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#1116672
Julie avait réussie à franchir le premier cap après sept ans de vie commune. L’été dernier, encouragée par mes soins, elle avait passé une nuit entière avec un homme. Un homme qu’elle avait connu pendant un colloque, qui l’attirait mais surtout un homme qu’elle n’avait aucune chance de revoir étant donné qu’il vivait à l’autre bout du monde. Bien qu’elle ait appréciée cette nuit, et les semaines qui ont suivies entre nous, elle me disait ne pas se sentir capable de tenter un trio. Sans me l’avouer, je sentais bien que ma présence la bloquait.

Nous avons laissé passer les mois et j’ai patiemment attendu le printemps. J’avais décidé d’amener Julie par le jeu à faire sauter ce verrou. J’ai profité d’un week-end que je devais passer dans une ville du sud de la France pour l’inviter à m’accompagner. Le vendredi, je bouclais rapidement tous mes rendez-vous professionnels. Le soir, je l’invitais à diner. Je lui avais dit que le restau se la jouait « bon chic bon genre » et qu’il serait bien vu qu’elle vienne dans une tenue classe et sexy. Et oui, si les robes et les talons lui vont à merveille, elle n’apprécie pas forcément de s’habiller ainsi lorsqu’on est en tête à tête, préférant des tenues plus décontractées.
Ce soir-là elle était tout simplement ravissante. Une petite robe noire, moulante et légère, et ses louboutin fétiches pour accentuer la longueur et la finesse de ses jambes magnifiques. En marchant à ses côtés je ne pouvais m’empêcher de remarquer avec amusement les regards de tous les hommes que nous croisions.

Entre temps, sans rien lui dire, j’avais planifié pratiquement toute la soirée. J’avais réservé une table dans une boîte de nuit très branchée de la ville et j’avais acheté un téléphone portable avec une carte.

Durant le diner, arrosé comme il se doit, je fis quelques allusions à nos jeux et je passais mon temps à essayer de la séduire… comme si on se voyait pour la première fois. Au moment de quitter le restaurant, Julie fit mine de se diriger vers l’hôtel. Je l’invitais à ce moment à aller boire un verre dans une boite du coin. Il faisait beau, on n’avait rien à faire le lendemain alors autant profiter. Julie adore danser alors que mon corps refuse catégoriquement toute activité de ce type. Lorsque nous sortons en boite, nous sommes toujours accompagnés de ses amies. Mais ce soir elle était coincée. Pas d’amies ni même de connaissances dans cette ville, une soirée qui se passe bien, un temps agréable. Alors elle me suit.

Arrivés au club, assis à notre table avec la bouteille de champagne qui nous attendait, elle s’aperçoit que la soirée ne devait pas grand-chose au hasard.
- Tu as tout prévu toi ! Tu ne vas quand même pas me demander en mariage ?
- Aucune chance. En revanche, tu ne peux pas imaginer tout ce que j’ai prévu. Ce soir, on va jouer.
- Ah !!! Alors c’est donc ça !!! Je comprends enfin ton manège, me dit-elle en souriant.

Alors que la boite de nuit se remplissait au fur et à mesure, et que nous trinquions, je lui expliquai les règles du jeu. Mon jeu avait pour nom « libertés et contraintes ». J’expliquai à Julie qu’à partir du moment où je donnerai le top départ du jeu et jusqu’à la fin, elle s’appellerait Aude. Pour tout le monde, y compris pour moi. Elle serait une étudiante parisienne venue passer quelques jours avec un ami suite à une rupture amoureuse. J’étais bien entendu l’ami en question et pour l’occasion je me prénommais Julien.

L’énoncé des règles couplé aux petites bulles faisait pétiller le regard de Julie. Nous avions déjà discuté de la possibilité de jouer de la sorte. Mais toutes ces discussions étaient restées lettres mortes, jusqu’à la surprise de ce soir-là.
- Le jeu démarre quand tu le souhaites et au plus tard à minuit.

