent furieux sur ton corps, tes seins, ton volcan... Le jet passe maintenant sur tes seins, tes mamelons. Deuxième plaisir... tu les masses sachant qu'il va s'y attarder longuement, le fera ensuite descendre sur ton troisième plaisir... Ton ventre et ta petite chatte, attendent avec impatience, le moment où l'eau franchira ton mont de Vénus et massera intensément ton petit clitoris déjà en train de se réveiller...Tu ouvres la porte de la salle de bain. Dans le couloir aussi, il fait bon. Un appartement bien chaud l'hiver, quand dehors, il fait si froid, tu adores ! Tu portes ton petit peignoir vert d’eau assez court et une serviette blanche nouée dans ses cheveux encore humides. Te dirige vers la chambre et enfile une petite paire d'escarpins noirs à talons hauts, entre dans le salon, et allume le lampadaire et pousse le bouton à fond. Elle pourra bien y voir... Etre aussi parfaitement vue...
L’homme en face est là sur son canapé, la télécommande à la main. Quand tu entres dans son champ de vision, il redresse la tête. Il vient de commencer un nouveau programme sur une nouvelle chaine, extérieure à son appartement. Celui de mon épouse qui s'affale impudiquement en peignoir et talons haut et commence la lecture d'un magazine...
Comme elle ne le regarde pas, il n'a aucune gêne à contempler ses formes superbes, ses jambes élancées, son décolleté légèrement ouvert sur une poitrine, le bas de son peignoir dont les pans s'échancrent un peu sur ses cuisses, ses petits talons.... La jeune femme ne serait-elle pas en train de lui faire un plan ?...
Tu sent l'émoi qui grandit chez le jeune homme et apprécie nettement la situation tous en feuilletant sommairement ta revue, presque nerveusement. Tu a un port hallier, hautain, sévère face à des pages qui défilent devant tes yeux critiques, tu sens que ce coté rigide t'attire.
Le téléphone sonne...Tu décroches…
- Phil... C'est toi mon amour ? Tout va bien ? Le voyage s'est bien passé ?... c'est comment ?... Oh, moi, çà va. Oui, mon poste, tout se passe très bien...
Tu rejettes le magazine sur le canapé et s'est installée plus profondément dans celui-ci. Ton peignoir s'est peut-être un peu relevé. Tu vois l'homme regarder vers le haut de tes jambes. Ta main de femme se pose sur le bord extérieur de ta cuisse et passe doucement sur ta peau dans un petit massage doux. Ton mari te manque et aimerais tellement qu’il soit là… Tu accentues les caresses et fixe la fenêtre d'en face, cherchant à vérifier que le geste touche l'homme.
- Heu... Pourquoi tu me demandes çà ?... En peignoir... Mon petit peignoir blanc, très court... Bien sûr. Je suis nue en dessous... Dans le salon...
Les rideaux sont fermés. Pourquoi tu me demandes çà ? Je ne pense pas que çà te plairait que je me promène à moitié nue, à la vue de tout le monde ?... Petit coquin... Heu... Pourquoi pas finalement. Si tu veux. D'accord !... Alors, disons que je suis seule dans l'appartement. Les rideaux sont ouverts... J'ai mis l'halogène à fond. L'appartement est si bien éclairé.
- Un homme me regarde. Qu'est-ce que je fais ? Je dois refermer les rideaux ?...
- Non ? Tu es sûr ? Je ne suis pas très habillée, pourtant. Il me fixe. Je me sens un peu gênée ! Le haut de ma cuisse me lance. Je dois la masser.
- Il me voit. Tu n'es pas jaloux ?... Salaud ! Tu sais, tout de même, l'homme reluque mes cuisses, encore toute hâlée par le soleil. Il a l'air d'apprécier. Tu ne peux tout de même pas m'obliger à çà ? Je suis nue sous mon peignoir, ne l'oublie pas. Hum ! La douleur s'étale. Je dois appliquer mon massage plus loin, sur la cuisse, sur la jambe jusqu'à mon mollet. L'homme n'en perd pas une miette... Tu me fais faire de ces choses. J'en suis toute remuée. Je crois bien que j'apprécie. J'ai l'impression que j'ai le bout des seins tout tendus. Je vais vérifier... Oups ! Qu'est-ce qui m'a pris ? L'homme m'a vu passer sous le pan de mon peignoir et tâter mon intimité pour voir. Je suis très embêtée. J'ai ma main gauche sur mon sein tendu. J'ai honte. Maintenant que je l'ai mis, dur de l'enlever si je ne veux pas paraître idiote. Je suis obligé de la laisser, non ?... Quand je pense a lui... Il doit croire que je suis en train de me caresser, que je malaxe mes seins, que je les pétris. Un bel homme comme çà... Il a l'air tellement intéressé!... J'en ai tant envie... Ah, merde !... C'est pas vrai !... C'est trop con !... Non, non. C'est rien mon chéri... Non, rien... Dis donc, çà à l'air de te plaire, toutes les petites bêtises que je t'ai dite. Tu parais tout excité. Samedi, je suis sûr que tu ne me laisseras plus tomber... Mais non. Qu'est-ce que tu vas imaginer ? Les rideaux sont tirés. Tu ne penses tout de même pas que j'aurais fait tout çà, les rideaux ouverts. Je crois qu'à l'avenir, je saurai comment te chauffer. Tu verras, samedi, je serais très féminine pour toi. J'aimerais tant sentir ton regard sur mon corps. J'en ai besoin. Vite !... J'en ai tellement envie...
Au revoir mon amour... Bonne nuit... A samedi...
Tu redresse la tête et fixe la fenêtre de l'homme. C'est vraiment trop con !... Le salon éclairé de ton voisin d'en face s'est changé en un grand rectangle noir. Son regard court sur les autres fenêtres de l'appartement. Rien. Tout est plongé dans l'obscurité. Que s'est-il passé ? Au moment où tu glissais discrètement, peut-être un peu trop discrètement, ta main sous le pan supérieur de ton peignoir, l'homme s'est levé s'est retourné et a quitté la pièce. La lumière s'est éteinte. Le noir est resté, te laissant sur sa faim... Il t'a laissée plantée là, dans son canapé, savourant le plaisir de te montrer à lui, petit à petit, par touches légères, à sentir ton excitation monter, tu était prête à se laisser aller et maîtriser parfaitement la situation, l'air de rien, faisant celle qui ne s'est pas aperçu qu'un homme te matait, tu te dévoilait à sa vue. Là, plus rien, il est parti d'un coup, tu te sens fâchée, vexée, humiliée ...
Ce soir, tu avait envie de te montrer à lui, de le faire baver un peu, sentir le désir monter tout au long de la soirée, l'air de rien, sans aller plus loin. Visiblement, cela ne lui a pas convenu. Il ne doit pas te trouver à son goût. Pourtant, quand tu te regarde dans une glace, tu te trouve plutôt jolie, et même carrément ravissante. Dans ce petit peignoir, la peau encore bronzée, tu est plutôt sexy.
Alors qu'est-ce qu'il attend le type ? Il veut en voir plus ? Tous les hommes sont pareils, tu le sais bien. Ils en veulent toujours davantage, si tu aurais été un homme, tu aurais adoré le petit massage sur la cuisse de cette fille aux gestes emplis de douceur. Cette main qui s'enfouit sur le sein et qui le pétrit longuement...
Non, lui en aurait aimé plus. Et toi, trop fière, tu as eu la bêtise de ne pas lui donner ce qu'il attendait, lui offrir ton corps. Tu voulais tellement le sentir bander pour toi, tu aurais dû y mettre le paquet et faire du mouvement plus ample, plus caressant... Et pourquoi pas, se lever, tout en marchant vers le couloir, desserrer négligemment ton peignoir, le faire tomber discrètement au sol, sortir de la pièce, revenir en faisant celle qui a oublié quelque chose, entièrement nue dans ses escarpins noirs...
Tu te retrouve bêtement, toute seule, encore bien couverte, mais sans personne pour la regarder... Tu jettes un oeil sur les fenêtres de l'homme qui reste désespérément noirs… Tiens, Il y a une ombre. Cela bouge... Tu écarquilles un peu les yeux. Ce n'est pas vrai. L'homme est là, derrière la fenêtre, dans le noir. La lumière extérieure du lampadaire arrive jusqu'à son étage et détoure sa silhouette. Il est là.
Tu as un premier mouvement réflexe de recul voulant te cacher de son regard, mais cela ne dure qu'un instant. Tu changes très vite d'attitude, le sourire revient sur tes lèvres.
Finalement, tu as ce que tu voulais, il est là. Tant mieux ! Tu ne va plus le lâcher. Cette fois, tu vas en profiter...
Tu fais comme si de rien était, attrape ton sèche-cheveux en ce baissant pour brancher la prise, tu vient de mettre en route. Mais, ce qui est intéressant, c'est les mouvements fait à ton corps en direction de la fenêtre plongée dans le noir de ton voisin. Il est là. Il te regarde, tu le sais...
Tu est debout face à lui tes bras sont levés, ta main droite tient le sèche-cheveux en le faisant tournoyer rapidement autour de ta chevelure. La main gauche plaque ou redresse vivement les mèches et s'active, dansant à un rythme soutenu pour accompagner les mouvements. Ton décolleté s'ouvre un peu sur ta paire de seins bien ferme, les bonbons tendus qui se promènent nue sous la soie dans le sens qu'inflige la danse. Il n'est plus question de jouer la timorée.
Tu ne veux en aucun cas risquer de le voir repartir. Le décolleté s'échancre encore un peu, sûr que l'homme voit parfaitement les lignes qui forment tes petites rondeurs s'agiter au fil de cette danse improvisée. De tant en tant, il doit même voir, l'espace d'un moment, un bout de sein s'enfuir de sa cage de tissu. Sentir un bout se caresser jusqu'à la limite du convenable et sortir frôler l'air de la pièce, le respirer, le humer savoureusement, avec pour seul objectif de se montrer à ce voisin qui, l'espace d'un soir, s'est mué en voyeur, n'est pas pour déplaire à ton corps tout à coup si chaud en cette soirée de plein hiver. Un sein est visible entièrement, il se balade dans l'espace au défi des lois de l'apesanteur. Tu vois ton voisin affiner son intérêt pour toi tandis que se desserre un peu ta ceinture et que s'échancre un peu plus ton décolleté. L'homme peut maintenant apprécier deux choses qui flottent presque librement dans l'air, tu adores çà, tu te sens mouiller. En bas, le peignoir n'est pas en reste pour s'échancrer sur tes cuisses, même si il demeure suffisamment long pour ne pas découvrir les parties les plus intimes de ton l'anatomie, la suggestion de cette ouverture doit opérer un érotisme détonant chez l'homme. En tout cas, cela en produit un des plus prégnants chez toi, tu n'a de cesse de te trémousser en effectuant le séchage dans le seul but de voir s'ouvrir ta ceinture, ce qui dégagerait les deux pans et porterait à la vue de son voisin tout ton corps d'un seul coup mis à nu.
L'homme a placé sa main sur le haut de son pantalon. Tu lui fais donc un tel effet, il doit être dur pour toi, il caresse, au travers du tissu, la petite montagne qui a dû se dresser dans son boxer. Tu rêverais de la voir ! C'est bon de penser que l'homme puisse être à ce point ému toi qui se croyait une fille normale, à la libido tout ce qu'il y a de plus réduite, tu t'aperçoit être complètement troublée par le fait de plaire à un parfait inconnu. Tu savoures l'idée de le séduire. Tu aimerais tant à cet instant que ta ceinture craque, s'ouvre par inadvertance, et tu sens déjà tes seins sortir du décolleté au rythme de sa dans, il virevolte dans l'air comme si deux mains les pétrissaient. Là, l'air de rien, faisant semblant de te sécher, tu montre à qui veut la voir en attendant que s'ouvre totalement le vêtement pour faire apparaître ta nudité tout entière. Hélas ou tant mieux, rien ne se produit.
Tu resserre d'un coup les deux pans du peignoir, pose le sèche-cheveux, prend une brosse et commence à te coiffer.
L'homme, face à toi, dans le noir, éclairé simplement par les halos des lampadaires, masse fermement de haut en bas le haut de son pantalon. Sa main empaume le relief et dessine le contour de ce sexe. L'homme semble surtout de ton espérance, ou imagination avoir un membre aussi large que celui du docteur, tu est toute émoustillée, décidément, tu es délicieusement chanceuse.
Toi qui, de ta vie, ne s’es jamais intéressée à un autre sexe d'homme que celui de ton mari, depuis quelques jours qu'on t’en présente, tu a la chance d'être privilégiée. Les deux membres que tu as pu voir ont une taille bien plus importante que la moyenne. La chance des débutantes, sans doute... Tu t’es assise de nouveau dans le canapé. Maintenant, tu ne sais pas trop quoi faire, seulement une chose, tu ne veut surtout pas que l'homme disparaisse. Sur la petite tablette, tu vois un échantillon de vernis à ongles que lui a offert une amie la semaine dernière, tu l'avait remerciée, mais tu t'était tout de suite dite que vue la couleur rouge vif très provocante, un rien vulgaire, du vernis, tu n'en mettrait sans doute jamais, est maintenant persuadée d'avoir trouver là, le moyen de faire sauter l'homme au plafond. Cela va avoir sur lui l'effet d'une bombe. Il va en dévorer ses rideaux, le pauvre.
Tu dévisses le capuchon du mini-flacon, sort le pinceau dégoulinant de ce liquide rouge, relève le genou et pose son pied à plat sur le fauteuil. Heureusement qu'elle est en biais par rapport à la fenêtre, sinon l'homme pourrait peut-être apercevoir plus qu'il ne devrait, et passe lentement le vernis sur l'ongle du gros orteil en jetant un regard discret vers la fenêtre. L'homme semble apprécier, son mouvement sur le tissu se fait plus rapide, émoustillée tu t'applique à peindre les autres ongles.
Lorsqu'elle a terminé le pied droit, elle étend sa jambe vers l'avant. Elle étire ses orteils et les écarte pour apprécier le bon passage du vernis sur chacun des ongles. L'homme a le regard plongé sur ce petit pied. Il semble adorer... Repose sur le canapé, mais beaucoup plus au centre que la dernière fois, du coup, elle se retrouve les cuisses écartées sur la banquette. Elle a relevé l'autre pied et l'a posé lui aussi à plat.
L'homme cherche à voir et se tortille vers la gauche mais ne peut rien apercevoir, tu le sais bien, tu n’es pas suffisamment en face pour montrer quoi que ce soit, il change de fenêtre et se place tout à fait à l'extrémité de celle-ci. Rien n’y fait. Il ne peut rien voir. Il enrage... Tu sens tes cuisses s’écartées graduellement, tu es complètement excitée. Lui aussi, défait les boutons de son pantalon et entre sa main à l'intérieur de son boxer et attrape son membre et l'agite de haut en bas.
Tu es effarée de voir l'effet qu'elle produit chez lui. Il tire le haut de son sous-vêtement de son autre main et d'un coup, fait apparaître son membre à ta vue, c'est plus qu'elle ne pouvait espérer... Même si, l'homme est loin d'être en pleine lumière, tu vois très nettement se détacher son membre qui, comme tu l’avais espéré, est d’une grande taille. L'homme se masturbe devant tes yeux. En d'autre temps, tu aurais crié au loup, et aurais sauté au rideau pour les fermer mais là, ce serait plutôt grimpé aux rideaux qui auraient tendance à te titiller. Tu regardes avec appétit ce gros sexe qui passe son temps à être décalotté et recalotter, tu aimerais tellement que ce soit toi qui appliques ce mouvement, tout doucement et avec une exquise dextérité... Le voisin qui tient son sexe dans sa main et qui l'agite toujours plus fort…
Il vaut mieux de ta peur, de toi même, dans un moment de lucidité penser à autre chose... Tu referme le vernis et admire ton œuvre, peint délicatement tous tes ongles de pieds.
Tu ne t’es pas arrêtée là, les bouts de tes mains scintillent de ce rouge parfaitement appliqué et provocateur.
Tu secoues tes doigts en pensant que demain, tu seras toute nue sous sa blouse, tu n’auras nul besoin de faire des pieds et des mains pour attirer les regards des patients. Ils vont tous flasher sur la couleur impertinente de tes extrémités. Tu ne peut pas t'empêcher de jeter à nouveau un oeil vers la fenêtre d’en face. Il est toujours là devant la vitre, dans le noir, en train de se donner du plaisir. Il a pris sa vitesse de croisière, s'amuse à toute allure. Ce doit être un super amant, c'est fou ce qu'il peut tenir longtemps, tu est toute émoustillée... Par contre, le sexe du jeune homme est moins tendu, un peu rétréci. Tout à l'heure il était dressé fièrement à la verticale. Là, il est plutôt proche de l'horizontale, il faut que tu réagisses. Tu ne va pas laisser s'échapper un si beau prétendant qui a, semble-t-il, encore tant envie de toi. Et puis, cette idée que tu puisses voir ce sexe défier de nouveau les lois de l'apesanteur, grossir et se dresser strictement à la verticale, à cause de toi, te fait vibrer au plus haut point.
Tu te lèves, avances, de deux pas et détaches la ceinture du peignoir, les deux brides tombent de chaque coté, les mains sont sur les pans, prêtes à ouvrir... D'un geste vif, filant, fendant l'air, tu écartes les deux bords, les fait passer sur tes épaules. Le peignoir tombe à tes pieds, sur le sol, là, toute nue, dans tes chaussures à talons, face à la fenêtre. Tu te mords les lèvres...! C'est si bon !...L'homme peut voir tes deux seins, l’aspect délicieux de ta moule, tu n'est pas gênée. Il peut regarder si il le souhaite. Tu adore sentir son regard sur ton corps nu, il a su par sa patience bien mériter ce petit cadeau. N'importe qui pourrait te voir mais tu t'en fous. Tu vois le pénis de l'homme reprendre de la vigueur, se redresser par petites saccades. Il est maintenant très gros, sans doute plus qu'il ne l'était tout à l'heure. Il est parfaitement redressé. Un plaisir pour toi à regarder cet élément tendu, l’homme fait filer entre ses doigts la bite de tes rêves, la taille t’est merveilleuse et aimerait tant à cet instant en avoir une comme celle-ci dans tes longs doigt effilés.
Ton esprit s'évade, vagabonde beaucoup trop vite, tu ne sais plus comment le contrôler, le freiner. Tu sort de la pièce, passe le couloir et file dans notre chambre. Ici, les rideaux sont tirés et ne risque pas d'être vue... Très vite, tu te mords les lèvres, tourne en rond, comme une lionne en cage. Il faut sortir de cette chambre, le désir de revoir ce beau membre te reprend. Tu attrapes quelques fringues dans ton dressing et file de nouveau jusqu'au salon, te penche pour les poser sur le canapé un à un les vêtements choisie. Tu es encore nue et sais que l'homme se retrouve face à tes fesses. Facétieuse, tu en rajoute en se penchant toujours plus, se redresse, prend un string des plus fin de couleur noir, l'installe délicieusement sur toi. C'est autour des bonnets de ton soutien-gorge de se remplir de ses deux seins plus que ravissant, e décolleté te fait rougir. Une habitude d'un autre temps...
Tu redresse ta jambe, colle ton mollet à l'arrière de ta cuisse. Sans te baisser, détaches ta chaussure et pose le pied sur l'accoudoir du canapé, attrape un bas et l'enfile d'une façon suavement érotique, ingénument impudique. C'est une mini-jupe qui est installé avec doigté sur tes hanches. En haut, tu places un chemisier à même la peau, laisses les boutons défait pour faire apparaître le sillon de tes seins. Puis enfile une paire de bottes et prend ton manteau d'hiver, très chaud, mais très court. Un tout petit sac à main en cuir noir mat de chez Longchamp vient compléter cette tenue. Tu t'approche de la glace du salon et admire la belle en face de toi, superbe, je confirme Penchée en avant, vérifie l'effet que peut créer son décolleté, plonge ta main dans chacun de tes bonnets pour donner un aspect plus Wonder Bra à ta poitrine pigeonnante. L'homme doit être fou... tu te redresse, prend un air suffisant, tient fermement la petite bride de sac à main à ton épaule. Te mire en tournant sur elle-même. C'est sûr, il doit te trouver super appétissant, toi qui rêve de devenir parfaitement à son goût. Un petit détail ne doit pas lui convenir, tu poses ton sac sur le sol, et passe délicatement tes mains sous la jupe, tire vers le bas le string que tu fais passer sur tes bottes. Tout en la prenant en main, tu l'étires entre tes doigts, la plie en quatre, le lisse bien, attrape ton sac, l'ouvre et le dépose délicatement à l'intérieur.
Tu te dirige vers la porte, éteint l'électricité de l'appartement, sort sur le palier, allume l'allée, t'approche de l'ascenseur, sans culotte...! C'est bon de se retrouver nue en dessous. N'importe quel voisin pourrait l'apercevoir et pourquoi pas l'inviter à entrer chez lui, juste un verre du soir, cela ne porte pas à conséquences...
Subrepticement, tu te retournes et entre de nouveau à l'intérieur de chez nous. Dans le noir, enlèves le manteau et vient s'installer sur le canapé. Les rôles ont changé, passe de proie à chasseuse. L'homme, très agitée, t’a vue prendre ton manteau, se diriger vers la porte, sortir. La lumière de l'allée tout entière s'est éclairée. Puis, pas grand-chose. Il remue derrière sa fenêtre pour te voir arriver dans la rue. Ce n'est pas le cas. Il trépigne. Il passe d'une fenêtre à l'autre au cas où elle sortirait par le coté, sur l'impasse. Non, rien !
Et pour cause... Tu est là, délicieusement installée sur son canapé, les cuisses grandes écartées, la main passe sur tes jambes, ton ventre, ton petit minou nu. Tu sens de tes doigts fins et agiles ton petit clito tout tendu. Tes lèvres sont chaudes et humides. Une autre main passe en haut dans ton décolleté, saisit un sein et le pétrit avidement.
L'homme bouge dans tous les sens, le sexe dressé à l'extrême, appliquant à celui-ci des mouvements de va-et-vient à la limite de l'insoutenable quant à la rapidité.
C'est si bon de le voir affairé à la rechercher partout en bas se promenant dans les rues sans culotte, alors que tu es là, dans le noir, juste en face de lui, les cuisses écartées, le sein sorti, ses mains qui s'affairent à donner à son corps toute cette jouissance. Celle-ci s'apprête à venir dans l'instant qui va suivre.
L'homme atteint lui aussi ses limites, et relève la tête, ferme les yeux en grimaçant très fort et déclenche en jets puissants qui vont se jeter en quantité sur les vitres de sa porte-fenêtre.
Derrière lui, le couloir s'éclaire. Il a juste le temps de se rhabiller et faire semblant de replacer la prise du lampadaire. Une femme vient se placer au centre de la pièce. L'halogène l'inonde d'une lumière intense. Elle est superbe. Grande, blonde, les cheveux attachés en queue de cheval lisse qui lui descend jusqu'aux fesses. Elle porte une petite nuisette très courte et de petites mules à talons. Elle n'a pas l'air contente. On peut la comprendre, l'homme la délaisse pour rester dans le noir, à quoi faire ?... Regarder les jolies filles ?...
Tu te sent flattée de rendre jalouse une femme d'une telle beauté. Sa nuisette est un peu transparente. On voit ses gros seins. Elle se retourne fâchée et s'en va tout en permettant à d'apprécier deux belles fesses qui, n'étant pas aussi volumineuses que celles d'un Courbet, en ont les mêmes formes. Tu te sens poussée des ailes. Son corps vibre, son désir est à fleur de peau, son âme trépigne... Ton sein tendu dans ta main, ton clito dressé sous tes doigts, tu jouis dans un hurlement qui, c'est sûr, a dû réveiller tout l'immeuble...
Tu tournes la clé dans la serrure du cabinet. La porte s'ouvre toute seule. Le docteur est déjà arrivé... Pourtant, tu es très en avance, levée tôt, ce matin, tu n’arrivais pas à dormir, à te tourner et retourner dans notre lit, voyant les minutes défiler. Tu avait tellement hâte d'une chose, te retrouver au cabinet en attendant l'arrivée du docteur. Pouvoir une nouvelle fois voir son sexe lisse. Tu sais que c'est idiot. Hier, pourtant, tu as eu ton compte de plaisir... Le peignoir, les petits escarpins, le coup de téléphone de ton homme, le voisin, sa femme...
Tu devrait t'en tenir là. Mais c'est plus fort, ce matin tu t’es réveillée, avec qu'une idée en tête. Voir une nouvelle fois le sexe si élégant et si raffiné de Vincent. Maintenant, c'est foutu ! Mr a dû arriver bien avant toi. Il a dû se changer depuis déjà bien longtemps. Tant pis !... Tu le verras une autre fois. Peut-être, ce soir... L'air de rien, tu passe tes mains sous ton manteau ultra-court et sous ta mini-jupe, te saisit de ton string et l'amène vers le bas, le fait glisser sur tes cuisses, passer sur tes genoux, frôler les talons de tes bottes pour disparaître à l'intérieur de ton sac à main. Tu t'approche de la glace de la salle d'attente, et te visionnes. C'est drôle de voir une jolie fille brune aux cheveux lisse et détachés, vêtue d'une chemise blanche, de bas enveloppant élégamment tes jambes, d'un manteau et d'une mini-jupe sombres. Savoir qu'elle n'a rien en dessous... Tout à coup, tu ôtes ta mini-jupe, ton petit minou apparaît et tu te promènes ainsi dans la pièce. Puis tu enlèves ton petit manteau court, la pose sur le cintre du dressing. Si un patient entre, il peut voir les jolies fesses de la secrétaire médicale. Tu le sais et n'a pas cru bon de fermer la porte à clé, tu sait aussi que le docteur pourrait sortir de son bureau à tout instant. Cela ne semble pas la déranger. Tu détache les boutons de ta chemise et l’hôte, dégrafe ton soutien-gorge, doucement, approches de la chaise dactylo, pose ton pied à plat, son petit derrière face à la porte d'entrée et commence à faire glisser ton bas dans un mouvement souple, long, harmonieux. Puis l'autre... Tu retourne vers le placard, nue, attrape ta blouse mais ne l'enfile pas, la tenant par deux doigts, tu la laisses courir sur ton épaule, ton dos et le début de tes fesses. Tu flânes dans la salle d'attente, passes devant la glace, attaches tes cheveux, te trouve vraiment belle. Tu approches de son bureau, étales les quelques papiers que t’a laissé le docteur, ouvres négligemment l'écran de l'interphone pour voir...
Le docteur ne s'est pas encore changé. Il est debout à coté de son bureau en jean délavé taille basse et tee-shirt blanc. Il est très beau, habillé comme çà. Il est en train de regarder quelque chose sur son bureau qui semble le passionner…
Tu enfiles ta blouse et t'installe sur ton siège sans la boutonner, tout en continuant de fixer le bureau, il enlève ses Nike up-Fashionned et ses chaussettes et fait sauter son tee-shirt montrant son superbe torse musclé, descend son jean, étonnamment il n'a pas de slip en dessous. Tu voit enfin son sexe pleinement redressé jaillir du pantalon et pense, Monsieur semble excité. Qu'est-ce qui peut bien le mettre dans cet état ? Il y a des magazines sur le bureau.
Mais tu n'arrive pas à voir les titres, mais sachant bien qu'au-dessus des revues financières et médicales, il doit y en avoir un au contenu beaucoup plus relevé... "Plus relevant !..." s'amuses-tu te délectant de voir ce membre idéalement dressé. C'est sûrement un numéro de "Playboy" que le docteur a devant lui. Tu as toujours été étonnée de voir le nombre d'hommes qui au milieu de revues très sérieuses plaçaient toujours un numéro de ce magazine. Tu déjà feuilletés, toutes les filles avaient de gros seins et prenaient des positions particulièrement vulgaires, savoir que la lecture de ce magazine puisse donner une érection incroyable à cet homme, te met dans une position tout à fait inconvenante. Il te vient des tas d'idées tout ce qu'il y a de plus relevé, tu voudrais tant qu'il te regarde comme il est en train de regarder ces filles là... A presque avoir envie de te lever, de foncer vers la porte du bureau, la blouse toujours pas boutonnée, ouvrir d'un coup, t'excuser prétextant se croire seule dans le cabinet, s'avancer vers l'homme, paraître s'étonner du fait qu'il soit nu avec une érection aussi belle, lancer un regard sur le magazine, t'étonner qu'il s'intéresse à des filles aussi vulgaires. Il y a pleins de jolies brins de femme partout qui saurait l'attirer sans l'ombre d’une vulgarité. Tiens, par exemple, toi ! Tu aussi as de jolis seins et tu peux lui les montrer si il veut, tu n’as pas à en rougir, ils sont aussi beaux voir plus que ceux du magazine, tu est même prête à te les caresser devant lui. Tu t'installe sur le bureau en prenant une position suggestive dans le style des jeunes filles de David Hamilton et ouvre les pans de ta blouse, portes à ses yeux tes deux beaux seins sur lesquels tu fais fondre tes doigts veloutés, lui demande si cela lui convient et si ce n'est pas le cas, tu lui assures aussi que tu pourrais être comme ces filles, très vulgaire. Tu n'hésiterais pas à les prendre dans ta main, les pétrir véhément, pincer tes bouts vers lui, prendre des positions plus ou moins salaces pour le mettre dans le même état que celui où il est en ce moment, jouer les filles de mauvaises vie, écarter bien les cuisses, te balader nue sur son bureau, le cul bien en arrière...
Punaise, qu'est-ce qui se passe ? Comment peut-tu penser des choses comme çà ? Tu a tellement envie de lui. Tu t'aperçoit être prête à accepter tout pour ressembler, ne serait-ce qu'un instant, à ces filles qu'il désire si fort.
Tu redresses la tête, attache rapidement les boutons de ta blouse. Heureusement d'ailleurs car la porte de l'ascenseur vient de s'ouvrir. C'est son rendez-vous de huit heures trente. Un homme. Il ne manquait plus que çà...
Tu ne sais pas pourquoi, mais laisse un ou deux boutons négligemment ouverts...Pas de répit, deux hommes viennent d'entrer en même temps. Tous les deux plus beaux l'un que l'autre. Il s'agit du rendez-vous de huit heures trente et de celui de huit-heure cinquante.
Tu accueille les deux hommes derrière la banque, et met un temps fou pour retrouver leurs noms sur le planning, les deux hommes ne semblent pas se plaindre, ils ont les yeux rivés à l'intérieur de ton décolleté profond. Tu appelles le médecin pour lui indiquer que ses premiers patients sont arrivés. Il te demande de les faire attendre...
Tu parles ! Il doit avoir le regard scotché aux poulettes vulgaires, salaces et déshabillées de son magazine. Après tout, si elles lui plaisent. C'est son choix...
De toute façon, tu t’intéresses maintenant à autre chose, un peu fière de toi, lorsque les hommes se sont assis, tu t'est aperçue que le duo était en profonde érection!... Tout çà pour toi. Tout te parais maintenant si facile... Plus évident. Et encore, tu n’as pas sorti ta botte secrète. Ils n'ont pas vu ton petit vernis à ongles, sur tes mains, sur tes pieds. Quand ils l'apercevront, ils seront aux anges, tu le sais. Tu te lève et va effectuer son sempiternel rangement de revues, te mettant de dos face aux deux hommes en se penchant suffisamment pour qu'ils voient bien le haut de tes cuisses, tout comme d'habitude, en ne voyant pas le reste. Tu les sens respirer fort derrière toi. Le petit vernis que tu trouvais au départ très provocant, dont tu avais la nette impression qu'il faisait presque un peu pouffe, fait son effet, sans vraiment pouvoir l’expliquer comment, les deux hommes bandent plus fort derrière elle. Il y en a un qui s'enfonce dans son siège, il ne faut pas qu'il s'aperçoive que tu ne portes pas de culotte, sinon... ils risquent bien de voir.
Tu court te rassoir face au deux sièges. Heureusement, l'avant de ton bureau te protège un peu du regard de ces deux prédateurs.
Tant mieux !... Ou bien dommage !... Tu ne sais plus vraiment, tu te perds, il faut se calmer, il faut s'arrêter un peu, débuter ton travail. Par quoi doit-tu commencer ? Tu ne souviens de rien.
C'est humain, c’est illogique, une femme peut être amenée à avoir une envie, ou même plusieurs... Tu es persuadée que la grande majorité des femmes, même si elles ne le disent pas, dans ce cas, finirait par faire une grosse bêtise. Tu aimerais tellement avoir les résultats d'une étude sur ce point. Au bout de combien de temps, les femmes craqueraient ? Si elles savaient pertinemment que ce sont elles qui peuvent décider, sans aucun risque, au bout de combien de temps se laisseraient-elles aller ?...
Tu te souvient de l'autre soir où son mari t'a laissée tomber, s'est endormi. Qu’aurait-elle fait à ce moment-là si ?...
C'est sûr, si tu est honnête avec toi-même, un jour ou l'autre, tu finirais par être tentée. Pourquoi se priver quand on a la chance d'avoir un tel animal ? Autant en profiter pour bien le regarder. Le prendre de sa main, pour bien le faire grandir. Se sentir envoûtée par lui. Approcher ses lèvres. Faire semblant du lui faire un petit kiss. Avoir l'envie coquine de bien le séduire. Aller jusqu'à l'allumer... Se trouver surprise de sentir que le gland de l'homme est déjà dans sa bouche. Le sucer, le lécher, l'embrasser, lui faire l'amour avec sa petite langue. Se laisser désirer, se laisser aller, se laisser faire...
Non !... Qu'est-ce que tu vas imaginer ?... Décidément, tu préfère Phil ton mari... Mais un jour ou l'autre, tu sais pertinemment que tu finirais par te laisser tenter...
Tu jettes un regard dans la salle d'attente, les hommes sont sagement assis et ont tout de même les yeux rivés sur ton visage. Tu leur fais un petit sourire pour leur signifier qu'ils n'ont plus longtemps à attendre... Les deux patients y voient plus que cela. Décidément, tous les hommes sont des petits coquins ! Tu fais sauter un bouton sur le bas de sa blouse, puis deux. Ta main file sur ton minou que tu commences à caresser vivement. Savoir que ces deux jeunes Dom Juan te regardent pendant que tu apprécies tes courbes majestueuses te met dans un état qui te pousse à faire entrer toute une partie de ton désir en toi, tout en massant délicieusement le bouton qui te dicte de toujours aller plus loin.
Tu te laisse aller, mord le bord de sa lèvre et écartes complètement les cuisses sous le bureau pour faire entrer plus à fond tes doigts en toi. C'est délicieux de se faire çà face à ces hommes alors que personne ne peut la voir. Ton autre main passe sur tes lèvres, l'entre un peu dans sa bouche, la mord et la lèche. Les hommes ont les yeux qui brillent.
Si ils savaient que sous la table, ta blouse est entrouverte, tes cuisses sont pleinement écartés, tes doigts font des aller-retour à l'intérieur de ta chatte trempé de désir, à tel point étre sur le point de jouir...
- Mademoiselle...
- Heu... Oui monsieur...
Tu refermes les cuisses d'un coup, éteint l'écran de ton PC, reboutonne le bas de ta blouse.
- Vous pouvez faire entrer le premier patient.
- Heu... Oui monsieur...La suite de la journée s'est passée sans fait remarquable.
Tu as mis un bon moment avant d'être complètement calmée de ce que tu as vécu ce matin. C'est vraiment beaucoup trop risqué...
Tu aimes beaucoup travailler ici, les lieux sont clairs, chaleureux et plein de vie. Des boiseries sur les murs donnent goût au regard d'apprécier des tableaux de peinture moderne ou contemporaine, très gais, très colorés et quelques sculptures prêtant au lieu une impression d'élévation spirituelle.
Les patients sont toujours très sympathiques, chaleureux et souriants. Le docteur aussi. Tu te sens bien ici... Le travail s'enchaine …
Tu pense pendre rendez-vous chez l’esthéticienne, ton minou est un moins lisse, se faire épilée comme le désire le docteur, il n'y aura pas de souci pour que tu fasse une longue carrière au sein de ce cabinet. Les petits moments de fantasmes que tu as connus sont dus, selon toi, au fait ne s’être pas encore pleinement habituée à évoluer nue sous une blouse de travail, ce petit souci devrait se régler de lui-même très rapidement, par force journalière. Dès tu auras su dépasser le carcan de morale que t’impose encore aujourd'hui ton éducation, tu pourras vaquer paisiblement à tes occupations.
La porte s'ouvre... Entre une jeune fille d'une vingtaine d'années, très bcbg. De beaux cheveux blonds lisses sont sagement attachés par un ruban en velours noir. Elle porte un jean, une petite paire de Puma, une chemise blanche sous un pull noir ouvert très pudiquement sur un décolleté laissant à peine voir un collier en perle. Elle vient de placer son manteau bleu marine sous son bras.
- Bonjour, J'ai rendez-vous avec le docteur Vincent…
- Très bien. Je pense que le docteur va pouvoir vous recevoir tout de suite... Monsieur... Votre rendez-vous de seize heures trente est arrivé.
- Faites entrer.
- Oui, docteur... Vous pouvez me suivre, mademoiselle...Tu as terminé tout son travail, la salle d’attente est désert, tu vas faire une petite pause et sort de ton sac un chausson aux pommes. Tu plonges un sachet de thé dans une tasse. L'eau de la bouilloire est toujours si chaude. Tu souffles un peu pendant que cela infuse.
La tasse posée sur un dossier, tu allumes machinalement l'écran donnant à voir dans le bureau du docteur, tout comme si tu zapperait sur n'importe quelle chaine un soir de fatigue à la maison, le beau Dc et là, sa jeune et jolie patiente qui s'installe sur un siège face à lui. Tant qu'à faire, tu mets ton casque derrière l'oreille pour suivre en direct la conversation et attrape ta tasse et porte à tes lèvres ce liquide chaud qui saura te donner un petit coup de fouet bienfaiteur en ce milieu d'après-midi. Le thé du docteur est excellent, c’est un homme de goût. Il ne lésine jamais sur la qualité. Le petit chausson feuilleté entre délicieusement dans ta bouche et explose sur une merveilleuse compote de pommes qui fait le bonheur de tes papilles gustatives, le mélange du feuilleté doré et des pommes cuites à point te fait fondre et mouille tes lèvres de thé pour atteindre le goût paroxystique qui saura te donner le plaisir parfait du quatre heures réussi.
- Alors mademoiselle, vous venez me voir pourquoi ? Il y a longtemps que je ne vous avais pas examiné. La dernière fois, vous deviez avoir à peine quatorze, quinze ans. Et si je me souviens bien, vous étiez très « chaperonnée » par votre maman. Elle n'est pas venue aujourd'hui ?...
- Ne plaisantez pas avec cela, docteur. Il y a assez peu de temps qu'elle me laisse sortir toute seule. Il faut dire que je vais me marier au mois de juillet.
- Félicitations !...
- Merci. Mais ce n'est pas pour cela que je viens vous voir. J'aurai besoin d'un certificat médical pour le sport.
- Vous en faites beaucoup ?
- Oui, ces derniers-temps pas mal.
- Très bien, nous allons voir cela. Déshabillez-vous !...
Tu adores la façon délicieuse, douce et à la fois ferme que le médecin a de demander cela...La jeune fille ôte un à un ses vêtements d'hiver, banalement pudiques. Quand le docteur redresse le regard il parait agréablement surpris... Sous ses habits très sages, la jeune fille a un magnifique ensemble de sous-vêtements clairs qui savent parfaitement mettre en valeur ses avantages. Le soutien-gorge très décolleté porte vers l'avant une paire de seins bien présente. Le bas légèrement ajouré suggère beaucoup plus qu'il ne montre.
Un mouvement de la jeune fille et tu t'aperçoit qu’il s’agit d'un string, voir d’un cache sexe, les deux fesses de la jeune demoiselle qui, il faut bien l'avouer, forcent l'admiration. Elles ne sont pas loin d'atteindre une certaine forme de perfection dans leurs lignes, leurs tenues, leurs rondeurs, leurs fermetés.
-Si vous voulez bien passer sous la toise ?
La jeune femme se plaque contre le mur. Le docteur se place devant elle et baisse l'outil de bois jusqu'au sommet de son crâne.
- Un mètre soixante-douze... Grimpez sur la balance !... Soixante-deux kilos.
Très bien !... Vous êtes musclée, mademoiselle. Pas une trace de cellulite. Beaucoup de femmes vous envieraient.
- Oui, c'est un peu normal. Je vous l'ai dit. Je fais beaucoup de sport.
- Lesquels ?...
- Un peu tous... Natation, squash, jogging, athlétisme, ski, surf, Mountain bike, volley, basket, hand...
- Rien que çà !...
- Oui, je ne sais pas ce que j'ai pour l'instant, j'ai vraiment un gros besoin de me dépenser. Je n'envisage pas une seule journée sans faire au moins dix kilomètres à la course.
- Vous savez que çà cache très souvent quelque chose quand on est comme vous, hyperactive ?...
- Oui, vous avez raison. Je sens bien quelquefois que je suis un peu trop accroc du sport et que c'est pas bien normal. Il doit y avoir quelque chose dans le fond qui me tourmente. Cela doit être mon mariage.
- Pourquoi ? Vous ne voulez pas vraiment vous marier ?
- Si, je suis super contente. Il est adorable, et toujours tellement attentionné. Non, ce n'est pas çà... Il fait partie d'une grande famille très catholique. Il a plusieurs oncles qui sont évêques ou bien cardinaux. Il n'est bien sûr pas question de fauter avant le mariage. Je trouve d'ailleurs l'idée tout à fait noble d'attendre le saint sacrement pour laisser aller les corps.
-Ceci dit, le mariage est dans plus de six mois. Et je vous avoue que j'ai de plus en plus de mal à patienter jusqu'à ce qu'arrive l'heureux événement. Surtout que depuis que je suis fiancée avec lui, ma famille me laisse enfin souffler. Elle n'est plus toujours après moi pour veiller à ce que je conserve ma virginité...
-Du coup, on peut un peu flirter. Ils lui font une entière confiance. A juste titre, d'ailleurs.
-Par contre, moi, je vous avoue qu'après avoir embrassé mon fiancé, senti ses mains sur ma peau, je ne sais pas si c'est normal docteur, mais j'ai envie de beaucoup plus...
- Ne vous inquiétez pas, mademoiselle. C'est tout à fait logique qu'une femme se sente attirée par son futur époux.
- Oui mais docteur, c'est que je suis plus qu'attirée. J'ai vraiment envie de lui. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Tout mon corps réclame ses mains, sa bouche, et même ce que je ne connais pas encore, ce que j'aurai plus tard à l'intérieur de mon corps...
-.Cet objet que j'ai senti une ou deux fois lors d'un geste malencontreux au travers de son pantalon semble m'appeler si délicieusement... Et pourtant, toutes mes amies pourraient vous le confirmer, je suis une fille tout ce qu'il y a de plus sérieuse.
- Je n'en doute pas, mademoiselle... Placez vos mains derrière la nuque... Respirez fort !...
La jeune Sophie inspire profondément. Ce qui gonfle intensément sa poitrine devant les yeux du médecin. Il place son stéthoscope sur la partie visible de ses seins et écoute ce que son coeur a à lui dire.
- Tournez-vous ! Toussez !...
Elle toussote de sa petite voix douce et emplie de sensualité. Le docteur fait glisser l'instrument métallique et froid sur le dos agréablement musclé, doux au toucher, sensitivement féminin de la future épouse.
- Vous savez docteur, je me sens comme fascinée par l'objet que possède mon fiancé. Quand nos familles sont réunies à la maison dans notre salon, je passe de longues minutes à doucement le contempler. Il m'est même arrivé quelquefois de placer mon regard là où je ne devrais pas, sur des inconnus, dans la rue ou dans les transports en commun. Simplement pour avoir un point de comparaison, me documenter sur un sujet que je connais pour l'instant encore si peu.
-J'ai été très étonnée par le fait de voir qu'un seul regard pouvait vous mettre, vous les hommes, dans un état particulièrement relevé. J'ai même pris un certain plaisir à l'idée qu'un passant puisse aussi rapidement se mettre dans un tel état, rien que pour moi.
- J'avoue avoir laissé traîner longuement mes yeux sur cette proéminence qui semblait faire tout pour m'appeler, me séduire... Tout cela est-il bien normal, docteur ?...
- Oui, tout à fait mademoiselle. Le désir est quelque chose d'humain. Il n'y a pas de quoi être gênée. Tout le monde passe par des étapes où le corps dicte ses envies.
- Tout de même... Cela me semble si fort ces derniers-temps. Il y a quelques années, je n'avais aucun mal à envisager de rester vierge. Aujourd'hui, j'attends le trente-et-un juillet avec une telle impatience... Et en même temps, j'ai peur. Ne vais-je pas avoir mal ?... Il me semble avoir remarqué que le membre de mon fiancé est vraiment très gros...
- Vous savez mademoiselle, l'organisme de la femme sait parfaitement s'adapter aux dimensions les plus démesurées des appendices masculins.
- Vous aurez simplement à faire comprendre à votre fiancé qu'une femme a besoin de douceur, qu'il a tout le temps pour vous découvrir, vous séduire, vous envisager, vous caresser... -- Vous verrez, tout se passera très bien...
Le docteur tapote de son petit maillet caoutchouté le genou de sa patiente qui réagit au quart de tour.
- J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Comment dois-je réagir ? Que devrai-je faire ? Que devrai-je dire ? Il y a tellement de choses à savoir... Ma cousine... Vous la connaissez, je crois, c'est une de vos patientes... Elle m’a expliquée que si je voulais faire plaisir à mon mari pour notre nuit de noce, je me devrai de lui faire des douceurs, prendre son petit pingouin dans ma main, le faire grossir, l'enfoncer en entier dans ma petite bouche, lui être très obéissante, parfaitement le lécher de la base jusqu'au sommet, ne pas hésiter à bien avaler tout ce qu'il déposera sur ma petite langue… Facile à dire pour elle ! C'est sa passion. Elle adore çà !... Elle m'a même avoué que dès qu'elle voit le sexe d'un homme, elle n'a qu'une idée en tête, le prendre dans sa bouche, le faire grossir, lui offrir tout son palais, se délecter de sa semence...
- Votre jeune cousine ... vous a dit çà !...
- Oui... Heureusement, que jusqu'à présent, elle n'a seulement vu que celle de son mari et celles qui passent à la télé. Elle m'a fait rire en me disant que, plusieurs fois, elle s'est retrouvée à genou devant le poste de télévision en train de lécher l'écran... Il ne faudrait pas qu'elle aille passer ses vacances dans un camp de naturistes...
Le docteur se met à rire.
- Non, en effet. Vous avez raison...
- Le moins qu'on puisse dire, c'est que tout cela ne la gêne pas. Par contre, moi j'ai peur de ne pas savoir trop quoi faire, ne pas être à la hauteur...
- Ne vous en faites pas, mademoiselle. La première fois, mieux vaut y aller en douceur. Plutôt que de plaquer un programme déjà tout écrit, laissez vous aller à essayer de découvrir un peu le corps de l'autre. Vous avez le temps pour faire tout ce que vous voulez avec votre mari. Le principal, c'est que vous en ayez envie. Vous n'êtes pas là pour obéir aux désidératas de votre époux, aussi gentil soit-il… Prenez seulement du plaisir à explorer des sensations, des parties de son corps qui vous semblent agréables, son avant-bras, sa nuque, son torse...
Rangée les recommandations de la jeune et jolie cousine au placard. Vous les ressortirez peut-être un jour, mais il n'y a rien d'obligatoire, ni de pressé. Vous avez tout le temps de laisser couler de l'eau sous les ponts. Renvoyez là à ses fantasmes... Et vous, laissez-vous doucement porter...
- Avec vous, tout semble si simple, docteur... Votre voix est si douce, si grave. J'aimerais tant que vous soyez là, ce jour-là, pour me rassurer, me dire ce que je dois comprendre, faire que je n'ai plus jamais peur. Dans vos bras, il me serait si facile de m'abandonner, laisser aller mes désirs, accepter sans crainte aucune que l'objet délicat de mon mari s'introduise en moi. Vous seriez un si bon initiateur, j'en suis sûr. Vous sauriez si bien m'amener à être l'épouse modèle et pleinement assouvie dont rêvent tous les maris... J'aurais tant envie que ce soit vous qui me preniez entre vos mains pour m'amener à un plaisir des plus divins.
Tu commences à te demander si la future femme n'est pas en train de tenter une approche séductrice, lâchons l'expression, de franchement allumer le docteur, sous tes yeux. Tu as vraiment hâte de savoir comment il va réagir devant les propos troublants de la jeune, une fois de plus, tu ne s'attendait pas à cela, ton chausson aux pommes entre les mains, ta tasse fumante entre les doigts. Tu repense au sexe lisse du docteur et irrémédiablement tout ton corps frémir, vois de nouveau monter en toi l’émoustillement familier, un désir de te faire plaisir, une intense excitation... Avec une folle impatience, tu rives tes yeux à l'écran et attends fébrilement la suite des événements...
- Levez- vous !... Marchez !... Arrêtez-vous ! Essayez de toucher le sol avec le plat de vos mains. Très bien !... Restez comme çà ! Ne bougez plus....
Le docteur est derrière la jeune femme, tu le vois en train d'apprécier ses deux magnifiques fesses rondes à souhait et parfaitement musclées. Il semble ému et tu le comprends, aussi troublée par ce corps.
Tu as beau savoir ne pas être attirée par les femmes, face à ce petit derrière musclé et doux, ce dos long comme un appel à la caresse, ses cheveux blonds finement coiffés reliés par un lien en velours noirs, ses bras aux lignes fines, son petit ensemble Aubade clair, son ventre doux, ses cuisses solides, ses petits pieds qui semblent avoir été créés pour le simple plaisir de les lécher… Tu aurais envie de se laisser aller à de multiples caresses... Si tu s'écoutais, comme un besoin de la désirer, la convoiter, fondre entre ses cuisses, languir sur son corps, s'alanguir contre ses seins, obligée de te rendre à la conclusion que la jeune femme est particulièrement belle, séduisante, attirante...
- C'est bon. Vous pouvez vous relever. Nous allons vérifier votre vue... Enlevez votre soutien-gorge !...
Le docteur connait toute l'incongruité de ses deux phrases mises côte à côte. La jeune fille ne semble pas troublée par ce que vient de lui dire son médecin. Elle ôte tranquillement son soutien-gorge et vient se placer debout devant le panneau présentant voyelles et consonnes se réduisant au fur et à mesure que le regard change de ligne.
Sa paire de seins est terrible pour le docteur et pour sa secrétaire qui se sentent tous deux émoustillés par le galbe serein de ce 90 C, bien planté, qui a le satiné laiteux de sa jeunesse insouciante. Le docteur vient s'installer debout derrière elle. Il place sa main à plat devant l'oeil droit de la jeune fille et pose son autre main sur sa hanche. Elle lit tranquillement la première ligne. Il change d'oeil en plaçant sa main cette fois sur son ventre. Elle ne réagit pas, lit simplement la deuxième rangée de lettres.
Il couvre de nouveau l'oeil droit. Son autre est main est …
Tu te réveilles, le corps toute trempé, ta blouse est relevée. Tu t’es assoupie. Combien de temps ? La nuit dernière, tu as si peu dormi... Tu n'est plus du tout sûre de ce qui s'est passé. Est-ce un rêve ou la réalité ?... Tu sens, puis lèches le bout de tes doigts sucrés... Un peu salé !... Bizarre...
Le bas de ta blouse aux pans relevés te permet de voir ton ventre et la naissance de ta fente... ouverte sur une douceur rosée est parsemée de miettes légères, feuilletées, abreuvées de compote écrasée...Non, non et non ! On ne te reprendra plus à ce petit jeu là. Ce qui s'est passé tout à l'heure dans le cabinet est incompréhensible. Comment as-tu pu te laisser aller à hurler de plaisir en plein milieu de la salle d'attente ?...
Car bon, même si tu as rêvé, il y a bien eu un moment où tu as crier si fort... Tu vois encore tes poumons se gonfler, les sons sortir de ta bouche, a sentir les cordes vocales vibrer longuement... Le patient aurait pu entrer à ce moment-là, il aurait pu entendre. Le docteur aussi. Son bureau est parfaitement capitonné, mais tout de même !...
Non, tout çà, c'est terminé ! On ne te reprendra plus à faire n'importe quoi. Ce soir, c'est décidé ! Petite douche, mangé léger, un coup de fil à mon homme. Pas de sexe. Pas d'excitation. Les rideaux bien tirés. Et dodo !...
