- 04 sept. 2012, 10:29
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Karim (lailatvx sur le net) était ravi. Pour la première fois depuis longtemps, il rentrait tôt. La semaine avait été dense mais fructueuse. Il avait placé tous ses contrats en trois jours. Il avait repris le train, ce matin et, le bus le déposait devant la maison. Nadia, sa femme, n’était sûrement pas encore arrivée : il avait tout le temps pour lui préparer une bonne surprise !
Karim, comme tout bon commercial s’absente une bonne partie de la semaine pour son travail. Il part le dimanche soir et ne revient jamais avant le vendredi dans la journée. Il est exceptionnel qu’il rentre ainsi un jour avant. Il a 38 ans. Il est marié avec Nadia depuis 5 ans. Ils vivent heureux dans un appartement spacieux au dernier étage d’un immeuble confortable, loin du centre ville mais suffisamment proche des centres commerciaux et des commerces de proximité. Ils n’ont pas d’enfants, hélas ! Ils ont longtemps cherché à en avoir mais la nature ne les a pas favorisés.
Il monte quatre à quatre les marches. Il refuse toujours de prendre l’ascenseur pour garder la forme. Il dépose sa valise dans l’entrée, boit un verre d’eau et redescend dare-dare. Il file tout droit chez le traiteur et commande de la nourriture chinoise – la nourriture préférée de Nadia. Puis il achète des roses et enfin, une bouteille de champagne.
Les bras chargés, il remonte chez lui et arrive en nage. En cette fin avril, les journées sont plus chaudes. Il range les courses et prend une bonne douche. Rafraîchi et reposé, il se met en devoir de préparer la table. Il met une belle nappe en dentelles sur la table et dépose des chandelles.
Tout était prêt !
Nadia est une jeune femme de 32 ans. Elle travaille à mi temps à la poste du quartier. C’est une jolie femme brune, au physique agréable sans être d’une grande beauté. Elle rit souvent et attire toujours la sympathie de ses voisins et amis. Karim est tout son contraire. Pour un commercial, il est plus « pantouflard ». Il aime peu voir du monde en dehors de son travail. C’est parfois le sujet de disputes entre eux. Mais ce sont des disputes qui ne durent jamais car une grande complicité et un amour profond les lie. Pour lui, Nadia est le grand amour de sa vie – le seul aussi car il n’a jamais connu d’autres femmes. Nadia, elle, a eu plusieurs amants avant de rencontrer son mari.
Karim représente pour elle une grande sécurité et une stabilité qui lui a toujours fait défaut.
Karim regarde l’heure : sa femme va rentrer d’un moment à l’autre. Il s’assoit dans le fauteuil le plus en face de l’entrée et attend. Il savoure à l’avance la réaction de sa femme quand elle le verra là. Bientôt l’ascenseur s’arrête au dernier étage. La porte couine toujours un peu à l’ouverture. C’était parfois agaçant quand les voisins rentraient tard. Mais depuis deux mois, l’appartement d’en face est vide et Karim a presque oublié le son grinçant. Il reconnaît la voix de Nadia. Elle parle avec animation. Elle ne semble pas être seule !
La porte s’ouvre. Elle apparaît dans la plénitude de ses 32 printemps. Elle est de plus en plus belle !
Le large sourire de Karim se fige car un homme entre à la suite de Nadia. Il lui tient la main. Nadia n’a pas vu son mari. Elle referme la porte et se tourne vers l’inconnu. Elle passe ses bras autour de son cou et l’embrasse. L’homme passe les siens autour de sa taille et relève sa robe. Il saisit fermement les fesses de la jeune femme et les lui écarte légèrement. Nadia pousse une plainte animale et se suspend au cou de l’étranger tout en nouant ses cuisses autour de la taille large.
Karim est devenu pâle. Il est immobile, silencieux. Le regard fixe : il regarde sans voir, sans réaliser ce qu’il voit. Sans vouloir admettre même ce qui se déroulait devant ses yeux.
Nadia ne porte même pas de culotte sous sa robe.
Les deux amants continuent à s’embrasser. L’homme insinue son index entre les fesses de Nadia et semblait la fouiller. Elle pousse de longs râles qui en disent long sur le plaisir qu’elle éprouve.
- Oui vas-y, fouille mon cul chéri ! Oh oui, enfonce ton doigt encore un peu. Là ! Comme ça !
- Tu veux deux doigts salope ?
- Oui mon cœur, défonce-moi ! Écarte-moi bien ! J’ai envie de sentir ton sexe dans mon cul.