Il lui restait un peu plus de trente minutes pour prendre l’initiative.
- Le jeu se déroulera en plusieurs parties. La première partie se termine à une heure. Pendant cette étape, tu es totalement libre de faire ce que tu veux et surtout de ne pas faire ce que tu ne veux pas. Tu n’as qu’une seule contrainte: jouer ! Et un seul objectif : t’amuser !
- Je sens que la deuxième étape va moins me plaire…
- C’est possible. En deuxième partie, je deviens le maître absolu du jeu. La deuxième partie se déroule de une heure du matin à deux heures trente. Plus tu auras réussie à me rendre jaloux et à m’exciter durant la première partie, moins les contraintes que je te fixerai en deuxième partie seront difficiles.
- Et je fais comment pour t’exciter ?
- Eh bien tu trouves. Tu danses, tu dragues…
- Je ne sais pas draguer !

Il est vrai qu’avec son physique, Julie passe plus de temps à repousser toutes sortes d’avances qu’à courir après les hommes. Et ce depuis son adolescence.

- Alors tu te laisses draguer. Tu discutes. Tu flirtes. Enfin, tu as jusqu’à une heure pour être imaginative, créative, coquine et faire tout ce qui te plait.

Elle regarde la salle qui continue à se remplir, semble jauger les hommes présents, et me lance :
- Je pense pouvoir y arriver. Ca devrait être amusant. Et après deux heures trente ?
- Surprise.
- Ce n’est pas juste. Si on joue, j’ai au moins le droit de connaître les règles du jeu.
- Je n’ai jamais dit que c’était juste. C’est juste comme ça et c’est tout.
Avant que le jeu ne démarre, je lui fournis le petit téléphone avec carte que j’avais acheté. Aude existait pleinement. Elle avait un nouveau nom, une activité, un passé et un numéro de téléphone jetable. Le jeu pouvait démarrer.

Julie termina sa deuxième coupe d’une traite pour mieux prendre possession de son personnage, puis Aude se leva et se dirigea d’un pas nonchalant vers la piste de danse. Il lui restait un peu plus d’une heure et quart de liberté. Notre table était proche de la piste et surélevée par rapport à elle ce qui me permettait de voir tout ce qui s’y passait. J’avais également vue sur une grande partie de la terrasse extérieure de la boite de nuit où les gens pouvaient s’asseoir pour profiter du beau temps et discuter plus tranquillement qu’à l’intérieur. Enfin, j’avais vue sur le bar qui longeait la piste de danse. La discothèque était encore loin d’être bondé comme je savais qu’elle allait l’être dans quelques heures. Il y avait tout de même déjà quelques couples et un groupe d’amies sur la piste. Autour du bar, je repérai rapidement quatre hommes. Deux amis qui discutaient en jaugeant discrètement les danseuses et deux hommes seuls qui le faisaient ouvertement.

Aude étant l’unique femme à danser seule, elle fut instantanément repérée. Il fallut moins de cinq minutes et visiblement un verre de vodka à un des hommes pour prendre son courage à deux mains et aller essayer de danser près d’elle.
Aude poursuivait ses déhanchements au rythme de la musique sans lui prêter la moindre attention alors qu’il essayait de se rapprocher petit à petit. Le manège dura ainsi alors que d’autres couples et des groupes d’amis prenaient possession de la piste de danse.

Après une vingtaine de minutes, le premier homme se fit griller la politesse. Un deuxième homme quitta son groupe d’amis s’avançant droit sur Aude en dansant. Il s’approcha d’elle pour lui parler à l’oreille ce qui acheva de convaincre notre premier prétendant qui retourna au stand se servir un autre verre.

Je regardais Aude discuter tout en dansant avec l’inconnu. Plus petit que moi, piètre danseur, une tenue et des manières trop soignées, il n’avait absolument aucune chance avec Julie. Mais je ne savais pas de quoi Aude était capable pour me surprendre. Sans m’exciter la situation m’amusait un peu plus que la précédente.
Leur discussion n’était pas très soutenue. De temps en temps l’homme s’approchait pour lui dire quelque chose, attendait la réponse puis battait légèrement en retrait, probablement le temps de trouver la prochaine réplique. Ce n’était pas gagné pour lui. A un moment j’ai compris qu’il invitait Aude à rejoindre leur groupe d’amis. Aude lui fit un signe vers notre table et après quelques échanges, l’homme repartit d’où il était venu.