Tout çà, toutes cette attirance, ces envies, ces désirs, ce n’est pas pour toi ! Ce qui te plais, c'est la vie de couple un peu routinière, sécurisante, c’est le soleil, les vacances au bord de l'eau, les glaces vanille, les fruits confits…
Tu est dans la rue, les yeux pleins du bonheur de se remémorer tout çà. Les feux et les guirlandes de Noël ont envahi les rues et les vitrines des magasins... Les enfants crient à perdre haleine. Les boules de neiges fusent de toute part. Un père Noël au nez rouge tient une jolie petite fille sur ses genoux. Elle est toute heureuse de poser entre les bras d'un personnage aussi important, qui conduit des rennes à travers le ciel froid et lumineux du Grand Nord. Non ! Décidément, tu es plutôt faite pour ce monde-là, rempli de douceur et de tranquillité. Tu souffles un peu pour voir apparaître de ta bouche un petit nuage de buée, tu adores çà depuis tes plus jeunes années…
Ce soir, c'est décidé, tu reprends pied avec la réalité. Il ne te reste plus très longtemps avant que ton chéri revienne. Il te manque tant... Le pauvre ! Il doit s'ennuyer de toi lui aussi dans sa petite chambre d'hôtel, tout seul...
Tu montes les escaliers de ton immeuble, un petit sourire tendre sur les lèvres... Arrivée à ton étage, tu vois devant ta porte, posés sur le paillasson, deux jolis petits paquets magnifiquement emballés. Phil... Il a pensé à toi... Cela faisait longtemps qu'il ne lui avait pas fait de cadeau, comme çà, à l'impromptu. Tu ouvres ta porte, prend les paquets et à coeur joie se rue dans le salon pour les déposer sur la table, ôte ton manteau et s'approche doucement. Tu commences à défaire les noeud qui enserre le ruban. ... Ce n'est pas possible.... Il est peut-être revenu ?... Non. Il aurait mis les paquets à l'intérieur sur la table du salon pour ne pas qu'on risque de se les voir voler. Et puis, il aurait été là. Il déteste ne pas être présent pour donner ses cadeaux... Non ! Cela ne peut pas être lui... Mais qui?...
Tu ouvres et sort d'un superbe emballage carton, une petite nuisette, très courte, très transparente et décolletée. Dans l'autre paquet est parfaitement placé une paire de petits escarpins noirs à talons très hauts couvrant tout le pied, avec des bords très bas, des bouts pointus... Tu redresses d'un coup la tête, regarde par la fenêtre, l'homme est là qui la regarde... Mon Dieu ! C'est lui !... C'est lui qui est venu déposer devant chez toi ces petits paquets. Il veut que tu mettes cette tenue pour défiler devant ses yeux... Non !... Tu attrapes les boîtes, éteint la lumière du salon et va jusqu'à notre chambre où tu les poses sur le lit. Puis te dirige vers la salle de bain, te déshabille en un rien de temps et te jette sous l'eau chaude pour enfin te relaxer, tu prends soin de ne pas mouiller tes cheveux lavés hier et se laisse aller au massage déstressant de l'eau sur ta peau...
Le salaud !... Il ne manque pas de culot. Venir jusqu'à leur domicile à eux pour déposer des paquets contenant des tenues qu'il a choisi pour toi même. Il veut que tu les enfiles, se dandiner avec, au gré de ses regards et de son doux plaisir... Pour qui te prend-il celui-là ? Ce n’est pas parce qu'il est un peu mignon qu'il peut tout se permettre. Tu n’es pas ce genre de femme... Qu'est-ce qui lui a pris ? Il a dû se rendre compte que toi aussi le regardais, hier.
Pourtant, tu pensais avoir été discrète, le faisait oui mais comme si tu regardais la télé, avec les yeux dans le vague, tu étais si persuadée ne rien risquer à te promener ainsi, sans laisser l'impression de savoir que tu étais vue. Mais là, ces paquets devant ta porte prouvent que l'homme n'est pas dupe. Il a bien compris ton petit manège. Il en veut maintenant beaucoup plus...tu est inquiète. Que va-t-il se passer ? N'y a-t-il pas danger pour toi, pour ton couple ?...Ton homme ne risque-t-il pas d'être mis au courant ?... Non ! Il ne faudrait pas !... Que doit-elle faire ?... De toute façon, si l'homme dit quoi que ce soit, tu joueras celle qui ne comprend pas. Mais non, c'est une erreur. Tu ne t’es jamais déshabillée devant la fenêtre... Phil te croira. Quand tu repenses à la tenue que l'homme a choisie pour toi, tu te dis que ce voisin est vraiment ... Comment peut-il croire que tu vas enfiler çà, simplement pour le plaisir de ses yeux ? Il rêve... C'est marrant, tu ne le voyais pas comme çà, à se dire hier qu'il s'était simplement laisser emporter par le plaisir de voir la voisine peu habillée dans l'immeuble d'en face... Là, il se montre sous un nouveau jour. Il n'est plus seulement passif derrière sa vitre. Il reprend la situation en main... A vrai dire, cela ne te déplait pas tant que çà, au fond de toi. Tu aimes voir qu'un homme a du caractère, de la personnalité. De là à consentir d'enfiler la petite nuisette qui t'exhiberait pratiquement entièrement à ses yeux, il y a plus qu'un fossé. Accepter cela, ce serait admettre qu'il puisse y avoir d'autres requêtes, plus tard. Attendre fébrilement de nouveaux paquets. Avoir l'impression à chaque fois de s'offrir un peu plus au regard de son voisin. Se sentir maniable, malléable, docile... En prononçant ses mots, elle sent quelque chose vibrer au fond de son corps. Les bouts de ses tétons ont tendance à sortir. Son ventre tout chaud est presque déjà un peu humide...Mais que se passe-t-il ?... Décidément, depuis que tu as acceptée ce poste, rien n'est plus du tout comme avant...
Tu sorts de la douche rapidement, te sèches, passe ton petit peignoir et te dirige vers la chambre pour t'habiller. Tu ouvres la penderie, et cherches quoi te mettre pour ce soir. Quelque chose de très couvert, habillé, pudique. Un jean et un petit haut les manches longues. Cela fera l'affaire, tu te retournes pour les enfiler, et voit les paquets sur le lit... Sans savoir vraiment pourquoi, tu en rouvres un. Celui qui contient la nuisette, la sort du carton... Le salaud ! Il voulait que tu mettes çà !... C'est plus que suggestif... Tu ouvres ton peignoir, le fait tomber à terre, enfile la petite tenue, tu en était sûre ! Le décolleté est plus que profond. Le tissu couvre à peine le bout de tes seins. Seules deux fines brides le retiennent un peu. On voit pratiquement l'ensemble de ta poitrine. En bas, la nuisette est si courte qu'elle est juste à la limite de dévoiler ton abricot. Il ne faudrait pas se pencher de simplement quelques millimètres. Il a l'oeil quand même... La nuisette est exactement à ta taille. Et les chaussures ?... Juste ta pointure...
Tu enfiles les escarpins, te regarde dans le miroir, tu te sent très peu couverte, délicieusement attirante... Ton regard se met à briller... Tu viens d'avoir une idée, pour te venger...
Inspires un grand coup, et te diriges vers le salon... entres, prenant ton air des plus ingénus et se promène, te pavanant innocemment devant le regard de l'homme. Tu joues celle qui ne l'a pas vu, délicieuse excitation. Ta nuisette est si courte, le décolleté si ouvert, tes talons si hauts. L'homme te regarde, semble fou. Tu lui a obéi, tu te balade presque à poil devant lui, tout comme il l'avait prévu, tu te promène comme çà, entièrement indécente dans la pièce, mais tu t'en fout, en rajoute, prend une démarche séduisante, provocante, une manière d'être attirante, voire érotique. Tu veux sentir le désir de l'homme sur ta peau. T’approches de la fenêtre... Au moment où il s'y attend le moins, tu tires d'un coup les deux rideaux. Puis les deux autres... et se met à rire, tu l'a bien eu, ce salaud !... Il devait s'attendre à passer une soirée exquise à regarder sa voisine se pavaner presque nue devant ses yeux... Rideau !... D'un coup, il doit maudire cet écran de tissu épais qui masque toute vision de l'appartement. Que c'était bon !... Il n'aurait pas fallu que cela dure plus longtemps... Pour quelqu'un qui avait pris de si bonnes résolutions, tu trouves que ton idée de vengeance était pour le moins osée, tu t’es encore laissée aller... Tant pis !... C'était trop tentant ! La nuisette lui fait un tel effet. Les escarpins sont tellement sexe... Bien que couvrant entièrement le pied, les bords sont si bas, finement découpés. On sent la classe d'un grand chausseur. Ils enveloppent si bien cette partie du corps tellement empreinte d'érotisme, tout en te laissant vivre, aller... Les talons sont hauts, les bouts pointus. Quelle imagination suave, cet homme. Vouloir te voir ainsi... Heureusement, le rideau est maintenant tiré, tu peux souffler un peu, tourner la page et passer une soirée rien que pour toi... L’homme ne sera si vite oublié...Pas vraiment le temps de se remettre. Le téléphone sonne... "Appel inconnu"...
C'est lui... C'est l'homme... Son voisin... Il ne faut pas répondre. Il doit être en train d'enrager. Il doit te maudire un peu. Il va te demander pourquoi ? Pourquoi elle ne l'a pas laissé voir’ Il va t’ordonner de les rouvrir... Maintenant !... Il doit avoir une voix grave... tu le sait, si tu répond, tu est perdue. Il va en faire ce qu'il veut...De toi, si excitée. S'être promenée ainsi devant ses yeux...! Il avait l'air de tellement apprécier !...
Tu ne décrochera pas !... Il n'en est pas question !... Il aurait trop tendance à vouloir te regarder... Avec ses jolis yeux en être sûre. Ils doivent être bleus...
Tout ce que tu aimes chez un homme... Avec ses cheveux bruns, son petit sourire, son élégance naturelle. Il est grand, beau... son sexe, fièrement dressé...!
La sonnerie du téléphone insiste. Il ne faut pas obéir ! Tu dois te retenir, te contenir, même si... Même si... Même si... Tu en a tant envie !...
Tu décroches. Après un long silence, elle lance un petit "Oui..." empli de sensualité.
- Oui... Heu... Amour ?... Phil !... Heu... C'est toi ?... Non, non ! C'est simplement que je pensais que tu ne m'appellerais pas ce soir. Tu... Tu... Tu vas bien ?... Moi... Non, non. Rien de spécial. Non, non. La routine... Tu sais, il ne se passe pas vraiment grand-chose ici... Oui, oui. Le boulot, çà va... Beaucoup... Beaucoup de patients... En blouse, pourquoi ?... Oui. Celle que tu as vu sécher dans la salle de bain. Courte... Tu trouves ?... Peut-être un peu... Bien sûr ! J'ai quelque chose en dessous. Qu'est-ce que tu vas imaginer ?... On est en plein hiver... Je ne vais pas me balader sans rien... Le cabinet est surchauffé, c'est vrai. Mais je supporte bien mes vêtements. Où je me change ?... Ben, dans une salle... Heu... Oui... Une salle prévue à cet... heu... effet... La porte ?... Fermée, bien sûr... A clé, évidemment... Je n'oublie jamais de tourner le verrou. Pourquoi tu me poses cette question ?... Bon, je vais peut-être raccrocher, maintenant... Je suis crevée, ce soir... J'ai hâte d'aller me coucher... Tout va bien sinon pour toi?... Bon. Je suis contente... Bien. Bonsoir, mon amour... Heu... non... non... Rien... Rien du tout... Rien... Mais, qu'est-ce que tu veux que je te dise ?... Non, je n'ai rien à te dire... Il ne s'est rien passé de spécial aujourd'hui. Non, non. Rien... Pourquoi tu me demandes çà ?...
Tu est rouge écarlate. Tes oreilles et tes joues te chauffent. Le rythme de tes phrases a une fâcheuse tendance à s'affoler. Ta respiration s'accélère... Il insiste. Il doit se douter de quelque chose... Il a dû s'apercevoir de ton état anormal. Il y a de quoi !... Un inconnu lui a offert un cadeau, très déshabillé... Il voulait que tu enfiles cette nuisette, ces talons hauts. C'est ce qu'elle a fait. Elle s'est promenée en petite tenue provocante, courte, sensuelle, presque nue, devant lui... Elle n'était pas obligée... Et çà l'a tellement excitée... Son voisin n'a vraiment pas froid aux yeux. Et çà marche !... Tu est toute troublée par ce qu'il lui a offert et tu as placé sensuellement sur son corps...
- Un cadeau ?... Non, non. Quel cadeau ?... Pourquoi tu dis çà ?... Non, non. Je n'ai pas reçu de cadeau... Tu te trompes... On ne m'a rien offert. Qu'est-ce que tu vas imaginer ?... Qui voudrais-tu qui m'offre un cadeau ?... Un homme ?... Mais, non !... Pourquoi tu dis çà ?... Des gouttes perlent sur ton front, tu trembles, de tout ton corps... il est au courant... Ce n'est pas possible... Comment a-t-il pu savoir ?...
-C'est pas vrai ?... C'est toi qui m'a offert la nuisette et les petits escarpins ?... Ce n’est pas possible... Si !... Comment tu as fait ? J’étais sûr que çà ne pouvait pas être toi... Par Internet ?... Tu es vraiment trop fort... Ils livrent à domicile ?... Oui... Je les ai trouvé devant la porte... Les deux paquets...Tu m'as fait une sacré surprise !... Merci !... Je suis vraiment très touchée. Mais pour quelle raison tu m'offres çà ?... Notre anniversaire de rencontre ? Aujourd'hui ?... Ah oui !... Oh !... Excuse-moi. Je suis impardonnable... Oui. Je l'ai là... Sur moi... Et les petites chaussures aussi. Tout est parfaitement à ma taille... Dis donc, qu'est-ce qu'elle est courte !... Non, bien sûr, j'ai tiré les rideaux. Tu ne crois pas que je vais me balader en petite nuisette et escarpins devant la fenêtre... Un peu décolletée... Carrément, tu veux dire !... On voit presque tous mes seins. Oui, je la trouve jolie, mais personnellement, je n'aurai jamais acheté çà. Elle est tellement courte... Pour être franche avec les escarpins, çà fait un peu... Oh, je vois très bien ce que tu veux dire, coquin !... Oui, c'est sûr, à toi çà doit te plaire... Dis donc, ce cadeau, tu te le serais pas un petit peu fait pour toi ?... Non... Je plaisante. Je trouve l'ensemble très joli. En plus, c'est une super marque. Je te remercie... Ce n'est pas çà... Tu seras d'accord avec moi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la nuisette est pour le moins dénudée... Cela me gêne un peu de la porter... Non. Je n'ai pas honte de mon corps... C'est simplement que je n'ai pas l'habitude de le montrer... C'est gentil ce que tu me dis. Tu le penses vraiment ?... Là, tu n'exagères pas un petit peu ?... Un corps de déesse !... Faut-il te rappeler que l'autre jour, mon physique de divinité ne semblait pas beaucoup t'intéresser ?... Oublierais-tu qu'au moment où j'arrivais dans le lit, tu t'es endormi ?... tu vas te rattraper... Ce week-end... J'espère bien !... J'ai hâte d'y être... En-dessous ?... Heu... En-dessous... Eh bien... C'est que... Bien sûr que je porte des sous-vêtements... Non, c'est seulement que je cherche à t'expliquer lesquels je porte... Eh bien... C'est l'ensemble noir... Oui, celui avec le string... Le soutien gorge...Il est très échancré... Sinon, tu comprends, cela n'irait pas avec la nuisette. Le décolleté est si large... Oui, mes seins ressortent bien... Toi aussi, tu me manques... J'ai tellement hâte qu'on soit samedi. Oui. j'ai envie aussi... Vraiment !... J'ai envie... Bien sûr... Tout ton corps. Evidemment, tu es le seule !... Mes mains sur mes seins... Hem !... D'accord !... Eh bien... Comment te dire ? Je ressens une agréable sensation. Le tissu qui frotte ma peau un peu chaude. Les doigts empalment ma poitrine. J'imagine que ce sont les tiens. Ils me pétrissent...Tu y vas fort mon chéri... Doucement ! C'est bon !... Tu me fais un tel effet... J'ai le bout des seins tout tendus... Tu pourrais tout faire de moi... Tout !... Mais pas çà, mon chéri !... Tout de même, tu ne vas pas m'obliger à ouvrir les rideaux. On pourrait me voir... Amour, franchement, tu exagères... Tu ne vas pas me demander çà, alors que je suis à moitié nue ?... Oh, mon coeur ! Ne m'oblige pas à ouvrir!... Si un voisin me regardait, j'aurai tellement l'impression de te tromper... Salaud !... Bon, d'accord... J'ouvre !... Mais tu vas le regretter... Tu te diriges vers l'halogène pour, sans doute pour baisser l'intensité lumineuse.... Tu l'augmentes... Pousse même le bouton à fond... Et tu tires d'un coup en grand les rideaux du salon. Le jeune homme qui s'était replacé devant sa télé, redresse le regard. Tu continues à faire celle qui ne le voit pas. Pour faire diversion, tu as même ouvert en grand la porte-fenêtre et donne l'illusion qu'elle est en train de chasser un peu de fumée qui empesterait son appartement. Le froid te saisis. C'est fou... tu est folle ! Il doit faire pas loin de moins dix dehors. Et tu te balade toute nue sous ta nuisette... Ta peau commence à prendre l'aspect chair de poule. Le bout de tes seins sont durs comme de la glace. Tu ne t'est même pas aperçue que ton déshabillé est un peu transparent. Ton voisin voit peut-être un peu plus que du tissu légèrement tendu... Tu refermes les fenêtres avant de tomber en syncope. L'appartement est tellement chauffé que tu te sent très vite bien de nouveau. Mais tu as laissé ses rideaux ouverts pour le plus grand plaisir de son voisin d'en face... - Voilà !... Et maintenant, qu'est-ce que je fais ?... Oui, cela fait drôle !... J'ai l'impression d'être toute nue. Il y a si peu de tissu... Tu as raison... Heureusement que j'ai mes sous-vêtements... Alors, qu'est-ce que je dois faire ?... Où veux-tu en venir ? Je ne vais pas me promener des heures ainsi ?... Surtout qu'elle est tellement courte. Je ne pourrai jamais me pencher si je fais tomber quelque chose ou bien m'assoir dans le canapé... Une surprise !... Quelle surprise ?... Comment çà ?... Qui c'est qui va sonner à la porte d'entrée dans un instant ?... Un livreur !... C'est maintenant que tu me le dis. Je vais vite aller me rhabiller... Non Phil, tu ne peux pas me demander çà ?... Pas dans cette tenue !... Tout de même !...
Un coup de sonnette retentit à l'entrée...
- Non, je n'ouvre pas !... Mais tu ne te rends pas compte de ce que tu me demandes. Le livreur, il va être tout affolé... Un pauvre étudiant... Un pauvre étudiant !... Je suis presque nue... Oh oui ! Ce sera un beau petit cadeau... Tu parles... Il va pouvoir agréablement se rincer l'oeil... Je ne suis pas nue en dessous, c'est vrai... Mais tout de même !... Pour te faire plaisir. Pour te faire plaisir !... Bon, d'accord ! Je lui ouvre à ton livreur. Mais je te préviens, je prends sa pizza et je referme tout de suite !...
Non, ne raccroche pas!... Ne raccroche pas !... Allo !... Allo !... Allo !...
La sonnerie de l'entrée retentit encore une fois. Plus longuement. Tu inspires profondément, et s'approche de la porte.
Pourquoi vient-tu d'accepter ?... Pourquoi son mari t’a-t-il demandé çà ?... Il sait pourtant que tu es en nuisette dans tes petits escarpins qui font un peu...
Ce qu'il ne sait peut être pas, c'est que tu ne portes rien en dessous... Tu ouvres la porte...Loin de voir devant toi un jeune étudiant casqué, un carton à pizza à la main, mais vois apparaître un homme d'une quarantaine d'année, rasé de frais portant manteau et toque en fourrure claire, un mec très classe. Il a une petite malle du dix-neuvième siècle sur roulette dans l’une de ses mains...
- Bonjours madame. Je viens livrer repas... Je peux entrer ?...
Tu ne comprends plus et bafouille un petit "oui". L'homme entre dans le salon et dépose son manteau et sa toque sur le canapé. Il est en smoking. Il extrait d'une poche une paire de gants blancs qu'il enfile. Il pose sa mallette sur une chaise, l'ouvre en cliquant sur deux boutons. En sort une belle nappe blanche qu'il lance habilement sur la table ronde. En un geste, elle est recouverte.
Il place sur la table un petit vase, l'emplit d'eau issue d'un flacon de verre soufflé à la bouche, y dépose une rose rouge. Il installe une assiette en porcelaine finement décorée, l'encadre de couverts en argent aux manches de nacre, dépose de petits plats recouverts de serviettes blanches. Il ouvre. Toasts de caviar, saumon, citron, crème... Il tire la chaise, t’invite à t'assoir. Quand tu t’es mise en place, il pousse le dossier sur ses mollets nus jusqu'à ce que tu sois parfaitement assise.
Tu colles tes cuisses l'une à l'autre et pose tes deux coudes sur la table et croise tes mains. Ce geste lui donne une certaine prestance. En même temps, tu sais que cela permet de couvrir du regard de l'homme ton décolleté plus qu'imposant.
Il ouvre un tiroir de la mallette, en sort un verre ancien en cristal, puis débouche la bouteille de champagne d’une vielle marque, le préféré à la cour de Russie... Il emplit le verre en entier... Et te la tend…
La situation est irréelle, tu te sens parcourue de frissons dans tout le bas de sa colonne vertébrale, tu bois sa flûte cul-sec avec l'envie irrépressible de la jeter une fois finie par dessus son épaule pour que le cristal vienne s'éclater contre le mur de ton salon. L'homme eût été impressionné. Bien sûr, tu ne le fais pas... Il attrape un réchaud à alcool sans doute en fonte, le pose sur la nappe, l'allume, dépose une petite poêle où il installe un blinis. Pendant que la petite crêpe tiédit, il te ressert une coupe de champagne et tu la bois, cette fois moins rapidement. Tu sait que pour porter ce nectar à la bouche, tu doit décroiser ses mains, ce qui porte à la vue de l'homme ton décolleté, ta transparence plus qu'ostentatoire...
tu sais qu'il est debout, juste derrière ton épaule. La nuisette très ouverte lui permet d'apprécier sa paire de seins. Cela ne te déplais plus tant que cela. Tu se laisses regarder, l'air de rien, la tête haute. Le bout de tes tétons se remet à se tendre, se frottant aux tissus ce qui n’arrangent pas vraiment les choses. L'homme sert le saumon, le blinis tiédi, l'arrose de citron. Il ouvre un petit compartiment de sa mallette en sort une bouteille de vodka glacée au nom gravé en cyrillique et deux petits verres à alcool tout aussi froid. Il les emplit à ras-bord de ce breuvage brûlant-glacé.
Il attrape un des verres, le boit d'un coup, la repose sur la table dans un grand claquement, tu bois ton verre cul-sec et frappe la table en le posant.
- A votre santé !... Monsieur...
Il ne voit pas trembler les jambes et le ventre qui s'applique à rester de marbre alors que la voix grave et romantique de l'homme souffle doucement sur la braise qui commence à chauffer en toi. C'est assez indélicat à dire, tu te sent mouiller, c'est bon !... desserre un peu les cuisses, ne protège plus du tout ta poitrine pendant que l'homme te sert une nouvelle vodka. Comme la première, tu l’avales d'un trait comme pour te donner le droit de te laisser un peu aller... Et goûte le blinis!... Tendre et tiède à souhait. Le saumon est des plus fins. Tu adore !... Tout en servant une nouvelle vodka d'une main, de l'autre, l'homme fait tourner une de ces grosses crêpes larges en la projetant en l'air. Tu te sens un peu partir... L'alcool fait pleinement son effet. Et ferme doucement les yeux, une bouchée de blinis et de saumon dans la bouche, puis les rouvres en entendant un son particulièrement envoûtant. L'homme a sorti de sa petite malle un violon et te joue quelque chose de doux. Tu es aux anges, emportées par ces notes slaves, emplies de sensualité, de tristesse et de beauté. Le rythme s'accélère un peu donnant du brillant à la soirée. Le poignet fait coulisser de plus en plus rapidement l'archet. La main gauche pince à vive allure les quatre cordes. Le rythme s'endiable, tu es plus qu'émoustillée. Le manche passe de plus en plus vite, tu t'envole !... Le final est des plus rapides et des plus brillants, l'homme se jette à genou devant tes jambes. Mon Dieu ! A en avoir avait presque oubliée que tu ne portes que cette nuisette si courte. Tes jambes nues sont à la vue de l'homme.
L'alcool aidant, tu as un peu desserré ta garde. L'homme peut-il voir quelque chose entre tes cuisses ?... Tu sens la main de l'homme te prendre délicatement le mollet, tu ne bouges pas. Cela a pour effet d'entrouvrir un peu plus tes jambes, outrageusement. Il ôte l'escarpin à talons hauts, tu ne fait pas un geste et te laisse faire doucement. Tu attends, sans savoir vraiment quoi, mais tu attends... Il est évident que l'homme doit voir un peu ta petite fente brune, tu laisses faire, tu n'en peux plus. Il est grand temps qu'il se passe quelque chose...
Tu aimes trop ce regard bleu fondre sur ce petit minou que tu sent des plus onctueux. Il doit voir et profiler de ta petite fente rose. C'est si bon !... D'une main, il tient ta cheville, la caresse doucement. De l'autre, il supporte ta chaussure, la fait tourner devant ses yeux. Il passe délicatement son nez et inspire profondément comme pour s'enquérir de tes parfums enfouis. Sa main passe sur la table, attrape la bouteille et fait couler d'un geste délicat le champagne dans l'escarpin et pose sa bouche sur le bord au-dessus du talon et avale sensuellement et par petites gorgées le liquide pétillant qui s'offre a lui. Tu es des plus touchés lorsque tu lui vois faire ce geste. C'est un peu comme si l'homme prenait possession de toi, de ton corps, de ton sang, de tes odeurs, de tes parfums subtils et délicats. L'homme vide cette flûte improvisée d'un trait et jette derrière son épaule l'escarpin qui se voit projeté au loin dans la pièce. Il se redresse d'un coup, tu aimes la fougue slave de cet apollon sombre, noir, le cheveu brun, divinité de l'amour des grands froids. Tu n'a pas vraiment peur et sent même une telle intimité avec cet homme... Il est dressé devant toi, maintenant, tout peut arriver... Il te regarde fixement dans les yeux. Il va sans doute caresser ton visage, remonter délicieusement sur tes cheveux qu'il coiffera longuement du bout de ses doigts de pianiste.
Il te dira de sa voix si grave des mots emplis de son accent roulant comme les vagues de la mer baltique. Il approchera ses lèvres des tiennes. Ce sera la première fois qu'un petit baiser du bout des lèvres te fera tant d'effet, te fera autant vibrer. Tu poses ton pied sur ton autre jambe et masse délicatement le haut de la cheville. Tes petits orteils créent sur sa peau une fine excitation...
L'homme continuera et tu sentiras fondre tes lèvres offrant ta bouche à ce divin inconnu. Il t'embrassera avec tout ce plein de virilité et de douce féminité qui se dégage à chaque instant de son être. Son baiser t'emmènera vers des contrées flottantes comme des îles pleines de tourbes, de cailloux, de vent, de froid, de steppes. Il se lèvera, te baisera les mains, te prendra dans ses bras, balaiera d'un revers de main tout ce qui est sur la table, te déposera sur celle-ci. Tes jambes pendront, tes cuisses seront écartées, s’offrant, totalement dénudées, à la vue de l'homme ta chatte si belle, si rose. Fougueusement, il insèrera sa langue entre tes cuisses et te fera virevolter. Tu voleras si fort... Le petit muscle délicieux et rosé t'enverra vers des nuages sombres, humides, envahissant. Après un long moment, toujours les yeux fermés, un objet doux entrera dans ce corps si chaud prêt à tout pour l'accueillir des plus convivialisent. Tu aura dans ta chair le sexe d'un autre homme. Cela ne te gênera pas. Tu aimeras çà tant, si fort. Qu'il est doux et puissant !...
Il entrera maintenant fougueusement, rapidement, sensuellement, profondément, avec la douceur et la noirceur romantique d'un coup de sabre, tranchant le col d'un champagne, tu te sentira poupée russe te découvrant nouvelle à chaque instant où l'on sépare les corps. Tu aimeras l'espace d'un moment cet homme si fort...
Il prend son violon, joue à nouveau quelques notes tristes qui s'enflamment doucement. Il se relève, en tournoyant. A un moment, plus calme, ses doigts continuent de gratter les cordes, sortant quelques sons troublants.
Il prend la chaussure encore toute humide de champagne et vient la replacer sur ton pied.
Cette fraîcheur sur ce petit pied si chaud. Une douce exaltation t’envahit. Il a repris sa musique qui monte à un rythme fou. Il tournoie fougueusement dans l'espace du salon, arrachant au canapé sa fourrure et sa toque.
Son regard triste brille dans les yeux de la femme...
Il ouvre la porte d'entrée, sort sur le palier, se retourne...
- Au rrrrrrevoirrrr, doouuceee prrrrincesssse !...
Sa musique reprend de la vitesse. De son pied, il referme la porte. Elle claque derrière lui. Il est dehors. Tu entends le violon qui s'en va doucement. Le pas de l'homme frappe les marches de l'escalier de pierre. Le son baisse au fur et à mesure que passent les étages. Au bout d'un moment tu prêtes l'oreille fort... mais n'entend plus rien... un peu perdue, déboussolée... Tu ne sais plus vraiment quoi penser... L'homme va-t-il revenir ?... Il est parti en abandonnant ici sa petite malle... Il ne peut pas te laisser ainsi... Tu attends, le regard angoissé. Tu as tant envie d'entendre à nouveau le son du violon monter dans la cage d'escalier...
En même temps, le départ de ce beau slave troublant permet de te ressaisir un peu. Qu'allais tu faire ?... N'était-tu pas prêtes à tromper ton homme ?...
Tu observe la mallette. Quelle beauté ! Elle doit dater du temps des tsars. Tout est velours, cuir et raffinement. Au milieu, un petit coffret semble t'appeler, tu le prend entre tes mains, l'ouvre. Un parchemin jauni, roulé, est posé sur un doux tissu couleur grand millésime de Bourgogne. Le nom de Valérie est noté à l'encre d'or. Délicatement, tu décachettes...
"Madame, merci pour cet instant de plaisir en votre compagnie.... Il m'a fallu partir. Ne vous inquiétez pas pour ce que j'ai laissé. Natacha, mon assistante, passera demain pour tout récupérer...
Tu te sert une flûte de champagne et susurre du bout de tes lèvres humides… Tu restes un temps infini assise sur sa chaise, sirotant agréablement les petites bulles qui t'appellent à laisser s'envoler ton esprit, comme happée vers la surface du ciel et ne sait plus vraiment si tout ceci est un rêve ou la réalité... Mais te délecte de ce plaisir des sens que tu as encore sur le bord de sa bouche, de sa peau... Le téléphone sonne. Tu décroches lentement, c'est son homme...
- Oui !...! Que c'était bon !... Oui... Caviar, blinis, saumon, champagne... Tout était délicieux. Merci, mon amour !... Huum ! Je t'aimmmmmme !... Houlà... Je crois que j'ai un peu trop bu. J'ai la tête qui me tourne... Oui, toujours en nuisette et escarpins... Non, un homme... Un russe. Un vrai... Oh oui, très beau !... Pourquoi ?... Je crois un peu... Quand il me servait le champagne... Il était juste au-dessus de moi. Il devait les voir... Oh oui, très gênée... Tu me connais. Je n'ai pas l'habitude de les montrer ainsi... Si j'ai aimé ?... Peut-être... Oui, il regardait aussi... Je pense qu'il a trouvées ça jolies... Ses yeux étaient insistants. Je les croisais. Cela relevait ma nuisette. J'étais obligé de les décroiser... Devant lui... Je crois qu'il a pu apercevoir ma culotte... Enfin oui... mon string... tout noir... tout comme ma fentine... Un peu osé, non ?... Tu me manques tant. J'ai tellement envie... Je crois que j'ai trop bu... Je suis toute pompette... Oui, les rideaux sont toujours ouverts. Pourquoi tu me demandes çà ?... Les voisins ?... Je ne sais pas... Je crois qu'il y en a un qui a les yeux posés sur moi...!
Tu avais presque oublié l'homme qui se trouve dans l'immeuble en face. A le voir, tout çà semble l'avoir plutôt émoustillé... Il n'a pas vraiment dû comprendre ce qui s'est passé. Le russe, la table, le luxe, le repas... Puis, d'un coup, plus rien... Plus personne autour de toi, toujours attablée...
-Il me regarde avec insistance. Que dois-je faire ?... Me laisser voir.... Tu ne crois pas que c'est un peu risqué, Si tu veux... Tes désirs sont des ordres... Je me suis engagés à appliquer tes volontés. Je tiendrai mes promesses... Là ?... Je me lève de table. Je me dirige vers la porte-fenêtre, ma flûte de champagne à la main. Je regarde vaguement au dehors, faisant celle qui n'a pas vu ce voisin au regard si indiscret. Il peut apprécier mes formes, mon corps quasiment dénudé. Il doit rêver de me voir enlever ce déshabillé si indécent... Je m'approche un peu de la table où est encore dressé mon couvert, je vais faire un peu de rangement... Ils doivent passer récupérer tout demain. Mais tu me connais, je n'aime pas laisser tout en plan sur la table. Ce sera vite fait !... Zut ! Le réchaud en fonte est si lourd. Je dois l'attraper des deux mains. Il est en plein milieu. Je dois me pencher. Je ne peux pas... Ma nuisette est si courte... Mais... Tu n'y penses pas. Il verrait toutes mes fesses... Tu es fou... Tu ne vas pas laisser mon petit derrière se porter à la vue d'un inconnu... Oui, c'est notre voisin, mais quand même !... Toi mon mari, çà ne te dérange pas qu'un autre que toi puisse mater tranquillement mes petites fesses... bien dressées en l'air ?... Salaud !... Eh bien, puisque tu veux. Après tout... Voilà !... Je suis penchée sur la table. J'essaie de soulever le réchaud. Il est si lourd. Du coup, le voisin doit en profiter!... Plutôt agréable, finalement... Il faut dire que cet homme est si beau, si séduisant. Il a des yeux tellement doux. Presque caressant... Quand même ! Tu te décides enfin !... Tu es jaloux... J'aime çà !... C'est si bon de sentir que tu tiens à moi, que tu me désires, qu'à l'intérieur de ton pantalon, tu dois durcir si fort pour moi...
-L'alcool me fait dire des choses... Tous mes tabous s'envolent. Je me sens si sexe, ce soir. Mon corps est chaud comme une huitre qui vient de sortir d'un court instant de cuisson. Je te vois le prendre dans ta bouche et l'avaler goulûment.
-Alors, comme çà, dis-moi, çà t'ennuie que je trouve le voisin super mignon... ! Surtout qu'il est en train de reluquer mon joli petit cul, tout nu devant lui!... C'est trop dommage que çà t'embête!... J'ai un mal à fou à soulever cette fonte... Comme en plus je suis un peu saoule... Je lui donne un charmant spectacle. Il doit avoir envie de le toucher, le caresser, le faire vibrer de plaisir. Hum ! Je suis sûre qu'il se voit passant ses mains sous ma nuisette, pour descendre mon petit string. Il le fait passer sur mes petits talons. Ce n'est pas vrai. Il ne va pas oser... Il m'enfile. Tu te rends compte, Phil. Il m'enfile... Tu es jaloux ! Tu ne peux pas savoir comme je peux aimer çà... Ah, tout de même. J'ai réussi à soulever le réchaud. C'est fait... Voilà. La table est nickel. J'ai même replié la nappe... Je me sens fatiguée. Je crois que c'est l'alcool. Je vais m'assoir un peu sur le canapé devant la télé. C'est fou. Le voisin est encore en train de me regarder... Je ne comprends pas ce qu'il a, celui-là... Il est debout, les poings posés sur la table. Il me dévore des yeux. Il a l'air d'apprécier... Je me sens si excitée tout à coup. Je lui ferai presque un signe pour qu'il vienne me rejoindre... Hummm ! J'aime quand tu es en colère, mon chéri...
D'un mouvement souple, tu ôtes tes escarpins et relève un de ses pieds qu'elle vient poser à plat sur le canapé. Tu te retrouve le genou replié, la plante sur le tissu, les cuisses légèrement entrouvertes... Au bout du fil, Phil semble lui aussi surexcité par le spectacle déluré que tu est est en train de jouer pour lui. Il ne croyait pas qu'un jour tu irais aussi loin... Tu le surprends vraiment.
-Tu ne vas pas me demander çà, tout de même... Que j'écarte un peu les cuisses... L'homme pourrait voir mon string. Tu te rend compte ?... Si je le croise ensuite dans la rue...
Ooooh, Ne m'oblige pas à accepter çà !... Tu exagères... Tu me ferais faire n'importe quoi...
D'accord !... Mais alors, rien qu'un peu...
Tu te laisses aller à ouvrir les jambes. Rien qu'un peu !... L'homme semble se régaler. Il s'avance vers la fenêtre. Il n'en croit pas ses yeux. La femme, devant lui sans culotte, les jambes suffisamment écartées pour qu'il puisse voir plus que de raisonnable. Hummm !... Cette petite chatte toute lisse, parfaite, les lèvres perlées. Il a l'air d'apprécier. Il ne semble même plus en pouvoir... Son souffle doit être haletant car les vitres se couvrent de ronds de buée. Il est obligé d'essuyer les carreaux de ses doigts, de changer constamment de place pour pouvoir apprécier sereinement le spectacle qui s'offre à lui. Cela l'énerve énormément...
- C'est fou ce que tu me fais faire, coeur. Tu profites que je suis un peu saoule pour m'offrir aux regards d'inconnus... Tu es vraiment un salaud !... Oui, bien sûr, il peut voir mon string... Qu'est-ce que tu crois ?... Je t'ai promis que je t'obéirai. Tu vois je suis docile, soumise, obéissante... Qu'est-ce que tu veux de plus ?... Je ne vais pas tout de même écarter davantage les jambes... Si ?... Voilà !... Tu ne vas me demander aussi de me caresser ?... Eh bien, tu l'auras voulu...
Tu fait glisser ta main sur l'intérieur de ta cuisse jusqu'à ta fente, masse doucement de tes petits doigts agiles et précis, malgré un taux d'alcoolémie plus que de raisonnable... Le voisin vient de se retourner. Tu sens qu'il se passe quelque chose et referme rapidement les cuisses...
Sa femme vient d'entrer dans le salon... Elle est belle... Grande, blonde, des cheveux très lisses et sa queue de cheval qui lui descend jusqu'aux fesses. Elle parait très énervée vis à vis de son mari. Il l'abandonne pour ne plus la regarder. Pourtant, elle est si jolie... Il ne devrait pas. C'est plus fort que lui, tu dois lui faire un tel effet!... Le ton semble monter. Le mari s'énerve. Elle lui répond sèchement. Il lui fait signe de sortir de la pièce. Elle refuse. Elle reste plantée là, comme pour le narguer... Il est excédé. Il se dirige vers la jeune femme, la lève du sol. Il va pour l'emmener hors de la pièce et se ravise d'un coup... Peut-être le fait de sentir ce corps dans ses mains, ces seins tendus de désir vers lui... Et puis, s'il s'en va, il ne pourra plus me voir... Il se retourne, dépose la jeune et belle blonde sur la table ronde, devant la fenêtre. Elle semble en attente... Il approche ses lèvres des siennes, les poses délicatement et entame un baiser qui rapidement devient plus que fougueux. Tout en embrassant sa femme, son regard fixe celle qui depuis quelques jours l'excite si intensément. Ses yeux brillent comme des flammes. On sent le désir monter si fort. Il sort sa langue de la bouche de son épouse, attrape le bas de sa nuisette et l'ôte toute entière. La femme est maintenant toute nue, presque de dos par rapport à moi. Elle est là assise sur le bois massif de la table et pose ses mains à plat derrière elle. Tu adores ce corps offert à sa vue. Une paire de seins gonflés à souhait, un dos doucement musclé, des fesses bien en chair. Et toujours cette queue de cheval bien blonde qui lui arrive au bas de la cambrure des reins... Comment le mari a-t-il pu abandonner, ne serait-ce qu'un temps, un corps aussi bien fait, une douceur aussi infinie ?
Il écarte puissamment les jambes de la femme et approche doucement sa tête, l'enfonce entre ses cuisses. On le voit s'appliquer à lécher. Il a l'air d'adorer... Il semble faire çà divinement. Aussi bien que le docteur, mais de façon plus viril, plus fougueuse, plus gourmande... D'un coup, il se redresse et descend son pantalon à pinces. Il ne porte rien en dessous. Le sexe majestueusement dressé, il se présente à l'entrée de la grotte de la jeune femme où il se glisse entièrement d'un seul coup de reins.
Que tu aimerais avoir quelque chose d'aussi agité, bouleversant, remuant, imposant en toi !... Tu à beau savoir que ce sexe est d'une taille des plus moyennes, il n'empêche que tu te sens tressaillir à chaque fois que tu le vois... Tout çà, rien que pour sa femme ! C'en est trop !...
Le pied à plat sur le canapé, les cuisses écartées, la vulve gorgée de sécrétion, la télécommande dans la main gauche, le téléphone coincé dans ton cou, sur ton oreille. Ton mari qui te parle suavement, la voix tremblante d'excitation. Il t’intime des ordres de plus en plus délurés. Cette douce mélodie augmente ta sur-exaltation. Il vient de te demander de passer ta main sur ton ventre sous l'élastique de ton string... S'il savait que tu n'en portes pas, que ces petits doigts fouillent déjà l'intérieur de ton trou béant, les jambes écartées face à la fenêtre... Un homme jeune et séduisant te regarde pendant qu'il fait entrer et sortir son sexe dans l'intimité d'une jeune blonde nue, assise sur la table, les jambes pendantes, ses petites mules allumeuses au pied, et cette queue de cheval qui vient à chaque avancée du mari lui fouetter tendrement les fesses.
L'homme te regarde fixement maintenant. Il te contemple. Il te détaille. Il te désire tant. C'est à elle qu'il est en train de faire l'amour... Pas à toi.
Sous l'emprise de ces deux hommes, un qui te parle, l'autre qui la prend, tu te sent partir et commence à pousser moult gémissements. Cela excite complètement ton homme qui dit à sa femme des choses de plus en plus osées. Sentant que tu apprécies, il en rajoute même... Tout se brouille dans ta tête de femme... Tu sens monter en toi irrépressiblement le plaisir. Phil est si suave. L'homme est si beau, si gros, si enflammé à l'intérieur de cette jeune blonde, les yeux fermés, fouettée de plus en plus fort par le balancement intense de cette queue de cheval qui retombe irrémédiablement sur ce petit derrière dodu. La femme est aux anges...Dieu sait pourquoi, peut-être un bruit dans la rue, peut-être la prise de conscience que ses rideaux sont restées ouverts, elle retourne d'un coup la tête.
Son regard se dirige vers le seul point de lumière encore allumée à cette heure tardive. Elle t’aperçoit sur ton canapé en nuisette, oui toi. Elle voit tes mains caresser ton entrejambe, lui donner des envies plus que de raisonnable, presque te faire jouir... Tu te pinces les lèvres. Elle sembles subjuguée par ta beauté, et ouvre la bouche comme si elle venait d'avoir une vision qui la conduisait directement au paradis. Ses lèvres s'ouvrent en grand. Elle doit crier très fort sous les coups de butoir de son mari qui la lime en diable.
Les deux femmes se regardent fixement, appréciant chacune le corps de celle qui est en face, se sentant prises d'un désir fort et commun. Chacune voit s'installer la fébrilité de l'autre en elle, partageant son plaisir, s'abandonnant à son regard... Elles se lèchent des yeux, se sentent intimement à distance, s'enfouissent au plus profond de leur excitation qui monte jusqu'à un point de non-retour... Toutes deux se crispent d'un coup, ne peuvent plus bouger durant de longue secondes, poussent un énorme cri et jouissent... ensemble !...
Le temps a bien dû mal à reprendre surface. Il se passe ce qui semble être une éternité avant que les deux femmes s'aperçoivent qu'elles ont perdu tout sens de la réalité.
Voyant dans quel état de plaisir se trouvent leurs femmes, les deux hommes se sont laissés aller en même temps à une jouissance des plus sonores de leurs voix rauques et graves.
L'un à trente mètres de Val. L'autre à plus de mille cent kilomètres...
Dès tu te remet un peu, notre petite voyeuse improvisée se rue sur l'interrupteur, éteint la lumière et vient te rassoir sur le canapé. La femme se retourne doucement vers la fenêtre, le regard embué de plaisir. Elle cherche partout des yeux. Où est-elle passée ? Aurait-elle rêvée ?... Elle se retourne vers l'homme, l'embrasse tendrement, se relève, reste nue un long moment, puis finit par enfiler sa nuisette. Souriant doucement à son mari, elle se glisse dans ses bras. Ils sortent de la pièce, serrés l'un contre l'autre, amoureux... La lumière s'éteint.
Comme pour prolonger le plus possible cet instant de rêve, tu continue à passer tes mains sur ton corps...
Au bout du fil, Phil te parle avec des mots tendres. Il a adoré ce moment, tu en est sur. Il te demande si c'est vrai... Si tu as bien fait tout ce qu'il a dit...
- Oui. J'ai tout fait... Pour une part... Pour une part seulement...
Son homme est à la fois rassuré et un peu déçu. Bien sûr, il ne voulait pas que tu te prennes vraiment trop au jeu, te laisse aller à trop goûter à ce plaisir de te faire voir, à lui échapper un peu... En même temps, il aurait tant aimé que tout ce que tu lui a dit soit vrai, et même que tu, en ai fait beaucoup plus encore, que tu te soit totalement laissée aller...
Phil te dit au revoir tendrement en te disant qu'il ne pourra plus l'appeler les jours qui suivent pour des raisons professionnels…
- A samedi, mon chéri !... Je t'aime... Tu raccroches, un brin rêveur... Tu es plus que surprise par ce que tu as fait ce soir... A la fois un peu gênée et en même temps, totalement a l'aise. Tu as le regard gorgé de sourire lorsque tu relates cette soirée... La plus belle de toute ta vie...
Il est très tard. Demain, tu pourras faire un peu la grasse matinée. Le docteur n'est pas là. Il est en visite ce matin. Il devrait passer au cabinet en milieu d'après-midi. Comme tu travailles vite, tu auras terminé tout ce qu’il y avait à faire. Le jeudi, le central d'appel est transféré automatiquement vers les standardistes d'une société privée. Du coup, depuis ton arrivée, tu t’octroies une matinée libre... Tu utilises ton temps à tout simplement à t'amuser...
Tu aimes être dans le bureau du docteur... Tu sais que tu n’as pas à y être. Ce petit coté interdit fait briller tes petits yeux verts. Un peu comme quand tu étais enfant... Tu montais sur une chaise pour accéder au petit pot en porcelaine où ton père cachait la clé de son bureau. Tu restais dans la pièce interdite des heures, à te raconter des histoires, à les vivre pleinement, à te regarder faire dans le miroir, les pieds nus, les jambes comme aujourd'hui, croisés sur sa table de travail...
Sauf que maintenant, ce n'est plus la même chose. Ce sont des histoires d'adulte que tu te racontes... D'une femme... Ou plutôt d'une fille qui s'aperçoit être en train de devenir plus femme... Depuis que tu as accédé à ce poste dans ce cabinet, tu te sens mûrir, à avoir ouverte la boîte de Pandore, vers son évolution...
Pour le moment, c'est encore un peu brouillon. Mais tu sais que tu vas dans la bonne direction. Celle qui te conduira à te ressentir vraiment femme, à assumer parfaitement ta vie, ta sexualité, ton envie de s'approcher du vrai plaisir... Tu en es maintenant convaincue. Tu ne vas pas tarder à le connaître...
Samedi... Avec son homme, seulement avec lui, tu le découvriras...
Tu te lève, te dirige vers la salle d'attente. Il n'y a toujours personne...
Les sièges sont parfaitement alignés, les magazines méticuleusement rangés et il règne un calme presque magique dans cette pièce, comme si, ici, le temps avait été figé à l'infini.
Tu te sens très excitée et a tout à coup une envie de rompre la magie du silence et de faire vivre cet espace au fil d'une histoire encore plus croustillante... Tu approche de ton placard, l'ouvre et enlèves ta blouse. La porte d'entrée n'est pas verrouillée. Et alors ?... Tu places autour de sa taille un porte-jarretelle de couleur noire. Un cadeau de Phil, il y a longtemps... Enfile tes bas, l'un après l'autre, puis les fixes, puis prend la paire de talons aiguille sur le sol du placard. Tu les pose sur son bureau et regardes ces chaussures, plutôt osées... C'est ton homme qui te les a acheté... Pour aller au restaurant avec lui, un soir de la Saint-Valentin. Il avait aimé. Tu ne les a pas remis depuis...
Tu passes devant le bureau et t'approche de la glace. Toute de noire vêtue. Ou plutôt dévêtue... Tu as les seins et le sexe à l'air. Tu es là devant la glace en bas, porte-jarretelles et talons aiguilles. Tu te dis qu'elle fait délicieusement vulgaire cette fille en face de toi, et à la fois... Tu va vers la porte d'entrée, l'ouvre en grand, au risque d'être vue. Tu vient te rassoir sur sa chaise dactylo et ouvre ton tiroir, en tire une paire de lunettes oubliée hier soir par une patiente jolie, mais un peu tête-en-l'air.
Place les petits lorgnons sur ton nez.... Cela va si bien avec tes yeux verts- gris. Tu t'allonge sur la chaise, prend des positions pas possibles, comme les filles de "Playboy"...
Comme çà... La petite bouche ouverte... Les seins bien avant... Les jambes croisées... Puis décroisées... Bien desserrées... A quatre pattes sur la chaise... Le cul bien en arrière... La langue passant tout autour de sa bouche... Un peu vulgaire... Un rien salace... Les nichons bien dressés... Tes mains qui les empoignent... ! Qu'est-ce qui te prend te dit-elle?... çà a l'air de lui plaire !... Tu en fais toujours plus, ferme les yeux, pense à ces filles du magazine... Tu te lèves, court vers le bureau du docteur. Ses seins flottent au gré de sa course...
Alors ?... Où l'a-t-il caché ?... Le docteur Vincent... Où l'a-t-il mis ?... Ce magazine qu'il regardait l'autre jour. Il est caché où ?... Ce numéro qu'il semblait apprécier avec tant d'intérêt. Où sont toutes ces filles... Avec leurs gros seins ?... Elle tourne et retourne les tiroirs du bureau. Rien... Dans cette armoire, peut-être ?... Non... Où, alors ?... Non. Il n'a pas dû l'emmener. Tu ne le vois pas rentrer chez lui avec çà sous le bras. Il est sûrement quelque part, là... Tu ne comprends pas et regarde encore et encore partout, tout autour de toi. De la presse économique, financière, automobile. Oui... Mais pas de numéro de charme !... Ce n'est pas possible !... Tu as tout fait, tout fouillée. Rien !... Il n'y a rien !... A se rendre à l'évidence. Des magazines playboy, il n'y en a pas. Il n'y en a jamais eu !... C'est ton imagination ma pauvre fille qui est partie au galop, tes rêves se sont portés trop vite sur la réalité... Alors ?... Qu'est-ce que le docteur pouvait bien regarder l'autre jour, sur le bureau, avec tant d'insistance ?... Que pouvait-il voir qui l'excitait autant ?...
Tu te met à l'endroit où se trouvait l'homme au moment où tu le voyait à l'écran. Que pouvait-il bien regarder, si ce n'était pas un magazine ? Son regard détaille chaque élément de son bureau. Puis, tu te fixes sur un objet. Mon Dieu !... Une idée a germé dans ton cerveau... Non ! Ce n'est pas possible !... Tu t'approche, place la main face à toi, reste un instant le doigt en l'air, finit par appuyer sur le bouton de l'interphone du médecin... Tu vois apparaître en gros plan ton propre bureau dans la salle d'attente... C'est pas vrai !... Pourquoi n'y as-tu pas pensé plutôt ?... C'était évident, pourtant ?... Si la caméra fonctionnait dans un sens, tu aurais dû te dire qu'elle pouvait fonctionner dans l'autre, que le docteur pouvait lui aussi ta regarder. Comment as-tu pu ne pas penser à çà ?... Il n'y a jamais eu de numéro de Playboy. Le docteur était en train de te regarder, toi... toi !... Tout simplement !... Tu penses maintenant à tous ces gestes, toutes ces excitations que tu as connues dans cette salle d'attente, te croyant à l'abri du regard de son employeur.
Il a dû voir... Quand tu te changeais, il a dû tous voir... Quand tu défaisait les boutons de ta blouse pour mieux émoustiller les patients, il a dû voir...Quand tu caressais ton intimités face à un homme, il a dû voir aussi !...Là, tu est toute nue, tout simplement, sans le moindre désir, sans ressentir la plus minime excitation... Bien au contraire !...