- Alors suce !
L’homme a joint le geste à la parole. Il ressort son doigt de l’anus de Nadia et le lui tend. Elle ouvre la bouche et avale l’index et le majeur de sa main droite. Elle suce goulûment les doigts qui s’écartent à nouveau de sa bouche et redescendent vers ses reins. Karim assiste toujours sans rien dire, sans marquer aucune réaction. Il a la gorge serrée. Il ne croit pas ce qu’il voit ni ce qu’il entend. Jamais sa femme ne lui a dit de telles choses. Jamais, il n’a osé lui enfoncer ses doigts dans le cul !
C’est l’homme qui aperçoit le premier Karim. Il le fixe sans pour autant arrêter ses caresses impudiques. Il se tourne simplement afin que Nadia puisse voir son mari.
Elle marque juste un petit temps de surprise. Elle dénoue ses jambes et se laisse descendre, comme à regret. L’homme a retiré ses doigts que Nadia baise délicatement.
Elle lisse sa robe froissée et s’avance vers Karim sans avoir lâché la main de son amant.
- Bonjour Karim ! Je … te présente Nabil !
- Bonjour Karim, dit l’inconnu, au nom curieux.
Karim ne répond pas. Sa femme hésite quelques secondes et reprend :
- Il est … je pense inutile de te faire croire autre chose que ce que tu as vu. Je te trompe. Je suis avec Nabil depuis un an. Mais avant lui, il y en a eu d’autres. Tu es cocu mon chéri !
La déclaration de Nadia est abrupte et sans détour. Tout en disant ces paroles qui assassinent, elle se colle contre le corps de son amant, lui saisit les mains et les plaque contre sa poitrine. Nabil saisit à pleines mains les mamelons et les serrent.
Nadia pousse à nouveau un petit gémissement de plaisir et de douleur confondus. Nabil descend les bretelles de la robe et dégage les seins ronds et fermes de Nadia. Elle ne porte pas de soutien-gorge non plus. Nabil attrape les tétons et les pince fortement.
Nadia ouvre la bouche et crie :
- Oui chéri, fais-moi mal. Je te veux. Montre au cocu ce qu’il ne sait pas faire !
Karim voudrait répondre mais le mot « cocu » le frappe en pleine figure. Il vient de mettre enfin un mot à la situation. « Cocu ! » Sa Nadia, sa chérie le trompe ! Elle s’envoie en l’air avec d’autres hommes que lui !
Nabil lâche un des seins de Nadia et descend sa main vers le bas de sa robe qu’il relève brutalement, dévoilant le bas ventre de la jeune femme. Elle est toute nue sous sa robe. Nabil passe la main dans l’entrejambe de Nadia qui tient sa robe relevée et écarte les cuisses.
- Comment peux-tu me faire ça ? Regarde-toi ! Tu te conduis comme une putain !
- Karim ! Je ne suis pas une putain : je suis sa Femme, sa meuf ! Tu sais que je t’aime. Mais c’est un amour qui est devenu tendresse. Lui me donne du plaisir. Je me sens femme, tu comprends : FEMME ! Je trouve que tu es le plus merveilleux des maris : attentionné et prévenant. Mais hélas, tu es un piètre amant. J’ai connu des hommes
avant toi et j’ai toujours eu du plaisir avec eux : avant et depuis. Mais pas avec toi. Jamais. Ton sexe est tout petit. Je ne le sens pas du tout. Tu bandes peu.
- Mais enfin, chérie ! Pas devant cet homme !
Karim a maintenant envie de pleurer.
Il a honte.
Honte de voir sa femme impudique.
Honte de la voir faire et de l’entendre prononcer des mots qu’il n’imaginait pas dans sa bouche.
Honte de s’entendre dire ce qu’il ne sait que mieux sur sa virilité.
Honte qu’un homme entende tout cela.
Honte de ne pas être capable de mettre un coup de poing dans la gueule de ce sale type.
Honte d’être lâche, comme toujours.
Nadia a maintenant les cuisses ouvertes et Nabil lui fouille le sexe. Elle ouvre la bouche et se tord de plaisir.
- Nabil est un amant merveilleux et il sait tout de nous. Regarde comme il me fait jouir rien qu’avec ses doigts ! Il sait que tu es incapable d’avoir une érection longue et importante. Il sait que tu éjacules très vite. Il sait tout…. Il sait même que, parfois pour te faire bander, je suis obligée de te gifler le sexe ou de te mettre une carotte dans le cul !