Il restait à Aude moins de trente minutes de liberté et rien de bien excitant ne s’était passé. Elle quitta la piste de danse et semblait se diriger vers notre table. En passant près du bar, un jeune homme que je n’avais pas repéré lui saisit le bras et se pencha vers son oreille pour lui dire quelque chose. Aude se tourna vers lui pour lui répondre. L’échange dura quelques secondes pendant lesquelles le jeune homme, il devait avoir un tout petit peu plus de vingt ans, ne lâcha pas son bras. Puis les deux allèrent s’installer au bar sur des tabourets. Le jeune homme lui présenta deux autres garçons, probablement des amis à lui. Il me tournait le dos et je ne pouvais distinguer les traits de son visage. Mais Aude était très souriante et leurs échanges beaucoup plus vifs qu’avec le précédent prétendant. Le jeune homme passa une commande et peu après ils trinquaient.

Leur discussion ne connaissait pas de temps morts. Aude lui fit signe vers notre table et avant qu’il ne se retourne, je me dépêchais de regarder ailleurs pour qu’il ne se sente pas épié. Du coin de l’œil, je les aperçus se lever et se diriger vers moi. Ca devenait enfin amusant.

- Julien je te présente Thomas.
Il n’avait pas plus de 23 ans. Grand, enfin, plus grand que moi, brun, allure sportive, avec une barbe de quelques jours et des yeux clairs. Ils prirent place sur les fauteuils en face de moi.

- Bah alors, qu’est ce que tu fais tout seul ?
- C’est comme ça que je préfère les soirées en boite de nuit. Une bouteille de champagne, de la musique et des gens qui dansent pour moi.
- Mais c’est nul. Allez. Viens t’amuser avec nous.
- Mais je m’amuse beaucoup là.
- Tu n’es pas sérieux. Tu ne peux pas laisser une fille comme Aude seule sur la piste.
- Aude est une grande fille tu sais ? Ca fait longtemps qu’elle n’a pas besoin d’être chaperonné.
- Ah ça je confirme, s’empressa de préciser Aude avec un sourire malicieux à mon attention.

Ils restèrent à table pour finir leurs verres. C’est ainsi que j’appris que Thomas était étudiant dans une école de commerce, qu’il vivait ici depuis quatre ans, qu’il adorait cette ville, qu’il adorait cette boite, qu’il adorait danser, bref je ne sais pas ce qu’il n’adorait pas.

Puis Thomas s’intéressa à Aude. A son histoire de cinq ans avec Arnaud qui venait de se terminer parce qu’elle « se sentait étouffer dans la routine ». A son envie de voyager, de rencontrer du monde, de s’amuser.
Finalement, en amenant Thomas à notre table et en le draguant ouvertement sous mes yeux avec des allusions à peine voilées sur ses intentions, j’ai dû admettre qu’Aude avait réussi à me rendre jaloux.
Je lui envoyais un petit sms sur le téléphone jetable que je lui avais fourni: « Bien joué ! ». Elle me fit un clin d’œil après l’avoir consulté tout en discutant avec Thomas de ses passions sportives.

J’en profitais pour lui envoyer un deuxième. « Il te plait ? ».
« Il est pas mal. Et toi ? T’es jaloux ? ».
« Pas assez. Ca manque de chaleur. Et comme il est une heure passée je te demande de l’Inviter à danser. Colles le. Chauffe le. »

Elle me répondit : « Je suppose que je n’ai pas le choix. »

« Non. Et tu as moins de quinze minutes pour qu’il essaye de t’embrasser. Si tu n’y arrives pas je vais te demander bien plus difficile. »
« Et quand il aura essayé ? Je fais quoi ? »
« A toi de voir. Allez joues. Et vérifie ton téléphone toutes les deux chansons.»

Aude rangea son téléphone dans le petit sac qui ne la quittait jamais, décroisa lentement ses jambes, puis se leva. Je surpris le regard de Thomas qui l’a déshabillait.
- Bon les garçons. Je retourne danser. Vous me suivez ?

Thomas se leva instantanément alors que je déclinais la proposition avec un sourire complice. A cette heure la piste était pratiquement bondée. Aude pris la main de Thomas et l’entraina dans son sillage au milieu de la foule. Thomas était bon danseur. Il suivait avec grâce le rythme et les ondulations imposées par Aude. Celle-ci n’eût pas grand-chose à faire. Rapidement, Thomas passa son bras autour de ses hanches et s’approcha d’elle. Aude dansait de manière extrêmement sensuelle. Elle pivota sur elle-même, tournant le dos à Thomas.