A suivre...

Valphil.
#1030191
Tu es revenue du travail, le visage froid après fermée la porte bien à clé derrière toi. Tu est entrée dans le salon, a tirée vivement les quatre rideaux, l'un après l'autre, sans même regarder à l'extérieur, puis a quittée ton manteau. Tu est partie dans notre chambre, l'a déposée sur un cintre, et a descendu rapidement le volet roulant, sans jeter ne serait-ce qu'un oeil au dehors... Tu as allumée la cuisine, t'est mise sur un coin de table, mangée une petite soupe de légumes et un peu de fromage, le regard dans le vague.
Après s’être passée un gant sur le visage et le reste, brossée les dents, t'est déshabillée. Tu n’as pas lavée ta blouse, trop fatiguée...
Il fait si chaud dans cet appartement. Il n'était pas question d'enfiler des vêtements pour la nuit, les nuisettes trop indécentes...
Tu ne veux plus de çà... de vêtement sur toi. En te couchant nue, il te semble retrouver la pureté originelle. Tu es là... Tu es bien comme çà... - Ce matin,... Ce matin, le docteur n'était pas là. Tu tournais un peu. Tu es entrée dans son bureau. Tu cherchais un magazine...
Là, tu t’est rendue compte de quelque chose que tu n'imaginais pas...
Le docteur te regarde... Il y a un système vidéo pour te relier à lui. Quand tu es en train de travailler, il te regarde. Tu vu où se trouve la caméra relié à l'interphone, dans une sorte de demi-sphère en verre foncé, presque noire, est placée dans un coin de la pièce qui permet de voir l'espace tout entier
Il t'observe... En train de te déshabiller. Il t'observe, oui !... Lorsque tu te changes dans la salle d'attente, il te voit, tu as honte ! Il te voit...
Certaines fois, quand tu as tes petites robes, des bas, des talons... Tu traînes un peu avant de te couvrir de ta petite blouse... Tu ne sais pas pourquoi... Peut-être parce que tu sais qu'à tout moment le docteur ou quelqu'un d'autre pourrait entrer... Il peut te voir... Il t regarde et maintenant tu le sais...
Quand son écran est allumée, il y a un petit voyant sur le coté de ton poste qui s'éclaire...
L'autre jour, tu étais à ton bureau devant deux beaux garçons, tu sais ce qui t'a pris ? Juste eu envie... Ils ne te voyaient pas, mais tu t’est caressée en les regardant...
Lui devait regarder... La caméra voit bien sous la table. Il a dû te voir faire...
Une autre fois, tu t'ennuyais, tu allumée ton écran... Il était là, et s'est mis entièrement nu pour enfiler sa tenue de travail… Son petit voyant devait s'éclairer et savait que tu le regardais... Il attendait que tu te connectes pour commencer à se déshabiller. Et toi tu regardais, toute émoustillée... Le jour, ou tu l’a vue... son sexe... en érection... Tu t'étais mis dans la tête qu'il lisait un magazine plutôt polisson ... Pas du tout !... C'était pour toi qu'il était comme çà, dans cet état-là et devant moi !... Il a bien dû rire à te voir la langue pendante devant ce membre...
- Je ne retournerai pas au travail demain !...
Vincent t'a vue te déshabiller. Et alors ?... Il est entré dans ton intimité, à te regarder te caresser devant deux jolis garçons. Et alors ?... Juste que tu ne savais pas être vue, le droit pour vous deux d'avoir des envies!... Il s'est laissé voir en train de se déshabiller. Après tout, si c'est beau à regarder, pourquoi devrait-tu t'en priverais ?... Il a eu tort de jouer les voyeurs...
Sûrement !... Mais toi aussi, n'as-tu pas jouer les voyeuses ?... Allons !... Revenons sur Terre !... Remise en jeu... Un partout, la balle au centre... Tout ceci n'est pas si grave...
Il y a même un coté plutôt agréable dans la situation.... Se sentir tellement appréciée par un homme... Avoir envie... Qu'il est encore plus envie !... Se montrer... Ce n'est pas si mal, quelquefois... On peut même y trouver du plaisir... Un peu... Beaucoup... Même plus que çà... L'homme te désire, et tu es aux anges...
Tu écoutes ta conscience, son autre qu’elle... Une fois de plus, tu te sens en osmose avec ta meilleure amie. C'est d'ailleurs plus que cela. Tu te ressens à travers elle. Tu as envie de partager tous tes secrets avec elle, particulièrement les plus intimes...
Tu t’aperçois que ta main c’est placé entre tes cuisses et qu'elle est en train de te caresser... Les images des corps nues transi d'amour, le sexe dressé, vole dans ta tête.
Tu ne peux l'empêcher de te caresser doucement lorsque tu penses à lui, toute excitée à l'idée de te déshabiller devant ton employeur. L’impression qu'il est là, juste à coté, ses lèvres tout contre son oreille. Il fait passer sa main entre tes cuisses, de temps en temps, te frôle le clitoris. C'est fou comme tu te sent bien, comme tout ceci te sécurise...
Si il s’était face à face, tu viendrais sans doute te blottir dans ces bras, comme çà, toute nue...
Il est temps que tu grandisses, de voire les choses en face, de desserrer enfin des doigts ta vie.
Il n'y a pas de quoi en faire un drame et quitter le cabinet, encore moins... Tu ferais mieux d'en profiter... C'est vrai, çà... Ce n'est pas si souvent qu'un bel homme prend autant de soin pour regarder une jolie fille. Il éprouve un doux désir à te voir, et n'essaye même pas de te toucher... C'est le rêve de tant de femmes. Pouvoir se montrer, sans rien risquer. Se laisser aller sans se laisser faire... Alors, pourquoi ne pas en profiter ?...
Tu n'en revient pas, ton esprit se lâche si fort... Et cela te plait.
Ta main glisse sur ta cuisse et revient délicatement flirter avec ta petite grotte... Tout est si chaud et humide. Si doux au toucher... Tu ne peut pas t'empêcher de te laisser aller...
Tu te mord un peu les lèvres pour ne pas crier, pince tes petites lèvres de tes doigts, commences un mouvement de va-et-vient à l'intérieur de toi, tu te sent suavement excitée et attrape ton oreiller, serre très fort les dents dedans et hurle silencieusement ta jouissance... L’orgasme est si fort... Des petits spasmes courent encore à l'intérieur de ton corps...
Ton coeur tout rétréci, rentrée, ton corps épanoui, sorti...
Tu arrives en courant dans le hall de l'immeuble, tapes tes chaussures sur le tapis de l'entrée, faisant partir la neige, puis te presses pour arriver jusqu'à l'ascenseur. Le médecin est là, debout, tenant son doigt sur le bouton...
- Excusez-moi, monsieur !... Je suis tellement en retard...
- Ce n'est pas grave, Valérie. Je crois qu'il n'y a pas de rendez-vous avant dix heures, ce matin.
- Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je n'ai pas dû entendre le réveil. Cela ne m'arrive jamais d'habitude... J'ai fait au plus vite. J'ai eu à peine le temps d'enfiler quelque chose...
Le docteur se tourne vers elle avec un sourire amusé... A un moment où tu ne semble pas regarder, il s'applique à te détailler de la tête aux pieds...
Tu porte un manteau t’arrivant à mi-cuisse, bien fermé par une ceinture, et des bottes montantes pratiquement jusqu'à tes genoux.
Avant d'entrer dans son bureau, le docteur te propose une des brioches qu'il tient à l'intérieur d'un petit sachet blanc en papier. Il y a dessus un dessin couleur caramel représentant un enfant gourmand plongeant un gros croissant dans un énorme bol grand-mère empli de chocolat.
- Ne vous gênez pas. J'en ai deux autres. Je ne les mangerai pas toutes. Faites-vous un bon thé avec...
Vous aimez le thé au petit déjeuner ?
- Oui, j'adore...
Prenez votre temps. Le thé ne peut jamais souffrir d'être bâclé.
Tu ne répond pas, mais semble en parfaite harmonie avec ce que dit le docteur. Il te voit. Il aime...
Tu ouvre la boîte en métal et inspires pour mieux ressentir les arômes de ce grand cru. Une fois l'eau frémissante, tu la couches dans la théière sur les petits morceaux brisés. Il va te falloir attendre longuement que le thé infuse... Une lumière vient de s'allumer sur le coté de l'interphone. Le docteur est devant son écran. çà y est !... Il te regarde...
Il te voit... Tu approches de l'armoire à panneaux glissants de la salle d'attente, l'ouvres et défait la ceinture de ton manteau, l'ôtes, faisant apparaître ce que tu portes en dessous...
Le docteur ne regrette pas d'avoir jeter un œil, tu est simplement vêtue de la petite nuisette hyper sexy que t’a offert ton mari, si courte, tellement décolletée... Tu n’as aucun mal à pleinement séduire le praticien. Avec tes bottes, cela donne une impression très bizarre qui n'est certainement pas pour déplaire à l'homme...
Tu attrapes une grande serviette blanche en coton épais qui sert habituellement à saisir la théière en porcelaine lorsqu'elle est trop chaude...
Qu'est-ce que tu fait ?... Tu es en train de la passer sous la fontaine à eau de la salle d'attente. Tu la trempe complètement et t'approche de la grande glace en pied, regarde furtivement à droite et à gauche et passe le tissu mouillé sur ton visage, ton cou et à l'intérieur de ton décolleté. Comme si tu n'avais pas eu le temps de prendre de douche. C'est certainement une aubaine pour le médecin qui n'en croit pas ses yeux lorsque tu fais jaillir un sein pour mieux le laver avant de faire sortir l'autre... Tu poses la serviette sur le dossier d'une des chaises de la salle et te mire dans la glace appréciant tes petits seins bombés, les bouts tout émoustillés par le liquide froid sur ta peau. Tu ôtes une à une les brides de ta nuisette qui tombe au sol. Tu est là, toute nue avec ses bottes, le regard amusé et t'assoie sur le siège dactylo, replie ton genou et pose le bord de ta cheville sur ta cuisse. Puis tu commences à ôter ta botte. Ta chatte de ce geste s’ écarte, les lèvres irrémédiablement s’entrouvertes, c'est la première fois que le docteur peut voir ton intérieur rose...
Tes deux bottes enlevées, tu te dirige vers le placard, les y dépose, enfile tes claquettes en bois et prend ta blouse. Tu la passe sans la boutonner, revenant vers la théière et te sert un peu de liquide chaud dans un grand bol, souffle pour le faire refroidir et boit. Tout en te rasseyant, tu approches ton nez de la brioche, la hume, la regarde, lève la tête vers le ciel, ferme les yeux et vient caresser ton minou avec elle, passe longuement la pâte relevé cuite, gonflée et dorée sur les lèvres humides et ton petit clito, approche la brioche de ta bouche et croque largement à l'intérieur, se délectant de cette saveur sucrée-salée.
Le médecin ne pensait pas que cette nouvelle secrétaire puisse lui faire un tel effet, c’est sur...
Son téléphone sonne. Il décroche lentement, tout en fermant à contre-coeur le bouton de son écran.
Tu vois le voyant s'éteindre...
Ce vendredi est un jour calme. Les patients ne se bousculent pas au portillon. Tant mieux !...
Tu as décidée de suivre tes propres conseils... En profiter !... Ton employeur est plutôt beau. Il te trouve séduisante. Il aime te regarder, tout simplement, sans que cela aille plus loin... Alors pourquoi ne pas saisir l'occasion qui s'offre à toi ?... Pouvoir enfin te laisser aller... Tu ne va pas te gêner !...
Tu reste tard, ce midi, et attend que le médecin rallume son écran avant de te changer. Reproduire à l'envers le strip-tease de ce matin... Mais le docteur s'éternise avec ses patients. Du coup, il n'a pas le temps de se placer à nouveau devant son poste, tu finis par ne plus attendre... Lorsque tu es prête à partir, le téléphone sonne. Le docteur est en train de raccompagner son dernier patient jusqu'à la porte. Il te voit dans ton manteau... Il se rappelle certainement ce que tu portes en-dessous... Il sourit doucement. Le téléphone sonne….
- Laissez Valérie... Je vais répondre. Allez manger, plutôt...
- Merci, monsieur. A tout à l'heure !...
- A toute à l'heure!...
Tu sort prestement, te pince les lèvres...
Le docteur l'a appelée par son prénom ! C'est pas la première fois !...Mais le ton était différent. Tu te sent toute excitée comme si il venait de te dire quelque chose d'intime ou de te caresser doucement le visage, la bouche, les lèvres... Tu dévales les escaliers quatre à quatre, sort.... C'est si bon de se sentir nue dans la rue, sous ta nuisette et ton manteau...
Cela te fait l'effet d'un coup de canon. Il fait si froid...Tu ne le sens pas... Tu es là. Tu avances dans la rue... Tout sourire...
Tu as hâte de manger pour revenir au plus vite au cabinet voir ce si doux Dc, entendre encore ses lèvres prononcer ton prénom, avec cette voix si grave...
Treize heures trente... Tu tournes la clé dans la serrure du cabinet. Le docteur n'est pas encore là. Vite, qu'il arrive !...
Tu as prévue de te changer en même temps que lui... Tu portes un manteau plus court, une petite robe en coton de couleur noire, des sous-vêtements dentelles, des bas… Tu te déshabilleras très rapidement, te retrouvant nue avec seulement tes bas. Tu n'enfilera pas tout de suite ta blouse et sait que la matière qui gainera tes jambes, rappelant les frimas de l'hiver, la neige et les grands froids, contrastera avec ton corps nu, ta petite vulve, ton ventre, ta poitrine, tes petites fesses, le tout se promenant dans la salle d'attente comme s'il faisait si chaud en plein coeur de l'été... Tu défilera ainsi vêtue, n'hésitant pas à te mirer longuement devant la glace, à t'assoir sur une chaise du salon, à venir faire glisser tes fesses avec lenteur contre la porte du docteur, au risque de la pousser si fort qu'elle en vienne à s'ouvrir... Tu finiras par enfiler sa blouse, la fermera jusqu'en haut, enlèvera lentement chacun de tes bas, les pendra sur un cintre, placera sur tes pieds les deux petites claquettes en bois.
Tu regardes ta montre. Treize heure cinquante... Vincent, qu'est-ce que vous faites ? Figée devant le placard, tu as toujours ton manteau, ton sac dans sa main. Tu attends... Heureusement pour toi et ton envie de te montrer au docteur, aucun rendez-vous n'est prévu à quatorze heures... A moins que... Zut !... Tu aurais tellement aimée que le docteur te voie se dévêtir... Et le temps passe... La mort dans l'âme, tu finis par te changer...
Quand le médecin arrive, tu es déjà en tenue. Il entre dans son bureau, lui faisant au passage, un petit sourire si beau que tu le sens intensément courir le long de ta colonne vertébrale... Tu finis consciencieusement par te mettre au travail. Plongée dans ses factures, tu entends la porte s'ouvrir. Une jeune femme entre...Tu ne fait pas vraiment attention...
-Bonjour, j'ai rendez-vous avec le docteur...
Tu reconnais cette voix...
Marie!...
Qu'est-ce qu'elle fait là ?... Tu ne sais que dire... Tu fixes ton amie avec un regard plus qu'étonnée... Tu la détaille, contemple son manteau ouvert sur un tailleur bleu marin très court... Tu ne lui a jamais encore vu cette tenue... Féminine, classe, terriblement provocante !...
- Allons ! J'attends !...
Tu voudrait parler, lui demander ce qu'elle fait là, pourquoi elle fait semblant de ne pas la reconnaître, pourquoi elle s'adresse à elle de cette manière si arrogante... Mais une vieille femme vient d'entrer dans le cabinet... Ne donnant aucun signe de complicité, sa meilleure amie reste debout, tapant nerveusement sur la banque, se montrant particulièrement impatiente, presque désagréable... Val finit par appuyer sur le bouton de l'interphone...
- Heu... Monsieur... Mademoiselle... Désamours est là...
- Faites entrer, Valérie...
Le voyant indique que le docteur est connecté sur la salle d'attente. Sa voix enjouée laisse apparaître une certaine fébrilité. Il a l'air si pressé de rencontrer la jeune fille...
Tu te lève, conduit ton amie jusqu'au bureau du docteur. Celle-ci te suit. Ses talons hauts claquent sur le sol de la salle d'attente. Elle entre, se retourne vers toi le regard empli de condescendance et ferme la porte sur ton le nez ... Tu n'en revient pas. La voir te snober de la sorte. Te regarder de cette façon si méprisante. Tu ne la reconnait plus. A te demande si c'est vraiment elle... Peut-être un sosie ?... Quelqu'un qui lui ressemble ?... A ce point là, non. Bien sûr que non... C'est elle. C'est sûr !...
Alors, qu'est-ce qu'elle fait là ?... Ce n'est pas du tout son quartier pour venir se faire soigner. Le hasard, peut-être... Pourquoi aurait-elle donné un faux nom ?...
Tu veut voir ce qu'il en est. Savoir ce qui se passe dans le cabinet du docteur. Tu allumes l'écran...
Mais la vieille dame, arrivée fort en avance, en profite pour accaparer la secrétaire médicale, lui poser toute sorte de questions... L'heure exacte de son rendez-vous ? Si elle doit faire une prise de sang, doit-elle y aller à jeun ? Les poils de son chat ne peuvent-ils pas créer chez elle une allergie ? En cas d'opération, dois-je me faire enlever mes fils ? Pour les piqûres, l'aiguille ne risque-t-elle pas avec le temps de casser ?... De fil en aiguille, c'est le temps qui passe, tu n’as pas une seconde pour regarder l'écran. Tu enrages... La vieille dame pose de nouvelles questions, toujours plus alambiquées...
Trente minutes après qu'elle soit entrée, Marie ressort, suivie de près par le docteur Vincent qui a l'air d'adorer la démarche chaloupée de la jeune fille. Il a le regard plongé sur son petit derrière qui s'active au fil de ses pas. Tu ne l'avais encore jamais vu ainsi...
- Heu... Bonjour madame. Je suis à vous dans un instant...
- J'ai tout mon temps, docteur... Vous savez, à mon âge...
- Je sais bien madame... Je sais bien...
-Valérie, je voudrais vous présenter mademoiselle Désamours, qui va suivre un stage dans notre cabinet...
-Je pensais la placer avec vous à l'accueil des patients. Cela vous poserait-t-il un souci particulier ?...
- Heu... Ben... Non, monsieur.
- Parfait ! Vous ne le regretterez pas, j'en suis sûr... Mademoiselle Désamours est une personne particulièrement intéressante, extrêmement motivée et emplie de vitalité...
Visiblement, le praticien a l'air très troublé par la jeune fille. Son flegme habituel semble s'être envolé. Il a l'air si excité... Tu te demandes ce que ton amie a bien pu faire pour le mettre dans cet état...
Marie salue le docteur, s'en va, non sans oublier de se retourner pour faire un petit clin d'oeil discret et plein de malice à sa meilleure amie...
- A nous deux, madame... Que vous arrive-t-il aujourd'hui ?...
La vieille femme suit le docteur dans son bureau. Elle commence son long cortège de plaintes rituelles. Elle a déjà mille questions à lui poser. La porte se referme derrière elle...
Tu restes là, silencieuse, souriante, dodeline un peu de la tête, le regard fixé sur un des tableaux du mur face à toi... Transportée, saisie, ailleurs... Tout ceci est si surréaliste !...
Lundi, Marie, ta meilleure amie va devenir ta stagiaire, dans le cabinet médical où tu travailles depuis maintenant huit jours... Le délire total.
Sous l'effet bienfaisant de ta douche chaude, tu ne peux t'empêcher de penser à Marie. Lundi, elle va débuter un stage avec toi dans le cabinet du docteur.
Qu'est-ce qui a bien pu lui prendre ?... Comment va-t-elle se débrouiller pour se libérer de ses obligations professionnelles ? Comment cela va-t-il se passer ?...
Marie va devoir enfiler une blouse. Qu'est-ce que cela pourrait donner sur elle ?... Le docteur va-t-il lui demander à elle aussi de ne rien porter en-dessous ?... Tu sors de la douche...
Bizarrement ! Tu se sent émoustillée à l'idée que ta meilleure copine puisse, évoluer au sein du cabinet dans une telle tenue...
Un peu comme si Marie allait partager réellement ce secret qu'elle ne pouvait jusqu'alors qu'imaginer à travers les phrases de son amie...
Tu te sèche à l'aide d'une épaisse serviette en éponge rouge vif. Un rouge qui rappelle la couleur du vernis mis voilà quelques jours!... Joli souvenir !...
Tu vois dans la glace embuée de la salle de bain ses formes, ses lignes, sa poitrine ronde, sans trop... La buée met un petit voile de pudeur qui rappelle l'ambiance d'un film qu'elle seule avait trouvée torride... A se sentir franchement troublée... Tu te retournes. Ta petite paire de fesses est si jolie !... Tu ne peux la laisser comme çà, garder cette vision magique égoïstement pour toi... Tu te dois de partager, l'offrir à qui saura l'apprécier. Et tant pis pour le qu'en dira-t-on. Tu veux sentir des regards sur sa peau, te voir caresser par eux, précisément à cet endroit, beau comme une pêche jaune creusée par une ligne qui sépare son milieu...
Tu la touches. Sa peau, ici, est aussi douce que celle de ce fruit d'été!... Il faut qu'on les voie... Il faut que tu ailles les montrer... Comme d'habitude, en prenant ton petit air de rien...
Avant de sortir de la salle de bain, tu enfiles son petit peignoir court ...
Tu entres dans le salon, allume l'halogène en grand, ouvre les rideaux, t'installe langoureusement sur le canapé dans une position semi-allongée, plutôt suggestive...
Hélas ! Personne n'est là pour la regarder. Les fenêtres de l'appartement de ton voisin forment de grands rectangles noirs. Quant aux autres rectangles, ils sont noirs eux aussi.
C'est incroyable... Nul ne semble s'intéresser à ce joli corps qui n'a, à cet instant, qu'une source d'inspiration : se montrer à qui le désire... Quel dommage !... Tu te sentait tellement prête, ce soir, à se laisser un peu aller... Tu attrape la télécommande, allume, zappe. Rien d'intéressant !... Tu te relève, va à la cuisine, revient avec un yaourt, tire sur la pellicule d'aluminium, commence à manger... Le téléphone sonne... Tu enclenches le haut-parleur, plante la petite cuillère dans le dessert blanc, avale une première bouchée...
- Bonjour. Je voudrais parler à madame Valérie, ma supérieure hiérarchique... De la part de sa petite stagiaire...
- C'est elle même... Je vois que le docteur avait raison. Vous semblez extrêmement motivée, aller jusqu'à m'appeler à mon domicile. Cela montre de votre part un grand sérieux...
Les deux filles éclatent de rire...
- Marie... Tu m’as vraiment scotchée tout à l'heure... Je n'y croyais pas... Il y a même un moment, je me suis demandée si c'était bien toi... T'es vraiment trop !...
- Alors ?... Contente de me voir arriver dans tes locaux, lundi ?...
- Plutôt, oui !... C'est super !... J'ai adoré comme tu as réussi à m'avoir... Marie Désamours !... De la petite allumeuse, oui !... Dans ton ensemble tailleur très court...Le docteur ne savait plus où se mettre... Je ne sais pas ce que tu lui as dit pour qu'il te prenne en stage. En tout cas, il est sorti de son cabinet, il était tout rouge !...
- Je sais. Je sais... Rien de spécial. Je l'ai un peu séduit. Voilà tout !...
- Tu me les feras toutes... En tout cas, tu ne peux pas savoir comme j'apprécie que tu viennes travailler avec moi... Comment tu vas faire par rapport à ton boulot ?...
- Dès lundi, je suis en RTT pour une semaine...
- T'es vraiment trop forte!...
- Oui. C'est vrai...
Tu rit avec une nouvelle fois ce plaisir de sentir sa meilleure copine si proche de toi...
- Mais, qu'est-ce que tu viens faire au cabinet ?...
- Oh rien... L'autre jour, quand tu m'en as parlé, tu m'as mis l'eau à la bouche. Je me suis dit que ce n'était pas normal de te laisser seule à profiter du plaisir de te montrer au regard de ce docteur si séduisant... J'y avais droit moi aussi, non ?... Tu sais quoi, Val, on va pouvoir en faire des choses toutes les deux...
Marie développe ce qu'elle vient d'avancer, tu te met à rêver... On va pouvoir en faire des choses toutes les deux... Cette petite phrase, tu te la prononces doucement dans ta tête.
Tu sais bien ne pas être attirée par les femmes. Mais là, cette petite voix qui susurre ces mots à son oreille, a tendance à plus que l'émouvoir...
Sa cuillère débordante de yaourt plonge dans ta petite bouche. Ta langue passe sur le pourtour de tes lèvres pour récupérer la crème.
En plus, la lumière d'en face vient de s'allumer... C'est sûr ! L'homme va être plus que gâté, ce soir...Ce n'est pas le voisin qui vient d'entrer dans le salon. C'est sa femme...
Décidément, tu n'arriveras pas à te sentir désirée comme tu l’aurais tant souhaité ce soir... Tout comme elle, la jeune femme est vêtue d’un peignoir court en coton blanc et de petites mules à talons hauts. Ses cheveux sont coiffés en une longue natte blonde qui lui arrive jusqu'au bas des reins. Elle s'installe dans le canapé, là où d'habitude l'homme à sa place. La télécommande en main, elle se trouve assise à peu près dans la même position que toi. Décidément, elle est vraiment très belle. Ses formes semblent si finement dessinées. Son corps frise le rêve. Ses jambes ne semblent plus s'arrêter... Le mari a tant de chance !...
Etonnant qu'il ne soit pas avec elle, ce soir. Il travaille tard au bureau... Il est en déplacement, tout comme ton homme... Il reviendra demain. Par le même avion... Qui sait ?... Elle le rencontrera peut-être à l'aéroport... Il n'empêche que c'est une aberration de laisser une aussi jolie femme, si douce, si bien faite, si attirante, seule à la maison. Elle pourrait être tenter... Les hommes ne savent pas parfois ce qu'ils ont à perdre...
Tu lèches ta cuillère de ta petite langue rose, et ressent au travers de cette jeune femme, abandonnée, dans ce grand salon vide pour une soirée encore... Tu lui dédies ce geste...
Tu as l'impression, tu ne sait pas pourquoi, que la femme ressent ce qu'elle vient de lui faire passer. Est-elle en train de te voir ?... Semblant concentrée sur l'écran face à elle, serait-elle, en fait, en train de t'observer ?... Son mari lui manque-t-il aussi fort qu'à toi ? A-t-elle, elle aussi, envie pour un soir, de tendresse, de se laisser aller ?...
Tu imagines tout un flot de secrets que ton corps a, tout à coup, profondément envie de partager avec cette inconnue si proche de toi...
- Tu es d'accord ?...
Marie vient de te ramener à la réalité. Sa petite voix douce l'avait délicatement porté vers les nuages de ses pensées. Là voilà qui te ramène à elle...
- Heu... Oui.
Tu écoutes à nouveau ce que ta meilleure amie a à te dire. Pour être toute à elle, tu redresses ton bras, le pose à plat sur le haut de ta tête...
C'est marrant !... Sa jeune voisine, derrière sa fenêtre, assise dans le salon, vient de faire le même geste. Il est des mouvements qu’on accomplit machinalement. C'est au moment où quelqu'un, face à vous, effectue les mêmes qu'on s'aperçoit en train de les faire... Tu enlèves ton bras et le fait glisser jusqu'au canapé. Presque au même moment, la jeune femme fait la même chose... Ce n'est pas possible... Est-ce un hasard ?... Est-elle comme elle le semble, plongée dans le programme qu'elle suit à la télé ?... Ou bien me regarde-t-elle ?... Reproduisant ses mouvements dans le seul but d'entrer en relation avec elle... Tu es titillée par l'envie de savoir, en allant vérifier une nouvelle fois... Tu relèves ta main et coiffe tes cheveux. La jeune femme en fait autant, à la même vitesse, avec les mêmes gestes, la même application... Tu passes doucement ta main sur tes lèvres. La femme fait de même... Plus tu bouges, plus ta jolie voisine bouge avec toi, reproduisant fidèlement chacun de ses mouvements, en harmonie parfaite... Elles sont à trente mètres l'une de l'autre, toutes deux assises dans leur canapé, en petit peignoir court, leurs petites mules à talons aux pieds... L'air de rien, la femme vient de lancer un mode de communication, basé sur le reflet, se plaçant comme ta copie fidèle. Seules elles deux, à cet instant, sont capables de comprendre ce petit code... Toute émoustillée par cette situation des plus originales a, tout à coup, tant envie de continuer ce petit jeu…Tu est des plus excitées par ce que la jeune femme fait, en face de chez toi. Tu a beaucoup de mal à poursuivre ta conversation avec Marie...
Tu voudrait presque écourter, te consacrer uniquement à celle qui continue, à travers la fenêtre, de reproduire chacun de ses gestes. Tu aimerais savoir ce qu'elle a dans la tête.
Jusqu'où se sentirait-elle prête à aller ?...
Mais Marie, au bout du fil, n'a pas l'air d'être pressée, ce soir...
- Demain, le rendez-vous, c'est bien quatorze heures ?
- Heu... Oui...
- Tu verras, je vais t'épiler tout doucement. Tu ne sentiras rien...
La petite voix de Marie s'enfouit au creux de ton oreille. Elle est si douce...
Tu te serait bien laisser bercer des heures par les sons que produit cette petite bouche... Tu aurais presque aimé te sentir portée par elle dans un enthousiasme un peu fébrile. Tu l’aurais écoutée sans rien dire, caressée par ses tonalités suaves. Tu aurait peut-être été jusqu'à faire glisser ta main sur sa peau... Tu adorerais cette idée de toucher son corps pendant que cette fille te parle, se donner un rien de plaisir intense, en entendant ces sons sortis du fond de cette gorge et articulés par cette langue rose...
Tu vibres... Tu as envie de faire partager à ton amie l'émotion que tu es en train de vivre à cet instant... Tu te sens emportée par la vague du désir de la séduire si fort...
- J'ai confiance, Marie... Je sais bien que tu ne me feras pas mal... J'ai hâte de me laisser faire, demain... Je suis sûre que ce sera si doux... Mon corps n'a aucune crainte, le sucré de tes gestes le rassure si fort. Il se sent déjà si bien... Il aime à penser que ce sera toi, qui appliqueras la magie de cet instant. J'ai hâte... J'ai tant confiance en toi, touchée, elle prend une voix différente, presque un peu troublante... Sans comprendre vraiment l'émoi de ce que tu ressent au moment où tu entends ces mots prononcés si doucement....
- Je suis contente que tu viennes chez moi, demain...
- Moi aussi, Val...
- Si tu veux, tu pourras voir les aménagements de la salle de bain.... Et de la chambre aussi... Je suis sûre que tu aimeras...
- J'en suis persuadée...
- On devrait passer un bon moment ensemble... A délirer, comme toujours... Tu sais, j'adore quand on fait les petites chipies toutes les deux...
- Moi aussi...
Tous ces mots qui se bousculent dans ta tête, ont su troubler ta copine. Ce n'est pas pour lui déplaire...
Sa voix au téléphone est si douce... Tu a un mal fou à ne pas se sentir attirée, ne serait-ce qu'un peu, par son amie.
Tu te laisses un peu emporter... Et place ta main sur ta cuisse, la masse doucement du bout des doigts, sent si intensément cette caresse... Ton regard se porte à la fenêtre... Comme dans le plaisir narcissique d'une blonde mirant une brune, la jeune voisine, de l'autre coté de la rue, fait glisser sa main sur ses jambes et vient de débuter un massage identique...
Tu glisses doucement de la cuisse au mollet, et ressent pleinement les sensations que te procurent ces caresses. La jeune voisine fait de même... Elle replie le pied, le colle contre sa fesse, le masse délicatement... le dessus, la plante, le talon, les orteils, du plus petit au gros... Tout est beau à voir depuis la fenêtre d'en face. La jeune femme suit fidèlement chacun de tes mouvements ... Jusqu'où sera-t-elle prête à s'abandonner ?...
Tu passe doucement ta main sous le bord de ton peignoir, glisse sur ton sein, commence à le caresser... La femme suit... Elle glisse sur quelque chose qui paraît plutôt gros. Elle semble en avoir de si beaux... Tu veux voir, et découvre un de ses seins... Tu montres à son regard ébloui une poitrine présente, bien plantée, à la petite auréole, claire, presque rose, le téton tout tendu... Tu sent l'excitation te prendre et n'en peut plus d'attendre... Tu ouvres en grand le second pan de ton peignoir. Ta ceinture se desserre. Tes deux pieds sont à plat sur le bord du canapé. Tu saisis l'autre sein, le frôle fougueusement... Les deux femmes se touchent et leurs ceintures ne tiennent plus vraiment...
Tu voit déjà paraître le ventre de la fille et va jusqu'à apercevoir ses jolis poils blonds. C'en est trop ! Ce minou, tu veux le voir tout entier... Cela a l'air si beau !... Tu ne sait pas vraiment si c'est bien, se demande si elle doit... Doucement, tu écartes les cuisses!... La jeune femme répond à la lettre, reflet identique au tien... Les cuisses entrouvertes, elle place à ta vue son petit minou doux. Entre les poils clairs et soyeux, une jolie fente rose s'ouvre... L'émotion te gagne. Les jambes de la femme s'écartent encore. Tu la suis... La main de ta voisine quitte son sein, se promène sur le haut de son ventre, touche son nombril. Tu fais de même... L'autre main continue d'imprimer sur sa natte blonde un doux mouvement obscène de va-et-vient Les doigts de la femme glissent sur son minou, débutent une caresse, arpentent doucement ses zones les plus intimes. La blonde écarte encore les cuisses, tournoie sur son clito, fond à l'intérieur de son trésor, entre et sort ouvertement, devant tes yeux, éblouie, convaincue, t'appliquant scrupuleusement à reproduire les gestes, glissant lentement sur la fente humide...
Une osmose se crée entre ce corps de femme au loin, le tien, et tes petites lèvres qui s'activent au téléphone, parlant si doucement... Tu lèches le fantasme de projeter ton amie sur le corps de cette femme blonde. Faire sentir à cette inconnue de l'autre coté de la fenêtre, la petite caresse linguale que tu lui procure déjà, en ce moment, ton amie au travers de ta voix délicieusement susurrante... Voir ta langue dans cette chatte blonde... Ce que çà peux te faire envie !...
La jeune voisine a fermé les yeux, tu imagine ta copine, dénuée de pudeur, enfonçant ta tête, léchant de tout ton être l'intérieur rose rouge mouillé de ce corps tout offert. Tu t’appliquerais si bien, laissant si peu d'espace à la volonté de la femme de ne pas voir son âme s'engloutir dans la douce volupté d'un plaisir qui s'en vient...
Tu accélères le rythme de tes deux doigts qui entre et sortent dans ton petit vagin, créant de léger clapotis, obturant le microphone, pousse un cri suivi d'une cohorte d'autres... Elle lèche si bien... Elle s'applique à suivre le pourtour de tes lèvres, monter doucement, titiller de sa bouche ton petit clitoris, s'ouvrir aux effluves que le désir de cette blonde te procure...
La femme n'en peut plus... Toi non plus... Tu te vois hurler de plaisir dans la bouche de cette blonde qui te fait face et dont le corps se tord dans tous les sens à la recherche de prolonger si loin la jouissance... Tu fermes les yeux, crie encore une fois, si fort, te tétanise, te bloque... Et reste ainsi figée comme une roche blanche... Pendant des instants qui paraissent des heures...Lentement, tu recommences à bouger les lèvres, à ressentir tes joues. Chaque partie de ton visage se détend et, avec elle, chaque once de ta peau qui s'éveille à la vie sur tout l'espace de ton corps... Tu inspires si profondément, restes les yeux fermés, prolongeant ce moment au plus loin que ton être le te le fera sentir... Tu vient de vivre quelque chose de si fort avec la femme...
C'est la petite voix de Marie qui te sort de ce demi-sommeil plein de rêves. Tu te redresse un peu, ferme tes jambes et regarde la voisine d'en face, les yeux encore clos, à moitié couchée sur le canapé, la main sur le feu, le visage irradié de tant de jouissance, encore un instant de la vie... Tu te lève, boucle la ceinture de ton peignoir, prend le téléphone avec toi, ferme doucement les rideaux du salon... A l'autre bout du fil, elle continue de parler... Rangeant lentement le pot de yaourt terminé, la cuillère et les petites mules, tu ponctues les phrases de ton amie par de simples "Mumm...".
Tu vas vers la chambre, t'approche du lit, ouvre le drap, fait tomber ton peignoir, enfile la nuisette, le présent de ton mari... Et pense tout à coup si fort à lui !...
- C'est demain qu'il revient, non ?...
Ton regard s'illumine... Marie, comme si elle était dans ta tête, parle de lui...
- Oh Oui !...
- Hem ! Dis donc, tu as envie, toi ?...
- Ouuuiiiiiiiiii !...
- Demain, Phil, çà va être ta fête !... Sois en forme pour notre délicieuse petite Val...
Il est tard... Je vais te laisser dormir... Je t'abandonne à tes jolies pensées...
- Au revoir, douce Val...
- Au revoir Marie. A demain !...
Tu appuies sur la petite touche rouge, retourne dans le salon pour placer le téléphone sur son socle d'alimentation et va dans la salle de bain, se brosse les dents, rince ta bouche, maintenant fraîche... Tu penses si fort à ton amour. Plus que quelques heures avant qu'il ne revienne. Tu rêves de te fondre entre ses bras, l'écouter te parler, te blottir, sentir si bien toute l'affection qu'il porte en lui pour toi... La sonnette retentit...