Nadia a tout dit de leur intimité à cet homme. Il est là, devant lui et le regarde. Pourtant, Nabil n’a pas une attitude
arrogante. Il semble presque aussi gêné que Karim. Il se penche vers Nadia et lui dit quelques mots à l’oreille.
- Non, mon amour, tu restes. Il fallait que cela arrive un jour : c’est fait maintenant. Passons à la suite !
- La suite ? Quelle suite ? demanda Karim. La suite est simple. Ou bien ce monsieur dégage ou c’est moi! C’est tout !
- Karim mon chéri, viens avec moi. Il faut que nous parlions en tête à tête maintenant. Nabil, tu t’installes au salon et tu te sers un verre. Viens Karim.
Nadia tend la main vers son mari qui, dans un premier temps, refuse de la saisir et de la suivre. Mais il ne sait pas résister à sa femme. Il prend sa main et se laisse conduire dans leur chambre.
Une autre surprise attend Karim. Leur lit est défait et des vêtements d’homme, ne lui appartenant pas, traînent sur le lit.
- Nabil dort là durant la semaine.
- Ah ! Karim ne trouve rien d’autre à dire. Il est de nouveau lâche. Il devrait gifler sa femme. Mais il ne l’a jamais touchée et n’a pas le courage de le faire.
- Karim, assieds-toi et écoute moi !
Karim refuse de s’asseoir sur le lit et préfère le fauteuil.
Nadia se place en face de lui et s’assoit en tailleur sur le lit. Il peut voir sous sa robe son sexe luisant de plaisir. Elle s’en aperçoit et ne fait rien pour soustraire son intimité à son mari.
- Voilà Karim. Je voudrais que tu m’écoutes sans m’interrompre. Ensuite, tu me diras ce que tu en penses.
- Pourquoi me fais-tu cela ? Tu ne m’aimes donc plus ?
- Karim, Non ! Je t’aime toujours autant. Mais mon amour pour toi est différent. Reconnais que tu n’as jamais été très fier de tes performances sexuelles. Rappelle-toi quand tu me racontais combien tu avais essayé de draguer des filles et qu’elles te riaient au nez…
Karim reste silencieux !
- Comme je te l’ai dit. Je ne jouis pas avec toi. Faire l’amour est une corvée. Je sais que tu y prends du plaisir mais pas moi. Je t’aime, je le répète et je ne désire pas te voir partir. Je ne veux pas divorcer, ni me séparer de toi. Tu es aussi essentiel à ma vie que mes amants. Normalement, tu n’aurais jamais dû découvrir la vérité et notre vie aurait continué ainsi longtemps. Mais voilà, tu as eu la bonne idée de revenir plus tôt ! C’est de ta faute aussi ! Maintenant, il faut savoir comment nous allons faire. Au fait, pourquoi es-tu là ? … Tu soupçonnais quelque chose ?
- Je …Non ! J’ai rempli mon carnet de commandes plus vite et j’espérais te faire une surprise. Mais c’est toi, plutôt, qui m’en fais une ! Vire ce type pour que nous nous retrouvions tous les deux mon amour.
Karim fait mine de se lever pour prendre son épouse dans ses bras. Elle le repousse doucement mais fermement.
- Non ! Tu as promis de ne rien dire. Je n’ai plus envie de toi, ni te sentir me toucher ! C’est clair !
Karim se recule et s’enfonce dans le fauteuil comme un petit animal blessé. Nadia lisse pour la deuxième fois sa robe et croise ses jambes afin de ne plus exposer son sexe à son mari.
- Voilà comment je vois les choses ! Notre vie ne peut plus être la même désormais. Je ne veux plus que tu me touches, je ne veux plus coucher avec toi, ni même dormir. Pourtant, je veux continuer à vivre avec toi !
Première solution : tu ne peux pas accepter que je reçoive mes amants et que tu sois cocu, alors dans ce cas, nous nous quittons. Tu sais ce que je pense de cette solution. Nous divorçons. Maintenant, le divorce est simple et rapide.
Deuxième solution : tu acceptes, tu deviens le mari cocu. Tu connais mes amants. Quand ils sont là, tu restes dans ta chambre. Notre vie reprend son cours normal ensuite. Mais pas question de faire l’amour avec toi. Je ne pourrais pas
supporter de te sentir en moi désormais. Tu es donc cocu et si tu veux, tu peux chercher ailleurs des compensations. Mais je sais que tu n’en es pas capable et ta vie sera triste : sans jouissance. Tu sais que les femmes rient de toi. Il est possible que tu plaises à des hommes. Comme tu aimes te faire enculer avec une carotte, tu aimeras sans doute avoir leur sexe en toi comme une lope, un pédé.