La situation devenait compliquée pour moi tant l’excitation montait en flèche. En fonction des mouvements des danseurs sur la piste, j’arrivais par moment à apercevoir les mains de Thomas se balader sur le ventre d’Aude. Celle-ci, totalement collée à lui, se laissait aller en ondulant des hanches. J’imaginais sans mal que Thomas devait être en train de bander depuis un moment. Et que Aude ne pouvait pas ne pas s’en rendre compte.

Thomas se pencha sur le coup de Aude. Je devinais qu’il lui disait quelque chose. Je la voyais nettement sourire. Puis Thomas sembla s’arrêter de parler. J’avais l’impression de le voir déposer des baisers dans le coup de Aude. Celle-ci, la tête penchée en arrière, continuait à danser. Une de ses mains avait saisie celle de Thomas qui était toujours sur son ventre. J’essayais de voir ce que faisaient les deux autres. Subitement, Aude s’extirpa de l’étreinte de Thomas et se retourna pour lui faire face. Il l’attira vers lui, passa sa main droite derrière sa nuque, et sans s’arrêter de danser s’approcha pour l’embrasser.

Aude lui rendit son baiser saisissant le visage de Thomas des deux mains. A présent ils étaient collés l’un à l’autre et dansaient en s’embrassant langoureusement. Là où je lui avais laissé quinze minutes, moins de cinq lui avaient amplement suffis.

Pendant un instant, mon cerveau me rappela que ce que j’étais en train de regarder c’était Julie, MA Julie, en train d’embrasser à pleine bouche un parfait inconnu au milieu d’une discothèque. Aussitôt, je faillis bondir sur mes jambes pour aller mettre un terme à cette intolérable scène.

Mais rapidement je fis les efforts nécessaires pour reprendre mes esprits. J’avais fixé les règles du jeu. Je n’avais aucun droit de l’interrompre. Surtout que pour le moment, il se déroulait à merveille. Au détail près que je n’avais à aucun moment prévu qu’elle jouerait le jeu à ce point-là. C’est réellement Aude qui était devant mes yeux tant Julie semblait habiter son personnage avec conviction.

Et Aude allait vite. Beaucoup plus vite que moi. Je m’étais imaginé qu’après quelques minutes, Julie abandonnerait la première partie du jeu pour venir à table me dire qu’elle s’ennuie. J’avais imaginé me servir de la partie contrainte pour l’obliger à danser ou discuter avec des hommes. Dans le plus excitant des scénarios j’avais imaginé qu’elle arriverait peut être à embrasser un inconnu avant la fin de la nuit.

Mais là, il n’était même pas deux heures, et Aude mélangeait sans retenue sa salive à celle d’un certain Thomas. Je devais faire fonctionner mon imagination. C’était l’occasion idéale de tester les limites d’Aude. La pousser vers de plus en plus d’audace. Essayer des choses qui en temps normal m’auraient semblées totalement impossibles.

Je lui envoyais donc un message : « Dis-lui de t’attendre. Tu dois aller aux toilettes. Ce sera plus simple pour communiquer. »
Le temps qu’elle pense à vérifier son téléphone il se passa encore une éternité de caresses et de pelles bien baveuses sous mes yeux. Puis Aude quitta Thomas pour se diriger vers les toilettes.
« Tu as décidé de me surprendre à ce que je vois. Il embrasse bien ? »
« Merveilleusement. Presque aussi bien que ce qu’il danse. »
« Il bandait ? »
« A ton avis ? Bien sûr que oui.»
« Elle est grosse ? »
« Je ne sais pas. Je ne l’ai pas touchée. »
« La nuit est encore longue. Mais tu l’as sentie comment ? »
« Très en forme. »
« Et t’as envie de la toucher ? »
« Je ne sais pas. On est dans la partie où Julien dit à Aude ce qu’elle doit faire. »

Alors que je rédigeai la prochaine réponse, un nouvel imprévu se produit. Thomas venait de débarquer à ma table, trois verres dans les mains.
- Je ne te comprends pas. Tu ne lâches pas ton téléphone.
- J’essaye de faire venir des amis mais ils résistent.
- Mais on s’en fout de tes amis. T’es à une soirée avec une meuf incroyable, chaude comme la braise et tu restes collé à ton téléphone.