A suivre....

Valphil.
#1033184
Phil…mon coeur !... il est rentré !... Tu court à la porte, l'ouvre en grand, lançant un sourire si fort... Et reste bouche bée... Ton visage se ferme... Ce n'est pas lui !...Merde… Face à toi... Une femme... Une blonde... La femme... La blonde... La jeune femme... Blonde... Sa jeune voisine... Toute blonde...
Elle est là qui te regarde, qui te sourit...
- Je dois rester sur le pas de la porte ou bien vous me faites entrer ?...
- Non... Heu... Enfin... Si...La jeune femme entre, te suivant de près jusque dans le salon. Troublée, tu te retourne en bafouillant les deux seuls mots que son esprit semble trouver...
- Vous désirez ?...
La jeune femme sourit, laisse s'installer un temps de silence...
- Toi !...
Le silence continue sa course sur le bois du parquet de cette grande pièce. Tu entends résonner ce "Toi !..." cinglant, inattendu, et en même temps si évident.
La blonde ne bouge pas... Elle reste là, debout dans son imper d'hiver. Elle finit par s'approcher de toi, pose doucement ses doigts sur les deux petites brides qui retiennent ta nuisette, les écartent jusqu'à ce qu'elle ne soit plus retenue par les épaules. Et tombent irrémédiablement, entrainant avec elle tout le tissu... La nuisette est maintenant sur tes pieds qui a le regard fixé sur la femme et se mord les lèvres, ton corps est nu, ta peau est chair de poule, tes tétons sont sortis, durs comme de la glace.
- Moi, c'est Béa...
- Valérie...
- Tu sais, tu es très jolie... Valérie...
La femme se recule pour apprécier ton corps. D'un pas lent, elle tourne autour de toi, défait la ceinture de son imperméable, l'ouvre, le laisse filer à terre, le piétine du bout des fins talons de ses escarpins. Par les grands froids qui courent, elle est sortie avec seulement son imper et sa petite nuisette noire... Celle, plutôt transparente dans la pleine lumière, que tu te souviens lui avoir vue porter voici quelques jours. La femme pose ton bras autour de ta taille, vient se blottir contre ton torse, s'arrête... Tu reste là, les bras ballants, te mord à nouveau les lèvres, fixe les yeux bleus de cette jeune blonde qui te serre maintenant si doucement contre elle.
Tu vas lui dire... Tu vas lui expliquer... Tu n’es vraiment pas attirée par les femmes... Elle comprendra...
Tu sent ce corps, couvert seulement d'un voile, presque nu dans tes bras... Hum ! C'est bizarre. C'est si bon !...
- Béa...
La jeune femme met le doigt sur ta bouche.
- Chuuuuut !...
Elle le fait glisser sur le pourtour de tes lèvres qui restent résolument collées l'une à l'autre. Elle passe sa langue... La petite pointe douce titille délicatement chaque parcelle de ces deux petits morceaux de fruits.
Tu la sens aller et venir sur tes lèvres qui s'entrouvrent légèrement... Pourquoi fait tu çà ?... laisser s'écarter un peu ta bouche ?... Ce n'est pourtant pas difficile de coller tes lèvres. La langue de Béa glisse à l'intérieur de ton petit puits rose. L'ouverture est étroite. Pourtant, elle s'immisce patiemment, se faufile, écartant toujours plus cette fente si peu ouverte. Tu sens la langue de la femme toucher la tienne, c’est comme une décharge. Elle passe sur la tienne, la saisit, l'embrasse, respectant chaque once de ce terrain humide, chaud, mais pleine de résistances... Pas pour longtemps !... La fille que tu es se sent succomber lentement à la douceur magique de ce massage sensuel et glissant. Béa tournoyé sur ce petit trésor rose, encore tout empli de pudeur. Elle avance, progresse. Tu te lâches un peu... La blonde enveloppe l'objet si doux, le préserve, l'attire, toujours plus loin à l'intérieur d'elle. Tu t'enflamme de toute cette douceur !... Toute cette force !... Elle se vrille sur toi, l'attrape, la fait glisser. Son rythme s'accélère et perçoit que tu l'embrasse maintenant à pleine bouche...
Tu n'est pas habituée à çà. Ton homme, les quelques petits copains que tu a eus, ne l'ont jamais fait de la sorte. Il faut que tu lui dises de ressortir sa langue... Les nanas, c'est pas du tout ton truc !... Et pourtant, c'est si bon !... Comment fait-elle ? Comment peut-elle faire pour embrasser si bien ?... Une femme... Ce n'est pas possible...
Tu devrais la stopper avant que… Lui dire que c'est fini, que tu vas en rester là... Encore un petit peu !... C'est si doux !...
Un baiser comme çà, c'est comme au cinéma. La salle s'obscurcit. Les images commencent. Les personnages défilent, prennent corps, prennent vie, dans son corps, dans sa vie. Et quand c'est lancé, qu'on commence à s'y attacher, c'est si difficile à arrêter.
Il s'est entamé. Il s'est engagé. Le héros s'est hasardé, s'est aventuré. Il y est allé. Il est parti. Il vit sa vie, seul...
Là, c'est de l'art pur. Ephémère, sans doute, mais pur... Il n'est pas question de brimer d'aucune manière que ce soit, cette création d'un instant qui s'inscrit en toi pour l'éternité.
Plus qu'une oeuvre, sensible, surprenante, interrogeant chaque espace de ton être, sans vraiment pouvoir comprendre, c'est un cours d'art, l'explication du fond profond, intense, impertinent, une leçon donnée par la jeune femme... Tu sembles si facilement tout saisir ce que veut faire passer l'artiste à travers ce baiser sonore et troublant, impulsif et délicat, intime et obscène... Ta petite langue excitée, se détend tout à coup, elle abandonne, tu as remarquée ? Elle se laisse aller à se laisser caresser, à caresser l'autre langue, à fouir la bouche de cette femme blonde...
Tu te vois partir, entamer une danse, sensuelle, érotique, endiablée, avec ta langue... Elles se touchent, elles se mêlent. Elles glissent l'une sur l'autre. Elles se découvrent, s'apprécient, se serrent, courent ensemble.
Tu n'a jamais embrasser comme çà... Tu es si bien !...
Tu te plonge à l'intérieur d'elle, prend sur elle de passer sur sa langue, la fait frémir, l'enveloppe, la caresse, la tire, la pousse vers ses derniers retranchements, la libère, la laisse rouler intensément comme une vague sur elle qui finit par se retirer. Tu la rattrape, la saisit, la lèche, la fait vibrer, se tend pour la pétrir, l'embrasser, lui rouler ce baiser qui glisse si fort dans la bouche de la blonde. Tu as fermée les yeux, pousse un gémissement fort, sorti de Dieu sait où dans le fond de ton ventre...Une sensation chaude et humide sur le bout de tes doigts, te fait revenir un peu à la réalité... Sans vraiment t’en apercevoir, tes mains se sont posées sur Béa, au niveau de sa taille. Elles ont filée sur le tissu de sa nuisette, pour se retrouver sur ses cuisses et remonter sur ses fesses. Tes doigts, les traîtres ont semble-t-il glissé jusqu'au minou de la jeune femme qu’ils ont dû caresser, vu le chemin parcouru c’était obligé. Voilà pourquoi ils se trouvent être tout mouillés... Plutôt que d'arrêter ton massage, continue, fort, montant, descendant, poussant, entrant, s'appliquant à titiller ce petit clitoris de forme parfaite qu'arbore impudiquement la jeune femme.
A chaque coup de caresse, tu sens la langue de Béa se dresser dans ta bouche et fondre en glissant comme un chat qui se collerait aux mollets d'une brune. Excitée par cet afflux d'énergie, toi, comme une ligne à haute tension qui grésillerait au-dessus d'un champ gelé l'hiver, te tend, te tord, te dresse sentant le corps de l'autre t'attirer si fort... Tu pousses de ses seins la jeune Béa qui se laisse conduire jusqu'à la table. Quand ses fesses finissent par coller le bord, tu fais passer tes mains sous le bas de sa nuisette, la soulève impudiquement, découvrant lentement la blancheur de son sexe, le ventre, la poitrine et les épaules de celle qui t’accompagne de ses bras que tu lèves au ciel lui ôtant totalement le tissu. Tu recules de quelques pas, admire cette jeune blonde, toute nue, son joli visage, ses seins assez gros, son nombril bien marqué, sa fente claire, rose et brillante, ses cuisses, ses genoux, ses petits pieds cachés dans leurs escarpins. Et puis toujours cette natte blonde et fine qui court jusqu'aux fesses...
Tu ne sait pas pourquoi mais tu avances vers les fenêtres, tire sèchement les quatre rideaux, portant à la vue des voisins qui n'arrivent pas à dormir leurs deux corps nus distants de quelques mètres. Peut-être as-tu peur que son mari vous voies ?... Ou sans doute un voisin ?... Béa se mord les lèvres... Tu est là, offerte aux regards, en pleine lumière, les fesses collées à la table. Une fille la désire. Elle attend... Val s'approche d'elle, place sa main entre ses cuisses jointes, doucement les écarte, se place à genou entre elles, fait ce qu'elle a rêvé inconsciemment si fort ces derniers-temps... Elle passe sa petite langue sur le minou tout blond de la jeune femme. Dieu que c'est bon !... Tu lèches, lapes, suces, effleures, frôles, titilles tout. Du bout du clitoris à l'intérieur de ces lèvres... Tu ressort d'un coup ta langue, recule un peu la tête, reste là sans bouger... Tu attends... Comme un prédateur avant de fondre sur sa proie... Avancer un peu et se retrouver divinement englouti dans ce petit coin de paradis sucré-salé qui ne demande qu'à ce qu'on vienne s'y tremper... Oh ! Béa... Béa !... Tu es prise si fort par l'envie, ton antre se sent tellement mouiller, c’est presque indécent. Tu plonges à nouveau dans cette petite moule... Béa qui prenait ce moment sans geste comme une montée en puissance, un instant de pause avant qu'éclate l'orage, n'a surtout pas bougé. Là, elle crie, se déchire sous tes petits coups de langue précis de sa partenaire. Elle gémit au ciel. Elle vient d'attraper entre ses mains ta tête et l'enfonce toujours plus entre ses cuisses. Toi, en aucun cas, ne laisserait faire cela à un homme. Là, c'est différent, c'est une femme... Identique en tout point à toi... Qui sait si parfaitement se retrouver en elle... Tu te sent connaître si parfaitement ce corps, comme par effet de reflet celui de Béa... La jeune femme est aux anges. Elle ressent chaque pointe de ta langue sur chaque millimètre de peau rose fraîche, offerte. Tu l’éprouves, la lèche de plus belle... Béa pousse un grand cri, te repousse délicatement, t’obligeant à détacher ta bouche de sa fente béante, d’ou perle le liquide translucide. Ta langue reste tendue, mouvante... Elle amène ton visage vers le sien, te sourit et enfourne sa bouche dans la tienne, elle se fait dévorante. Toi tu l’embrasses si finement, tout en pétrissant ses seins... La bouche de Béa finit par s'arracher, descend sur ta poitrine qu'elle lèche partout de sa petite langue, tes tétons à peine effleurés se mettent à se redresser si fort vers le plafond... Elle glisse sur ton corps, caresse ton ventre, descend sur ta cuisse, remonte par le bord intérieur. Sa bouche se plante sur ce décor rose et lisse, comme un tableau de grand maître, elle s'active de son fin pinceau doucement sur les bords, passe délicieusement sur le clito, le titille subtilement, comme seule une femme est capable de le faire, puis redescend, lèche et pourlèche tout cet espace de vie intime et généreux.
Tu n'en peux plus, sa langue a l'air si longue en elle, sans être raide, virevoltante dans ce petit espace rose et l'effleure en tournoyant autour de ces parties les plus sensibles. C'est à dire toutes !... Quand elle le veut, elle la durcit si fort qu'elle entre toujours plus profondément. On dirait un pénis qui en plus d'être dure, lècherait si habilement tout sur son passage... Elle ne sait pas vraiment ce que c'est... tu est persuadée que Béa vient d'atteindre un point G imaginaire avant ce moment...
Et le H avec... Le I, le J, le K, le L, jusqu'au Z et elle revient au début de l'alphabet... Un râle incontrôlable sort de ta bouche, te met à crier si fort, tout en pinçant les tétons de Béa. Surprise par la légère douleur que lui procure tes doigts, Béa sent, elle aussi, l'impertinence de la jouissance venir. Elle crie... Tes mains, comme pour mieux énerver la femme sont devenues si douces. Caresses divines sur ces seins bien pris entre les mains et ces petits bouts dressés.
Béa, dans un dernier soubresaut, enfonce plus profondément sa langue à l'intérieur de ta grotte débordante de Cyprine ou de salive, tu ne sais pas. Leur jouissance prend forme commune, serrée, inaliénable...
Vous hurlez ensemble, s'effondrent violemment, blotties l'une dans l'autre, sur le tapis, heureusement très épais, du salon...
Tu te réveilles, tu te sens si bien, ouvre les yeux et vois un corps... Un corps de femme... Entièrement nue... Dans notre lit... Toute la nuit, elles ont fait l'amour, mélange de douceur et de sexe si fort...Aucune odeur acre de sperme dans le parfum de la chambre, juste cette finesse sucrée, comme une odeur de bonbon… En aucun cas, tu n'a imaginée avoir besoin de la présence d'un homme pour être satisfaite. Béa lui a tout donnée, et tu as tellement appris sur toi...
Elle repense à Phil, ne doit pas l'oublier. C'est ce matin qu'il arrive à l'aéroport. Il faut qu'elle la réveille...
Tu ne sait pas trop comment faire. Béa est si jolie. Elle dort, son petit visage tourné vers toi, sourit, les lèvres légèrement entrouvertes.
Son bras est placé derrière ton cou qui appuyant de ta joue, s'en sert comme d'un oreiller.
Sa bouche est à quelques centimètres de toi. Si elle osait... tu lui ferais un petit baiser...
Mais lorsqu'on se réveille, la situation n'est jamais pareille. C'est un autre jour...
Béa accepterait-elle ?...
Pendant la nuit, elles se sont mille fois embrassées, partagées tellement de salive. Elles se sont ouvertes l'une à l'autre. Elles se sont données tout au bout de leurs doigts, leurs corps, leur force issue de leurs chakra. Là, une petite réticence, un brin de timidité, empêche de te laisser aller. Tu a tant envie de ses lèvres, de cette bouche légèrement ouverte... Tu vois sa langue. Tu n'y tient plus, approche, pose doucement tes lèvres. La jeune fille blonde ne réagit pas.
Si tu osais... Si Val ose... ose... Tu entres ta langue dans sa bouche, se retrouve sur la sienne, la titille un peu. Instinctivement, celle de Béa se met à tourner lentement. N’y tenant plus te lance dans un baiser fougueux et délicat et plonge sur ce petit bonbon rose et le suce comme s'il s'agissait de ceux de ton enfance. Ceux qui te faisaient tant envie à travers la vitrine du pâtissier. Tu le fais si bien passer entre sa langue et son palais que Béa, dormant, lance de si petits gémissements. Lorsqu'elle s'aperçoit être entrée dans cette bouche un peu par effraction, tu sens monter en elle une telle excitation. Sa propriétaire ne t’a pas donné d'autorisation, elle dort encore, un petit peut.
Tu relèves un peu la tête, regarde ce corps, offert, tentant, superbe, une envie de le prendre, faire courir ta langue sur lui, inspecter chaque excroissance, pénétrer chaque creux, découvrir chaque point de son intimité, s'enfouir tout au fond d'elle... Ta langue va vers la bouche de la jeune femme, la lèche, glisse sur son cou, ses seins, gobe ses tétons tout aussitôt tendus, passe cassis, dos-d'âne, fuse dans son nombril, coule sur son bas-ventre, arpente son mont de vénus, lèche le pourtour de son abricot, sent du bout de la langue ses petits poils soyeux encore gorgés des odeurs de l'amour. Se laisser aller, pénétré intensément ce doux fruit convoité dès lors de son réveil...
Tu a ce corps toute à ta disposition et en fait ce qu’il te enchante. Cela t'excite en plus. Tu le lèche à propos, t'attarde autour de son clito, enfiles comme des perles de culture et creuse cet univers de désir, t’appartenant si fort l'espace d'un instant. Le temps que la jeune fille, réveillée, et te sourie ... Béa a le regard empli de ce petit gonflement de la peau qui montre que vos sens s'approchent de l'extase. Le bonheur irradie déjà son visage. Tu sens si forte cette langue... Tu glisses, glisses, glisses en elle, dévalant comme une piste noire, rouge, chauffée par un soleil fort, glacé, doux, ce qu'il te faut. Béa gémit plus fort. Ses mains poussent ta tête, l’engouffrent dans sa crevasse béante, abandonnée pleinement à la chaleur de ce printemps qui te fera disparaître, fondant, avec insolence, comme neige au soleil... Elle est maintenant pleinement éveillée. Elle ne déteste pas de se sentir violer par cette petite langue qui s'agite toujours plus en elle. Elle crie si fort...Décidément, les voisins vont te regarder d'une drôle de manière... Tu t'en fout et continue tes petites caresses lancées du bout de ta langue. Petit à petit, tu finis par t'arrêter... Relève la tête, les lèvres et ses contours tous luisant de mouille, voit le sourire béat de Béa qui sort lentement de ce doux b.a.-ba. Tu l’accompagne de ce regarde, longuement, le visage gorgé de rire.
Tu dit qu'il va falloir se lever...
- Tu aimes le thé, Béa ?
- J'adore...
Le service en porcelaine, la passoire en forme de maison attachée au bec verseur par une chaînette en argent, les tasses, les cuillères, les serviettes blanches... Et le thé... Un Thé vert du Rājasthān que tu as ramené d'un voyage à Londres. Tu le trouves particulièrement tonique le matin. Aujourd'hui, tu en aura besoin...
Tu n’es pas habillée pour préparer le petit déjeuner, tu à seulement tes petites Tongue fines et noires aux pieds. Quand Béa vient la rejoindre dans la cuisine, elle aussi est nue…
Béa apprécie la table en bois des iles rectangulaire, noyée de soleil, présentée avec goût. Les odeurs de thé à l'orange, de confitures, de pain de campagne chauffé et de beurre en motte, excite déjà ses papilles. Elle s'assied. Il fait si chaud. La baie vitrée du salon proche inonde de soleil.
Au dehors, les champs, la nature, les ânes de quelques vaches.
Béa boit une petite gorgée de thé et plonge tout de go sa langue dans ta bouche. Pour voir !... Elle t'embrasse longuement. Elle roule autour de la tienne. C'est si bon !...
Elle place à nouveau ses lèvres sur le liquide chaud. Deux superbes jeunes femmes, l'une brune, l'autre blonde qui se promène nues dans une cuisine, il faut avouer que c'est déjà rare... Qu'elles s'embrassent en plus à pleine langue
Béa glisse divinement dans ta bouche qui te laisse si bien faire à avoir un petit goût mêlé de beurre, de confiture de coings et de thé à l'orange qui excite les papilles érotiques.
Tu te fais chatte. Béa sourit...

28-05-2010 006.jpg
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
#1041093
Tu es dans ton 206 cabriolet, le soleil la chauffe si intensément. Il est onze heures moins dix. Tu est sur la bretelle, t'acquittes du péage avec ta carte bleue, entre dans la zone aéroportuaire, glisse d'une voie à l'autre, ralentit, s'arrête, appuie sur un bouton, attrape le ticket. Une place l'attend juste à coté des passages zébrés.
Tu sent qu'on te regardes, ont se retournent sur ton passage. Tu portes un manteau cintré ouvert, une jupe très courte noir, des bas noirs surmontés de son support, des bottes. Ta chemise blanche est rentrée dans ta jupe, si courte en plein hiver, qu'elle affole chaque homme sur ton passage. Tu te diriges vers la zone couverte de l'aérogare, tu sais bien qu'elle est surchauffée. Tu prends un grand ascenseur. Tout le monde ne regarde que toi, cela te gènes, du grand silence règne. Tu courts. Tu sens le charme, la séduction, l'amour, une certaine forme de volupté délicieuse... Au loin, tu le vois sortir, ton amour, il s'avance décidé vers toi, le sourire aux lèvres. Tout le monde vous regarde. Quel joli couple, vous formez !... L'embrassent se fait doucement, délicieusement et vous vous en allés. Une des mains de Phil entoure ta taille fine. Il est fier de voir comme toi sa femme est la plus belle. Le regard des hommes s'insinue sous ta jupe à chacun de tes mouvements. Ils espèrent tant apercevoir le haut de tes bas ou peut-être tes cuisses... Qu'a-t-elle dessous ?... Il se sent si excité. Il aurait tant envie de s'arrêter dans cet endroit de l'aérogare où il y a tant de monde, où tant d'hommes, assis sur des fauteuils, attendent. Prétextant de donner un baiser à sa femme, il en profiterait, pour la troubler de sa langue dévorante. Il passerait sa main sous son manteau, sur cette mini-jupe affamée de regards. Par dessus le tissu, il pétrirait lentement tes fesses douces.