Troisième solution : tu es le mari cocu et soumis !
- Soumis ?
- Soumis : cela veut dire que, comme dans la deuxième solution, tu assistes, tu ne baises plus mais tu nous sers de domestique. Domestique homme ou femme d’ailleurs. Tu fais tous les travaux ménagers, la cuisine, la vaisselle, etc.…
- Domestique femme !???
- Oui, une soubrette si tu préfères ! Tu t’habilles uniquement en femme pour nous servir.
Dernière solution : tu es le cocu soumis et chaste. Tu n’es plus mon mari, tu ne baises plus car tu portes un dispositif de chasteté permanente. Tu es notre domestique mais le fait de porter une ceinture de chasteté donne le droit à mes amants de te baiser. Leur sexe remplacera la carotte que tu aimes tant. Tu deviens vide-couilles et tu nettoieras toujours après leur passage. Dans cette solution, tu peux être aussi une femme, une soubrette.
- Je … ne comprends rien à tout ce que tu dis. Chérie, je t’aime. Je ne veux pas que tu me quittes… Je ne suis pas une femme, une soubrette. Je ne suis pas un pédé !
Karim se met à pleurer. Il se jette aux pieds de son épouse et pleure, comme un enfant, dans ses cuisses. Nadia lui caresse les cheveux.
- Karim, moi non plus, je ne veux pas que tu me quittes. Mais je crois que tu te trompes en disant que tu n’es pas une femme. Tu ne baises pas comme un homme et tu as des envies de femme. Tu aimerais être sailli. Ce que j’aimerais, mon chéri : c’est que tu choisisses la dernière solution. Deviens notre soubrette castrée et soumise. Tu jouiras toi aussi en sentant les gros sexes de mes amants en toi et tu seras débarrassé de ton petit sexe si ridicule. Je sais que tu es pédé sans le savoir. Je t’offre la possibilité de réaliser ton rêve le plus secret. Nous serons toujours ensemble et tu seras une fille. Je sais que parfois, tu mets mes culottes en cachette. Accepte et tu pourras en porter tout le temps !
Karim lève vers Lisa ses yeux rougis.
- Tu sais pour les culottes ?
- Bien sûr ! Tu ne les remets jamais en place correctement, ainsi d’ailleurs que mes soutiens-gorge Ecoute, voilà ce que je te propose. Je vais passer la soirée avec Nabil. Nous allons profiter de ton petit dîner. Puis, nous viendrons ici et nous ferons l’amour. Toi, tu vas être enfermé dans le bureau. Tu vas profiter de ce temps pour réfléchir et pour aller visiter un site porno particulier sur Internet. Quand Nabil part, je t’ouvre et tu me dis quelle est ta décision.
- Vous allez faire l’amour ici ?
- Oui, Nabil vient tous les soirs : du dimanche au jeudi. Il dort mange et baise ici, chez toi, dans ton lit.
- Ah !
Karim ne trouve rien d’autre à dire. C’était une réponse aussi ridicule que la situation présente. A-t-il le choix ? Sans doute pas. Il ne veut pas la quitter. C’est vrai qu’il aime s’habiller en fille ! C’est vrai qu’il est un amant minable ! C’est vrai qu’il a toujours pensé qu’il aimerait connaître le sexe d’un homme entre ses fesses à la place de la carotte hebdomadaire !
- Je n’ai pas le choix apparemment ! Tu connais des sites pornos sur Internet ? Depuis quand ?
- J’aime le sexe et durant les longues soirées où tu étais absent, j’ai surfé et découvert un site dans lequel je suis bien et où j’ai des amis.
Nadia se penche et embrasse son mari sur la bouche. Puis, elle le relève et l’entraîne dans la pièce voisine.
- Moi, je te connais plus que toi-même. Je sais ce dont tu rêves. J’ai beaucoup discuté sur mon site. J’ai parlé avec des hommes, des femmes et des couples qui vivent et connaissent ce que nous vivons ou allons connaître. Crois-moi. Je sais ce qui est bien pour toi, pour nous. Alors chéri, tu choisis quelle solution pour ta situation et ton avenir ?
Karim, à genoux devant son épouse, répondit à voix basse :
- Chérie, puisque tu sais ce qui est bien pour moi, alors je choisis la dernière solution.