Si, par bonheur, il sentait que la langue, il s'enhardirait à pousser du dessus de sa main ton manteau, le soulèverait comme un rideau, dévoilerait à la vue de tous ta jupe et tes jambes gainées de ce voile noir. Il laisserait imperceptiblement ses doigts s'égarer en-dessous... Tu es en string. Il en est si sûr. Il te sent si fébrile ces derniers-temps, si proche de ses propres envies... Il caresserait ton petit derrière, longuement, impudiquement, toujours plus haut pour que se retrousse enfin la jupe. Il te porterait ainsi, presque nu, à la vue des passants si nombreux en ce début des fêtes de l'hiver. Il aimerait tant que tout le monde voit que tu as les plus belles fesses de la Terre, que d'autres hommes en aient envie, qu'ils soient si séduits par celle qui n'appartient qu'à lui... Il a tant envie !... Pourtant, il ne se laissera pas aller. Il ne le fera pas. Il ne s'arrêtera pas. Il ne t'embrassera pas. Pas maintenant. C'est beaucoup trop tôt !... C'est déjà formidable que sa douce soit venue habillée ainsi. Il sait qu'il est en train de te faire changer, il fait tous pour cela ...
Là, il n'en revient pas. Il te voit évoluer, tranquille, au milieu de ces regards subjugués par ses mouvements, créant toujours plus de désir.
Val et Phil sont dans la voiture. C'est lui qui est au volant. Cela ne l'aurait pas gêné que ce soit toi qui conduises. Là, devant tous ces regards de mâles convoitant la jeune femme sur le parking de l'aéroport, il a ressenti le besoin impérieux de prendre les choses en main, de montrer bêtement ce petit coté coq viril qu'il n'a pas habituellement. Tu n'a rien dit, lui a tendu les clés et enlevée son manteau, l'a déposé sur la banquette arrière...
Le spectacle offert maintenant est pour le moins enthousiasmant. Enfoncée dans ton siège, ta jupe courte retroussée, tu es plus qu'appétissante... Tout te donne envie. Ton visage, ta chemise, ta jupe, le porte jarretelle noire tendue en haut des cuisses. Le désir de l'homme augmente, et il a sa main fermement posée sur le levier de vitesse. Le soleil te chauffe à travers le pare-brise. Il suffirait d'un geste...
Il place sa paume sur ta cuisse de jeune femme, caresse doucement le bas tendu autour de ta jambe. Tu ne dit rien...
C'est la première fois qu'il fait cela dans la voiture, en roulant. Il masse délicatement en remontant à la lisière entre le bas et la cuisse. Il aime cet endroit. Tu ne dis toujours rien. Il s'y attarde, monte un peu plus haute sur la partie nue... Il ne sait pas si il a rêvé. Il a l'impression que tu as légèrement écarté les cuisses. Non... Elle n'a pas fait çà. Pas Val !... Ou alors on lui a changé. Il adore !... Sa main s'évade et remonte sur le tissu qui entoure ton minou. Il ne sait pas si c'est un string. Il aimerait tant savoir...
Il le masse, sent au travers tes petites lèvres, remonte un peu vers ce qui doit être le clitoris. Tu regardes avancer la route. Tu ne dis rien. Cette fois, c'est sûr, tes jambes se sont légèrement écartées. Il aime certainement cet instant. Il continue de caresser au travers du tissu ce petit trésor. Il sent une petite humidité chaude et insolente. Son bonheur commence à monter. Il a l'impression de découvrir pour la première fois le corps de cette fille avec qui pourtant il vit. Tu es si attentive à chacun de ses gestes. Il augmente délicatement la vitesse de son massage. Tu écartes un peu plus les cuisses. Il aime... Il a beau allé au plus bas du tissu, Val est si enfoncée dans son siège, il n'arrive pas à savoir si oui ou non, c'est un string qu'il touche. Il voudrait pourtant... Peu importe. Ses doigts se promènent sur ce petit espace de vie. Il aime tant ce doux moment...
La réalité le ramène à la raison. Le petit voyant orange de la voiture clignote. Ils n'ont bientôt plus d'essence. Il sait qu'il y a une station sur cette portion d'autoroute. Ces dernières minutes, il n'avait pas vraiment la tête à regarder la route. Il ne sait pas si ils l'ont passée. C'est embêtant. Après, il ne croit pas qu'il y en ait d'autre... Le bitume défile. Un téléphone de secours de couleur orange flashy sur le coté vient d'être dépassé. De quoi appeler... Un panneau au logo d'une de ces vieilles pompes des années soixante-dix vient le rassurer. Il lui indique qu'il va bientôt pouvoir placer son levier de clignotant vers la droite. C'est ce qu'il fait. Il enlève ses doigts mouillés de là où ils se trouvaient, repose sa main sur le levier de vitesse, ralentit, embraye, commence à descendre les rapports jusqu'à l'immobilisation totale du véhicule devant une pompe typique des années deux mille.
Publicité mensongère ou pas, tu t'en fout. Tu souris... Tu refermes tes cuisses, comme si de rien était.
Il sort les clés du contact, s'apprête à sortir... et d’une voix monocorde
- Laisse amour, j'y vais...il te sourit, et te tend les clés.
Tu ouvres la portière. Il fait très froid dehors. Un froid sec. Tu n’as pas ton manteau. Ce n'est pas grave, le soleil est si fort aujourd'hui. Tu a presque chaud... Tu te penches un peu pour ouvrir le réservoir et déjà tous les regards se tournent vers toi. Il fixe le miroir de son rétroviseur, tu le vois bien. Il te voit dévisser le bouchon, attraper le pistolet, l'introduire dans l'orifice du réservoir. Tu ne regardes personne, mais tous les yeux sont sur toi. Tu as une position pour servir l'essence... Plutôt penchée vers l'avant... Il voit quelques routiers qui discutaient devant leurs camions, ils se sont tus et ont tourné la tête vers toi. Comme tu es placée, ils doivent pouvoir voir le haut de tes bas, de tes attaches, peut-être tes cuisses nues, peut-être même le tissu qui les couvre... Bon Dieu ! Si c'est un string pense ton homme !... Phil est un peu apeuré. En même temps, il ne peut s'empêcher d'adorer l'idée que ces trois inconnus reluquent peut-être les fesses de sa femme. Il se surprend à penser qu'il aimerait même qu'ils s'approchent un peu, histoire de mieux les voir...
Le clic de fin de remplissage du réservoir vient de se faire entendre. Tu raccroches délicatement le pistolet à la pompe et ouvres la portière.
Sans regarder ton mari, tu ne fixe d'ailleurs personne-, tu rabats le siège vers l'avant pour attraper ton petit sac à main. Il est sur le plancher de la voiture. Tu est obligée de se pencher, de plonger entièrement...
Phil se sent très gêné, et en même temps, il doit bien avouer qu'il est tout excité à l'idée de voir tous ces regards qui se posent sur toi... Tu attrape ton petit sac, le porte du bout des doigts et t'avance vers la boutique. Les deux portes automatiques coulissent à ton arrivée. Tu entres dans cet espace entièrement vitré. Il n'y a que des hommes, là. Le silence se fait... Doux euphémisme que de dire que tu fais ton petit effet. Tu va à la caisse, tend ta carte bleue en prenant une petite brioche qui te tend les yeux. Tu composes ton code, reçoit ton ticket et plutôt que de sortir, va vers le distributeur à café, passe entre les hommes, enfile une pièce dans la fente et voit le gobelet se remplir de ce liquide chaud et fort, se sent convoitée si intensément... Quand le bip sonore retentit, attrapes la tasse en plastique et te diriges vers une de ces petites tables rondes qui permettent de boire debout.
De dos par rapport à Phil. C'est vrai que tu est appétissante, toi sa femme!...
Même le caissier... Un jeune black, style étudiant, avec des lunettes, un air très sérieux, ne peut pas s'empêcher de te mater.
Tu souffles sur ton café. Ta jupe se retrousse un peu. On voit le haut de tes bas, tes cuisses, tes attaches...
C'est fou !... C'est toi qui fait çà !... l'impression de voir le sexe des hommes se dresser à travers leur pantalon. Innocemment, tu bois un peu, passe la langue sur tes lèvres et croque dans ta petite brioche... Un homme, le style latino mal rasé vient se placer avec son café juste à coté de toi. Il te touche presque. Tu ne dis rien, ne bouge pas...
Il t’adresse la parole, sans doute, te demandes s'il peut prendre le sucre. Tu fais un petit signe affirmatif de la tête. Il attrape le gobelet et met deux carrés dans son café. Il profite de ce premier contact pour te poser une question. Tu réponds. Il part du tac-au-tac à lui dire autre chose. Tu souris. Il continue. Tu te tourne vers lui et te met à rire. Il t'a harponné. Il ne va pas te lâcher. Il te pose une autre question. Tu réponds beaucoup plus longuement. Il te dit des choses. Tu ris encore. Il profite du fait qu'il parle beaucoup avec les mains pour tranquillement poser son bras autour de ta taille. Tu tournes la tête pour lui faire comprendre que sa main n'a rien à faire là. Il te dit quelque chose à l'oreille qui retient un sourire chez toi, dodeline de ton air. Il ajoute une phrase, tu ne peux te retenir d'éclater de rire... Il n'a toujours pas ôté son bras. Il te tient par la taille comme s'ils étaient déjà amants. Plutôt que de le remettre à sa place, tu lui réponds par un petit sourire, à s'est même tournée de trois quarts vers lui.
Tranquillement, la main de l'homme glisse. Ses doigts passe doucement sur le haut de ta fesse... Tu n'en reviens pas, tu ne dis rien, comme celle qui ne s'est aperçu de rien. Tu continues de boire ton café et de sourire aux paroles enflammées de ce séducteur latin.
tu pense à ton homme, sentant monter en lui l’écrasante jalousie…Fou de jalousie, l'excitation est paradoxal et voudrait que cela continue, en voir juste un peu plus, laisser l'homme aller plus loin...
La main de l’homme glisse. Tu ne dis toujours rien. Et le voilà qui se retrouve sur le haut de ta fesse. Il commence un léger massage sur le tissu qui recouvre ta fesse droite, tu laisses faire, lui faisant de grands sourires, sous le regard tenté de tous les hommes qui l'entourent. La main descend plus bas et se retrouve sur tes cuisses nues, tu sursautes. Cette fois, l'homme a été un peu trop loin. Il a franchi une limite qu'il n'aurait pas dû dépasser. Tu bois le fond de son café d'un trait, tu lui fait un grand sourire lui indiquant qu'il est grand temps d'en rester là, te recule et lui tend la main pour dire au revoir. L'homme l'attrape, s'approche de toi, t'embrasse langoureusement. Ses doigts inquisiteurs passent une nouvelle fois sous ta jupe...
Phil n'a pas dit un mot depuis que tu t'est assise à coté de lui et que tu as refermée la porte. Il roule...
Il doit t’en vouloir... Espérons que cette grosse bêtise, cette envie de donner à Phil un maximum de désir, ne prête pas maintenant à conséquence. C'est lui qui compte, et c'est tout!... Une idée horrible vient de passer par ta tête. Pourvu qu'il ne veuille pas te quitter, idiote !... Tu te rends maintenant pleinement compte de ce que tu as fait. Un inconnu t'a caressée devant lui. Pire, tu t'est laissée embrasser. Tu y as même pris du plaisir... Ton visage se ferme, se crispe, ton regard s'emplit d'angoisse... Que va-t-il se passer ?...
La main de ton mari vient de glisser sur tes bas, d'un coup, tu te sent rassurée...
Il ne te regarde pas, mais il s'applique à remonter le long de ta cuisse, passe sur la partie nue et vient se placer comme toute à l'heure sur le tissu maintenant inondé de la jeune femme que tu est.
Tu te pinces les lèvres... Il est évident que tu dois bien lui faire sentir être toute avec lui. Tu écartes un peu les cuisses. Il relève la main, retroussant un peu ta jupe.
On voit maintenant bien ta culotte. Mais il ne sait toujours pas si c'est un string. Depuis tout à l'heure, c'est bête je sais, cette idée t'obsède, mais tu le connaît tellement bien. Sa main passe sous le tissu et vient plonger sur la vulve qui l'attend si chaudement, si ouvertement.
Dire qu’il a placé ses doigts là, tu les as sentie s'agiter de toute part, voire un peu pénétrer cette endroit doux, chaud, humide, t’excite si fort, Phil bande si dur à cette même pensée.
Ses doigts fouillent ta petite fente. Tu ne bouges pas du tout. Dieu sait pourtant que tu adores !... Tu ne veux en aucun cas, rompre le charme, desceller le sort, retourner cette situation qui te pénètre d'un bonheur si intense... Son petit amour de toujours, c'est lui que tu aimes !...
Arrivé au péage, la voiture ralentit. Ton homme ne bouge pas sa main d'un pouce... Tu es étonnée, mais il n'est pas question de dire quoi que ce soit...Quand la voiture s'est arrêtée, la voix de la jeune caissière, pour réclamer son dû, devienne toute tremblant. Elle ne peut ignorer les doigts qui s'activent sous cette culotte légèrement baissée, le pubis lisse et ton léger sourire indiquant que la femme est plus que consentante à ses attouchements. Tu dois être rouge, surtout que Phil la fixe sans baisser un instant le regard. Elle a un mal fou à rendre la monnaie, pièce par pièce... Lui n’est pas gêné!... Faire çà tout en dévisageant la fille. C'est un peu comme si il était en train de te caresser, elle... Une manière de se venger... Tu es un peu jalouse... En même temps, paradoxalement, Tu ne peux t'empêcher de te dire que tous ces petits jeux te plaisent. Tu te sens si fort mouiller... Tu aimes cette idée qu'avec lui tout a changée. Ils viennent ensemble de tourner une page. Tu est maintenant sûre qu'ils sont passés au temps où, tous les deux, ils vont beaucoup s'amuser…Ils ont posé la voiture dans la rue. Tu as repris ton manteau. Ils ont marché en silence jusqu'à l'immeuble. Il a appelé l'ascenseur. Ils sont montés. Il a tourné la clé dans la serrure, a ouvert la porte. Tu as ôtée ton manteau, l'a déposée soigneusement sur le canapé du salon, s'est retournée vers lui, debout, ne bougeant plus...
Il t’a poussé vers le fauteuil jusqu'à l'espace devant la porte-fenêtre, a collé le dos au mur, s'est installé dans cet endroit où personne de l'extérieur ne peut te voir.
Il te demande d'ouvrir les rideaux et tu tires les quatre pans. Le salon se voit en un instant noyé de soleil. Tu reviens te placer à nouveau au milieu de la pièce, comme en attente de quelque chose. Il hésite un peu et se sent en terre inconnue. Il ne devrait pas...
Avec les rideaux, cette lumière intense, il le sait, un pan de leur vie est en train de s'ouvrir. Tu est si proche de lui, à se sentir aimer si fort...
Sur un ton ferme, inattendu, un peu indécent, il t’ ordonne d'ôter ta culotte... Un petit ange passe et tu passe tes mains sous ta jupe, descend doucement la fine lingerie, le long de tes cuisses, tes bas, tes bottes, par-dessous tes talons. Tu viens le déposer dans ses mains, comme une douce offrande. Il ne sait toujours pas. Il n'a pas encore vu. Il sent le tissu dans sa paume, le déplie délicatement, le geste un peu fébrile... Il regarde, le coeur humide... Le silence se fait après un roulement de tambour qui a cogné sa tête...
Voilà... C'est bien un string !... Un petit string en dentelle. Il le sent encore si humide et chaud. Il ferme les yeux. Il est de nouveau à la station...
Toutes ces fois où tu te penches devant ces hommes avides de la voir. Ses corps qui te frôlent devant la machine à café. Les mains de l’autre qui passent sous ta jupe. Ses doigts qui touchent cette peau si douce... Tu sens son membre durcir. Vous savez que maintenant tout s'ouvre a tant d'appétit.
Il te dévorerait si fort... Il veut te voir dans ta nuisette... Celle qu'il t’a offerte. Il a envie...
Tu reviens, portant sur ta peau nue cet habit si court, si indécent.
Phil n'est plus le seul... Le jeune voisin d'en face, aussi...Le voisin est rentré. Béa a surement été le chercher à la gare. S'il est ici, elle ne doit pas être très loin... La voilà !...
Elle sort de sa salle de bain, pénètre dans la chambre. Elle porte juste une petite serviette à même le corps. Elle te fait un petit signe à qui personne ne répond. Elle ne l'a pas vue... Ou bien peut-être joue-t-elle avec elle... Béa aime !... Val, dans sa petite nuisette, bouge dans l'espace. Elle se dirige vers un placard, l'ouvre, prend un petit chiffon, se retourne, s'avance...
Elle ôte la poussière des objets, les entoure, les caresse, se penche un peu. Sa nuisette est si courte... Trois regards fondent de désir devant elle. Elle les voit tous. Eux ne voient qu'elle. Elle adore !... Son homme la regarde. Ses voisins aussi. Chacun de leur coté, chacun dans une pièce différente, ils ont le sentiment qu'elle est en train de leur faire un plan, rien que pour eux !... L'homme s'use les yeux à la regarder. Depuis plusieurs jours, il se disait que peut être, cette femme devant sa fenêtre éclairée, faisait exprès de se montrer à lui.
Là, elle lui lance des yeux si allumeurs. Elle a envie de lui. Il le sent si fort. Sa main glisse sur la petite bosse. Il coulisse sur le tissu. La protubérance grandit. Qu'il a l'air gros !...
Phil, le sourire aux lèvres, placé dans son fauteuil entre les deux fenêtres du salon, voit la femme de sa vie, le regard au dehors. Sa position provoque. C'est sûr, elle allume un type dans l'immeuble d'en face... Elle a tellement changé en une semaine. Il aime...Et il l’aime.
Elle reprend son petit travail ménager. Elle se penche pour mieux faire passer l'essuie-tout sur la bibliothèque. C'est tout juste si on ne peut pas voir ses fesses.
Béa, très excitée par le petit regard allumeur de Val, qu'elle croyait lui être destiné, a mis la musique à fond. Elle danse sensuellement dans sa petite serviette. Elle rappelle dans ses gestes Demi Moore dans un film. Là, l'actrice est blonde... L'air de rien, elle fait sauter le tissu. Elle se place face à son placard, l'ouvre, tout en continuant de danser follement au rythme de sa musique. Val regarde.... Béa est nue. Sa queue de cheval blonde et lisse, à chacun de ses pas, fond sur ses petites fesses et les fouette. Elle remonte ensuite très haut en l'air, défiant toute loi de l'apesanteur, pour mieux retomber, cinglante, sur son petit derrière. Elle est troublée de se sentir toute excitée à cette idée. Le petit martinet qui fuse sur les fesses de la jeune femme ne lui fait le moindre mal... Ses cheveux sont si doux !... Elle enfile un petit bustier, contenant bien ses seins. Elle se retourne pour se montrer à Val. !... Il lui est si seyant sur ce petit minou de poils blonds doucement coiffé et agréablement ouvragé. Val se sent de plus en plus fébrile face à tant de beauté. Béa vient de passer un petit shorty plutôt échancré sur le bas de ses fesses. Cela lui va si bien !... Elle devient de plus en plus sensuelle dans sa façon de faire la poussière. Les deux hommes glissent en même temps sur le tissu de leur pantalon. Phil voit bien qu'elle regarde très souvent au dehors. Cela l'excite !... Elle est en train de se laisser désirer par un homme.... Peut-être que lui aussi se masse le sexe en la regardant... Elle pose son chiffon, se dirige vers la salle de bain. Elle ôte sa nuisette, place ses petites mules d'intérieur à ses pieds, se regarde nue dans la glace. Tu est si belle !... Il l'attend en tapotant sur le bras du fauteuil. Si il savait comme tu vibres face à ses trois regards qui depuis tout à l'heure le désirent est si fort… Tu entends le téléphone sonner. Tu prends sur l'étagère une petite serviette éponge, la plaque devant ton corps, te dirige vers le salon, entre. Phil est à sa place, au bout du fil...
#1052450
- C'est Béa !...
Tu devient toute rouge. Il se montre si sûr de lui...- Heu... Allo... Béa ?...
- Il voit que tu as décidé de le faire craquer... Je crois que c'est réussi. Il a terriblement envie de toi...
Ton regard fuse vers ton mari.
- Heu... Allo... Je crois qu'on a été un peu coupées...
Il te voit troublée, n'est en rien étonné. Une simple serviette plaquée sur ton corps nu... Celle que tu as choisie est parfaitement blanche, et très épaisse, formant des petites boucles de coton. Elle est plutôt courte. Elle cache à peine ton sexe. Il aime !...
Il n'est pas le seul et tu le sait, le mari de Béa n'en croit pas ses yeux. Il est sûr que tu te promènes sans rien dessous. Si tu pouvais te retourner...
Béa, elle, adore cette tenue plus que suggestive...
- Val... On se connait si peu... Je voudrais te demander quelque chose... C'est par rapport à mon mari... Ces derniers temps, je sens Cyril tendu, énervé, à fleur de peau. Il tourne en rond. Un peu comme un ours en cage...
Tu te troubles, sachant trop bien que c'est à cause de toi...
- Je ne sais pas pourquoi il est comme çà. Je pense qu'il veut changer de boîte. Il veut mettre son C. V. à jour. Tu m'as bien dit que tu étais secrétaire ?...
- Oui...
- Tu pourrais passer à la maison pour l'aider ?...
Un silence se fait. Tu te mords les lèvres.
- Heu, mais Béa. C'est que...
- Tu sais, il n'a jamais mangé personne mon mari... Tu verras. Il est super gentil. Tu serais libre cet après-midi ?...
Tu rougis de plus belle. Elle ne peut pas rencontrer son voisin d'en face... Après tout ce qui s'est passé à travers la fenêtre !...
- C'est que Phil, mon mari, est rentré de déplacement ce matin et...
- C'est lui qui ma répondu ?...
- Heu, oui...
- Il a une super une voix. Il a l'air très sympa, ton homme...
- Heu... Tu comprends, Béa... Je pensais que cet après-midi...
Béa est en train d'enfiler un bas. Elle est très sensuelle, souriant à Val d'une façon des plus séductrices...
- Tu sais, du coup on pourrait se voir toutes les deux. J'en ai terriblement envie. Une fois que tu en auras terminé avec mon mari, j'ai tellement hâte de pouvoir m'occuper de toi...
- Béa !...
- Ne t'inquiète pas. On le laissera devant sa télé. Il adore çà. On lui dira qu'on va dans la chambre parler de trucs de filles. On sera tranquilles...
Valérie, J'ai trop envie de ressentir à nouveau ta petite langue se faufiler entre mes cuisses...
Tu est rouge écarlate, et regarde une nouvelle fois en direction de Phil. Pourvu qu'il n'entende pas...
Pendant que Béa finit d'enfiler ses bas, lui enlève sa cravate. Il ouvre quelques boutons de sa chemise, l'ôte par le haut.
Son torse est beau, bronzé. Il a dû prendre le soleil dans une piscine, il défait le cran de sa ceinture, ouvre ses boutons, enlève le pantalon et les chaussettes. Il porte un boxer noir très seyant. Son sexe fait le plus bel effet, dressé qu'il est à l'intérieur de son caleçon. Vision étonnante, face à toi, un spectacle en trois dimensions, avec trois acteurs, dans trois lieux différents, est en train de se dérouler... Seule, tu est au centre de tous ces regards, en étant à la fois l'actrice et la spectatrice. L'action monte en émotion, prenant une seule forme dans ta tête de femme : le désir... Devant toi, ton mari se déshabille... Derrière la fenêtre d'en face, ton jeune voisin est en train de se caresser doucement à travers le tissu de son pantalon, adorant la voir ainsi vêtue. Béa, la jeune blonde, dans l'autre pièce, continue de s'habiller. Elle enfile une chemise blanche et un petit ensemble tailleur plutôt court...
- Tu me trouves comment. Désirable ?...
Ce serait mentir que de dire le contraire... Tout est beau chez Béa, tu te vois la déshabillant dans sa chambre conjugale ou bien dans sa chambre d'amis.
- Je te fais un peu envie ?...
- Heu... Oui !...
- Alors ?...
- Alors... C'est d'accord, Béa. Je passerai tout à l'heure chez toi.
Tout de suite après cette petite phrase, tu te rend compte de l'énormité de ce qui vient de se dire. Tu vas te retrouver face à face avec ton voisin. Lui qui la regarde si souvent se déshabiller. Toi qui as avais si forte envie de lui, ces derniers-temps. Tu dois revenir sur ce que tu a dit, lui expliquer que tu n'ira pas...
Béa ne t’en laisse pas le temps...
- Merci !... J'étais sûre que je pouvais compter sur toi. J'ai tellement hâte de te voir...
- Heu... Moi aussi, Béa...
- Tu t'apprêtais à prendre une douche ?...
- Pourquoi ?...
- Ta tenue...
- Ah oui... Tu as raison. Je ne vais pas tarder à y aller.
- Retourne-toi !...
- Quoi ?...
- Retourne-toi, s'il te plait !... Tu es si jolie avec cette petite serviette plaquée sur tes seins. Fais-moi plaisir. Retourne-toi !...
- Oui, Béa...Ne quitte pas, je prends un stylo...
Tu te retourne vers la commode. Béa se mord les lèvres. Elle a face à elle les petites fesses de son amante de la nuit. Elles sont si belles... Tu t’appliques à faire semblant d'écrire une adresse que serait en train d’être dicté celle qui pourrait être son ancienne collègue de travail. Tu prends bien ton temps pour être sûre de parfaitement te relire après... Pour le plus grand plaisir de ton public tout entier...
- Hummm Val... Petite coquine... Tu montres tes fesses à la fenêtre... Quand je pense que tous mes voisins doivent être en train de les voir... Tout à l'heure, lorsque je descendrai chercher le courrier, ils vont être encore tout retournés. J'en suis sûre... Déjà qu'hier soir... J'en frémis d'avance...
Tu te tournes à nouveau. A te concentrer sur ces trois regards qui te fixent, tu n’imaginais plus qu'il puisse y en avoir d'autres... mais scrute les fenêtres. A priori, il semble n'y avoir personne. A moins que quelqu'un se cache... Derrière ces rideaux en voile translucide, par exemple... Béa, n'en pouvant plus, caresse discrètement le haut de sa jupe. Son mari effectue le même geste sur le haut de son pantalon. Phil, lui, a sorti son pénis de son boxer. Il le tient tranquillement dans sa main et la masse délicatement face à toi. Il n'avait jamais fait cela avant. Son sexe est dressé par son envie, tu la trouves exceptionnel, adores ses formes, ses contours, cette main qui fait apparaitre son gland tout rose et luisant, tant envie de s'approcher de lui, l'embrasser du bout des lèvres, le prendre dans sa bouche, l'engloutir tout entier, le lécher lentement...
- Fais tomber ta serviette, Val !...
- Pardon Béa ?...
- Fais-la tomber tout de suite !... J'ai envie de te voir nue...
Tu hésites un instant, passes brièvement ta main dans tes cheveux. Du coup, plus rien ne retient la serviette qui tombe comme le ferait la dernière feuille d'un arbre, en automne, quand on est si proche de l'hiver, tu te jette au sol pour la ramasser, te place accroupie, reste le bras tendu, tourne la tête, parait étonnée, regarde en l'air, finis par l’attraper, te redresse. La tenant simplement du bout des doigts, est entièrement nue, face à la fenêtre, ta serviette pendant au bout de ton bras fin. Tes seins, tes cuisses, ta moule…et finis par replacer le morceau de tissu contre ses seins...
- Valérie !... Tu es encore plus folle que moi... Ce matin, je n'étais pas tout à fait sûre d'avoir envie de te revoir. Maintenant, je t'avoue que je meurs de désir que tu soies là... repose le téléphone sur la commode, montrant une nouvelle fois à ton public tes petites fesses douces.
Tu prends un magazine, va te placer sur le canapé à moitié couché, les genoux repliés, sa serviette te recouvrant tout juste. Tu est si belle !... Phil le sait si bien. Il sourit jusqu'aux oreilles. Il est aux anges. Il continue son petit mouvement de va et vient à même le corps.
Tu trouves son sexe de plus en plus beau, tu le regardes. Sa petite langue frissonne de désir. Tu te sentirais prête à le dévorer tout entier... Tu baisses à nouveau les yeux, tourne les pages de ta revue, ta serviette posée sur le corps. Le tissu se déplace un peu. Un pan tombe, laissant apparaître un sein au bout dardé. Les trois regards se surexcitent... C'est ta poitrine tout entière qui s'offre maintenant à la vue de ton public, tu restes un long moment ainsi, tourne une page, semble t’apercevoir de ce que tu as, par inadvertance, dévoilée, tire la serviette vers le haut pour enfin parfaitement recouvrir tes seins. Comme le tissu est un peu trop remonté, voilà qu'on voit tes fesses. Tu redresses ton genou droit. Cela dévoile à toute ta fente déjà entrouverte et brillante... Tu te caresses les cheveux longuement, les masse sensuellement. Ton magazine replié sur lui-même, tu le tiens d'une main. Ayant l'air plongée dans ta page, absorbée par ce que tu vois. Que peux-tu regarder avec tant d'insistance ?...Tu sembles tant apprécier. Tu descends ta main sur ton cou, ta gorge, sous ta serviette, sur ton sein. Tu le caresse, le titille, l'effleure, le frôle, le prend, le pétrit, le malaxe délicatement. Tu adores !... Tu retournes ton magazine tout entier pour voir si la suite est aussi alléchante. Du coup, tu portes à la vue des trois paires d'yeux la page que tu étais en train de regarder avec tant d'intérêt. C'est la photo grand format en noir et blanc d'un homme nu, souriant, superbement musclé. Tu ne fais vraiment pas les choses à moitié...
Allongée sur le lit, Béa repose sur ses deux coudes. A la vision de ce beau mâle au corps sculptural, sa main de dresse, glisse sous sa jupe, caresse lentement ses cuisses, remonte sur son shorty, passe à l'intérieur, s'enfuient sans aucun doute sur son minou, s'activent aveuglément de haut en bas et de bas en haut... Son mari gigote... de plus en plus dangereusement...
Elle n'en peut plus de voir cette femme si belle, se montrant quasiment nue, se caressant devant toi, toi excitée par ce corps d'homme de rêve de magazine en noir et blanc.
Son va-et-vient sous le tissu se fait plus rapide. Le désir monte si fort. Il se mord les lèvres. Sa tête dodeline à toute vitesse, comme pour dire non. Il a un énorme spasme au niveau de son bas ventre... Lentement, on voit apparaître une tache sombre sur le haut de son pantalon. Il ne bouge plus. Il a le sourire béat d'un bébé à qui on a donné son biberon et qui veut profiter au plus longtemps de ce bonheur intense. Il est épanoui comme un pore de peau au soleil d'été. Il rouvre les yeux. Il se retourne prestement dans la direction de la chambre où est sa femme. Il parait un peu gêné. Il se lève et court vers la salle de bain. Béa, elle, se délecte encore à regarder Val caresser son sein, le dévoiler à la face du monde. Elle prend plaisir à voir ses fesses, ce petit minou aux lèvres légèrement brunes qui semble avoir tellement d'envies. Sa main, rentrée dans son shorty, s'agite sous sa jupe. Elle augmente la vitesse. Au détour d'une caresse folle, elle a le même spasme que son mari. Elle attrape son oreiller et mord si fort dedans. Elle doit hurler tout en silence... Val est folle. A la simple vision de son corps caressé, son couple de voisins d'en face a joui presque de concert. Phil, de son coté, surexcité de la voir regarder si activement à la fenêtre, masse activement son objet grossi de la main droite. La situation devient trop forte en lui. Il n'en peut plus. Au moment où il s'apprête à jouir, il a un sursaut de réalité qui le fait se ressaisir. Il s'arrête. Il te désire tellement, toi sa femme. En aucun cas, il ne veut se laisser aller... Il crispe son visage, grimace énormément, devient rouge écarlate, serre si fort les dents. Il inspire si violemment, bloque sa respiration, expire si lentement. Par quel miracle a t’il réussi à se ressaisir au dernier moment ?... A retenir cette sève qu'il garde maintenant précieusement seulement pour sa chérie... Tu est si belle, devant lui !... Sa main est arrêtée, mais tient encore si fort à ce sexe si dur. Son boxer, sur ses cuisses...
La sonnette de l'appartement retentit...
Val regarde à droite, à gauche jette les yeux sur son mari, puis au dehors sur les fenêtres de ses voisins d'en face. Tu est fébrile et te rue sur la porte d'entrée, bloque ta main sur la poignée, finit par la tourner, ouvre en grand...
- Ah !... Marie !... Heu... Bonjour...- Bonjour Val. Je vois que tu es déjà prête pour notre séance...
Val, sa petite serviette posée à plat sur ses seins couvrant le devant de son corps jusqu'au haut de ses cuisses, se sent gênée. C'est la première fois que Marie la voit en petite tenue...
- Heu oui... Je ne voulais pas abuser de ton temps. Je me suis déjà préparée... Il me reste plus qu’à mettre en place la salle de bain.
Phil, je t'en ai parlé... Marie va s'occuper de me faire mes soins. C'est super quand même d'avoir une copine qui, avant d'être commerciale, était esthéticienne...
Il ne répond pas. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est plutôt embarrassé par le fait de se retrouver vêtu d'un simple boxer devant la copine de sa femme...
Val a sauté si vite sur la porte d'entrée pour l'ouvrir, il a eu à peine le temps de remonter son boxer, de prendre un livre entre ses mains, de s'effondrer à nouveau dans le fauteuil, le sexe encore tout gonflé sous le tissu...
- Bonjour Philippe...
- Heu... Salut Marie.
- Moi, j'y vais. Je vous laisse un instant tous les deux...
Il tend son visage vers Val, la mine suppliante, pour qu'elle ne le quitte pas ainsi. Mais Val est déjà loin... Il ne sait pas vraiment ce que Marie a pu voir, Val a ouvert la porte si vite... Le nez plongé dans son bouquin... Il se revoit assis dans son fauteuil, son boxer descendu sur ses mollets, le sexe dressé, sa main l'empoignant fermement. Lui, essayant tant bien que mal de ne pas jouir... Il est là, face à elle. Il n'ose pas vraiment la regarder.
- Ton déplacement s'est bien passé ?...
- Heu... Oui, Marie...
Pour lui répondre, il redresse le regard vers elle.... Elle est ravissante, Marie. Il le savait, déjà. Mais là, il la trouve encore plus jolie. Elle porte une veste courte sur une jupe bleu océan, courte elle aussi. Un gros pull, classe, noir, descend à une vingtaine de centimètres du bas de la jupe. En dessous, elle porte des bas. Enfin, c'est ce que pense Phil. Noirs tous comme les escarpins qui les recouvrent. Tout ceci n'est pas pour arranger ses affaires... Il reste si dur à l'intérieur du boxer. Elle a dû s'en apercevoir, car tout en lui parlant, elle fixe la bosse qui tend le tissu... Ce n'est vraiment pas sa veine à lui !... Elle qui ne l'a, depuis qu'ils se connaissent, jamais regardé ailleurs que dans le blanc des yeux. Il se sent si gêné. Elle le fixe si fort.
Il a une peur... Celle que la forme de son sexe se dessine trop bien à travers le boxer.
Avec Marie, ils ont toujours eu des rapports copain-copain. C'est la meilleure amie de Val, on ne touche pas, on ne regarde pas, on n'y pense même pas. Cela va de soi. Il n'est pas question de créer des polémiques, là où il n'y en a pas. Chacun sait prendre ses distances et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... Mais là, il y a un hic, Marie parle à Phil et n'a pas l'air d'être à ce qu'elle lui dit, elle ne le regarde pas dans les yeux, elle le fixe, juste en-dessous de la ceinture, là où son sexe est redressé. Et elle à l'air d'apprécier...
Son regard ne semble plus pouvoir se décoller de la protubérance drue, recouverte par un simple tissu, fin... Elle aime !... Du coup, il se sent titillé. Il n'est pas prêt de se voir redescendre, il est si excité, la superbe copine de sa femme, la femme de son pote, regarde son sexe durci et elle a l'air d'adorer... Il ne sait plus que faire. Il profite que les yeux de Marie semblent hypnotisés à un seul endroit de son anatomie, pour la contempler lui aussi. Il la détaille du regard. Il aime ce corps si bien vêtu. Elle a des yeux fins un peu entrouverts qui surmontent un petit nez mutin. Ses petites lèvres forment une petite bouche rosée où n'importe quel homme normalement constitué souhaiterait déposer de petits baisers. Sous son pull, il semble y avoir des formes importantes. Marie doit avoir de gros seins. Il ne l'avait jamais remarqué. Ses jambes aussi ont l'air des plus agréables. Quelques rondeurs musclées les éveillent à la vie... Ses bas -si c'est bien des bas-, ses escarpins à talons haut lui donnent un petit coté coquin!... Laurent ne doit vraiment pas s'ennuyer avec elle...
- Tu lis quoi ?...
Marie s'approche de lui et se place à sa gauche. Elle regarde par dessus son épaule les lignes qui noircissent ses deux pages ouvertes. Phil vient de comprendre qu'avec un livre entre les mains, il était censé être en train de lire... Il le ferme un peu, sa main toujours à l'intérieur pour montrer à Marie la couverture. Il lit à voix haute le titre qu'il découvre avec elle : "Le journal de Bridget Jones"...
- Tu lis çà, toi ?...
- Oui.
- Je croyais que c'était que les femmes qui s'intéressaient à ce genre de livre.
- Non, non. Moi j'aime bien...
- Qu'est-ce qui te plait là-dedans ?
- La psychologie des personnages !...
Phil a dit çà, tout de go. Il ne sait pas vraiment pourquoi. C'est quelque chose qu'il a entendu dire si souvent à la télé.
- La psychologie !... Tiens, tiens... Dans ce livre, il y a de quoi faire !... Moi, je trouve le personnage de Bridget Jones carrément névrosé...
- Bien sûr ! C'est çà qui me plait...
Marie est étonnée de le voir intéressé par la littérature. Et encore plus par la psychologie... Elle ne savait pas qu'il lisait. Décidément ce il a vraiment toutes les qualités.
Elle regarde par dessus son épaule. Elle voit le torse musclé encore bien bronzé. Ses petits tétons ressortent. Il a des muscles vraiment bien placés. Val ne doit vraiment pas s'ennuyer avec lui !... Ses jambes... Ses cuisses... Quelles cuisses il a !... Elle se prend à penser qu'elle aimerait tant le caresser, le masser. Elle frémit même à l'idée de se voir les sucer, lentement, l'un après l'autre... Son regard se pose à nouveau sur la petite bosse de l’homme. Vu d'en haut, c'est encore plus impressionnant. Elle se voit se placer entre ses cuisses, les écarter, baisser son boxer, attraper ce sexe dans sa main. Elle ne bouge plus de peur de voir s'évanouir cette jolie forme. Elle se délecte à la vue de cet appendice qui, si elle l'effleurait ne serait-ce qu'une seconde, pourrait devenir si proéminent. Elle a tant envie de le voir tendu. Elle serait prête à faire des choses pour çà... Et Val qui tarde à revenir…Marie bouge de là. Elle va s'assoir dans le canapé, face à lui. Elle a croisé les jambes. Elle sait que c'est un geste qui émoustille si fort les hommes. Il a regardé, mais il s'est tout de suite replongé dans son livre. Décidément, elle ne lui fait vraiment aucun effet. Son sexe est resté bien sagement sous le tissu à la même place que celle qu'il occupait jusqu'à présent...
Lorsqu'elle a croisé ses jambes d'une façon si sensuelle, il a été touché au plus profond de son être... Dire qu'il y a un instant, elle était juste derrière son épaule, presque à toucher son torse... Elle devait avoir une vision panoramique sur son sexe pleinement dressé. Ce n'est pas possible qu'elle ne ce soit pas aperçu de son érection... Et si Marie n'était pas la jeune fille cool, sportive, franche, réservée qu'il croyait ?... Commerciale, c'est un métier où on est beaucoup à l'extérieur, où on a beaucoup de contacts avec la clientèle, où on doit être très souvent tenté... On joue sur la séduction. On essaye de se faire bien voir. On attise quelques désirs secrets. Et si elle cachait si bien son jeu ?... Si elle n'était pas forcément celle qu'elle parait ?... Phil relève un peu la tête, pour voir, elle lui sourit. Elle décroise et recroise à nouveau ses jambes, comme si elle voulait à chaque instant changer de cuisse porteuse. Il n'en perd pas une miette. Il en bave presque... Non seulement elle est bien foutue, mais en plus elle bouge harmonieusement, prend des positions attirantes, presque sensuelles...
Il commence à se demander si elle ne serait pas en train de l'allumer un peu...
Marie porte bien des bas !... Il a pu apercevoir le blanc de sa cuisse. Il ne débandera donc jamais !... Il se replonge dans sa lecture... Elle se sent terriblement vexée. Il n'est pas question qu'elle ne relève pas ce défi. Discrètement, elle retrousse sa jupe, déjà courte. Elle décroise les jambes. Elle s'avance un peu vers l'avant et place ses mains sur ses genoux...
En s'avançant un peu, sa jupe s'est retroussée. On voit jusqu'au haut de ses bas... Marie lève les yeux vers le ciel, tourne le visage de coté, entraînant avec lui le reste de son corps, se mordent un peu les lèvres... Elle a toujours ses mains qui tiennent ses genoux. Le tissu de sa jupe s'est à nouveau retroussé. Phil peut nettement voir la bande élastique noire qui retient le bas. Il y a de petits dessins tout autour. Des femmes ravissantes, peu habillées ou nues, ressemblant à des statues impressionnistes du musée d'Orsay. Au dessus de la bande noire dessinée, la blancheur de la cuisse et le début de la fesse... Elle doit porter un string. Il adore cette mode. Surtout face à une aussi jolie fille. Il apprécie le tableau porté à sa vue. Il ne sait plus vraiment. Il a tout loisir de bien le contempler... Elle se plonge dans le dossier moelleux du canapé, souriant. Elle retourne doucement son visage vers celui qu'elle est si heureuse d'avoir découvert aujourd'hui... Elle scrute ses yeux. Ils ne sont pas pointés vers les siens. Ils observent ses cuisses plongées dans leur emballage sombre, la partie blanche de son corps. En se plongeant dans le dossier de son fauteuil, elle a libérée ses mains qui emprisonnaient ses genoux. Ses jambes se sont écartées un peu, s'est redressée, a fait pivoter son corps pour se retrouver face à lui. Elle vient poser son coude au milieu de sa cuisse. Penseuse, elle place son menton dans sa main, tout en le fixant. Elle n'a pas refermé les cuisses... Il peut maintenant facilement admirer le morceau de tissu blanc soyeux qui recouvre son petit minou. Il n'est pas transparent. Marie regrette presque... Elle croise ses mains derrière son cou. Elle sait que ce geste fait gonfler ses seins sous son pull. Elle lance un petit sourire, regarde à nouveau le plafond, fait bouger sa jambe de droite à gauche, ouvrant et fermant négligemment ses cuisses à la vue de Phil qui n'en peut plus. Il se plonge, se noie dans ce qu'il voit. Il adore !... Il a une telle vue sur ses cuisses enfoncées dans ce fauteuil, sur le tissu qui couvre son intimité qu'il va jusqu'à sentir son coeur battre si fort. Plus encore, le battement s'enivre lorsqu'il peut valider qu'il s'agit bien d'un string.
Il se voit se lever, s'approcher d'elle, attraper sa bouche, l'embrasser, l'attirer à lui, caresser ses bas, passer sous sa jupe, s'enfouir dans son string, le baisser, lécher son petit minou, se redresser, descendre son boxer, se proposer à sa bouche, se laisser si bien faire...
Val appelle enfin... Marie se rend dans la salle de bain, le regard un peu vidé. Déçue de ne pas être arrivée à ses fins. Peu importe !... Elle le sait... Elle n'a pas encore dit son dernier mot... Val s'introduit lentement dans la salle de bain.
Tu es gênée à t'être un peu laissée dépasser par les événements... Tu n’aurais sûrement pas dû faire ce que tu as fait. Tu t’es laissée un peu emporter...
Il faut dire que c'est quelque chose, tout de même et puis, ce n'est pas si grave... Après tout, il ne s'est rien passé.
En fait, la salle de bain était parfaitement ordonnée quand tu y es entrée. Tu n’as eu qu'à installer sur le plancher un parfait petit nid qui recueillera le temps que s'envole son duvet, sa repousse... Tu as fait tomber ta serviette au sol, Marie s'extasie sur ce minou. Il est si joli. Ce mélange de brun très sombre et de rouge framboise qui apparait nettement, entremis. Tu as tellement été excitée avant que la sonnette ne retentisse...
Zut ! Cela brille. Cela brille même beaucoup. Marie va se rendre compte que ton petit chaton est tout mouillé. Il ne faut pas. Qu'est-ce qu'elle irait penser ?... Tu ouvres l'eau de la douche italienne, attend qu'elle soit suffisamment chaude, te jette en dessous, fait attention à ne pas mouiller tes cheveux. Tu prends un peu de gel intime, commence à masser pour faire s'en aller toute trace d'émotion. Mais voilà que cette main emplie de savon qui passe à l'intérieur de toi, te caresse si doucement. Cela a le résultat inverse à celui escompté. Une nouvelle humidité chaude afflue à chaque instant où tu fais disparaître celle qui la précédait. Le jet de la douche brûlant passe sur ton ventre, tes seins, tes tétons sortent au lieu de rentrer. Tu penses à ce qui va se passer dans un instant, te déshabiller pour la première fois devant Marie, te mettre toute nue face à elle, lui ouvrir ton intimité, s'installer à plat sur le sol, lui laisser poser ses mains sur ton corps, la voir ôter chaque poil superflu, jusqu’à ce qu'il n'en reste plus un seul.
Hier encore, tu n’envisageais pas cela comme un problème, Marie est une femme. Et tu sais bien qu'elle n'était pas attirée par toi. Là, c'est plus délicat. Il y a eu Béa... Cette ravissante blonde t'a fait jouir de sa petite langue douce, et passées la nuit ensemble.
Tu pourrais te dire que ce n'était qu'un instant de folie. Mais quand tu y repenses, tu n’as qu'une envie, te retrouver toute à l'heure dans sa chambre, laisser prendre d'assaut ce petit puits d’amour rendu entièrement lisse... Marie ne lui avait jamais fait, jusqu'à présent, d'effet. Là, tu angoisses d'avoir ses mains sur ton corps, la peur de ne pas tenir. Avoir envie que ses doigts aillent beaucoup plus loin. Le temps passe... Il faut pourtant que tu finisses par sortir de ta douche... Une seule solution... Tu tournes le mélangeur à fond dans l'autre sens. L'eau se tiédit, puis arrive presque glacée. Tes seins se tendent plus qu'avant. Ton ventre rougit. Ton minou tiédit, se rafraichit doucement, se calme... Tu fermes l'eau, attrape une grande serviette, et te sèches. Tes seins restent tendus inexorablement comme figés dans le temps. Le reste s'est calmé. Plus aucune brillance ne vient se former sur le rouge framboise sombre que s'applique de ta main à cacher. Les pieds nus passent sur le petit nid improvisé de grandes serviettes blanches très épaisses. Une, pliée en huit, te serviras d'oreiller. Tu va dans ta chambre, enfile un ensemble soutien-gorge culotte, joli, raffiné, sage, passes un pantalon en lin, une chemise en coton couleur tabac clair et de petites socquettes blanches, puis retournes dans la salle de bain, appelles Marie qui lui demande pourquoi tu t'est rhabillée. Un pensée comme elle, mais tu lui dis avoir eu froid. Ce qui n'est pas faux...
- Très bien ! On va pouvoir commence, autoritairement, se place devant toi, et sans préavis défait chacun de tes boutons, faisant apparaître ton soutien gorge. La chemise enlevée, c'est la boucle du pantalon en toile qu'elle fait sauter. Tu ne portes plus sur toi que son ensemble de sous-vêtements et tes socquettes blanches.... Marie te tend deux toutes petites serviettes pliées en quatre. Elle passe derrière, dégrafe ton soutien-gorge, fait glisser les brides sur tes épaules, et fais glisser les lunes d’étoffes frôlant au passage tes pointes toujours dardées. Tu as juste le temps de plaquer une serviette sur tes seins avant que le soutien-gorge ne se retrouve plié en deux sur le meuble du lavabo. Marie s'accroupit, tire sur la fine culotte, la faire descendre d'un coup sur les genoux. Tu tressautes et place vivement l'autre serviette pour couvrir le devant... Derrière, Marie a arrêté son mouvement. Elle a tes petites fesses face à elle. Sa tête est à leur hauteur. Elle ne se prive pas de les regarder. Tu ne bouges pas, à presque sentir son souffle chaud sur chacune d'elles... Pourquoi te dévisage-t-elle ainsi ?... Tu es tout à coup tellement troublée... Marie reprend son mouvement interrompu, passe le tissu sur les mollets, soulève l'un après l'autre les pieds, évacue le gêneur...
- Allonge-toi sur le dos !...
Tu t'exécutes prenant bien soin de ne pas dégager ce qui couvre tout juste le haut de tes seins et le bas de ton ventre.
Marie te regarde ainsi couchée. Elle est vraiment très jolie sa copine, avec ses petites serviettes et sa paire de socquettes blanches... Marie a dit çà, comme çà, doucement, sans sembler y prêter réellement attention, comme si de rien était... Pourtant, elle l’a fait fort.
Tu aurais eu envie de lui répondre, juste devant ses yeux. Mais tu résistes au poids de son désir... Elle Ressort de la pièce va chercher son sac, se déshabille et enfile un mini blouse blanche, le tous devant les yeux de Phil…
-Cette petite blouse, elle est belle, non ?... Et encore, tu la vois mal... J'ai oublié mes Tongue. C'est ce que je portais avec, au cabinet d'esthétique. On peut dire que les clients aimaient... Voir mes petits doigts de pieds, remonter mes mollets, mes genoux, mes cuisses, limitées si haut par le tissu. Si haut car elle est courte, si courte...
Philippe, tu ne la trouves pas un peu trop courte, ma blouse ?...Marie est contrariée. Son visage se ferme. C'est la première fois qu'un homme résiste à ce point à ses avances...
Dépitée, elle retourne vers Val...
- Je vois que tu m'attends sagement. Tu es très obéissante, toi au moins !...
- Te moque pas de moi, Marie ! Je ne suis pas une gamine...
- Alors, pourquoi tu n'acceptes pas de te dévoiler facilement?...
- Je ne sais pas. J'ai un peu peur qu'on me regarde... Et puis il y a Phil ?...
- Phil !... Phil !... Tu n'as que ce mot la à la bouche !... Je vois bien qu'il est suffisamment accroc à toi. C'est bien simple, il n'y a que toi qui sembles l'intéresser dans la vie. Je peux te dire qu'il n'est pas prêt à te refuser quoi que ce soit, celui-là !... Dit elle en rigolant.
- Tu crois ?...
- Oui. Et puis, de toute façon, tu n'es pas obligée de tout lui raconter. Tu es libre de faire ce que tu veux de ton corps. Non, mais !...
Tu est troublée, sans t'être aperçue que Marie, tout en parlant, a fait chauffer la cire, et te l'a appliquée sous les aisselles, a tiré sur les poils, les a fait disparaître. Elle a renouvelé l'opération sur le maillot en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Elle t’a demandée de te retourner, pudiquement ce qui ne te ressembles pas, tu fais glisser ta serviette sur tes petites fesses et, étalée de tout son long sur le ventre.
Tu as bien senti la main de Marie relever le morceau de tissu coton et en replier une partie sur toi-même, délicatement, elle a entrouvert tes petites fesses, a placé de la cire tiède, a enlevé les quelques petits poils qui se trouvaient là. Elle a rabattu le tissu.
- Voilà, c'est fini pour la partie épilation. Je ne t'ai pas fait trop mal, Val ?
- Non, Marie. Je n'ai quasiment rien senti.
- Je te laisse un instant, je retourne au salon. J'ai là-bas un petit tube de crème pour éviter les rougeurs. Tu m'en diras des nouvelles !... Tu vas voir, elle a des vertus de détente, apaisantes, relaxantes, bienfaisantes. Tu te sentiras zen, après...
Tu sais bien avoir suffisamment de crème dans ton nécessaire de salle de bain. Tu imagine volontiers Marie, une nouvelle fois, l'envie de voir si le boxer de Phil allait enfin réagir à son approche...
Avoir vu tes petites fesses, si jolies, lui inspire l'idée de mettre les siennes devant le nez de ton homme. Rien de plus facile ! Sa blouse est si courte...
Lui, toujours dans le salon, espère, un peu... Il n'a pas tort... Marie revient, se met de dos face à lui, fait semblant de chercher sa crème dans un grand sac de papier aux initiales de grand magasin, il parait plongé dans sa lecture. Elle, parait, plongée dans sa recherche, penchée plus encore, portant à la vue de l'homme ses fesses et le string censé les recouvrir.
Puis retourne dans la salle de bain, son petit pot de crème à la main. Elle va maintenant ne s'occuper que de toi...
Tu est dans la rue, et vient de quitter Marie qui rejoint sa voiture. Tu hésites à te diriger vers l'allée d'en face, passes et repasses sur le trottoir. Il fait si froid. Tu finis par t'approcher de l'entrée de l'immeuble de Béa. Enfin tu t'engouffre dans l'entrée, montes quatre à quatre les escaliers, te retrouves devant la porte, hésites un instant, sonne... L'homme... Le voisin... ouvre... Il se fige. Son visage blêmit. Il tourne rapidement la tête dans la direction de là où doit se trouver sa femme, se mord les lèvres... Que vient-elle faire ? Que vient faire chez lui sa voisine d'en face ?...
- C'est toi, Valérie ?... Cyril, qu'est-ce que tu attends ? Fais-là entrer !...
Béa arrive le sourire aux lèvres, t’embrasse sur les deux joues, la deuxième à la commissure, te fait la suivre dans le salon. L'homme reste là, sur le pas de la porte, essayant de cacher comme il peut le regard stupéfié gravé sur son visage. Cette Valérie qui devait venir l'aider à faire son CV... Cette collègue de Béa... En fait, c'est sa voisine d'en face. Celle qu'il regarde depuis près d'une semaine, tous les soirs. Celle qui lui a donné de si doux rêves, qui ont imprimé en lui de si fortes envies...
Elle est devant ses yeux. Il l'aurait reconnue entre mille. De près, elle est encore plus belle !...
- Je te présente Cyril, mon mari... Chéri, c'est Valérie... Spécialisés-mise en forme CV.
- Bonjour, monsieur...
- Valérie !... Tu ne vas pas l'appeler monsieur, tout de même !... Cyril !...
- Heu... Oui... Bonjour... Cyril... Béa exagères un peu. Disons seulement que je me débrouille en ce qui concerne la mise en page...
Tu essaies de donner le change. En fait, tu n'en mène pas large. Pourquoi as-tu accepté de venir ? Pourquoi s'être mise dans cette situation ubuesque ?... Face à cet homme !...
Heureusement, Béa est là. Son petit sourire la calme, te soutient, te réchauffe le cœur, et un peu le reste... Tes petits yeux ont à nouvelle envie d'elle. Installées toutes proches l'une de l'autre dans le canapé. Cyril se place dans le fauteuil. Cela te fait tout drôle. Tu es assise à la place où d'habitude l'homme regarde la télé, la tête en fait plongée en direction de ton appartement, la où il se touche, où il fait reluire son pieu. Tu jettes un oeil au dehors. Mon Dieu, c'est fou comme on voit bien à l'intérieur de son salon !...
- Je vais devoir partir...
Tu tressailles. Ces quelques mots, tombés comme un coup de tonnerre, Béa vient de les dire si calmement...
- Ma soeur m'a appelée. Leur petite a une poussée de fièvre. Elle va voir le pédiatre. Je dois garder le grand... On aura l'occasion de se revoir rapidement, j'espère... Je vous laisse. De toute façon, je crois que vous n'avez pas besoin de moi. Vous avez suffisamment affaire... A tout à l'heure, mon chéri. A très bientôt Valérie... Et soyez sage, tous les deux !...
Béa se met à rire. Tu, tout comme Cyril essaye de donner le change, sourire à ce que vient de dire ironiquement Béa. Tu as le visage empourpré. Béa enfile son manteau, ne s'en aperçoit pas. Elle l'embrasse à nouveau et s'en va... Il y a un long silence. L'homme finit par proposer un petit café. Tu acceptes.... Pendant qu'il le prépare, tu détailles cet intérieur que tu connais déjà si bien. Tu vois l'autre coté des choses, la face cachée de l'astre. Tu as découvert voici une semaine, une planète habitée. Te voilà en train de la fouler du regard, n'imaginant pas tout forcément comme çà... Le dos fleuri du canapé, deux petits meubles bas, un tapis, un jeu de fléchettes sur un mur, une glace moderne avec un cadre doré... Toute une flopée d'objets qu'on ne peut pas voir de chez toi... Perdue dans tes pensées ne voit pas l'homme revenir. Il installe délicatement les tasses sur leurs soucoupes, place les cuillères. Il ne parle toujours pas. Il sert le liquide brûlant et noir. Des arômes emplissent l'espace... Tu reviens à la vie, tu les connait si bien, ce sont ceux d'un grand cru colombien. Ce Cyril a du goût... Sur le bord de la soucoupe en porcelaine colorée, il a posé un carré d'un grand chocolat noir issu de cacaoyers malgaches, tu aimes tant ce chocolat, est même surprise par l'envie... Cyril trempe ses lèvres dans son café. Elles sont rouges. Elles sont si belles... En buvant, il ne peut s'empêcher de te détailler, tu le sent. Tu pinces un peu les tiennes. Ton visage devient de la couleur de celles que Cyril plonge dans le liquide noir et toujours brûlant. Tu n’aurais pas dû t'habiller ainsi... Tu n’as pas vraiment eu le choix... Tout de même !... Elle n'aurait pas dû s'habiller comme çà !...Elle n'aurait pas dû s'habiller comme çà !... Mais tout s'est passé si vite... Quand Marie est revenue du salon, elle avait son petit pot de crème entre les mains. Elle s'est approchée de toi, s'est excusée de t'avoir fait attendre, a posé sur ses doigts un bon peu de l'onguent, en te faisant couler entre les omoplates, et commencée un massage délicat... tu a appréciée, ça oui au combien…. L'attente fût si longue. La récompense si douce. Tu en valais la chandelle. On ne lui avait encore jamais fait une chose comme çà, de cette manière là... Les mains remontent sur tes épaules, ton cou, passent sur le dos, la cambrure des reins. L'une d'elles a glissé sous la petite serviette posée sur le fessier. A la fois, Marie respecte l'endroit, laissant le tissu pudique voiler son regard. A la fois, ses mains s'immiscent toujours plus en dessous, malaxant impudiquement la peau. Elle replie la serviette sur elle-même, disjoint les fesses, contemple longuement ce paysage sans végétation, sorte de petit Vésuve introverti...
- Hummm !... Pas mal. Pas mal du tout !... Joli travail. Je crois que je t'ai vraiment réussi, Val. Tu me diras ce que tu en penses...
Tu écoutes. Tu trouves la suggestion des plus incongrues. Tu te voit mal dans l’instant te mettre devant ta glace, la tête pendant entre tes jambes, inspectant méticuleusement le résultat de ce pourquoi Marie à officiée. L'idée te laisse un peu pantoise, bouche bée, la langue très légèrement tendue... D'une main, garde tes fesses écartées. De l'autre, elle prend de la crème, commence à l'appliquer dans ce petit espace plissé maintenant tout à fait lisse. Tu as un soubresaut. C'est la première fois que quelqu'un passe ses doigts sur cette partie de ton anatomie. Elle te masse lentement. On ne peut pas dire que ce soit désagréable. Les petits doigts s’enfoncent au creux des rondeurs molles, tout autour de ce trou. La main a glissé vers le milieu. La crème chaude sur cet espace doux, tu arrives à trouver cela si sensuel... Ce petit geste te fait jusqu'à trembler. C'est drôle ! Le fait de cette façon si calme, ces doigts glissent sur cet endroit qui se sent, si bien tout à coup... Elle continue son massage tout autour, remonte sur les fesses, passe sur les cuisses, redescend la serviette vers l'avant, recouvrant pudiquement l'ensemble du fessier, descend jusqu'aux mollets, les masse sensiblement... Elle te fait signe de te retourner. Tu t'exécutes, replaçant rapidement les deux petites serviettes pliées en quatre sur tes deux parties intimes. Lui masse le cou, les épaules, passe ses mains longtemps, glisse sous la serviette, sur tes petits seins, les pétrit délicatement, prend soin à aucun moment de ne faire tomber le tissu. Il y a quelque chose d'érotique dans ce geste. Tu te sens si chose... Marie perçoit tes tétons qui se tendent. Elle n'en fait pas cas. L'habitude sans doute... Elle masse imperturbablement, descend sur le ventre, passe sous le tissu, gravit le mont de Vénus, s'arrête, se retire... Dans cet instant de diversion et de trouble, l'autre main, arrive de l'autre bord, remonte le haut de la cuisse, vient se plonger sur le minou, la masse lentement. Est-il besoin d'ajouter que celui-ci, en un instant se trouve être trempé ? Tu ne te reconnait plus. Heureusement, avec la crème, ou l’espérance, Marie ne doit se rendre compte de rien...Faux !... L'onguent est presque froid. Le liquide que Marie sent sur sa main est chaud. Tu prend un air de rien, fermes les yeux, honte ou plaisir, tu ne sais plus, et puis tu t’en moques, un peu. La main continue son œuvre, à trop parcourir cette zone, n'hésite pas à s'appesantir pas à pas sur les parties les plus sensibles. C'est tellement amusant de te sentir troubler de ta meilleure copine... Le petit clitoris s'est un peu redressé, il se fait piquant, la chaleur l’irradie fortement, tu penses la crème, Marie joue avec, histoire de voir quel effet cela produit chez toi, son amie. Ton regard, pointé vers le plafond, a tendance à se dilater. Tu mords tes petites lèvres.
Tu adores ce pouvoir de femme, qu'elle sent.... Elle fait glisser son pouce sur le bourgeon, le masse lentement... Tu ne peux plus, impossible et pourtant inconcevable, tu laisses échapper ce petit gémissement immédiatement changé en une faible toux rauque, renouvelée à chaque tournoiement du pouce sur toi, si elle aimait les filles, c'est avec toi qu'elle adorerait faire l'amour, c’est sur. Ta langue, sans l'avoir décidée toi même, passe autour de ta bouche. Elle fait glisser sa main jusqu'à la jambe, replace, la serviette, masse lentement tes cuisses, descend...
Quand elle était esthéticienne, elle en a vu des corps de femmes. Aujourd'hui, pour la première fois le fait de voir, de toucher, de masser une fille, l'excite si fort. Elle enlève ses mains, regarde ce corps. Tout est si beau ! Elle approche ses doigts fins de la poitrine pleine de charme, attrape la serviette, l'enlève délicatement, la plie en deux, la pose sur le meuble de bois exotique, regarde longuement, enlève l'autre serviette. Val est devant ses yeux. Elle ne porte plus sur elle que ses socquettes blanches. Ce serait faux de dire Marie n'est pas troublé par ce corps si lisse. Rien pourtant ne transparait. Elle attrape un petit miroir, demande à Val de se redresser un peu, lui montre son minou démuni de son naturel. Tout en lui parlant du résultat qu'elle a voulu des plus réussi, elle indique la durée plutôt longue dont elle pourra bénéficier pour ce mode d'épilation. Val l'écoute à peine, car en disant ces mots, la jeune fille caresse doucement le petit minou glabre, sans sembler s'apercevoir de l'abondance de liquide qui se repend lentement sur tes cuisses. Tout excités à cette idée, les petits doigts de ta copine s'affolent pour caresser plus intensément cet espace sans rien autour de ces parties intimes. Tu te sens tout à coup si nue... Ton imaginaire s'affole. Elle est presque choquée à l'idée qu’elle pourrait te demander de te retourner, de te placer à quatre pattes, orienter le miroir face à ton petit trou, le lui montrer, se mettre à le masser délicatement devant elle, s'enfoncer doucement, te sentir appelée, entrer par inadvertance un petit doigt si doux, glissant sur la crème fluide. Tu pense à de ces choses !... Heureusement, Marie, bien plus sage, te fait te rallonger. D'un geste, elle ôte une socquette, l'autre, attrape le pied, commence son massage. Rien de licencieux dans ce geste. Pourtant, tu a l'impression que Marie est en train de la déshabiller toute entière, de lui faire l'amour. Elle masse si fort sa plante, chacun de ses orteils, redescend au talon, elle a envie d'elle... Plus de force. Et se laisse aller à cette caresse suave. Un peu de ton liquide chaud coule dehors de tes grandes lèvres fiévreuses, rejoindre comme une course la raie fessière... Tu sens monter l'envie si fort... Si tu n'y prends garde, elle va finir par te faire jouir par ces simples étreintes... Les doigts s'activent dangereusement sur chacun de tes orteils, sa main tenant ta plante.
Ce doux chatouillement, ce branle toujours plus rapide de tous tes doigts de pieds, surtout le gros, te met dans un tel émoi. Les quatre coups de la pendule sonnent au salon. Seize heures. Bon sang ! Le rendez-vous avec Béa et son mari... Tu dois y aller !... Et cette envie qui est en train de monter si fort !...Tu interrompe le massage et sort de ce si doux supplice avec une certaine faim qui te tenailles encore au ventre. Mais tu n’as pas le temps. Tu doit y aller et te précipites dans ta chambre, s'habille en un instant. Il n'est pas question de choisir ta tenue, prends ce que tu trouves, et courts jusqu'au salon...
Seize heures cinq. Et Phil est toujours assis là, vêtu de son seul boxer, il est en train de lire. Tu lui dis que tu t'en vas... Tu seras de retour pas avant dix-neuf heures...
- Je sais. Pour faire le CV de ta copine Béa. J'ai entendu tout à l'heure!...
Tu est si étonnée qu’il ne réagisse aussi bien. Tu le plantes tout l'après-midi, d'abord avec Marie, puis avec Béa... Il ne dit rien. Il lit tranquillement, zen... Ce n'est vraiment pas son style. Tu attendais une scène, quelque chose... Rien !... Il semble même te donner sa bénédiction... Tant mieux ! Tout se goupille au mieux pour toi. Si ça se prolonge avec Béa, vous devriez avoir tout le temps qu’ils nous plairont... Avec ce qu’elle vient de lui faire, tu es pour le moins chauffée... Le conduit au combien lubrifié. Tu as hâte de retrouver cette petite langue sur ta bouche, tes seins, sur ta chatte, oui.
Lui est aux anges, lui seul sait pourquoi. Tu bois ton café devant les yeux éblouis de Cyril, ton jeune voisin. Tu n'aurait vraiment pas dû t'habiller ainsi !... Tu es partie si vite de chez toi... Tu as tout simplement remis la tenue de ce matin. Mais quelle tenue !... Au beau milieu de l'hiver, à se promener avec ta petite jupe courte, tes bas, ton manteau court, ton pull moulant, tes bottes... Cet ensemble qui a fait se retourner tant de visages à l'aéroport, tu t’exhibes à nouveau devant un homme, ta tasse de café à la main. Te voilà seule, face à lui et tu sais que l'homme te désire si fort. Depuis des jours, derrière sa fenêtre, il a tant envie de toi... Il te contemple de bas en haut, de haut en bas. L'effet que cela a sur toi est amplifié par le fait de le savoir si proche... Tu te sens si fort déshabillée par ces beaux yeux bleu horizon. De près, l'homme a encore plus de charme. Il faut que tu te calme !... Il n'est pas question de se laisser aller, ne serait-ce qu'un peu... Heureusement, pour l'instant, de son coté, l'homme ne fait rien, ne dit rien. Il boit simplement son café. Il attend... Il a été si étonné de te voir devant sa porte, si surpris du fait que tu sembles connaître si bien sa femme... Pourquoi Béa ne lui a-t-elle jamais parlé de toi ?... Il y a anguille sous roche... Son épouse n’est peut-être pas vraiment partie. Elle est peut-être encore dans l'escalier, à attendre le moindre petit cri féminin. Cela n'étonnerait pas Cyril. Ces derniers-temps, Béa est du style jalouse, prête à entrer dans le salon pour vérifier tout ce qu'il est en train de faire, examiner chacun de ses gestes. Il ne se sait pas ce qui se passe. Il a intérêt à se tenir à carreau... Tu termines ton café. Il est peut-être temps de commencer votre travail. Cyril approuve. Il veut absolument tous comme toi, penser à autre chose. Il se lève, met en marche l'ordinateur, placé sur une petite table collée à une des portes fenêtres. Tu ôtes ton manteau. Il le prend de ses mains, va le placer dans la chambre, sur le lit. Il respire son odeur à travers la laine. Tu sens si bon. Il a tant envie de toi !... Son membre irrigué lui fait mal.
Tu profites de cet instant de répit pour regarder au dehors, chez toi, à l'intérieur de son salon. Phil est est sagement assis sur le canapé, la télécommande à la main. Il doit faire très chaud dans l'appartement. Il a à nouveau ôté ses habits. Il ne lui reste une nouvelle fois que son seyant petit boxer noir. Il est beau, ton homme !... C'est excitant de le voir ainsi, de loin. Il est si bien foutu, musclé là où il le faut, la peau mate, le corps en éveil. De là où tu est, comme l'impression de le redécouvrir... Son visage, son cou, son torse, ses bras forts, ses mains... L'une d'elle est passée sur sa cuisse. Elle la frôle, remonte, effleure son sexe, glisse sur son ventre, son torse, son visage, ses cheveux doux. Sa main descend sur ses tétons, les masses longuement. Elle est maintenant sur son bas-ventre. La scène qu'il voit à la télé semble l'émoustiller si fort. Peut-être un clip, une pub de parfum, de café noir, de dessous féminins. Ses gestes se font plus vifs. Ils glissent sur le tissu, viennent caresser la proéminence gonflant inexorablement le sous-vêtement.
Phil ne semble pas gêné. Il est assis sur le canapé.... Tendu. Il caresse plus fermement le tissu. Tu ne l’aurais jamais imaginée se laisser aller ainsi, ingénument, devant le monde... Ses yeux semblent scotchés vers l'écran. Sa main s'immisce doucement sous l'étoffe. Il prend son membre si fermement entre ses doigts...
Tu te sens à la fois terriblement jalouse et délicieusement excitée à l'idée que ton homme se frôle face à toi, sans possibilité de t'apercevoir...
Cyril entre à nouveau dans la pièce, s'approche de toi. Un petit mot de passe tapé, tu te trouves face à la session de l'homme, ouverte. Il pointe du doigt le fichier que tu te dois d'ouvrir. Son CV apparait. Tu le toise, le scrute, l'inspecte, montre les petits défauts de mise en page, et proposes de le refaire en entier... Il te tend la version imprimée, s'inquiète d'être si proche de toi, lui demande si tu a besoin de lui. Elle dit que non, mais penses le contraire, tu dois penser CV, absolument, pas à sa queue.
Il va en profiter pour ranger quelques papiers... Il s'installe dans le fauteuil, commence à classer ses courriers sur la table du salon. Il est à quelques mètres derrière toi. Son regard ne peut s'empêcher de t'observer discrètement... Tu pointes à nouveau tes yeux vers chez vous, Phil a la main placée sur son boxer, il entame sous le tissu un doux mouvement de va-et-vient sachant qu'on peut le voir depuis les fenêtres d'en face. Cela ne semble vraiment pas le déranger... Il repousse le bord de son boxer, installe sa main sur ce sexe fièrement dressé qu'il tient du bout des doigts, juste sous le gland. Il applique un mouvement régulier, méticuleux, le regard toujours scotché vers son poste de télé. S'il savait que parmi ses jeunes voisines qui le regardent peut-être, il y a sa femme... Tu as cette forte impression de le voir comme au premier jour de leur rencontre, à cette Pizzeria 2000. A cet instant où il est apparu beau comme un prince des conte de Perrault. Tous les regards se sont tournés vers lui. Il a plongé le sien dans celui de sa Valou et ne s'en est jamais remis...
Aujourd'hui, à nouveau, tu apprécies si intensément de le voir. C'est la première fois depuis si longtemps que tu prends le temps de le détailler, t'apercevoir de ta si forte envie de lui. Tu est prise entre une certaine jalousie qui commence à galoper à travers ton esprit et le désir de te rendre au plus vite chez toi pour redécouvrir ce corps que tu n'a jamais vraiment su apprécier à sa juste valeur. Tu vas essayer de rapidement terminer ta mise en page, t'en aller au plus vite le rejoindre. C'est si difficile de te mettre au travail. Tu as du mal à décrocher, quitter des yeux ce doux spectacle que te donne encore le corps de ton ami. Avec cet homme assis derrière toi, dont le regard se vautre dans le dos, sur ta chute de rein, glisser le long de la chaise, tes désirs fusent si fort au fond de ses pensées... Ton entrecuisses est trempée, la cyprine englue tes lèvres, inonde la zone avec excès. Il a dû se passer quelque chose dans les publicités. D'un geste vif, il ôte son caleçon, se lance dans un mouvement beaucoup plus accentué. Tu humidifies tes lèvres, de ta langue. Tu a face à toi toute la beauté du monde élancé fièrement comme le bras viril d'un marathonien si cher au regard de Coubertin.
"L'important, c'est de participer !". C'est peut-être ce qu’il se dit à ce moment. Il s'arrête, d'un coup, se fige, le regard au loin, perdu dans ses pensées. Il se lève, nu, le sexe dressé, se dirige vers la table, prend sa mallette, l'ouvre... Il sort plusieurs dossiers, les consultes rapidement. Il en trouve un, rouge. Il a l'air satisfait. Il sort son contenu... Des photos, il lui semble, en noir et blanc, tout en regardant les photos, il ne peut s'empêcher de se caresser lentement, les clichés ont toutes l'air de lui plaire. Elles doivent être si jolies. Toutes plus belles les unes que les autres...
Tu te cache, derrière ton écran, puis il se dirige vers la fenêtre et ferme les rideau…Sans autre explication…
Tu te lance dans la réécriture du CV. Tu vas toujours très vite, termine en moins de trois minutes. Comme d'habitude, c'est parfait... Tu n'appelles pourtant pas ton voisin qui continue à trier ses papiers. Tu préfères prendre le temps de lancer à nouveau un regard par la fenêtre... Cyril, tu peux venir me voir, s'il te plait ?...Le jeune homme est très surpris d'entendre le tutoiement, l'appeler par son prénom. Il relève la tête de ses papiers, se lève, s'approche de toi. Tu lui montre son CV à l'écran, ne fait pas que lui montrer çà... D'où il est, il a une vue sans ombre sur ton décolleté. Tes seins tendus dont il a tant rêvé se détachent, sont à portée de sa main. Il a tant envie de plonger... Il se retient, Dieu sait comment. Il sait que Béa n'est pas loin. Il lui dit que c'est parfait. Il retourne à son classement. Il n'entend pas te lever, venir te placer au centre du salon à quelques mètres de lui...
- Tu aimes me voir nue ?...
- Cyril lève les yeux, ne répond pas. Tu défait la fermeture de ta jupe, et la fait tomber à terre. Tes bottes l'enjambent pour te rapprocher de lui. Tu prend ton string entre tes doigts, l'ôte. Seul ta chemise recouvre son intimité.
- J'ai une surprise pour toi...
Tu défais lentement les derniers boutons de ta chemise, l'ouvre d'un coup, la fait tomber à terre. Cyril voit ton sexe entièrement lisse, tes lèvres bailles légèrement. Il ne peut s'empêcher de se sentir d'un coup, surexcité. Tu ne lui laisses pas le temps que redescende son désir. Tu dégrafes ton soutien-gorge, fait apparaître tes seins si bien plantés. Il retrouve la femme qu'il connait si bien depuis ces quelques jours passés à te contempler par la fenêtre. Un peu évanescente, terriblement sensuelle... La différence, cette fois, c'est que tu te trouves dans sa demeure, à moins d'un mètre de lui... L'homme ouvre grand les yeux comme un enfant devant son premier spectacle de cirque. Tu te diriges vers l'ordinateur, pose ton pied sur la chaise, réaction immédiate d’ouvrir un peu plus ton antre à sa vision, une perle de ta liqueur se forme à l’orée de ton con, tu descends la fermeture de ta botte, l'ôte, roule sensuellement le bas, renouvelle l'opération avec l'autre jambe...
- Aimerais-tu que je te caresse de ma langue ?...
Tu a dit cela sans vraiment réfléchir. Mais tu n’en peux plus, tu veux êtres prises, sentir en toi coulisser une bite palpitante, c’est urgent, tu as capitulée sous les demandes de ton corps. Cyril a toute de suite compris le fond de ta pensée. Tu t'est mise à rougir à tes mots qui te placent comme une grande adepte de la pratique, une diva qui aurait su exercée cet art en tant que virtuose au cours d'une carrière de soliste, de duettiste, à l'intérieur d'un trio, d'un quatuor, d'un quintette, d'un sexe tête...

Comme si chacun des instruments de l'orchestre s'était retrouvé symphoniquement enfoui dans ta bouche caressante... Comme si tu avais fait vibrer au rythme de chacun de tes petits coups de langue, chacune des notes sortie de chacun de ces éléments dressés à l'unisson pour que s''accomplisse l'ultime son... Or, tu n’as jusqu'à présent eu sur la bouche que le sexe de Phil que celui du goût, de la sensation, de la saveur, du plaisir de l'oralité. Tu as envie du sexe de Cyril, tu t’en rend conte, et, n'est pas le moins du monde apeurée... Tu lui prend la main, lui veut dire non. Impossible de n’émettre aucun son. Tu es si belle... Tu l'amènes devant la porte-fenêtre. T’agenouilles et baisse son pantalon, son shorty. Tu attrape son sexe, commence à le caresser, il est bien dur entre tes doigts, beaucoup plus large que celui de ton mari, le gland turgescent est proéminant. Tu lances un petit mouvement de va-et-vient sur l'objet qui se raidit et grossi de plus belle. Tu approches ton visage, le sent, l’odeur est agréable, il t’attire, ton souffle chaud et court sur la partie sensible de son corps. Tu vient si près que tes lèvres finissent par entrer en contact avec la peau, ta petite langue, s'approche, touche, goûte le liquide, se pose, reprend plus, se lance, y prend goût, s'active lentement, tourne vers le bout, le joint, glisse sur lui, l'entoure, le fait vibrer, l'émerveille. Forte de ta prouesse, étonnée par ce que tu oses faire pour te venger d'un homme si facilement envoûté par le charme d'une sorcière, tu jettes à nouveau un regard à la fenêtre, espérance de sa vision sur toi... Cette situation est maintenant en train de commencer à te plaire, tu suces ce membre si dure, si grand, si gros, il coule en toi, avec ta bouche toujours plus pleine de tes envies toujours plus fortes. A chaque prise de respiration, tu ne le quitte pas vraiment, reliées à lui par de petits filaments de pré-sperme, tout cela trouble excessivement, t'excite terriblement. Tu enfournes en grande partie le sexe du voisin. Tu te sent si à l'aise... L'homme, loin de te prodiguer ses savoirs, de forcer tes envies, te laisse le désirer, se promener, naviguer, voler au ras des flots, s'émerveiller devant l'univers immense qu'il lui reste à explorer...
Il n'imaginera à aucun instant que tu est en train de faire ton apprentissage de libertine devant ce que tu croit être, de tes yeux éblouis, que c'est la première fois que tu passes autant de temps à t'enivrer de cette caresse phallique, si doucement donnée, les yeux encore ouverts pour ne rien perdre de ce qui se passe à coté... Ce sentiment est si fort par rapport au désir que ressent ton envie vers ce corps. Cyril qui n'en peut plus de bander pour toi...
Ta langue glisse sur ce pénis qui se contracte, se serre, se recroqueville, se lance, se dresse, se soubresaut à nouveau, s'enflamme, s'empanache, s'élance, te gorge de sa sève...
En parfait gentleman qui sent qu'il va lâcher tout ce qu'il a en lui, Cyril fait lentement sortir l'objet de ta petite bouche, toi sa voisine. Il l'invite à te relever, à te placer les bras pliés, posés sur la table de l'ordinateur, le regard face à la vitre. Tu obtempères sans souci, sans sourcilier... Il vient s'accroupir derrière toi. Tu sens une petite langue un peu timide, entrer, s'immiscer, la caresser doucement, prendre un peu d'assurance, se laisser aller, se dresser magnifiquement, laper ce bel endroit doux et lisse, empli de toutes les émotions que tu as connues ces derniers-jours. Un autre homme que Phil est en train de s'enfouir en toi. Sa langue se faufile à l'intérieur de ton corps. Il fait tout çà si bien. On dirait qu'il a passé sa vie à arpenter les allées de ta petite chatte. Pour ton plus grand délice, sa langue glisse, droit sur le clitoris. Tu ne la connait pas, tu le laisse entrer. Il connait beaucoup mieux ton intimité que toi. Tu te laisse gémir... ne peut s'empêcher de sentir les effets surpuissant de la baguette magique qui l'assaille à toute volée. Très rapidement, agrippé à tes hanches, il se laisse aller à un flot toujours plus rapide de va-et-vient. Jamais tu n'as connu de telles sensations. Tu gémis, cries, hurles... Il s’arrête, se relève, comme une pause avant l'extase. Un contact électrique passe, un caresse chaude entre tes cuisses, il se tartine de ta liqueur, il enduit sa bite de ton jus, te caresses de tous sont long entre tes lèvres écartées outrageusement. Seul un peu de son gland reste pénétré à l'entrée de cette espace glissante, chaud, humide. Il attend comme si tout l'avenir du moment dépendait de cet instant... A la seconde opportune, comme si un signe marquait le destin, il redémarre, ensemble, s'éblouissent de l'acheminer jusqu'au fond de toi, et toi de ton recul sur lui lance un rythme effréné. Tu te sent emportée, t'accroche là où tu peux, plongent ton corps d'avant en arrière, pour profiter au mieux de cet instant ultime. De ton regard pointe la caméra du PC, allumée, et persuadée du spectacle produit…
Il augmente le rythme, se dépasse, s’entraîne, ta vulve le rejoins frappant sa base, l’intimité ruisselante de ta sève déborde, créant un anneau blanc comme une alliance autour de sa queue. Puis de grands mouvements, amples et profonds, très lents te sont prodigué, tu creuses les reins et recommence à bouger pour venir au-devant de sa bite à bien la sentir dans ton vagin, il t’écarte. Parfois les mouvements sont concomitants parfois décalés, mais chaque mouvement te fais soupirer, toi qui gémit de plus en plus fort. Sentant que la jouissance monter, il accélère ses mouvements. Il te sens décoller et décide de se retirer dans un flop, laissant ton vagin béant. Tu gémis de frustration lui intimant l’ordre de venir te combler. Il s’exécute de bonne grâce, te retournes sur le dos, délicatement, retrouvant sa place, il creuse de nouveau entre tes lèvre, bien au chaud dans ton conduit étroit. Cette intromission profonde et rapide lance le début d’un orgasme foudroyant. Tu cries ta jouissance dans un feulement puis t’écroule terrassée. Tu n’as plus d’autres sollicitations que sa verge dans ton conduit, ses lèvres étaient douces et chaudes, ta langue pénètre sa bouche avec frénésie, mélangeant salive au gout de l’autre. Pendant ce temps, ses mains entreprennent ta poitrine, la sensation et la tension accumulée faille à te faire jouir aussitôt, cela te met dans un état de sensibilité extrême. Tu sens une bouche frôler un téton… Une main se pose sur l’autre sein, en entamant des mouvements circulaires. Tu n’es plus qu’une source intarissable, tu ne le sais pas encore mais tu n’arrêtes pas de jouir. Tu éprouves de plus en plus de difficultés à maîtriser la montée de ton plaisir, d’une main, tu viens écartées les lèvres de ta chatte, de l’autre tu l’attires plus fort, encore. Un désir fou te jette le plus fort possible contre son ventre. Tu lui lances de grands coups de reins, ses mains crispées sur tes hanches. Tu gémis, lui aussi, les gémissements se font implorants, tu sens monter l’orgasme, ton souffle devint plus court, ton vagin se contracte, ton bassin à des mouvements saccadés Tu n’es plus qu’un sexe aspirant au plaisir, un plaisir qui te fait jaillir au-delà de toi-même. Une chaleur bienfaisante irradie ton corps, la sensation est si vive, secouée de convulsions qui t’anéantissent, tu t’écroules sous ton amant. Tu reste ainsi le temps de te reprendre, Cyril toujours fiché au fond de toi. Tu repousses d’une main légère sur le torse de ton voisin, et t’agenouille devant lui, tes mains caresses ses testicules, les englobe dans la paume de ta main. Tu cherches à les peser, mais aussi, tu en constates l’extrême dureté. Quelles sont solidaires ces deux prunes ! Elles sont parfaitement collées au pied de la verge, chaudes, réservoir d’un liquide précieux dont il va certainement falloir retarder le jaillissement. Et sans autres prémices tu engloutis cette queue fièrement dressée, en alternance avec ses bourse ou tu laisses s’écouler les filets de salive, avec gourmandise, faisant aller ta tête d’avant en arrière, les doigts crispés autour de la hampe, ta bouche entourant la bite agressive et luisante, ta langue s’enroule autour de son gland, une danse endiablée dans un bal de caresses circulaires. Ton partenaire, les yeux clos, la tête rejetée en arrière, souffle, lâche de petits gémissements, il te prend la tête entre ses mains, et accompagna ton geste. La bouche pleine, tu pompes de plus en plus vite, serrant presque les dents. Tu guettes son visage, tu le vois se crisper, entends sa respiration s’accélérer, devenir sifflante. Il ferme les yeux et lâche un long soupir. Tu t’empares du gros bourgeon qui te nargue de plus en plus, revigoré par les précautions que tu viens d’avoir à son égard. Que se cache-t-il dans cette fente nettement marquée dont tu espères voir jaillir bientôt le jus tant attendu ? Tu tente d’y engager la pointe de ta langue mais peine perdue, tu ne peut pas explorer au mieux cette caverne minuscule qui restera un mystère, il faut bien qu’il en reste un afin que ton envie demeure intacte voire renforcée. La crevasse n’écarte toujours pas ses rebords et refuse obstinément d’en dévoiler plus. Tiens ! Surprise, un peu inattendue cependant ; voilà qu’un filet d’un liquide clair mais épais sort lentement de ce tuyau. Sans tarder, tu le gobe, pourtant, il y en trop peu pour que puisse en ressentir le goût. Il lutte maintenant contre une soudaine envie de tout te lâcher à la figure, comme il l’a souvent imaginé dans ses rêves. Mais ces images qui viennent l’assaillir ne lui conviennent pas, tu doit pouvoir mener jusqu’au bout ton festin. Tu ne perds pas une seule des longues secousses qui agitent la queue affolée par ta langue. Tu comprends, à l’ébullition interne dont tu perçois chaque grosse bulle qui crève, tu dois te montrer moins affamée et décides de te faire moins pressante, qu’il respire ce tube de chair ! Tu sauras bien lui faire rendre grâce le moment venu. Tu le pompe, l’aspire en une profonde succion, sans reprendre ton souffle. Tu es au contact d’un bouillonnement fougueux, d’une fusion que tu souhaites accompagner. Tu laisses donc la verge entamer de nouveau entre tes lèvres mouillées un mouvement de va-et-vient contenu, renforçant seulement sa pression de temps en temps, patiente, sûre de sa victoire. Voilà, celle-ci finit par arriver. Tu devines à la crispation des fesses de Cyril, à sa façon de se tendre et de s’arc-bouter en prenant appui sur ses jambes que tout va venir, la lave va jaillir. Oh ! Mais pas dans ta bouche surtout, tu préfères tout voir pour peut-être enfin comprendre ce qui t’attire tant dans ce morceau de chair. Tu t’écartes, le visage rayonnant, les yeux écarquillés, le suppliant de ne plus tarder. C’est alors une explosion brutale en trois ou quatre saccades agressives qui te projettent la semence, presque transparente, en partie sur les lèvres entrouvertes, le menton, le cou et la poitrine. Qu’elle est brûlante ! Quelle quantité ! Tu n’en attendais pas tant. Quel merveilleux produit de beauté ! De ta main droite, Tu transformes le liquide qui glisse entre tes seins en une crème dont tu te masses longuement les mamelons. Du sperme perle encore au bout de la tige, mais il ne va pas t’échapper. Avant qu’une goutte égarée ne tombe sur le sol, tu l’avale puis essuie la chair, maintenant moins rigide, avec tes lèvres en un dernier hommage à ce spectacle. Chacun enfin calmée, s'effondrent en paix, en extase, le corps empli de cette beauté que seul l'amour physique peut donner...

valphil 101.jpg
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
#1060946
Tu es dans la rue. Tu regardes l'entrée de ton immeuble, en face et lèves les yeux à ton étage. Le salon est éclairé.
Dire que tu as fait çà le plus naturellement du monde. Maintenant dans la rue, que le froid te saisit. La nuit est là depuis longtemps. Maintenant, tu te rends compte de la portée de tes gestes. Avec Béa, tu n’as eu ce sentiment. Là, c'est pas pareil. Cyril est un homme. Il a pénétré ton corps, touché ta poitrine, tu as goutée son sperme, et, tu as aimés... Tu regardes l'immeuble d'en face. Tu ne veux pas rentrer, pas maintenant, pas tout de suite. Tu tournes sur le trottoir, commences à marcher, d'un pas vif. Ta tête est prise dans tes pensées. Le bitume te guide et les rues défilent. L'envie d'aller toujours plus loin... La lumière s'installe autour de toi et les trottoirs deviennent plus encombrés. Des passants, des cadeaux, des bras chargés... Des enfants qui pleurent parce qu'ils n'on pas vu le père Noël. D'autres, parce qu'ils viennent de le rencontrer.
Tu sens une larme perler dans tes yeux. Tu ne sais pas si c'est la beauté de ce que tu vois autour de toi ou bien ces sentiments divers qui t'assaillent. Tu es bien et à la fois, tu n’es juste pas sûre d'être à ta place. Tu marches d'un pas décidé, celui d'une femme...
Quelques boutiques commencent à fermer. Les mamans se pressent pour rentrer. Les badeaux se font moins nombreux. Des vitrines s'éteignent un peu. Tu passes en très peu de temps de la journée active à la nuit où tout est permis. Tu penses à ton homme et sort son portable...
- C'est moi ma puce... Je mange avec Béa... Ne m'attends pas... Oui. Je n'oublie pas. On part à quelle heure ?... Sept heures... Oui... A demain !...
Pas très fière de toi. Tu n'as pas l'habitude de lui mentir, mais là tu avais besoin de t'aérer la tête, ne pas rentrer, prendre le temps de laisser tout çà se digérer...
Tu continue de marcher. Tes doigts te brûlent un peu. Quel froid !... Tu entres dans une avenue, les trottoirs sont larges. Toutes les vitrines sont très éclairées. Ici, il y a encore du monde... Tu adores cette ville, adores les vitrines, adores tous ces gens, ces cadeaux. Tu adores Noël !... A un moment, tu passes devant un long mur noir, une porte pleine, blindée... Cela fait bizarre !... Tu lèves la tête et vois noté en graphe jaune et autres couleurs très colorées "May Queens"... Les vitrines à nouveau s'éclairent devant ton pas vif. Tu finis l'avenue, traverse un carrefour, avance toujours plus loin, te trouve bloquée par un mur de travaux. Un immeuble a été détruit. Ils vont sans doute en faire pousser un autre. Tu lis le panneau placé devant tes yeux "Piétons, passez en face ou retournez d'où vous venez !". Bizarre panneau !...
Tu suit ce qui est indiqué et retourne d'où tu es arrivée, marches, retraverses le carrefour, repasses devant les vitrines, t'approches du long mur noir, lit à nouveau : "May Queens"...
La porte est ouverte, tu entres, comme une grande envie de danser, ce soir. Tu t'avance, passes le vestiaire. Personne !... descend l'escalier...
- On n’est pas encore ouvert... Tu repasses tout à l'heure ?...
Tu fait un petit "oui". Ce tutoiement te fait chaud au coeur. L'homme à une voix douce, sympa, grave... Tu remontes l'escalier... L'homme te regarde. Il te sent un peu désemparée...
- Dis !... Si tu veux, tu peux attendre ici...
Tu te retourne, fait un petit sourire, reprends la descente de ce grand escalier, le suit vers le bas. Il te montre la voie... Tu arrives dans une grande salle toute éclairée avec une piste au centre, un bar très long, plein de fauteuils. Sur des banquettes dans un coin sont attablés quelques personnes, sans doute le personnel...
- Tu veux un morceau de pizza ?...
Tu réfléchis... L'amour, la balade... Tu as très faim...
- Oui... Je veux bien merci….
L'homme te fait une place. Les autres lancent un petit "Salut !", continue leur conversation. Il parle musique, accords, instruments. Ils ont l'air d'adorer... Tu t’intéresses à eux, les regardes et essaies de savoir qui fait quoi... Face à toi, une casquette à l'arrière... Le DJ... A droite, un type à lunette à l'allure très sportive... Sûrement l'entrée... Une fille à qui on n'en raconte pas, qui prend sa pizza à pleine bouchée, plutôt maquillée... La barmaid... L'autre fille, beaucoup plus sage... Sans doute, le vestiaire... Lui, l'homme qui t'a accueillie, est un peu plus âgé. Trente, trente-cinq ans... Le boss, sûrement... Vu sa tenue cool, il doit passer la soirée à aider un peu partout. Au bar, en salle, à la porte quand il y a du grabuge. Il a la tête de ces types qu'on voit dans les soirées étudiantes. Il te tend une deuxième part. Cette fois-ci avec des olives. Tu adores !... Les pizzas sont bien chaudes, faites avec de la vraie pâte à pain dans un four chauffé au bois... Sav, le DJ, prend sa guitare. Il commence à jouer. Pas mal !... Il se débrouille bien. C'est un truc anglais. Tu ne sais plus quoi... Il change de morceau... Il joue du Cabrel. Bizarre !... Petite Marie... Tout le monde reprend les paroles en coeur. C'est surréaliste...
Il passe ensuite à "J. Jacques G", un morceau que tu aimes... Tu chantes avec eux... Aigrie est ma couleur de peau... C'est bizarre ! Tu as l'impression de te retrouver en colo, à la veillée quand les mômes sont couchés... Tu es entrée dans cette boîte sans peur... Personne ne te pose de question. Tu es là et vit avec eux un bon moment. C'est tout... Tes yeux s'animent, sourient du bonheur des choses simples...
Et puis un petit moment de lucidité, et tous s'embrouille dans ta tête... C'est si beau... Tout est si chaleureux autour de cette table. Steph a une voix superbe. On dirait Robert Plant... Tu viens de partir en vacances... Tu te laisse aller sur ces notes, ces sons, cette voix si tendrement douce... Tout le monde suit les mots de celui à qui appartient la boîte et qui a l'air d'adorer son métier... Chacun range, nettoie les tables. Tu n’oses pas vraiment aider... La petite ruche commence à s'affairer. Tout le monde va à sa place... Tu ne t’es trompée sur aucun des personnages... Le DJ, la barmaid, le vestiaire, le physionomiste... Tout le monde se retrouve là où tu le pensais... Tu montes poser ton manteau et ton sac au vestiaire. Mila, la jeune fille, te tend un billet, te fait un signe de main t’indiquant que ce n'est pas la peine... Te lui fait un petit sourire et retourne à ses activités. Tu redescends dans la boîte. Steph a lancé la musique. La lumière a changé. Des flashs crépitent sur un flot de Guetta... Tu te met sur la piste, commence à danser, te laisse aller, débridant tout ce que tu a de rentrée en toi... Ton corps se tord au rythme saccadé des flashs. Il y a si longtemps que tu n’as pas bougée ainsi.
Tu aimais sans plus aller en boîte, tu adorais danser, ils s’ont tous les deux pris des cours de rock, comme pour se rapprocher, communiez…
Tu te défonces sur la musique. Il est tôt, petit à petit, pourtant, la salle se remplie. Beaucoup des regards sont sur toi. Tu aimes... Ta tenue est sympa. Deux filles viennent danser à tes cotés, te souriant, te regardent, te cherchent, finissent par te trouver, danser, se défoncer ensemble, tu imprimes la danse au groupe... Un mec très efféminé que tu as vu entrer avec un group de gays, se joint à vous en criant des trucs de ouf... Vous riez...Tu te sent bien, la joie de vivre.
La piste commence à être remplie de tous ces gens qui ont envie de lutter contre l'hiver, décharger leur stress, s'amuser...Comme toujours, tu danses si bien... Les mecs, les filles, te parlent à l'oreille. Des choses très fortes, toujours sympa... Ce soir, tu as l'impression d'être une princesse, celle qui a descendu les escaliers vers le ciel et qui trouve que tout ce qui scintille autour d'elle est le monde de Valérie... Tu es la reine... En pleine hiver !... Tout est si chaud autour de toi... Si un petit sapin de Noël ne clignotait sans fin derrière le bar, tu te croirais au printemps, célébrée comme il se doit... Tu danses ainsi pendant deux heures. Bastien, c'est le nom du boss, te fait un petit signe de la main... Tu t’approches du bar. Il te tend deux grands verres... Un superbe verre à cocktail et un grand verre d’eau gazeuse. Tu poses tes lèvres sur la paille. Divin, le cocktail... Comment a-t-il deviné ?... Tu avais très soif, mais pas vraiment envie de te voir tourner la tête... Le cocktail pour le plaisir, l’eau pour étancher ta soif... Tu le remercie et repart sur la piste... Toute la soirée, tu reviendras au bar. Ton petit cocktail sera prêt pour toi, discutera avec les gens accoudés au comptoir, des gars, des filles qui lui parlent de tout, qui lui parlent de toi... Comme tu es belle !... Divine. Tu as quelques propositions... Des garçons... Des filles !... Tu fais un grand sourire et retournes danser. Un moment, même l'homo du début, vraiment un beau garçon... Il a un peu bu... Il te dit qu'il a envie de toi... Tu le regardes, stupéfaite... Il se met à rire en plaçant ses deux mains ouvertes à plat en direction du ciel. La nature est quelquefois bizarrement faite !... Tu rit, lui fait un petit bisou sur la joue, lui explique que tu est mariée... Tu l’as trompée cet après-midi pour la première fois... Alors franchement, même si tu le trouves très beau, Mario peut aller se rhabiller. Ce soir, c'est la fête... Il ne t’en veut pas, vous riez, dansez. Tu sens une très forte intimité avec lui... Le rythme des heures s’égrène. Ce soir, tu n’as rencontrées que des gens bien. Quand elle arrête de danser, elle a de longues discussions. Mario est vraiment super. C'est un artiste... Il dessine. Il peint... Il sculpte... Elle baille... Elle est gênée. Lui comprend. Il n’est pas très loin de trois heures du matin. Il te propose de te ramener, il te dit de ne pas t'inquiéter. Ce n'est pas lui qui conduit...
Un peu plus tard, ils sont dans une coccinelle rose, ancienne... Le copain à lunettes fait très intello, à ses cotés, Mario se retourne constamment pour te parler. Le type ne semble pas apprécier.
Arrivés devant chez toi, Mario, en chevalier servant, sort pour rabattre son siège et te libérer. Il te remercie pour la soirée, s'excuse d'avoir été si franc, te dit que c'est la première fois. Il ne sait pas pourquoi. Il te trouve si belle !... Il t'embrasse sur la joue, te dit qu'il, est content de t'avoir rencontrée. Il fait un signe pour dire qu'il va devoir s'en aller. Le conducteur est impatient. Un peu jaloux... C'est vrai, tu as raison, les mecs qui s'intéressent aux mecs, lorsqu'ils touchent une femme, cela énerve leurs copains... Il t’envoie un bisou de sa bouche, te donne une invitation pour son prochain vernissage, monte dans la voiture, râle après son petit ami, lui faisant des "çà va, çà va !...". Ils redémarrent en trombe. Mario pousse à fond le vieux klaxon de la coccinelle.
Tu es dans l'ascenseur et repenses aux lèvres de ce beau garçon gourmand de toi, sur tes joues. Tu a passée une soirée superbe !... Tournes délicatement la serrure de la porte d'entrée, entres, passes à la salle de bain, te déshabille, te toilettes, pousses celle de la chambre, dans le noir, vient te coller contre Phil qui dort comme un bébé...
Un petit bisou doux te réveille...
- Il est l'heure, amour...
Phil est fin prêt pour partir. Tu a du mal à sortir de ton doux sommeil. Pourtant, montrant ton efficacité habituelle, tu arrives à te lever, te doucher, te préparer avec soins, manger un fruit, entrer dans ta voiture en moins de 12 minutes. Comme d'habitude, il a tout préparé.
Le pare-brise est noyé de soleil et la neige est partout. Tu fais un petit sourire à ton homme qui t’accroche ton forfait, te tend un chocolat et des croissants. Décidément, tu n'as vraiment pas choisi le pire !...
Trois heures plus tard, les Vosges, tu fonces avec lui sur les pistes noires en riant, si contents de vous retrouver. Phil ne pose pas de question à sa femme. Il n'a pas trop envie de parler, tu le ressent, il te sourit juste … Tu profites du soleil, du plaisir de la glisse. Bien à l'abri, bien au chaud sous ton ensemble de ski, tu profites du moment présent. Tu es loin de penser à tout ce qui s'est passé cette semaine... Tu profites, c'est tout... La pause de midi, parlent de choses et d'autres, allongent leur visage face au soleil de l'hiver. Bientôt Noël, déjà !...
L'après-midi passe et la sensation de liberté vous gagnes…La nuit commence à tomber. Les pistes se ferment. Ils redescendent, bloqués dans les éternels bouchons de retour de stations... Il a envie de toi, il est pressé d'arriver...
Il n'est pas loin de vingt-deux heures quand ils rentrent fourbus. Tu te douches, après ton amoureux, enfiles ta petite nuisette qui baille un peu. Tu ne mets rien dessous... Arranges ton décolleté pour le rendre des plus attrayant. Tu ne sait pas pourquoi, tu passes au salon, allume en grand, te place devant la fenêtre, regarde... Cyril et Béa sont assis sur la banquette. Ils s'embrassent amoureusement. Leurs petites langues semblent se faufiler entre leurs lèvres. Tu éteins...
Tu cours le rejoindre dans la chambre, l'envie d’être prise si fort, sentir sa chaleur, sous ta nuisette, tes tétons se sont tendus. Ton puits d’amour s'inonde de chaleur...
Zut ! Il est enfoui dans le lit et dort à nouveau comme un bébé repu d'une journée si bien passé. Ce n'est pas ce soir qu'ils vont pouvoir se retrouver... Ce n'est pas grave... Demain...
Tu viens te blottir contre lui et t'endort en moins de temps que de le dire...
Tu sent des lèvres sur ta bouche!... avance ta tête, colle les tiennes à celles de la personne qui te donne ce baiser, écrases les deux parties rouges et charnues de ta bouche, s'enivres de ce gout framboisé d'amour, essaie d'insérer ta petite langue... Le visage recule, tu te retrouves tendant les lèvres entrebâillées dans le vide. Tu ouvres les yeux. Phil est là, agenouillé sur le lit, à quelques centimètres, tout habillé. Tu saisit sa cravate l'attire vers toi tout en portant ta bouche sur la sienne, presque le dévorant... Une main s'immisce sur le haut du pantalon de l'homme, le masse, tend à le faire grossir. Mission réussie ! Le petit soldat que tu est, lors de ton rapport, pourra se vanter d'avoir fait se dresser, le bel ennemi devant toi...
- Je n'ai pas le temps, mon coeur.... Il faut que j'y sois dans trente minutes. Bonne journée ma belle A ce soir !...
Il te fait une petite bisou tendre sur tes lèvres...
- Non, ne t'en vas pas !... Encore !...
Il lance un petit sourire, part... Tu es folle de rage, tellement envie... Toute la nuit, tu as eu si chaud, du fait de ces rêves !... Où est passé ta nuisette ? Pourvu que tu ne l’aies pas déchirée... Tu te mords les lèvres. Il ne peut pas te laisser choir ainsi !... Tu glisses tes deux mains sur ton minou. Il est trempé, entre un peu tes doigts. Tu te souviens s'être plongée dans cet endroit chaud presque toute la nuit. Tu caressais tout ton corps, à mordre ton oreiller si fort. A chaque fois tu finissais par jouir. Tu repartais un peu plus loin, à l'aventure, de tes mains...Tu as eu de ces rêves... Cyril... Il avait tant envie de toi. Il te déshabillait et était nue dans un couloir, te prenait si doucement, si fortement. Au moment où tu jouissais, Béa entrait... Le regard empli de jalousie... Tu as dû crier si fort... Te tortiller dans ton lit. La nuit ne t'a pas calmée. Au contraire... Il te faudrait un sexe !... Tu as une envie de sortir toute nue sur le palier... Dire à tes voisins "Ne me trouvez-vous pas belle ?"... Il faut que tu te calmes... Tu ouvres les yeux. Une grande inspiration. Une douche froide et hop !...
Tu arrives au cabinet. Il est très tôt. Tu as à faire... Te changes rapidement et entres dans le bureau du docteur et sort un petit tournevis, t'approche de l'interphone, fais sauter le capot du voyant, le met en panne. Il ne pourra plus savoir que tu le regardes... Tu remontes tout, calmement. Tu entends l'ascenseur, juste le temps de refermer la porte du bureau du médecin derrière toi...
- Bonjour Valérie...
- Bonjour, monsieur.
-S’ il vous plait Valérie appelée moi, Vincent…
Tu lui réponds par un sourire…
Vincent a l'air très heureux, ce matin, il chantonne. Peut-être est-ce l'arrivée prochaine de la nouvelle stagiaire qui le met de bonne humeur ?... Tu te dis que c'est fou. Marie, sa meilleure amie va venir travailler avec toi. Tu as hâte qu'elle arrive !... Tu te met derrière ton bureau, commence les tâches de la journée... La première, fondamentale, est d'allumer l'écran qui te relies au bureau de Vincent. Il est en train de se déshabiller... Il ne peut pas voir qu'elle voit... Tu mords tes petites lèvres.... La paire de fesses musclées du praticien t'émoustille... C'est reparti !... Tu te sens mouiller, inonde de cyprine ta fente, sans barrière pour retenir. Quelle journée, tu vas passer !...
Le médecin, une fois sa tenue de travail enfilée, se jette vivement sur son écran, l'allume. Tu sais bien que ce n'est pas pour toi qu'il est aussi empressé...
Huit heures trente cinq, arrive Marie. Le docteur se colle à l'écran. Il ne bouge plus...
- Bonjour. Tu m'excuses, je suis un petit peu en retard... Moi c'est Marie... Je peux t'appeler Valérie ?...
Tu laisses un long silence avant de te tourner vers la jeune femme. Tu ne sais pas pourquoi, tu te met à lui parler très lentement, avec un ton sérieux, presque grave...
- Mademoiselle, vous avez un retard conséquent. Plus de sept minutes... A l'avenir, je souhaiterais que cela ne se reproduise plus.
Marie a un petit sourire, regarde son amie, ne comprend pas vraiment...
- D'autre part, sachez que je déteste toute familiarité. Si vous avez à me demander quoi que ce soit, vous pourrez m'appeler "Madame", et seulement ainsi... Quant au tutoiement, il est totalement proscrit. J'espère que vous m'avez bien entendue, mademoiselle ?...Marie est surprise par l'accueil que tu lui fait. Tu lances un petit clin d'oeil malicieux, lui montrant discrètement la caméra qui vous observes et l'écran allumé sur ton bureau. On y voit le docteur debout, semblant des plus étonnés, s'approchant un peu plus pour voir...
Le sourire amusé aux lèvres, Marie redresse le buste, se place sur son bon profil, commence à évoluer dans l'espace. Elle s'applique à obéir consciencieusement aux consignes de sa supérieur hiérarchique... Bien sûr, avant de lui faire enfiler sa blouse, tu lui demandes de se déshabiller. Sans l'ombre d'une hésitation, elle défait chacun de ses vêtements. Elle en rajoute, même... Devant la caméra, elle fait semblant d'avoir du mal à faire passer son pull par dessus ses cheveux attachés.
On voit déjà ses seins galbés paraître dans leur écrin de tissu plus qu'avenant. Tu lui fais défaire ses bas, son soutien-gorge, sa culotte aussi... La gorge du médecin certainement se noue, Marie est toute nue dans la salle d'attente. Tu la détailles de haut en bas, tenant dans sa main, du bout des doigts, la blouse de la jeune fille, tardant à lui donner .... C'est la première fois que tu la vois nue. Tu ne peux t'empêcher d'avoir un petit mordillement au coeur... Elle est superbe !... Son visage, ses cheveux châtain clair, sa peau laiteuse glissent sur ce décor intimiste. Deux beaux seins donnent l'envie pressante de les prendre en main... Son petit ventre, son nombril bien formé, ses cuisses, un minou presque blond...
Le praticien observe. Lentement, il fait passer ses doigts sous le haut du tissu. Sa jolie main de pianiste commence à appliquer un massage sur son membre semblant si dur au travers des fibres tendues. Il s'arrête d'un coup... La porte de l'ascenseur vient de s'ouvrir. Tu tends la blouse à Marie qui l'enfile en quelques secondes. Il était temps...
La première personne vient de faire son entrée. La secrétaire annonce son arrivée au docteur qui se dépêche de remettre en place son livre ouvert d'anatomie à l'intérieur de son emballage de coton vert. Il va avoir un mal fou à se remettre de ses émotions... Ironie du sort, fatalité du destin, c'est une jeune femme qui vient d'entrer. Très belle, le regard envoûtant, l'allure un peu rebelle, elle est habillée d'une manière sobre, élégante, raffinée, particulièrement féminine...La Journée s'est parfaitement passée. Dans la rue, les deux filles rient. Vous parlez de tout ce que vous avez pus faire, que ce soit face aux patients ou devant la caméra du docteur...
Marie s'est vraiment déchaînée. Tu te demandes comment le médecin a pu résister à ses attaques sensuelles démonstratives répétées. Tu sourit en imaginant à la tête qu'il a fait lorsque son amie est entrée dans son bureau au bras d'un très vieux monsieur qui s'est trouvé presque autant ragaillardi que le docteur, quand elle l'a aidé à s'installer dans le fauteuil, le décolleté s'ouvrant sur ses seins nus. A l'arrière, sa petite blouse se relevant si haut... Elle était si caressante. Elle s'appliquait si doucement, lentement, méticuleusement...
- Phil !... Devine qui vient dormir à la maison, ce soir ?...
Il se retourne et lance un grand sourire... Encore plus ravissante que d'habitude... Marie !... Elle lui lance un petit bonjour, le détaille de haut en bas.... Il porte chemise blanche, smoking, noeud papillon. Cette tenue lui va si bien... Il a préparé une petite table d'amoureux... Chandelles, nappe, service des grands moments. Le foie gras est déjà dans les assiettes, le champagne dans un seau...
-!... Je crois que je dérange, moi... Je vais plutôt rentrer à la maison...
- Pas du tout !... J'ai prévu un petit repas de fête pour ce soir. Et c'est toujours une fête de te recevoir... Pour Val comme pour moi !... N'est-ce pas, amour ?...
Tu apprécies la répartie. Son amoureux est un vrai gentleman. Réagir comme çà, en aussi peu de temps, il faut vraiment qu'il ait envie de lui faire plaisir, se mettre aux petits soins pour elle, vouloir recoller les morceaux...
- C'est très gentil, mais je ne veux pas vous embêter et ..
- Tu ne nous embêtes pas le moins du monde. C'est vrai, Val ?...
- Oui. Bien au contraire !... Allez ! Enlève ton manteau... Que dirais-tu d'une tenue plus appropriée à la soirée magique que semble nous proposer Phil ?... Viens ! Suis-moi !...
Il reste là, un peu scotché. Il n'en veut pas du tout à son épouse de lui avoir amener Marie, ce soir. Et pour cause !... Il repense aux plans répétés que celle-ci lui a fait samedi...
Déjà que depuis ce matin, le baiser fougueux que Val lui a donnée, l'a mis dans un drôle d'état, tout au long de la journée !... Là, il a vraiment très envie de faire l'amour...
Il se verrait bien, pourquoi pas, terminer la soirée, un peu pompette, au lit avec les deux amies inséparables...
Quand les filles reviennent, il ne regrette pas du tout d'avoir dit oui... Elles portent toutes deux de magnifiques robes...
Celle de Val est une véritable tenue de soirée à elle seule. Elle l'avait étrennée pour le mariage d’une cousine friponne et avait remporté un énorme succès... Les deux brides de tissu sont tendues juste sur le bord des épaules, créant un large décolleté, se raccourcissant doucement presque jusqu'au ventre. Contrairement à ce qu'elle avait fait pour la cérémonie, cette fois, elle n'a pas mis de soutien-gorge, portant ainsi à la vue des deux convives les contours de sa magnifique paire de seins. La robe arrive au-dessus du genou de la jeune fille. Elle est fendue sur le coté, jusqu'au bas de ses hanches!...
Quand il aperçoit celle Marie, il reste bouche bée. La robe noire qu'elle porte est sage en haut, avec de petites épaulettes, sans décolleté.
En revanche, le bas est tout sauf sage. Il est court à tel point qu'on voit très bien la limite entre le haut de ses bas et ses cuisses laiteuses. En plus, la robe est un peu fendue sur le coté. Val ne lui a pas choisi la moins délicieuse...
Marie s'émoustille à l'idée de voir que sa tenue, même si il ne dit rien, ne semble pas le laisser insensible. Elle n'a jamais eu autant de plaisir à afficher ses longues jambes gainées de bas. Elle se sent si désirable, jouant l'ingénue, se montrant à un Phil craquant dans son costume Boss de fête noir...Après, tout va si vite... Ils passent à table, boivent le champagne. Il sert des flûtes et des flûtes... A un moment, il porte un toast. Marie tourne son regard d'un coup vers lui. Une de ses mains n'est plus sur la nappe. Elle se promène en dessous. Elle effleure doucement la cuisse de la fille, qui s'emploie très vite à essayer de la faire sortir de là... Il dresse à nouveau son verre. Pendant que Marie, à ton image, fait tinter le cristal, il replace sa main sur son bas à elle. Cette fois, elle est moins prompte à la faire s'en aller... tu sens bien qu'il se passe quelque chose, tu veux savoir... va chercher les toasts, les dispose sur une serviette blanche recouvrant un grand plateau d'argent. Comme il ne tient pas sur la table, tu le déposes sur la commode, poussant ainsi un miroir amovible tenu par deux bras. Sans que personne ne s'en aperçoive, tu l'orientes en direction de dessous la table, et te rassieds, sert les toasts, lui, continue à en porter...
Tu regardes vers le miroir. Sous la table, ces petites cuisses sont sagement rangées, bien serrées. Jusqu'à ce que la main de Phil passe à nouveau sur elle... Doucement, il la caresse. Il semble adorer la frontière entre le bas et la peau. Il s'y attarde. Marie tente un ultime geste, finit par laisser faire ton homme. Elle se mord les lèvres... La main glisse, masse ses cuisses, les caresses si lentement, ses doigts remontent passent à nouveau sur la partie nue, s'aventurent sur le tissu. Elle à un frémissement, lève la tête au ciel, accompagne son mouvement de son verre qu'elle porte en l'air. Là, ne sachant plus que dire...
-Je vous adore tous les deux…
Elle ne sait vraiment pas comment elle a pu prononcer ces mots-là. Phil se sentant encouragée, sa main revient se placer sur le tissu intime. Instinctivement, les cuisses de Marie s'écartent un peu, une petite tâche sombre obscurcit déjà le tissu clair à l'endroit où s'acharnent les doigts souples et solides de l'homme. Tu es jalouse et ne comprend pas que Marie, sa meilleure copine, puisse accepter çà. En même temps, ce n'est pas pareil que l'autre jour... Elles ont partagé tellement ensemble. Bizarrement, il y a quelque chose de presque naturel à la voir se faire toucher par celui qu'elle aime... La situation l'inquiète, la rend fébrile... En même temps, bien malgré elle, elle l'émoustille...Val propose de commencer à manger. Le foie gras est si vite terminé. La main de son homme retourne sous la table. Marie essaye de la repousser. A chaque fois, elle revient se mettre délicatement à sa place, sur le tissu, elle se sent si peu crédible. Sa culotte est maintenant trempée... Tu penses calmer ton mari, propose à Marie de voir leurs photos de vacances. Son amie vient s'installe sur la chaise à coté. Elle se calme un peu... Les paysages de pins parasols, de Provence, de coucher de soleil lointains défilent devant leurs yeux. Tout va bien... Quand les photos deviennent plus intimes, se trouvent d'un coup à la piscine, que les corps sont déshabillés fort de votre adepte de Naturisme, Marie se retrouve face à Phil vêtu de rien, sans que les photos ne montrent quelque chose. Elle regarde défiler les photos, essayant d'apercevoir plus, mais rien n’y fait… Ils sont bronzés, tellement beaux... Et repense à sa main, tout à l'heure. Elle se promenait nonchalamment sur le haut de ses cuisses, sur son petit tissu à elle, collé si fortement à sa peau. Le bout de sa langue ne peut s'empêcher de passer discrètement sur le bord de ses lèvres... Tu la vois faire sortir ce morceau rose, pour lécher ses babines, ôter son escarpin noir du bout de sa chaussure, redresser la jambe, la tête toujours plongée dans les photos... Son pied gainé fouille l'espace face à elle.
Phil a, tout à coup, un petit tic de stress sur le visage, en un éclair, ne sait que trop bien interpréter...Marie vient de poser la plante de son pied, gantée d'un bas noir, sur le haut du pantalon de costume de son homme. Elle commence à le masser, le masser encore. Elle débute une montée sur ce mât dur. Pour l'instant, elle est encore tout en bas... Tu l’interrompes au début de son ascension, lui indiquant que toutes les photos ont été vues, qu'elle peut rejoindre sa place.
Marie écarte toujours plus, laisse ces doigts glisser sur ce chaton empli de désir. Elle pousse de petits gémissements qu'elle fait passer sur le compte d'un plaisir gastronomique...
Phil plonge ses doigts à l'intérieur, revient fondre sur le clitoris. Marie n'en peut plus... Toi non plus qui te sent prise entre jalousie et désir...
A un moment, le plaisir est si fort qu’elle repousse la main. Il essaye de se calmer... Petit à petit, ils y arrivent...
Phil pose le plateau sur la table basse du salon, sert le café dans les tasses, en tend une à chacune des filles. Assise dans son fauteuil, face à lui, Marie croise les jambes. Tu la vois souffler sur le liquide brûlant, porter ses lèvres presque rouges sur le bord de la tasse. Elle décroise les jambes, ses cuisses se sont un peu ouvertes, elle a surement tellement envie...
Tu bailles, annonce qu'il est l'heure d'aller se coucher et te lève. Tu fais un petit bisou à chacun d'eux, files te coucher.
Doucement, il se retourne et attrape ce que porte Marie entre ses mains, la pose sur la table de travail. Il se trouve maintenant pleinement collé d’elle. Il la regarde, il l'entoure de ses bras, et, l'embrasse... Sa langue est douce. Timidement, il s'insinue entre les lèvres de la fille, ne veut pas la forcer. Elle passe, glisse, file en-dessous, tourne... Instinctivement, Marie se met à répondre à ce baiser si doucement donné, se fait une place, se faufile, glisse autour de lui, sort de sa bouche, passe longuement sur ses lèvres, replonge pour l'embrasser si fort. Il sent l'intensité, l'énergie, la fougue se dégager du désir de la femme... Il y répond, vibre, déployant si loin sa langue, elle en est presque émue.
Elle paraît si longue, semblant taillée de la même façon que son pénis... Elle se met à la lécher si fort sur toute la longueur. Elle a l'impression que jamais elle ne s'arrête!... C'est si bon ! Si long !... Comme un prémices à ce qu'elle aura peut-être toute à l'heure... Elle prends son temps, restes à contempler, à rêver. Sa main dégrafe la ceinture, l'ouvre en grand, déboutonne la braguette, descend ensemble d'un coup, le pantalon, le slip...
Ce pénis, bien tendu face à elle, le regarde longuement... Contre toute attente, elle le prend, l'engloutit dans sa bouche, le suce lentement. Elle y prend du plaisir...
À la voir, on dirait qu'elle a entre les mains un sexe plus grand, le lève, le baisse, le titille, le booste, le tient, le serre, l'engouffre, descend tout le long du mât, gobe chacune des boules, glisse de toute part.!... Elle ne semble pas détester... On dirait même qu'elle lui trouve bon goût... À tel point qu’il gémit depuis longtemps, la retient délicatement par les cheveux pour ne pas se laisser aller dans sa petite bouche. Il la fait se relever, se redresse lui-même, la déshabille, entièrement, la fait le suivre jusqu'à la table, poser son torse sur la nappe blanche. Il s'accroupit derrière elle. Elle sent une langue se promener sur son petit minou clair, il fait cela si bien... C'est la première fois qu'on la lèche, dans cette position... Laurent, et ses autres petits copains, lui ont toujours fait par devant... Il termine son ouvrage, va jusqu'à la commode, ouvre le premier tiroir, prend un préservatif, l'installe sur sa verge. Il s'approche de Marie, finit de le mettre et entre en elle dans un bruit mouillé pour donner toujours plus de plaisir !... Cela lui fait un tel effet !... Il s'engouffre si fort. Elle le sent sur ses parois lisses...
Tu est dans ton lit, ne peut pas dormir. Tu entends quelques gémissements. Tu ne sais vraiment pas quoi faire. Tu attends. Les râles, même si ils essaient de se couvrir, montent en force. Tu te redresse d'un coup, te lève, marche pieds nus dans ta nuisette, arrive vers la porte du salon restée ouverte. Tu te caches... voit ton mari, placée derrière une Marie qui se mord la main, qui tremble pour ne pas crier, hurler, vagir. Il entre et sort à vive allure à l'intérieur de cette caverne trempée. Elle gémit, se retenant si fort.
Tu adore cet instant !...
La montée se fait en rythme, en mesure... Les gémissements se font plus fort. Au presque point de non-retour, elle s'abandonne au plaisir. Ses mains sont sur son corps. Il tremble doucement et se redresse, ressort son sexe, le prend entre ses doigts, le rapproche de son vagin débordant de liqueur, glisse lentement dessus, le voit se mouiller et pose son sexe dessus, le fait passer, glisser... D'un mouvement de la main, il lui permet d'entrer. Marie pousse ses petites fesses vers l'arrière. Hop !... Elle le fait ainsi avancer comme pour l’avaler.
Il entame un aller-retour à l'intérieur, faisant marquer à la jeune fille, à chaque entrée, un petit râle qu'elle retient comme elle peut... Il augmente l'allure. Elle crie de son plaisir...
Tu à la main sur ta chatte, te caresse si fort, sent déjà monter en toi le râle ultime qui s'approche. Tu te mord et te pince la main... Tu cours jusqu'à la chambre, te jette sur le lit, la pousse, là où personne ne pourra l'entendre... Dans le tissu, la plume... Au plus profond de cet oreiller blanc... Tu restes ainsi, tétanisée, le temps d'entendre Marie laisser s'échapper son ultime cri à elle, profond, lointain, débridé... Quelques instants plus tard, Phil entre dans la chambre, tu sembles profondément endormie !
Il ferme la porte, éteint la petite lumière, regarde une dernière fois ton visage dans l'obscurité, pose sa tête sur l'oreiller, s'endort...Tu ne peut pas dormir, ne sait trop quoi penser. Sa meilleure amie vient de coucher avec son cœur, tu es si jalouse. Tu en veux tant à Marie, à lui... En même temps, tu les aimes si fort !... Tu tournes longtemps dans les draps, te lève... Ouvre doucement la porte de ta chambre, et avances dans le couloir. Il y a de la lumière sous la porte de Marie. Elle l'a peut-être oubliée, et tourne délicatement la poignée. Tu la voit dans le petit lit de la chambre d'ami, presque assise, ses oreillers contre le mur, sa tête posée dessus, ses jambes sous les draps.
Elle porte une nuisette ouverte sur le haut, elle ne l'a pas boutonnée... Ses seins apparaissent débridés de toutes tenues dans leur décolleté... Elle est pensive.
Elle ne t'a pas entendu entrer, semble angoissée. Elle n'est pas très fière d'elle, de ce qui s'est passé... Elle a aimé, oui. Elle a même adorée. Il est si doux... Elle entend un craquement sur les lames du parquet. Elle tourne la tête. Tu es là, dans l'entrebâillement de la porte qui s'avance vers elle...
-Lèves-toi…
Presque machinalement, Marie obéit et vient se placer debout au milieu de la chambre, les jambes serrées, les mains derrière le dos, la tête baissée.
- Enlève ta nuisette !
Marie la regarde avec un petit sourire d'incompréhension... A cet instant, après ce qu'elle vient de te faire, il n'est pas question de te refuser quoi que ce soit. Elle fait passer les petites brides par-dessus ses épaules. La nuisette glisse, tombe sur ses pieds nus. Tu t'approche, t'arrête devant elle, la regarde, la trouve si belle. Passe ta main derrière sa nuque, vient poser tes lèvres sur les siennes. Ta petite langue les écarte doucement, tu l'embrasses longuement, tout en faisant glisser ta chemise de nuit sur le sol. Tes doigts remontent sur les cheveux, attrape sa petite queue de cheval, la tire fort, conduit son visage vers ton corps, l'amène progressivement à ton minou tous baveux du dernier orgasme solitaire, tu veux qu’elle te nettoie, et toi à ta moule, lui offrir cette bouche... Elle ne dit rien, se fait si douce et ouvre la bouche, sort sa petite langue, lèche cet intimité qui se donne à elle, si bien que tu en laisse tomber sa chevelure vers l'arrière, te laisse bercer par le rythme de ton petit muscle rosé. Tu approches la tête, mordilles de tes lèvres la joue, l'attire doucement vers toi... Le reste est magique. Des embrassades, aux léchouilles, se retrouvent dans la douceur qui vous ne à jamais quittées, et font l'amour comme elles ne l'ont jamais fait, les bras l'une dans l'autre, les yeux rivés à leurs secrets... Sous la douceur de filles, tu pousses de grands cris. Les mains se crispent sur les boutons de joie. L'effet ne se fait pas attendre. Elles jouissent entre leurs lèvres, prenant à pleine langue leurs bouches douces et sucrées... Elles s'endorment blotties l'une dans l'autre, serrées comme deux amies, brûlantes comme deux amantes…
Ce matin, au cabinet, elles ont fait des leurs. Certains patients en sont encore tout retournés...
Marie en a fait voir de belles au docteur... A lui faire perdre son vocabulaire médical, ses notions de phytothérapie, avaler de travers son Vidal, s'auto-prescrire de la chiropraxie...
- J'ai envie... Et toi ?...
- Faut voir ! ...
Marie te prend toi son amie par la main, te conduit dans la chambre. Dire qu'il y a des filles qui saute un repas pour être plus mince !... Vous riez... et approches tes lèvres des siennes, lance un petit baiser russe. Tu la regardes, entreprend de la déshabiller, comme par mimétisme, ôte rapidement les habits de ton amie.
Quand vous êtes toutes deux nues, courez jusqu'au lit, vous plongent sous le drap, agrippent chacune l’autre des deux mains, vous placent juste en-dessous de vos mentons, et restez longtemps ainsi vous regardant de temps en temps, se souriant...
- Val, il faut que je te dise...
- Je sais...
- ?...
- Pour Toi et Phil... Je sais...
- Ah ! Tu sais... Je m'en veux d'avoir fait çà...
- Ce n'est pas si grave...
- Tu n'es pas jalouse ?...
- Si, mais je vous aime beaucoup trop tous les deux pour vous en vouloir...
- Tu veux dire que tu m'excuses ?...
- Bien sûr... Maintenant, si on parlait d'autre chose ?...
- Si tu veux, Val... De quoi allons-nous converser ?...
- Je ne sais pas...
- De ta petite langue...
- Ma petite langue ?...
- Oui. Ta petite langue, Val... Ce qu'elle m'a fait du bien !... Jamais un garçon ne m'a donné autant de plaisir. Avec toi, j'ai l'impression que des centaines de petites mains minuscules dévorent chaque parcelle de mes lèvres, ma peau, mes muqueuses, mon petit bouton... Tout est activé, réactivé par ces massages savamment dosés, divinement édulcorés...
Marie se trémousse à l'intérieur du lit... Tu descends lentement sur ses seins, son ventre... Elle pousse un petit miaulement, vient se blottir dans tes bras. Le drap se referme sur vos corps. On le voit bouger... De petits miaulements, de grands gémissements, des cris intenses, viennent troubler le silence de cette pièce à une heure où tous les gens sont en train de travailler ou de manger... Ils semblent que ce soit toi, la gourmande, qui entre à l'intérieur des cuisses de Marie. Tu la lèches comme le ferait une reine déchue pour le seul plaisir de vouloir l'allécher. Marie est être tellement mouillée... Changement de situation. Cela tourne dans le lit. Deux genoux pointent les draps, si écartées l'un de l'autre. On t’entend gémir!... Rien qu'à y penser, la langue de Marie est si douce, s'enrouler autour de cette chaleur qui monte entre tes cuisses. Tu te retient, te redresse, entrainant le corps de l’autre. Toujours le drap au-dessus, tu l’installes face à face, assises, les jambes ouvertes. Les pieds venant plaquer les tiens... La position, est un peu sportive. Aucune des deux ne ressent une quelconque tension, se massent l'une l'autre, la regardant fixement dans les yeux. Marie s'avance un peu, vient plonger sa main sur toi. Elle se pince tes lèvres, te lance un grand sourire. Tes doigts se placent sur le sexe naturellement ouvert de Marie. Il frémit. Elle sent monter le plaisir... Chacune se retient, le plus longtemps possible, tiennent, tiennent, si difficilement... Quand c'est trop fort, tu inspires, lâchent un énorme cri en duo, plongent dans les bras de l'autre, vos sexes se retrouvant nez à nez, se frottant intensément pour mieux mélanger vos liqueur, vos langues se chevauchant...
- Je t'aime, Val... Je t'aime...Dix-sept heures trente... Mince !... La porte d'entrée s'ouvre... Encore quelqu'un...
C'est l'heure où d'habitude tu te changes pour rentrer chez toi... Marie est partie voilà cinq minutes... Il n'y a plus personne dans la salle d'attente...
À ce moment de la journée, le docteur ne reçoit jamais aucun patient. Au début, tu croyais que c'était pour toi, te laisser le temps de remettre ta tenue de ville. Tu as très vite compris qu'il y avait autre chose. Quelque chose de différent. Quelque chose de beaucoup moins prosaïque, plus chimérique, féérique, romantique... L'heure du thé !...
Tous les jours, le docteur offre à ses papilles un goût chaud nouveau. Comme un rituel, il commence par se saisir de la bouilloire magnifique qu'il ne lave jamais. Il la rince seulement à l'eau de source limpide. Il la remplit, fait chauffer. Il choisit l'origine. Ce soir, un thé des hauts plateaux himalayen. Le liquide frémit. Il lance les feuilles encore entières. Il prend son temps... Avec le thé, il ne faut pas être pressé. Il sait que la qualité de l'arome se développe au fil de l'infusion, longue, sans trop, faiseuse de goût.... Enfoncé dans un fauteuil de cuir ancien, il attend, patiente longuement, finit par servir, hume, souffle dessus, trempe ses lèvres... La tasse dans une main, un vieux livre à la couverture de cuir suranné dans l'autre... Il lit les poètes anglais...
- Je ne te dérange pas ?...
Phil est là sur le pas de la porte, immobile, la tête penchée sur le coté. Il a un petit bouquet de fleurs à la main. Tu es émue, ne t'attendait vraiment pas à çà...
- Je peux entrer ?...
Tu vois son petit sourire, te laisse attendrir... Tu ne devrais pas. N'essaie-t-il pas de se faire excuser pour hier ?...
- Je ne pensais pas que tu allais venir... C'est que...
- C'est que ?...
Tu ne sais que dire et un problème se pose de ta nudité sous ta blouse. Tu dois te changer dans cette pièce, ne peut lui demander de se tourner.
Tu le connait. De toute façon, il ne resterait pas longtemps le regard baissé... Il s'apercevrait vite que tu es à poil....
- C'est que... Tu comprends, je dois voir le docteur... Nous avons rendez-vous pour un entretien concernant mon travail...
- Ce n'est pas grave, j'attendrais...
- Ce serait mieux si tu rentrais à la maison... Cela risque de durer...
- Ne t'en fais pas pour moi. J'ai toujours adoré les salles d'attente... Et puis, le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai de quoi lire...
Il sourit en montrant la pile de magazines bien rangés. S'il savait que ce matin, c'est Marie, ta copine, qui, dans sa petite blouse courte, devant les yeux émerveillés des patients, les a posés un à un... Marie !... Heureusement qu'elle est partie, qu'elle a dû prendre le bus de vingt-cinq. Il tire vers lui une revue automobile, se plonge à l'intérieur...
Tu te mord les lèvres, te lève, va vers le placard, profite que Phil a les yeux dans son magazine pour fourrer tes vêtements dans un grand sac. Ce que tu caches bien sûr le plus, c'est ton string !... Tu te relève, te place devant la porte du médecin, envoie un petit baiser, frappe...et entre, ferme rapidement la porte derrière toi...
- Pardonnez-moi, docteur. Mon mari est là. Il est venu me chercher, ce soir. Il ne sait pas. Je ne lui ai pas encore dit certaines choses, comme le fait d’être nue sous ma blouse... Pourrais-je me changer ici ?...
- Bien sûr, Valérie. Installez-vous dans la petite pièce à coté. Voulez-vous un thé ?...
- Cela aurait été un immense plaisir, docteur. Pas ce soir. Je ne voudrais pas le faire attendre...
Tu entres dans la pièce, pousse un grand soupir. De ses jolis yeux noisette, tu fais le tour de ce coin toilette. Spacieux, joliment carrelé, parfaitement propre... Tout est bien rangé, à sa place. De petites serviettes, des gants, des crèmes de lavage, quelques parfums dans des flacons de cristal... Tu te place devant la glace, enlève ta blouse, la plie méticuleusement pour ne pas la froisser. Tu sais que ce soir, tu vas la laver. Cela ne t'empêche pas d'en prendre autant soin que d'un vêtement neuf que tu rangerais, plein de fraîcheur, à l'intérieur de ton dressing. Tu la déposes sur un petit meuble de salle de bain, te dépêche, pour ne pas faire trop patienter ton homme. Tu te relève, enfile rapidement ton string, si mini, te regarde dans la glace... C'est drôle !... Tu es là, et, derrière cette porte, pratiquement déshabillée, à quelques mètres du Vincent. Tu as comme une sensation étrange qui te parcourt le bas du ventre... Il est beau aujourd'hui, plus encore que d'habitude. Cet air british, ce regard plongé dans ces livres, cette belle voix grave presque susurrée, cette tasse de thé dans sa main d'homme... Tu vois tes seins nus s’irriter dans la glace. Tu les sens presque qui frissonnent. Tes doigts les frôlent et pour réponse dardent à l’extrêmes !... Le médecin est si proche… Tu entends tourner sa cuillère sur le bord de la porcelaine. Lui écoute peut-être ta main qui glisse sur ta peau, le tissu de ton string. Tu ne sait pas pourquoi, Tu le baisse un peu sur tes cuisses et applique une infime caresse sur ton ventre, descend à même ta chatte. Tu te regarde en pied, te retourne, voit tes fesses. Ce corps est vraiment beau... Tu fais passer le morceau de tissu clair sur tes escarpins. Ce geste, érotique, tu l’aimes. Tu le renouvelles, le referait mille fois... Te tourne à nouveau. Une main sur ton sein, nonchalamment passe. Tes cuisses s'écartent face à la glace, filent, tes doigts s'immiscent sur ton minou, glissent, l’endroit est souillé de trop de plaisir. Le docteur ne l'a pas encore vu, si lisse. L'envie te prend doucement. Un mouvement de va-et-vient se lance à l'intérieur de cette chair. Il entend peut-être, le léger clapotis de ta cyprine. C'est si bon de le penser... Pourtant, tu t'arrêtes. Tu enlève ta main, mord tes doigts, les gouttes, ce que tu trouves près de toi, ta blouse, ne la reboutonne pas, plaque le bord contre ta peau, avance toi... Tu te regarde dans la glace, pince tes lèvres, tourne doucement la poignée de nacre, sort... Le docteur lève la tête, déraidissant son livre qui tombe presque de ses doigts. Il te regarde. Tu n'est pas encore changée...
- Un petit souci ?...
- Non, Rien... Simplement... Vous n'avez pas vérifié...
- Vérifier quoi, Valérie ?...

A suivre...

Valphil.
#1070391
- Moi... Mon corps... Si je les ai bien fait enlever... Vous n'avez pas vérifié... Vous ne m’avez pas contrôlée…
Le médecin se mord les lèvres, te regarde si belle, te sourit tendrement... Tu ne laisse pas le temps à Vincent de répondre, ouvres en grand les deux pans de ta blouse. Il te voit, ce corps, ces seins, ce sexe maintenant parfaitement lisse. Ta petite fente sans le moindre poil, plus belle en vrai... Tu restes longtemps ainsi, les deux pans de ta blouse sur chaque cotés. Tu te retourne, et passes tes mains sur le bas de ton dos, écarte naturellement tes fesses, te recules même un peu.
Les pupilles du docteur se dilatent, si proches. Ce petit trou rose framboise ouvert, brille de son être... Tu passes ton regard par dessus ton épaule, scrute les yeux de l'homme...Demeure un long moment ainsi, sous le nez du praticien, bouche bée, sa tasse dans une main, son livre pendant dans l'autre. Tu lâches la pression de tes paumes, tes fesses se referment sur leur centre, tes mains les accompagnent, restent sur ta peau blanche...Tu te tourne vers le docteur, sourit, le regard coule sur le visage de l'homme, la tenue, le pantalon de toile, l'objet tendant si fort le tissu vert... Tu t'approches, passes un bout de doigt sans complexe sur le textile bandé. Vincent tressaute. Tu sourit comme si rien vraiment ne se passait. De ta main douce, tu essaie de calmer sans convictions ce qui se dresse à l'intérieur. L'effet inverse se produit... Délicatement, tu glisses sur le tissu, montes jusqu'à l'élastique, baisses le pantalon, te trouves face à l'objet lisse, bondissant. Tu la fixe, la trouve plus belle, plus grosse en vrai, le gland est décalotté par sa circoncision, une perle goutte déjà sur le Mont… Tu fait de petites lèches, trouve çà drôle, bon, délicatement parfumé. Sans même y réfléchir, tu engloutis le gland. A la manière de ce que tu faisais tout à l'heure à Marie, tu suces, lèche, donne mille plaisirs...
Tu t’affoles lentement sur lui comme si c'était le seul endroit sur Terre où on puisse trouver encore de quoi manger et boire... Tu en avait tant envie. Il est là dans entre tes lèvres humides, il glisse, tu le sent enfler dans ta petite bouche, à l’en écarter, il frémit au contacte de ton palais, il coule... D'un mouvement malin, tu sors de l'ascension que tu faisais de ce pic. Tu te redresse, te lève, vient te placer au centre de la pièce, prend une position sensuelle, charmeuse, court jusqu'au bureau, y monte comme sur l'île divine, te retourne, t'assied, écartes largement les jambes, passe ta main sur le bord intérieur de ta cuisse, puis remonte glissant un doigt sur le sillon, faisant une empreinte de ton passage de ton jus, caresses ton clitoris, longuement... Tu pose tes deux paumes à plat derrière toi, penches, en position offerte d'abandon, ta tête vers l'arrière. Le docteur sourit, marche autour du bureau, la contemple, l'observe sous tous ses angles... Après un long silence marquant l'espace, de sa voix grave, sensuelle, il entame un discours qui fait jusqu'à vibrer sans fin chaque disque de la colonne vertébrale de sa secrétaire allongée...
- Etre ou ne pas être, voilà la question. Est-il plus noble pour une âme de souffrir les flèches et les pierres d’une fortune affreuse ou de s’armer contre une mer bouleversée, d’y faire face, et d’y mettre fin ?…
Il entre dans un terrain conquis, calme les flancs avant le coup de grain, fou amoureux de ces parois mouillées. Il aime à les regarder se tendre. Sa langue se promène, fait le tour de la propriété, s'amuse à tournoyer sur les creux, les bosses, sent se mêler ce goût de gourmandise sucrée, de convoitise salée. Il s'émerveille quand tu cries à son passage, ton muscle rosé se vrillant. Il a envie de lui déclamer toute la poésie du monde. Il a passé ses mains sous tes fesses, les a redressées. On dirait qu'il la dévore, qu'il t'aspire toute entière depuis le sexe.
Sa langue se veut présente en tous points. Il en oublie certain. Tout exprès !... Pour les rendre plus vulnérables. Leur donner un sentiment de jalousie... Il n'est pas passer par ici... Oh, mon Dieu ! J'en ai vraiment trop envie !... La tempête se lève. Tu sens ton sexe gonfler de désir, se livrer, s'offrir, comme une marée sans fin, passant de la douceur de l'eau sur les pieds à la vitesse du cheval au galop, engloutissant tout devant lui, dévorant jusqu'à ton esprit...
Tu te tient au bois du bureau, sur cet océan déchaîné, méduse au coeur des flots, allongée les seins nus, les fesses redressées droit vers le sauveur qui tourbillonne fluidement en toi... Cette homme, ce saint, cet archange Saint-Michel qui, juste avant que de te hisser sur son mont, tu te doit de terrasser le dragon... Tu sent déjà les flammes qui s'approchent, la désirent, la convoitent, la lèchent...Les flammes montent en toi. L'eau déchaînée l'attire. Il te retient de ses mains sur tes fesses, fait glisser tes lèvres sur son corps, fouille le clitoris, l'asperge d'une douceur lente, attire le sexe à lui, ramène ses paumes, porte les fesses au plus haut, les jambes pliées au plus tendu. Un dernier petit tour de langue, tu hurles... Et t'effondre, te relâche, te calme... Tu demeures là, sur le bureau, allongée, dans le coton, épanouie, comme transcendée... Ne bouge plus. Le dragon terrassé git au sol, la tête tranchée... Tu finis par rouvrir les yeux, Vincent toujours devant toi, le sexe dressé au plus haut, lui te sourit. Toute la bonté du monde est à l'intérieur de ces lèvres. Ses yeux descendent lentement à hauteur de la ceinture. Tu regardes ce sexe. Si beau, si gros !... Un filament coule de son méat, sans réfléchir, tu l’attrape de ta main, l'attire vers toi, le regard vers la porte... Au dehors Phil est là. Il est encore temps d'arrêter... Tu mords tes lèvres, lance un grand sourire, cueilles le précieux nectar de ton index et le porte sur ta langue, savoures, l’empoigne et commences un va-et-vient sur le membre, tous en le rapprochant de ton trou resté béant, le fait glisser, le gland te fouille, sent, cherche... tes lèvres s'écartées, ton envie l'inonde laissant sur son gland une vague laiteuse, le laisse un peu aller, le rattrape, et s'enfile d'un coup en toi... Peut-être une façon de se venger de l'homme qui t'a trompée avec cette fille, qui l'a trompée avec Marie... A seulement quelques mètres, Phil lit ce qui le passionne, une revue, du sport automobile... En souriant, tu penses à ces images de papier qu'il tourne de ses mains, ces photos grand format d'embardées, d'échappées, voitures dans le désert, circuits de Formule un. Tu les vois, tu y est presque...Tu places ton visage lentement vers celui du docteur. Tes yeux lui lancent des messages. Il est parfaitement en toi, il écarte tes chairs de son gros champignon. Il peut débuter le grand mouvement. Il faut que cela déménage. Il va y laisser de la gomme. Ton moteur va vrombir. Le praticien démarre en trombe...Il lime son membre sur tes parois plus que huilée, ta chatte est toute ouverte et avale la grosseur avec envie, les testicule la frappe de tous leur poids, tu jouis et n’en fini plus, orgasme sur orgasme…. Puis tu le repousse l’extirpant de sa douceur, s’agenouille, le regarde, tous brillant de sécrétion et de ta propre liqueur, il est encore plus beau ainsi. Tu sors ta langue et goute de la pointe son méat d’ou perle ce précieux liquide filandreux, puis sans concession possible le happe la main en action sur la hampe, elle le déguste et découvre encore plus la chose, la queue te quitte parfois, mais tu reste liée à elle par un fil entre tes lèvres. Les râles du Dc s’intensifient, tu perçoit les prémices de la jouissance de l’homme mais ne le ressort pas pour autant de ta gorge, tu n’attends que ça. Gorge ou de longues giclées viennent frapper poursuivant le conduit naturel, il gicle à ne plus en finir, tu n’en finie pas de le boire, il t’impressionne sur la quantité, toi qui n’aime pas plus que cela le sperme, tu te surprend à aimer son gout, tu avales avec délectation et victoire, tu te surprends même à le garder sur ta langue comme pour mieux en profiter… Tu lui rends propre après un nettoyage minutieux, ta salive brille sur cette queue, mais aucune once de sperme n’est encore visible.
Quelques minutes plus tard, tu sors du bureau. Il vient de terminer la dernière ligne, la dernière photo. Il te voit plus belle que jamais, te sourit, repose délicatement le magazine sur la pile. Ils vous vous en allez ...
Au dehors, le froid te fait doucement frissonner. Tout est éclairé, les sapins, les vitrines. Phil serre ta main dans la sienne, parait ému, approche ses lèvres de ton oreille...
- Ce n'est pas un jour comme les autres... Ce soir, je t’invite au restaurant.
Tu penses alors au sperme de Vincent qui est en toi, qui inonde ton string, tu n’as qu’une crainte de le sentir couler sur tes cuisses… Vivement la douche.
Il y a quelque chose d'indécent dans le fait qu'un autre que Phil me défasse de l'un de ses vêtements. Les regards des clients se tournent vers moi. Apparaît à leurs yeux une robe d'un noir satin délicieusement vif, sans manche, boutonnée sur le devant, classe, plutôt courte. Un bouton s'est défait. Un petit décolleté laisse présumer sa poitrine. Ses pieds sont recouverts par les fines brides de ses talons de cuir. Ses cuisses sont nues...
- Si vous voulez bien me suivre, messieurs-dames !... Votre table est ici...
Un serveur, une serveuse s’avance prestement pour permettre à chacun de s'installer de concert dans des fauteuils hauts de vieux noyer. Il est fier. Tous les regards des tables voisines se tournent uniquement vers toi. Même un couple d'homos rieurs apprécie ta tenue sensuelle, provocante, raffinée. Le Martini et la tranche de citron commencent à faire son effet. Tu ne sais plus... Tu as chaud... Au moment où le serveur présente l'entrée, tu défais négligemment le deuxième bouton de ta robe. Le décolleté devient presque impressionnant, conséquent. L'homme ne rate pas un millimètre de cet espace empli de reliefs. Phil fait mine de ne pas prêter attention au geste que tu viens de faire. Il n'empêche qu'il est surement épaté par toi, que la situation suscite chez lui de l'intérêt, voire même un certain plaisir. Comme pour ne pas être en reste vis à vis de toi, son regard court sur les cuisses nues de la blonde qui le servira tout au long de ce repas. Elle est jeune, jolie. Elle le dévore des yeux... tu t'en rend compte, il est si beau, si bien habillé. Il n'aurait qu'à claquer des doigts, pour voir tomber toutes les filles devant lui. Jalouse, tu hèles le serveur, les doigts placés sur le troisième bouton, tu lui demandes de quoi est composé le plat qui se trouve devant toi. Quand il commence à répondre, tu dégrafe lentement, dégage légèrement les deux pans... L'homme se trouve face à une vue pleine sur sa poitrine pigeonnant dans un soutien-gorge soyeux, rouge et noir de dentelle...Tant bien que mal, le serveur réussit à expliciter ce que contient le plat. Tu écoutes avec attention.
Puis te penche pour mieux apprécier le délicat décor, découvrant un peu plus ta poitrine se libérant de son écrin vif à en apercevoir les tétons...
- Délicieusement présenté...
- En effet, madame...
Phil, est très impressionné et très fière par ton arrogance naturelle qui t'arbore, il te lance un petit sourire faisant chapeau bas. Pour ne pas être en reste, il place son regard sur la jeune serveuse, la scrute intensément, fait passer lentement ses yeux sur ses cuisses. Il se tourne vers toi sa femme. Avec un air défiant, il visualise l'effet de jalousie qu'il créé en s'attardant sur le corps d'une autre... En temps normal, tu aurais fait une moue sévère et tu serait montée sur les grands chevaux de ton indignation, lui aurait fait la tête, une partie du repas. Là, l’alcool aidant peut-être, tu souris quelque peu complice, il sait comment le prendre et va rapidement être mis au fait... D'un air des plus évanescents, saisit de tes doigts la corbeille à pain, la déplace d'une vingtaine de centimètres, la tient au dessus du vide, la lâche. Elle tombe au sol. Les morceaux roulent alentour... La serveuse accoure, intervient, s'accroupit. Ta robe se retrousse sur tes cuisses nues s'écartant pour permettre à ton corps de se tendre vers ce flot de rondelles éparpillées. Ton string noir se montre...
Phil, face à toi, tu le sens tout alléché. Apparaît certainement à travers le tissu ajouré la forme de tes lèvres. La jeune fille blonde finit par se rendre compte de la position inconvenante que tu arbores. Tu refermes prestement les genoux, te relève, il s'en va mais tourne ses yeux brillants vers toi. Tu l’observes, un sourire amusé aux lèvres. Le serveur revient. Avant que de déposer devant toi ton assiette, il l'invite éminemment à prendre garde à la chaleur ambiante. Tu le remercie, t'enfonce dans son fauteuil, montrant du coup à celui qui te sert le dessin de tes cuisses nues. Comme pour éviter la brûlure, refroidir à tout prix le plat, tu t’éventes de ta robe, écarte un peu les pans, faisant sauter accidentellement le bouton du bas, par trop mal accrocher. Un peu plus tard, avant que ne vienne le dessert, tu te lèves et te diriges vers l'espace toilettes à quelques mètres de la table. Tu entres, laisse la porte grand ‘ouverte, te retourne pour voir ton homme...
Son regard est subjugué par la beauté ,sa douce, son amie, sa femme, de son amante , n'en finit pas de laisser glisser ses yeux sur ta robe, tes cuisses nues, tes positions indécentes... Tu apprécies son regard qui te dévore. Tu t'approche d'une des vasques en marbre, passe tes mains sous l'eau fraîche, fait jaillir le savon, masse lentement tes doigts puis ferme le robinet, te sèche, vient te placer devant la glace, te mire... Tranquillement, Tu défait un à un les derniers boutons de ta robe, ouvre en grand les deux pans, t'admire dans le reflet, fait glisser les deux brides sur tes épaules fines. La dentelle légère tombe. Quelques clients pourraient te voir, tu le sais. Tu te tournes, te montre de dos, ton petit string te couvre peu, tes fesses musclées quasi nues s'affichent à la lumière tamisée des spots orientés vers le haut. Tu dégrafes le soutien-gorge, ton corps file dans l'air, ta paire de seins libérés, tes tétons se prolongent.
Il pense surement un moment de l’extase de cette vison de son épouse sur l’écran dans le cabinet du Dc Vincent, de la voir sous ses yeux se faire prendre, de la voir recueillir et boire avec délectation sa semence… Elle savait, lui non.
Tu sors un instant de l'espace toilettes, passe dans la partie sombre de la salle, se balade sereinement entre les tables vides puis revient, devant la vasque de marbre, la glace, tu tires sur les deux bords de ton string, l'ôte avec aisance, naturel, indécence... Sur l'espace libre du petit meuble en pin des Landes, tu plie ton string en quatre, ton soutien-gorge, les places dans ton petit sac à main, et renfile ta robe, te retrouve en moins de temps que de le dire, prenant un air badin, devant Phil assis, pour le moins soufflé !...
Quand le serveur vient pour nous débarrasser, quelque chose a changé. A l'intérieur du décolleté, tes seins sont nus, de tes mouvements tes tétons frottés sur les tissus bande. Les couverts tombent de ses doigts. Il les ramasse. Devant le regard hagard de l'homme, tes cuisses s'écartent lentement. Une fente lisse bien dessinée s'ouvre sur une douceur framboisée...La porte de l'ascenseur s'ouvre...
- Si vous voulez bien me suivre... Messieurs-dame...
Le garçon d'étage sort de la pièce en souhaitant au couple une excellente nuit...
- Phil... mon coeur !... Je n'en reviens pas... Tu as fais une folie. Tu ne sais pas ce que tu peux me faire plaisir !...
Tu respires à toute allure, tes yeux brillent, tu es époustouflée par la beauté du lieu, par la surprise. Ce n'était pas prévu. Il n'était pas question de dormir ici...
A la fin du repas, il avait voulu jeter un coup d'oeil à la partie hôtel de ce somptueux palace-restaurant du dix-neuvième siècle. Je ne l'avais pas suivie, soufflant encore sur le café que le serveur m’avait donné si chaud... Sitôt parti, il sait que j’ai repris ce que je faisais un moment plus tôt, à desserré mes jambes, a écarter un peu les cuisses. Le serveur a vu, a apprécié. Intimidé, il s'est avancé vers elle...
- Le repas vous a satisfait, madame ?...
- Pleinement. Et ce café est à proprement dire, délicieux...
- Nous le faisons venir directement de la vieille Amérique. C'est un Guatemala issu d'une propriété plus que tricentenaire dans une région sauvage. Son goût est rare, somptueux. On ne le boit pas. On s'en imprègne. On le déguste chaud. On lape de sa langue. On fait ressortir ses flaveurs intenses. Vous sentez ?... Laissez-vous prendre par son arôme, sa force, son élégance. Doucement, sensuellement, faîtes le glisser vers le fond du palais. Voyez comme il vous envahit...
- Monsieur, vos discours me rendent toute chose. J'en ai l'eau à la bouche. Vous me semblez un tel connaisseur...
- À force de goûter, mes narines s'imprègnent de ces senteurs du monde. J'observe. Je compulse. J'étudie. Je voyage dans ma tête... Je vais toujours plus loin. J'approfondis mes connaissances, découvrant de nouvelles saveurs... Tout un monde d'arômes qui émerveillent les sens, érotisent les goûts forts, virils, mènent à l'apoplexie de l'orgasme gustatif...
- Quel univers de poésie vous décrivez là, monsieur !... J'aimerais tant goûter à tout cela. Vous m'avez l'air expert. Les voies de la dégustation semblent faciles quand elles se font de votre bouche... Parlez !... Je le sens. Vous êtes là pour me conduire. Racontez-moi encore. Je suis là, toute ouïe, à vous entendre me dire ce qui est au fond de vous, ces sensations diffuses, ce puits de connaissances...
- Je voudrais bien. Hélas madame, je vois des clients qui me hèlent... Si vous souhaitez en savoir plus, je vous propose de me rejoindre dès la fin de mon service dans le hall de l'hôtel, au bar ou plus simplement, si j'osais, dans ma chambre.
-Pourquoi pas dans la notre ? Avec mon époux ?
-Si l'envie vous en prend, je les mettrai à la disposition de votre nez, de votre bouche. Je vous verrai avec délice, vous initierai à ces nouveaux parfums, ces subtiles saveurs. Vous ne regretterez pas. L'odeur du café flotte déjà dans ma tête...
Il n'en faut pas plus pour que son coeur s'enflamme. Le lieu, l'idée l'attirent, je le devine et je court vers la réception, tend à l'homme vêtu d'une livrée ma carte rectangulaire et bleue. Le prix n’à plus d'importance...
Les voilà qui entrent dans cet univers de luxe suranné, non clinquant, d'un raffinement passé... Tu te sens reine de la soirée. Tout l'éblouit intensément. Une envie de dire au Monde que tu es belle !... Quand tu penses que l'année passée, notre repas d'amour s'était terminé autour de la télé. Cette semaine, tu sens avoir tant avancée...
Le rêve est à la hauteur... Tout est tellement possible... Il s’asseye dans un large fauteuil de cuir anglais. Il te regarde aller, venir, contempler chaque détail de la pièce, tu entres dans la salle de bain, aussi grande que notre chambre. Puis ouvres en plein les robinets, met des sels, des paillettes, des poudres dans l'eau qui commence à fumer. Tu défaits les boutons de ta robe et d'un geste des épaules, évacue ta robe, te retrouvant nue dans tes petits talons...
Combien d'hommes ont eu envie de toi, ce soir ?... Combien ont désiré t'aimer… Te baiser ?... Tu te plonge, t'immerge dans le liquide moussant... Dieu que c'est chaud !... Tu aimes cette douce brûlure sur ton corps... Combien seront-ils à rêver de toi durant cette longue nuit d'hiver ? Comme ce bain est bon !... Tu as envie d’appeler ton homme... Qu’il vienne te rejoindre... Il attend de l'autre coté. Tu prends ton temps. Le plaisir n'en sera que plus vif... Tu finis par sortir de l'eau, vient te sécher dans la chambre. Un peu de mousse coule encore sur ton corps, les tapis deviennent humides. Il est là, calme, lève la tête, te sourit, tu fais celle qui ne le voit pas. Tu te sèches, montrant, couvrant tes seins, tes fesses, jamais ta chatte.
Il adore ces mouvements de serviette sur ce corps.
Ta poitrine se lève, se baisse, tes cuisses se font douces. Le dos se voit être effleuré. Ce qui crée sur ta peau toute entière une sensation frôlant, chair de poule... Tu va jusqu'à ton sac, récupère tes dessous, les enfile lentement. Prétextant qu'il fait si chaud, tu demandes à entrouvrir la porte de la chambre. Il te fait un vague signe de tête, semblant encore plongé dans ses pensées. Tu ouvres en grand, la lumière de l'étage entre puissamment dans leur espace intime, feutré, aux éclairages tamisés... Tu enfiles tes petits talons, prend un magazine de mode, vient te coucher sur le lit, à plat ventre, les jambes légèrement écartées, les genoux repliés en équerre, les chaussures parallèles au plafond. Tu as fléchi les bras, en appui sur ses coudes, ses avant-bras. Ta tête est du coup redressé pour lire tranquillement le périodique posé à même le lit.
Un couple passe, leur démarche est douce, leur allure est distinguées, la femme est devant, le mari derrière, lui voit la porte ouverte, et toi allongée sur le lit, il regarde cette fille, en dessous, couchée là, laissant voir parfaitement ses fesses. L'homme sent monté en lui la sève du passé... D'un geste négligé, tu as toujours les yeux rivés à ton magazine de beauté, dégrafe ton soutien-gorge, le laisse tomber. Dans la position où tu es, il voit nettement tes seins bien plantés, plutôt fiers, appelant le désir.
La femme est si belle sous le regard de cet inconnu qui te convoite, tu passes ta main sous ta poitrine, la caresse, sans y porter réellement importance, comme si le sein, marqué de l'empreinte du soutien-gorge te faisait encore un peu mal. Tu l’enveloppes de ta paume... Une bosse tend le pantalon de l’homme. Il est ému, et se dit que ce n'est pas vrai. La fille le fait exprès, elle n'a pas pu oublier de fermer sa porte comme çà... Il n'a pas le temps de réfléchir. Une voix de sa conjointe revient vers lui dans le couloir... Il met un certain temps à réagir. On entend ses pas qui rattrapent peu à peu ceux de la femme, sa voix partir lentement avec eux...
Puis tu te lèves, tu te trouves si belle et reste là à te contempler, cette petite fente douce, lisse.
Tu t'avance vers la porte, franchit le pas, marche dans le couloir de l'hôtel, te retourne vers lui...
- Viens !...
Il se lève et te suit. Nue, tu arpentes le tapis et passe devant la chambre du couple, tu entends de petits cris, des gémissements aussi, et continue dans le couloir, je te suis toujours, de loin. Tu pousses des portes, tombe sur des boudoirs, des salles de bain, des escaliers immenses... Il adore, te voir marcher dans ce labyrinthe, d'un pas résolu, te contempler, l'impression qu'ils sont deux enfants qui s'évertuent à faire des bêtises... Tu est sur de toi, appuie sur le bouton de l'ascenseur. Les portes s'ouvrent, tu entres et lui fais signe de venir, tout en les empêchant de se fermer...
- Quel étage, monsieur ?...
- Deuxième, mademoiselle... Vous êtes ravissante !...
- Vous dites çà parce que je suis nue. Tous les hommes qui montent avec moi dans cet ascenseur me disent la même chose.
- Ils me regardent sans complexe. Ils m'observent de haut en bas. Il y en a même qui me touchent... Les seins surtout. D'autres me caressent la courbure du dos, descendent lentement, passent leurs mains sur mes fesses. Quand ce n'est pas un sexe qui se dresse...
- Nous sommes arrivés à votre étage, monsieur. Venez !... Nous avons beaucoup à nous dire, nous susurrer dans un boudoir, vous susurrer dans un délire...
Ta petite langue s'applique méticuleusement à faire le tour de sa bouche, comme le ferait la trotteuse d'une pendule. Le haut son pantalon est émerveillé par ce rêve-réalité.
Nous ouvrons des portes, entrons dans des chambres, tombons sur des remises, nous cachons dans des placards, ressortons, s'amusons d'un rien au gré de notre chemin. Tu files devant et il me suis. Au moment où tu arrives à hauteur de l'ascenseur, la porte s'ouvre en grand. En sort le réceptionniste qui nous a accueilli tout à l'heure, pour ne pas être vue, tu as juste le temps de te glisser dans un bras de couloir. Lui se retrouve devant lui…
- Monsieur ?...
- J'ai dû me tromper d'étage...
- Vous êtes au quatrième, monsieur.
- Je me disais bien aussi...et s'engouffre dans l'ascenseur, hésite un peu, finit par appuyer sur le bouton sous le regard attentif de l'employé modèle. La porte se referme...
L'homme continue son chemin. Il tient une couverture entre ses mains. Il avance d'un pas ferme dans le couloir. Il se dirige droit vers le bras en cul-de-sac où tu t'est réfugiée... juste le temps pour toi de franchir une porte cachée dans les boiseries du mur. Tu entends les pas de l'homme s'approcher, tu est face à un escalier et décides de te lancer. Tu quittes tes petits talons, les prend à la main pour ne pas te faire entendre sur les marches d'acier. Tu descend au plus vite, l'escalier tourne sur lui-même, en colimaçon, au milieu d'un grand espace vide. Seules les marches sont éclairées. Le reste est noir comme la nuit. Tu t'arrête, reprend ton souffle... Si quelqu'un était là ?... En bas... Qui te regarde... Qui te voit descendre ces marches qui n'en finissent pas de te tourner la tête... Tu inspire profondément, te lance à nouveau dans ta course effrénée au risque de se couper sur la tôle rouillée, au risque de tomber d'une marche mal vissée, au risque de te faire voir d'un éventuel spectateur... Tu accélères le pas, les marches filent en rond, ta tête, prise de vitesse, tourne, se perd, s'enivre... Cet escalier d'acier... On se croirait dans une gare... Une assemblée de voyageurs, en bas, assis sur des chaises, attendent leur train sur un quai où file à pleines vapeurs des locomotives de couleur anthracite. Ils te regardent. Tu ne t'arrête pas de tourner, de descendre, descendre encore, dans un univers plus noir, plus sombre... Tu manques de trébucher. Tu voudrais remonter... L'escalier vibre, craque, crisse, semble se fêler... Tu descends toujours plus vite. Un bruit sourd accompagne tes pas... De plus en plus ourdi... L'écho est toujours plus sonore... L'escalier s'arrête d'un coup. Tout est nuit autour de toi... Etrangement tu n’as pas peur et avance, tu place tes pieds nus l'un devant l'autre, tu veux atteindre ce moment où peut-être viendra à ta vision de quelque chose. Tes yeux finiront bien par s'habituer. Décide d'avancer, chacun de tes pas, tu crois à ce qui suit, tout a une suite, une logique. Le silence s'écarte un instant, fait entendre un petit bruit...
Un ploc !... Quelques ploc... Un bruit d'eau. Tu le suis... Les ploc deviennent des Pitch plutôt doux, comme une petite vague qui caresse le bord de quelque chose.
Tu avance, une fine lumière s'échappe d'une fente qui s'ouvre à mesure de tes pas, une entrée toute ronde comme celle d'un tunnel qui s'ouvre sur un halo tamisé, une pièce...
Des colonnes de marbre, quelques bancs de bois, une piscine grande, sans forme précise... Jusqu'où va-t-elle?... L'espace est si peu éclairé par des petits îlots de lampes dont le halo se reflète dans un plafond tourmenté par la surface de l'eau calme. Tu dépose tes chaussures sur un banc et plonges les pieds sur la première marche d'un grand escalier qui conduit dans le liquide. Tu goutes!... Il est chaud !... Tu descends chacune des marches, plonge tes mollets, tes genoux, tes cuisses, ton ventre, tes seins jusqu'à ton cou. Tu te lance dans une brasse lente et n'a maintenant plus pied. Tu glisses toujours plus vite dans cet espace qui ne semble jamais s'arrêter. Il y a si longtemps que tu ne t’es pas baignée. Une piscine pour toi seule, dans une demi-obscurité. Tu te laisse aller à nager, à t'arrêter, battre des pieds sur place, lancer de l'eau, te trémousser, nager toujours plus, t'agripper au bord, regarder ce luxe tranquille, imaginer ce qui peut se trouver derrière tous ces espaces sombres...
Il y a peut-être un homme en train de regarder. Tu pinces tes lèvres et ferme les yeux, restes accoudée au bord, laisse flotter tes jambes au gré du petit courant créé par le filtrage d'eau. Ta main passe lentement sur ton sein, le caresse, te donne en spectacle à cet inconnu rêvé, caché dans l'obscurité qui entoure la piscine. Tes mains, tu les fais courir comme si c'était les siennes. Tu passe sur ton corps, masse ton petit ventre, appuie fermement sur tes cuisses, revient sur ta poitrine, l'entraîne à devenir si grande, si dure...
Tu file sur tes chakras, les masse, coule sur le mont de Vénus, glisse dans ton minou, t'évertue à lui donner vie, passe, repasse sur lui, l'anime, le lance dans l'espace de l'eau, l'enflamme, le fait se tendre vers toute la passion de son envie. C'est le corps dressé, la tête, les épaules la retenant au marbre du bord de l'eau, une main sur ton sein relevé, des doigts dans ta grotte d'où jaillit la chaleur du fond des océans. Petite ouverture qui provient des tréfonds de ton manteau de lave bouillante, de ta fièvre...
C'est le corps dressé que tu entends des pas venir rapidement vers l'eau de la piscine, seul espace éclairé.
Un homme est là, beau, de couleur, bien battis, qui s'approche lentement de toi.
- Madame, excusez-moi, je ne vous ai pas vu entrer, sinon j'aurais éclairé tout l'espace. Je vais le faire de ce pas...
- Non, laissez monsieur ! J'avais terminé. Pourriez-vous me passer mon peignoir ?...
- Oui... Où l'avez vous laissé, madame ?...
- Là, quelque part dans le noir...
- Je ne le vois pas... Me permettez-vous de vous en prêter un ? Nous en avons ici. Je vous ferai monter le votre dès demain lorsqu'il sera retrouvé...
- Avec plaisir, monsieur...
L'homme ouvre un grand placard en pin, prend un peignoir blanc arborant le sigle de l’hôtel s'approche de la piscine, ouvre en grand l'épais tissu coton, attend...
Tu nages jusqu'aux marches, les monte, découvrant lentement chacune des parties de ton corps, tes seins, ton nombril, ton petit trésor lisse d’ou émerge ton bourgeon bandé...
Il tourne la tête, visiblement ému. Il ne s'attendait pas à ce que sa cliente soit nue. Tu vient te blottir tout contre lui pour enfiler les manches de ce peignoir si court qui arrive à mi-cuisse. Tu ne fermes pas la ceinture, marche vers le banc, t'assied. L'homme s'affaire à te suivre. Il prend entre ses mains tes petits talons, s'agenouille d'une jambe, enfile ce délicieux pied entre ces fines brides de cuir. La situation est presque empreinte d'érotisme, son vision sur ta rose entrouverte et certaine, tu te laisse faire et imagine que d'où il est placé il peut voir ta petite fente encore mouillée et certainement ton bourgeon saillant de son enveloppe, rêvant si fort de sentir en toi le gros objet maintenant déployé derrière le tissu hautement déformé du haut du pantalon de l'homme. Perdant tout sens des convenances, il attrape une serviette moelleuse pliée en six, la défait, puis essuie tes chevilles, mollets, cuisses et sans hésitation de sa part, toujours avec tendresse, vient au contact avec celle-ci sur ta moule, tu ne peux empêcher de fermer tes yeux. Délicatement il caresse du tissu onctueux tes lèvres, au début dans le sens extérieur intérieur, puis dans le sens contraire qui n’a que pour résultat d’ouvrir ton con rose vif à sa vision. Des spasmes te traverse d’un coup le corps, la jouissance brève mais au combien forte te frappe, ton puits d’amour et vite envahit de cette crème onctueuse opaque et perle déjà sur le bas.
Il se lève, se tourne, lance un respectueux "au revoir", finit par rejoindre le lieu où il est attendu...
Tu reste, là penaude, pourtant si désirable dans ce peignoir si court ouvert en grand. Il s'est arrêté là. Tu a seulement senti sont souffle qui effleuraient le dessus de ton clito provoquant un frisson sur ta peau, tu pensais qu'il allait se produire je ne sais quoi, un rien, quelque chose...
Cette phrase entendue dans ta tête résonne en toi comme si tout ce récit, depuis la première ligne, s'écrivait d'abord dans ton esprit, puis se retrouvait là, Dieu sait par quelle magie...
Il t’attrape la taille, et élégamment te baise, te pénètre de son chibre surdimensionné, c’est ça que tu aurais tant voulue... Tu penses à Phil... Il doit être inquiet.
Tu marches rapidement jusqu'à la sortie, franchis les portes battantes, passes devant des vestiaires, file dans des couloirs, te retrouve dans un hall éclairé. Un ascenseur attend, tu entres, cherche ton étage encore un peu troublée, ne le trouve pas. La porte se referme derrière toi. La lumière s'éteint... Tu reste un moment dans le noir à tâtonner des doigts pour retrouver un quelconque bouton, tu te sent frissonner, a peur tout à coup dans cette pleine obscurité...
Un grand bruit, les lampes se rallument, l'ascenseur se met en mouvement, aborde une lente montée. Le temps semble s'arrêter entre chaque centimètre de cette ascension.
Au rez-de-chaussée, les portes s'ouvrent en grand. Entre, un homme... Pas spécialement ton genre. Il demande...
- Quel étage ?...
Tu ne sait pas quoi dire. Tu lances...
- Troisième...
Tu te souvient que non. Nous sommes au quatrième, tu veux changer et ouvres la bouche. L'homme vient d'appuyer sur le bouton, ne te laisses pas le temps ...
- Troisième !... Au même étage que moi !... Comme c'est délicieux !...
A te demander de quoi il parle vraiment. Tu vois ses yeux filer en direction de tes jambes nues, tes petits pieds glissés à l'intérieur de tes mules...
- Votre tenue, mademoiselle !... Comme c'est délicieux !...
Son regard ne semble avoir peur de rien. Il plonge à l'intérieur du peignoir dont un pan est ouvert. Il doit apercevoir un peu de ta poitrine, les bouts encore dressés, plus que de raisonnable. Tu fermes de ta main le pan.
Les yeux de l'homme glissent à nouveau sur tes cuisses. L'ascenseur est si lent. Il progresse interminablement dans ce tunnel d'un autre temps. Il s'ouvre enfin...
- Après vous, mademoiselle !...
Gênée, tu avances dans ce couloir feutré, 'homme est juste derrière toi, à trop sentir son regard te frôler. Tes cuisses nues avancent pas à pas. Tu ne peux empêcher cette impression bizarre de te voir en train de te déhancher devant lui. Il n'est pas beau. Pourtant, tu ne sait pas pourquoi, tu te sent t'embraser. Tu te mords les lèvres. La situation te grise... Il faut que tu fasses quelque chose, que tu ailles quelque part...
Une porte différente... Tu entres... L'homme lève les yeux sur le petit panneau au dessus du hublot...
- Le hammam !... Quelle bonne idée, mademoiselle !... Me permettez-vous de me joindre à vous ?...
Tu veut dire non, lance un tout petit "Oui".
- C'est entendu ! Laissez-moi juste le temps d'enfiler un peignoir !...
Tu entres dans cet espace encore humide et chaud, entend la porte claquer derrière toi. Qu'est-ce qui t’a pris de dire oui ?...
Machinalement, tu appuie sur un gros bouton poussoir. La fumée arrive de toute part. Très vite, la chaleur envahit les lieux, entre dans cet espace carrelé. Tout est si beau, si luxueux... Depuis le temps que tu rêves de faire ce sauna, ce spa, ce jacuzzi, ce hammam, pouvoir te faire masser...
Là, tu tire sur ta ceinture, fait glisser le peignoir tout le long de ton dos, il tombe sur un des sièges en bois fixé à même le marbre. Une nouvelle fois, tu te retrouves nue.
Par le hublot, tu aperçois l'homme dans son peignoir, il arrive... Où te mettre ?... Tu passes derrière une grande grille d'aération, sorte de paravent.
Lui entre, fend le brouillard chaud, humide, file à travers la pièce...
- Madame ?...

A suivre...

Valphil.
#1076477
valphil31.jpg


A travers la grille, tu vois tomber le tissu éponge qui recouvrait jusqu'à présent l'homme. Au fur et à mesure qu'il s'approche dans ce nuage de fumée, tu vois son sexe dresser, le gland épais et circoncis. Il n'aurait pas à se sentir gêné à coté de celui de Cyril ou de celui du docteur. Il s'impose d'une taille vraiment supérieure. Marie serait folle d'envie...
L'homme avance. Tétanisée tu te sens prise d'un désir panique de fuir, sortir de derrière cette grille, t'en aller... Ou bien... Ou bien te retourner, profiter de ce rideau de fumée pour mieux te cacher, regarder un peu, te laisser aller, voir ce sexe dressé, te prélasser devant lui...
Tu as la gorge sèche, tu humidifies tes lèvres. Tes cuisses se croisent haut, appliquant une douce pression sur ton sexe. Tu fermes les yeux, te laisse un peu partir, tu te sent glisser dans une torpeur moite, les rouvre rapidement, te ressaisit... L'homme est maintenant de l'autre coté de la pièce. Il te cherche, ton corps est caché par la fumée. C'est maintenant ou jamais... Tu te défais de la grille, marches doucement jusqu'à la porte, mais sans comprendre comment l’homme se tient devant toi, tu te stop, lui avance, avance ci près de toi que tu rentres en contacte avec ton ventre et sa queue brulante, ton cœur bat fort, tu baisse les yeux, la trouve plus que belle et sans réfléchir t’agenouilles au ralenti, arrive à sa hauteur, la contemple forte de tes désirs… Ces bourses sont énormes, parfaitement en rapport avec le mat surmonté, dépourvu de poil, tu portes tes doigts, l’effleure, la touche, la saisie fortement de la main, tellement large que tes doigts long et effilés ne se rejoignent pas. Tu n’as jamais caressé de bite circoncise, tu démarres un va et viens sans trouver de différence autre que visuelle, de son méat une goutte apparaît à son extrémité, tu avance la tête et sort ta langue de ton fourreau, viens au contact du phallus et lape la sécrétion, découvre le gout de l’homme… Pendant un instant tu le fixes des yeux, l’extrémité luisante de salive de son membre. Puis, en refermant tes paupières, tu ouvres très grand ta bouche, dont tu te sers comme un étau pour forger son plaisir et cette fois tu l’avales réellement. Tu as envie de lui faire sentir la pression de tes dents pointues sous le gland, sur sa hampe. Avec l’expérience tu sais comment, avec tes lèvres et avec ta langue, le faire bouillir mais juste assez pour éviter qu’il n’explose trop vite. Il se laisse complètement aller, pousse des râles de satisfaction et de délivrance. Tu veux le garder longtemps, le plus longtemps possible. Quand il gémit qu’il va venir, tu enveloppes ses grosses couilles de tes mains, les masses doucement. Sans cesser ta caresse mais les yeux grands ouverts cette fois, malgré la vapeur pour ne rien perdre de son plaisir, tu accentues la succion de tes lèvres et de ta langue pour recueillir avec gourmandise les épaisses giclées qu’il projette directement sur ton palais. Et ton cœur éclate de joie. Tu avales tout avec délectation, tu aimes le goût de son sperme.
Tu ouvres, sort au plus vite, courant difficilement au travers du couloir, ralentie par tes talons qui s'enfoncent dans le tapis. Tu cours, tu as terriblement peur que l'homme te rattrape. Tu sens ton vagin coulé sur l’intérieure de tes cuisses, chaud liquide, tu avances, nue, dans ce couloir qui tourne vers des bras, des espaces, d'autres chambres. Puis, plus rien !... Un mur... Des portes toutes fermées à clé... Et l'homme qui te poursuit !... Un ascenseur... Où plutôt une sorte de monte-charges... "Réservé au service"... Tu n’as pas le temps, tu tire sur la grille, entre, fermes, pousses sur un bouton mais l'ascenseur ne démarre pas... Les pas de l'homme s’approchent de toi. Il va bientôt te voir. Démarres !... Vite !... Démarres !...Au moment où la voix de l'homme se fait si proche, un grand clic se fait entendre. L'ascenseur de service démarre enfin, doucement...
On tire sur la grille. C'est sans doute lui. Il te cherche encore mais il ne te trouvera plus dans ce grand couloir vide...
Lentement, tu te sens descendre vers quelque part tu ne connait pas. Tous les cinq mètres, une lampe fixée au mur de la cage, éclaire un peu de la cabine qui s'obscurcit ensuite pour s'éclairer à nouveau. Clic. L'ascenseur s'arrête, tu tires la grille et regarde à droite, à gauche. Personne., tu peux sortir... Tu avance, passes devant une porte-battante munie de hublots, tu regardes et découvres les cuisines, plongées dans une semi-obscurité. De vieux fourneaux de fonte briqués, des casseroles de cuivre alignés, des tabliers, des toques...Tout est bien rangé. Tu continues ton chemin en ayant le sentiment de vivre quelque chose qui ta transporte, comme une grande aventure. Tu te retrouve face à une série de portes, tu décide d’en ouvrir une au hasard...
La pièce dans laquelle tu entres est dans le noir, tu cherches l'interrupteur et trouves de tes doigts tâtonnant un panneau électrique, une commande générale... Tu appuies...! La salle est immense, illuminée petit à petit de mille feux. Des parquets de bois cirés, un piano à queue, de gigantesques baies vitrées offrant au regard les allées doucement éclairées du manoir, les jardins à la française... Les lustres scintillent de mille éclats de cristal, de lumière. Dans le fond, une table de banquet formant un immense rectangle couvert de nappes blanches, est dressée pour le lendemain. Au milieu, trône une statuette représentant des mariés, celle qui ira sans doute sur la pièce montée... Tu as un petit pincement au coeur.
Les tables érigées d'assiettes en porcelaine, de couverts en argent, de verres en baccarat étalent déjà des dizaines de roses rouges couchées dessus les nappes devant chaque convive. A droite, une immense fontaine à champagne composée d'au moins mille verres se voit dupliquée à l'infini par des compositions ne dépassant pas les dix coupes, comme un rappel, une flanquée de marmots qui crient déjà leur envie de se voir boire ce délicieux breuvage. Tu salives de ta soif. Des dizaines de bouteilles de champagnes sont empilées couchées en une sorte de pyramide maya. Tu en prends une encore fraîche et regardes vers la porte d'entrée, lance un petit sourire, fait sauter le bouchon, emplissant en un rien de temps la petite fontaine. Te saisis une coupe, lance vers la cheminée, surmontée d'une immense glace enfermée dans un cadre doré à la feuille, un pétillant "A nous !...».
Tu bois lentement à coté de toi, deux mannequins anciens en bois peint, à taille humaine, portent costume et robe de mariée. Tu ne peux s'empêcher de voir Phil dans cette tenue anglaise de couleur gris clair, toi dans cette robe blanche décolletée à souhait, courte à l'excès. Tu approches, poses tes mains sur le voile, passe dessous, le redresse, l'enlève... Comme s'il s'agissait d'une couronne, tu le poses sur ta tête, s'avance devant la glace, emportant avec toi une traîne immense. Tu t'admire, nue, avec ce voile blanc qui te suit lentement traverse l'espace de la pièce, comme le ferait une princesse, revient vers le lieu du banquet, montes sur une chaise molletonnée de velours rouge, passes sur la table, marches royalement. Tu te vois avancer dans la glace, évitant les couverts, les piquants de roses rouges. Cette fille dans sa traîne de mariée, ne porte que ses mules.
Ton corps se sent tout à coup vibrer. Ta traîne te suit avec raffinement, à s'imagine applaudie par les convives, la musique douce se jouant dedans sa tête...
En bout de table, tu poses le pied sur une autre chaise, descends, passes lentement dans la salle, le son de la musique monte. Tu tournes vers la droite, t'arrête. Tu entends...
- Philippe voulez-vous prendre pour épouse, Valérie, ici présente ?...
- Oui !...
- Valérie... Veux-tu m'épouser ?...
- Oui. Je le veux, Philippe...
- Vous êtes unis par les liens du mariage. Allez-en paix faire un jolie petit bébé !...
Le son de la musique augmente, doucement tu ouvres de grandes portes donnant sur l'extérieur en avançant sur le perron. Le froid est vif et il y a du vent. Le lieu où tu te trouvais était chaud. Là, l'air est glacial. Qu'importe !... Tu sorts au bras de ton chéri, nue dans sa traîne de mariée. La vie est si belle !... Descend quelques marches. Le bout de tes seins se dresse de par l’air frais. Tu avances lentement...
Tu entend un double-clics, le courant d'air a fait se refermer les portes. Tu cours jusqu'à elles, tu tire mais n’y arrivent pas. Elles sont bloquées de l'intérieur, le froid commence à te saisir...Tu longes sur le coté de l’Hôtel. Ton voile blanc te suit longuement dans le noir, tu arrives à l'entrée principale et regarde. Il y a des gens, le réceptionniste de nuit, il faut attendre. Où ?... Il fait si froid ! Tu vas finir par geler sur place... Une BMW est garée devant l'entrée, tu t’en approche, essaie d'ouvrir la portière. Elle n'a pas été fermée à clé, tu entre, laissant tomber la traîne, qui coule longuement comme un tapis blanc. Il fait si bon à l'intérieur. Dans la douceur moelleuse de la banquette arrière, tu te couches, les petites fesses s'enfoncent dans le cuir tanné du siège... Tu entends des bruits dans l'allée. Des pas sur le gravier. Ils se rapprochent... Quelqu'un marche, s'arrête un instant, se baisse. Il fait lentement le tour de la jaguar, vient s'assoir dans le siège conducteur, démarre... Tu as peur. Où va-t-on t'emmener ?... Vers quel lieu secret, loin du regard du monde, où on fera de toi une servante offerte, où on te présentera, nue, à une tablée de libertins fébriles, assoiffés, dépravés, sans pudeur ?... La voiture file, descend sous la bâtisse. Un portail s'ouvre... D'où tu te trouves, tu peux voir défiler des plafonds voûtés, des murs de pierre. Le lieu, assez peu éclairé, affiche sur les parois de grands anneaux de fer forgés qui permettaient sans doute autrefois de retenir de fougueux étalons ou d'enchaîner des prisonniers sauvages... S'ils décidaient de l'attacher nue, avec des cordes, que feraient-ils de toi ?... Tout à coup, tu te sens effrayée. L'idée t'affoles, te révulses. En même temps, tu te sent attirée ayant peur de ces hommes prêts à faire tout ce qu’ils veulent de ton corps, de ton âme. Tu à surtout peur d'elle...De ton double.
L'homme gare la voiture, sort. Tu le vois passer et le reconnaît pour l’avoir aperçu tout à l'heure. Le réceptionniste de l'hôtel... Il est venu garer la voiture de ses clients. Il s'en va, une traîne de mariée à la main. Celle que tu as laissée choir à terre, qu'il a consciencieusement ramassée, prise dans ses mains, pliée... Le silence s'est fait. Tu descends de la voiture. Quel luxe... Le parking est chauffé. Tu as eu si froid. Tu marches dans ces caves voûtée, nue et frissonnante à l'idée de ce que tu aurais pu vivre. Il y a dans tes yeux de la peur, de l'angoisse, de l'envie, du désir...
T'approche d'un espace plus éclairé, tu entres dans l'ascenseur du parking. Il t'emmène dans le hall de l'hôtel. Ouf ou dommage ! Il n'y a personne ici... Des pas marchent sur le parquet. On clique un interrupteur. Cela vient de la grande salle. On ferme la porte. Sûrement le réceptionniste qui a dû remettre la traîne à sa place. Il arrive... Tu te faufile dans un couloir, te retrouve face à une porte où est noté simplement "service". Tu entres...
Tu repense à toute à l'heure... Le café, les propos de l'homme, l'invitation... Tu passes les chiffres. Cinq, six, sept... Numéro huit... La chambre du serveur... Il y a de la lumière...Tu colles ton oreille à la porte... Pas grand-chose... Place ton oeil à la serrure... L'homme est couché sur le lit, le torse nu, musclé. Il porte encore son pantalon de service, il fume une cigarette, le cendrier, posé à même son ventre, est déjà plein. Il attend... Sans doute la femme qui est mon épouse, celle qu'il a invitée dans sa chambre à venir prendre le café, tout à l'heure. Toi !...
S'il savait que tu es de l'autre coté de la cloison dans tes petites mules, nue...
Tu recule et fait tomber un vase, te retourne, court, entre dans la première pièce que tu trouves. La porte de l'homme s'ouvre. Il sort, marche dans le couloir. Ta respiration s'emballe. Il ne faut pas qu'il t'entende... Une serrure se déverrouille. Un loquet se baisse. Des gonds grincent. Des pieds, sans doute nus, font craquer les planches du parquet...
- Bastien... C'est toi ?... Qu'est-ce qui se passe ?...
- Rien. Le vase est tombé...
- Tout seul ?...
- Sûrement. Il n'y a personne...
- Dis donc, heureusement que c'est de l'acier...
Tu reconnais les voix de l'homme et de la jeune fille qui nous ont servis à table.
- Tu ne dormais pas ?...
- Non.
- Ton rendez-vous avec cette femme ?...
- Elle n'est pas venue. Je crois qu'elle ne viendra pas...j’ai même été à la leur, mais en vain.
- Ah !... t'en fais pas. Il y en aura d'autres...
- Oui, mais pas ce soir. Regarde dans quel état je suis à cause d'elle!...
- Oui. C'est sûr. C'est une sacrée petite garce !...
- Dis Valentine ?...
- Oui...
- Tu ne voudrais pas le calmer avec ta petite bouche ?...
- Bastien... Tu déconnes !... Je croyais avoir mis les choses au clair quand je suis arrivée... J'ai un copain. Je ne suis pas prête à le lâcher...
- Qui te parle de le quitter ?... Tu sais, il s'est passé trois mois depuis ton arrivée. Tu ne l'as pas revu. Me fais pas croire que tu n'as pas envie ?...
- Non.... Enfin si. Un peu... C'est normal. Il n'est pas là... Quelquefois, j'ai besoin de tendresse. Cela s'arrête là...
- Moi, je suis sûr que c'est plus fort que çà. Tu as envie... Très envie... Tu ne veux pas te l'avouer... Ces dernières semaines, j'ai entendu des cris, la nuit...
- Ce n'était pas moi !...
- Tu rigoles. Tu es la seule fille à coté de ma chambre...
- Et alors ?... Je pensais à Guillaume...
- Pas seulement. J'en suis sûr. Je vois comme tu regardes les hommes. Tiens, le couple tout à l'heure... Le type, tu l'a sacrément allumé...
- Mais non !...
- Si... Je t'ai vue !... Et puis tes tenues... Toujours plus courtes. Aujourd'hui, ta jupe, regarde-là ! Elle est quasi mini... Tu l’as servi les cuisses nues, en plein hiver !...
- J'avais chaud !...
- Chaud entre les jambes, oui !...
- Bastien !...
- Tu me plais !... Ta jupe ! Tes cuisses !...
- Non Bastien, pas çà. Je ne peux pas. Pas çà !...
- Quoi alors ?... Un baiser. Donne moi un baiser...
- Non...
- Si. Tout de suite...
- Juste un, alors...
Tu ne perçoit tout à coup plus rien et il se passe quelques longues secondes. Les corps se remettent à se faire entendre, bougeant le long du mur, roulant, s'approchant de toi. Un grand clac contre la porte et tu vois les cheveux de la fille à travers le hublot. Ils sont là, tous les deux. Le battant avance, recule dangereusement dans ce baiser semblant fougueux. S'inquiète, dans le noir de cette pièce sans issue, adossée à une montagne de grands ballots de linge, toujours aussi nue que tout à l'heure. Si l'homme entre... Les mouvements du couple, de plus en plus intenses, ouvrent un peu la porte qui se referme aussitôt. Tu ne sais plus que faire, un gros ballot de linge ouvert, à moitié plein... Tu ne réfléchit pas et s'engouffre dedans couvrant ton corps de draps froissés, de serviettes, de taies d'oreiller. Un petit trou face à toi lui permet de respirer, de regarder... La porte s'ouvre en grand, le couple entre en tournant, vient se plaquer aux ballots juste à coté de toi...
- On avait dit juste un, Bastien...
- Juste un, oui... Il est seulement pas encore terminé...
- Bastien !...
- Tu n'aimes pas ma petite langue ?...
- Si... Mais comme tu me fais çà, j'ai l'impression de tromper Guillaume.
- Allons juste un baiser, çà n'a jamais fait de tort à personne...
Le voilà qui reprend ses lèvres, sa bouche, qui continue tendrement, fougueusement à l'embrasser, tu as sous les yeux, la jupe de la jeune fille, le pantalon de l'homme. Sous la toile sombre, il est en érection. Tu se pinces les lèvres, il a l'air si gros, tu ne peux s'empêcher de le regarder. Une des tes mains part sur ton sein, comme un réflexe, te sentant doucement te caresser... Une onde de désir t'envahit, et, tout à coup si excitée. Tu te dis qu'il vaut mieux ne plus poser les yeux sur le corps de cet homme. Ton regard file sur la jeune fille qui est belle, de jolies cuisses fermes musclées, et à la fois souples, tendres, appétissantes. Toujours cette monter d'envie... Le bras de l'homme appuyé à un ballot du haut. Et si ?... Et si elle se laissait aller ?... Dans le noir, personne ne s'en apercevra... Sa petite main passe entre les deux boutons, sort du sac, avance vers la cuisse nue, se pose sur la fille...Pas de réaction... La serveuse doit croire que c'est l'homme qui la touche. Pour l'instant, elle le laisse faire... Tu continues ton avancée, masses, caresses ce petit corps doux. La jeune fille s'étire de bien-être... Encouragée par cette réaction, Tu progresses toujours plus loin, te trouant maintenant sous la jupe et massant le tissu fin qui recouvre ces fesses...
- Non, Bastien. Là, çà va trop loin. Arrête !...
Tu enlève ta main. L'homme, le regard étonné, stoppe le baiser. La jeune fille reste là. Il ne comprend pas.
Il recommence doucement à l'embrasser, prenant soin de ne pas se montrer, cette fois, trop fougueux...
Tu as très envie... Repasse ta main sur la cuisse, la caresse. La serveuse pousse un petit gémissement. Tu t’enhardis, elle lance de petits massages, monte un peu plus haut, entend la fille qui soupire, tes doigts filent sous la jupe, glisse lentement sous la culotte, passe sur les petits poils fins que tu devines blonds. Le râle est cette fois plus long. Son petit minou est doux, la sève est chaude coule au creux de ses lèvres. La jeune fille se repousse...
- Non, Bastien. Là, çà va vraiment trop loin !...
Il ne comprend pas. Il se dit qu'elle doit penser à son copain. C'est bien !...
Pourtant, elle ne sort toujours pas de la pièce. Il tente timidement une nouvelle approche, évitant de se placer trop près. Seules ses lèvres continuent de toucher son visage. La jeune fille se laisse petit à petit prendre par le baiser. Sa main pend le long de son corps, tu place la tienne à ses cotés, avance vers l'homme, et se pose sur la toile de son pantalon. Sous tes doigts, son sexe, tu caresses. Il recule un peu la tête et semble surpris, puis sourit à la fille, pinçant le bas de ses lèvres. A travers le tissu, tu le sent se raidir, il approche à nouveau sa bouche, entreprend un baiser qui devient rapidement particulièrement déchaîné, tu t'applique à le voir durcir encore, toujours, ans l'ombre d'une gêne, tu lui défais la braguette, descend sur le boxer, attrape l'objet, le place tout entier dans ta main. Doucement, le masturbe, le sent qui se tend encore. L'homme s'enflamme. Son baiser se prend de passion pour cette fille face à lui, ses lèvres entrouvertes. D'un coup, il arrête son geste, tu retires ta main, la cache à l'intérieur du ballot où se trouve le reste de ton corps...
- Suce-moi !...
- Bastien !...
Il attrape la main de la fille, dépose entre ses doigts son membre...
- Suce-moi !...
- Bastien, on avait dit...
- Ecoute Céline, tu m'allumes, tu m'excites. Et puis après plus rien. Cette fois, j'en ai marre. J'ai trop envie. Suce-moi !...
- Bastien, tu n'y penses pas...
- Si !...
- Bastien, non, pas çà...
- Si Céline. Fais-le moi !...
- Oui, Bastien...Tu est au première loge pour voir la jeune fille se mettre à genoux, avancer son visage vers ce sexe, sa langue se profile à l'horizon du gland déjà humide, sa bouche l'englobe comme si ce n'était pas la première fois. Elle s'applique à sucer aussi bien que faire se peut. Le désir se sent, là. L'homme se raidit en elle.
Tu regarde ce petit appendice caresser le bout rose, et aurais maintenant tant envie d'être à la place de la fille, persuadée de mieux faire à la voire déposer sa langue, descendre le long du membre, remonter caressante, enfouir lentement le pénis dans sa bouche, le titiller, le lécher, le faire ressortir. Un fil translucide reste attaché, faisant se rejoindre ces lèvres framboisées et ce petit fruit rose. Ce mélange de couleurs rouges, ce fil qui les relie, tu as envie de tout englober, prendre, étreindre, embrasser, te mettre à le sucer...Le temps passe, l'homme fait sortir l'objet de la bouche gourmande et déshabille entièrement la fille, sort de sa poche un sachet, le porte vers ses incisives, le déchire, prend le préservatif, l'installe doucement sur le membre dressé... Sous tes yeux, ce sexe veineux s'approche, cherche son chemin, le trouve et entre à petit pas dans ce corps accueillant, se met à coulisser.
Il est d'une taille impressionnante mais cela ne gêne nullement la fille qui s'avance vers lui, pousse des gémissements, l'amène à progresser en elle, parait aux anges... Toi aussi, tu les accompagne en te caressant la poitrine d'une main, enfouit l'autre entre tes cuisses qui s'écartent, ta chatte est gluante. La fille est en appui instable. Du coup une foule de ballots s'effondrent et elle perd son équilibre. Le serveur la rattrape et se retourne vers lui, vient se blottir contre son torse musclé quelle commence à caresser. Ils glissent lentement sur un lot de sacs et prennent position. C'est précisément sur celui ou tu trouves qu'ils trouvent leur appui. Il y a beau y avoir pas mal de linge autour de toi, tu sent bien ce petit corps s'allonger entre tes cuisses, qui s’écarte inexorablement sous le poids, elle n'a pas l'air pour le moins de trouver le lieu inconfortable se trémoussant du bassin, ce qui crée des caresses intenses sur ton clitoris. A chaque coup de butée de l'homme, tu as l'impression de sentir d'autant mieux chacun de tes mouvements, que c'est à toi qu'il est en train de faire l'amour. Les petites fesses glissent sur tes lèvres, massent sur la longueur ta fente béante. Tu sens monter en toi une envie de gémir... Ta main s'évade dans un des trous entre les deux boutons, atterrissant sur le ventre de la fille qui croit à celle l'homme. Lui, persuadée que sa jeune collègue se caresse en même temps qu'elle reçoit ce membre en elle, se sent de plus belle excité.
Voyant que tu n’es pas repéré, tu te sens enjouée, te laissant t'évader son trop-plein de fantasmes. Tes doigts plongent sur la fente de la jeune serveuse, frôlent le clitoris, le lustrent en tournoyant. Tu le prend, le masse entre le pouce et le majeur, le titille, le pince doucement, le mordille des doigts, le masse finement. Les gémissements de la fille se sont changés en cri, l'homme continu son flot d'entrées-sorties... A chaque passage de ta main, le clitoris bande, là fille crie plus fort. L'homme a tout à coup peur de réveiller l'étage et se calme, ralentit le rythme, ce que tu ne fais pas. Tu t'applique tant et plus, électrise le bouton, vacille sur le sexe, le branle aveuglément. La fille hurle. L'homme, excité de voir l'employée fidèle, chaude comme de la braise, bande plus fort en elle. Plutôt que de se dégager, dire non, rappeler qu'il y a un garçon dans sa vie, qu'il s'appelle Guillaume, la fille se laisse aller à prendre son plaisir. Son ventre bouge, semble le diriger, l'attirer, l'aspirer, l'amener au fond d'elle. L'homme enfonce plus profondément son sexe. Elle crie encore plus fort et lance à toute allure son flot de va-et-vient, tu est troublée par ces coups de butoir qui semble t'adresser, à chaque entrée de l'homme, par le petit derrière de la jeune fille qui glisse à toute allure sur ton intimité, tu te sent te liquéfier, tu n'en peux plus. Tu lances un rythme effréné de ton petit doigt magique, la jeune femme te pousse, se tire, se crispe, s'électrise, se bloque, lance dans tout l'hôtel un hurlement sauvage comme une vague qui viendrait s'écraser bruyamment à l'approche d'une plage. L'homme é son tour, s’extirpe du con dans un flop bruyant, retire son condom se fait décharger en criant la queue pointée vers le visage de sa partenaire. Tu bourre ta bouche de draps, t'empêche de respirer, étouffe ton hurlement et finit par enlever ta main couverte de sperme du ventre de la fille. Tu la glisses à nouveau à l'intérieur de son ballot de linge dégoulinant encore d'amour, tu portes tes doigts à ta bouche, les lèches consciencieusement, l'un après l'autre, goutant avec ferveur au deux sucs. L'homme et la femme se rhabillent. Ils sortent de leur cachette, rejoignent le couloir. Tu te dégage lentement du ballot, remets le linge tombé en place, fermes le sac, l'appuies aux autres balles. A pas de loup, sort de la pièce...
Ces deux-là ne sont pas encore rentrés. Ils sont encore à s'embrasser sur le pas de la chambre, tu avance du plus doucement, ouvres la porte séparant l'étage de la partie "Service", sorts en courant, laissant malencontreusement claquer le battant derrière toi...
- Il y a quelqu'un ?...
C'est l'homme qui vient de crier, fort, tu avances du plus vite de tes possibilités, tu l'entend qu’il te suit juste le temps de passer dans un autre couloir. Les pas de l'homme se font plus rapides, face à toi, quelqu'un d'autre semble arriver, tu te caches comme tu peux devant une tenture, jette un œil... C'est le réceptionniste, il a dû entendre appeler. Tu ne peut plus bouger, avancer, reculer, tu ne sait plus où aller. Une main sort du rideau situé derrière toi, t'attire dans un réduit, placée devant sa bouche, t'empêche de crier. C'est celle d'un homme, son autre bras te ceinture le ventre, te tenant fermement. Tu ne peut plus bouger...
Les deux membres du personnel se trouvent à coté d'eux. Ils parlent, ils leur semblaient avoir entendu quelqu'un, quelque chose, du bruit, une porte qui claque. Tu ne sais plus ce que tu dois faire. Essayer de crier au risque qu'on te trouve nue entre les mains d'un inconnu, attendre qu'ils s'en aillent pour se débattre enfin. Tu sens le souffle chaud de l'homme sur son oreille, ses doigts semblent brûlants. Il te tient d'une manière ferme mais délicate. Il ne dit rien. Tu entends les pas s'en aller, le silence s'installe à nouveau, la crainte est bien présente tu ne peut maintenant plus être secourue...
L'homme te serre fort contre son torse et il semble musclé. Quelque chose grossit à hauteur de tes fesses, sous le pantalon, le ravisseur a envie de toi, cela t’effraie encore plus, mais la chaleur de la situation t’émoustille. Le membre de l'homme a pris maintenant un volume plus important. La main douce file sur ton ventre, remonte sur ta poitrine, la touche naturellement, comme en terrain conquis. Il t'attrape, te caresse, t'enveloppe, te pétrit, s'empare d’un de tes téton, le fait grandir entre ses doigts. Tu te laisse faire en sachant que tu devrais résister au moins un peu. La main de l'homme passe sur l'autre bout, lui fait le même effet, il s'endiable à faire balloter tes seins, les caresser, les amener à se sentir en apesanteur dans l'espace. Tu pousses un gémissement bien malgré toi, il te pousses en avant et vient immédiatement placer son sexe que tu devines long sur ta fente lisse. Il le fait tout en restant au dehors. Pour voir !... Tu es déjà trempée mais une mouille nouvelle s’installe, il n'a pas le droit, l’homme qui t'a emmené de force derrière ce rideau. Tu ne le connait pas et ne le voit pas. Elle, alors que cette main passe sur ton corps, au lieu de se plaindre, criée, vociférer, tu mouille sur son gland. Pire ! Sa petite langue vient de s'échapper, se met à lécher les doigts qui t'emprisonnent. Il continue de coulisser lentement sur ta fente qui désormais baille à outrance, elle réclame depuis trop longtemps son dû… Une main descend sur ton ventre et ce saisit de ton clitoris, le caresse, le pince doucement, le titille de ses doigts habiles, le bande plus encore, tu lances un cri strident, te laisser aller, te dandinant sur l'homme. Il t'embrasse dans le cou, redescend sur l'épaule, la mordille, ton corps décuple ses envie. Abandonnée à cet inconnu peut-être laid, vieux, en proie à des idées obscènes, tu ressens sa peau qui tremble, qui vibre de désir. La peur qui ta saisit est mille fois moins grande que le plaisir doux que l'homme te procure. Il glisse sur ce sexe, l'humidifie sur toute sa longueur. Sans que tu es le temps de dire ouf, il vient d'entrer en toi sans préservatif, te coupant le souffle, te libérant d’un orgasme trop longtemps en toi. Il t'envahit, te pénètre, s'agite à ton l’intérieur. Tu le laisses faire, tu l’accompagnes même, poussant en arrière de tes muscles. L'homme s'immisce plus à fond et tu pousses un petit cri qui devient d'un coup grand, puissant, énorme. Excitée par la situation, tu t'est sentie partir cette fois ci et jouit profondément... L'homme ne s'arrête pas pour autant. Il continue son flot d'allers-venues. Il court de tes nouvelles crispations dans la foulée, tu viens d'être flanquée d'un nouvel orgasme. Il ne cesse pas, il te remplis si bien en toi, te prends si bien les seins, que ton corps se tétanise tout entier, qu'un flot d'orgasmes te fait hurler sans discontinuer, car l'homme entre, sort toujours plus fort. Tu te sens tréfaillir... Tu penses avoir urinée tellement tu est trempée.
Ce n'est que longtemps après que lui se laisser aller, te faisant crier une dernière fois, sentant de longues giclées sur tes parois, le fruit de son désir. Tu restera longtemps le sexe de l'homme planté dedans ton corps et finira par t’en apercevoir, le fera sortir encore tout dur, avancera d'un pas. D'un geste vif, tirera le rideau. Tu t'en ira sans même regarder cet inconnu qui a fait plus que te séduire. Tu t'enfuira d'un pas rapide dans ce grand couloir vide, réalisant que le sperme d’un inconnue tapisse ton conduit intime, l’irréparable...
- Val ?... Où tu vas, Val ?... On arrête là !... Je ne vais pas encore te courir après dans tout l'hôtel...
Tu te fige, t'immobilise, finit par te retourner, le regard incrédule...
- Phil ?... Heu...amour ?... C'est toi… Ben...?
C'est toi qui es là, qui me regardes. C'est toi, l'homme qui vient de faire l'amour à sa femme. Tu te mets à rire, à sourire et tu te mords un peu les lèvres et nous éclatons de rire ensemble. Nous nous disons des mots doux. Main dans la main et tu me conduit par le couloir, tu me fait passer dans le hall endormi, entrer dans le grand ascenseur. Tu appuies sur le quatrième... Nous sortons de la cage après un tendre mélange de salive et te prend dans mes bras, me fait franchir le pas, comme si nous étions un jeune couple amoureux, un soir de nuit de noce. Nous nous l'installons sur le lit...
La soirée sera fabuleuse... Tout ton corps, en éveil, à chaque baiser, à chaque caresse, à chaque pénétration, t’aura donner un plaisir plus fort.
Nous ferons l'amour toute la nuit durant, sachant passionner ton homme de tes petits coups de langue sucrés sur son pénis, de ta bouche qui l'englobe et qui le boira tous entier, de tes doigts qui le feront vibrer, tu saura l'émerveiller de ses élans de tendresse virile...
Pour la première fois, une véritable fusion s'opèrera entre ces deux corps qui, jusqu'à l'aube, prendront tout leur temps pour se redécouvrir, se ressentir, s'aimer. Epuisés, tôt le matin, ils s'effondreront entre les draps froissés.
Vous vous êtes endormis. Juste avant de sombrer dans les bras de Morphée, vous avez eu le temps de prononcer quelques mots, de courtes phrases... Sur toutes les aventures de ces dernier jours, de la Cam de Cyrile, au vidéo de Vincent, et beaucoup d’autres complicités…Marie.

Il saura t'aimer. Tu sauras lui donner ce qu'elle est aujourd'hui. Il s'est passé quelque chose en toi ces derniers temps, comme une libération. Tu as changée de tout ton être. Tu est devenue une femme...
Tu le sait. Tout son monde s'est modifié. Ton regard sur la vie, n'est plus le même. Tu n’auras plus la même perception de ce que tu vis...

Valphil

FIN.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.

Notre boutique candauliste 100% sécurisée