Ca devenait très difficile de parler à Thomas tout en réfléchissant à ce que j’allais demander de bien pervers à Aude.
« Ne viens pas tout de suite. Thomas est venu se poser à table. »

- Franchement, tu la connais depuis longtemps Aude.
- Je ne compte plus les années.
- Elle est toujours comme ça ?
- C’est-à-dire ?
- Aussi volcanique.
- Ca dépend.
- C’est-à-dire.

« Il te trouve volcanique. »

- Eh bien c’est une fille incroyable. Elle a été en couple plus de cinq ans et elle a toujours été d’une fidélité absolue.
Mais moi qui l’ai connue avant qu’elle ne se mette en couple je dois dire que ce soir je la revois comme elle était quand elle avait ton âge.
- C’était une chaude avant ?
- Je ne dirai pas ça. Une fille libre, décidée, qui sait ce qu’elle veut et qui prend ce qui lui plait quand ça lui plait.
- Ouais c’est ce que je dis. Et toi, tu n’as jamais rien fait avec elle ?

Pendant ce temps, Aude me mets la pression :
« Il a raison. Mais je ne vais pas rester aux toilettes éternellement. »

- On est amis.
- Oui mais tu as quand même du essayer non ?

« Tu es dans une cabine ? »

- Ce n’est pas important.
- Et depuis qu’elle n’est plus en couple, elle s’est tapée des mecs ?
- Je ne lui ai pas demandé. Mais sûrement.
- Tu crois que je peux l’emmener chez moi ce soir ?

« Oui !!!!!! »

- Bah je pense que tu va devoir lui demander.
- Non mais j’ai peur que si je vais trop vite elle me plante.

« Retires ta culotte et mets là dans ton sac ! »

- Ecoutes. Tu dois savoir une chose avec Aude. Si elle a envie de faire quelque chose elle le fait. Si elle n’a pas envie elle ne le fait pas. Quoi que tu fasses tu n’arriveras pas à la choquer.
- Elle est terrible cette meuf !

« Ca ne va pas être possible. Ma robe est trop courte. Il y a trop de monde. »

- Tu n’as rien vu. Elle est plus que terrible.

« Je ne te demande pas ton avis ! Il n’est pas encore deux heures trente. »

- Elle me rend fou. Mais franchement, dis-moi, t’as fait quelque chose avec elle toi ?
- Arrêtes de me poser cette question. C’est mon amie. C’est tout.

« Ca y est chef. Je fais quoi maintenant. »

- Oh mais lâche ce téléphone !
- T’as raison. Je crois qu’ils ne vont pas venir. Au fait, elle est où Aude ?
- Elle est partie aux toilettes.

« Viens nous rejoindre à table. »

- Et toi tu la laisses seule ?

Il comprend mon sourire lubrique.
- Mais non ? T’es pas sérieux ? C’était pas une invitation quand même ?
Après un temps de réflexion feinte pour le faire douter, je lui réponds:
- Non je ne pense pas. Sinon elle t’aurait demandé de le suivre.
Ca a fonctionné. Il n'en démord pas.
- Elle a déjà fait ça ?
Face à mon silence il insiste :
- Allez ! Dis-moi ! Je dois savoir !
- J’en sais rien.
- Je suis sûr que…

Sentant la caresse de Aude dans ses cheveux, il coupe sa phrase au milieu. Il se lève, la prend dans ses bras et l’embrasse devant moi. Aude vient s’asseoir sur le canapé près de moi, faisant face à Thomas sur son fauteuil. Thomas ne lui lâche pas la main.
- Alors les garçons, vous parliez de quoi ?
- De toi bien sûr.
- Bon sujet de conversation. Et ?
- Et je vais aller me fumer une cigarette dehors.

Prétextant chercher mon paquet dans le sac de Aude, j’en profite pour vérifier que son shorty s’y trouve bien. Et il est là! Pile au milieu. Juste sous le téléphone.
- Thomas tu devrais profiter du canapé pendant que je fume. Tu comprendras pourquoi je ne le lâche pas.

En me frayant un chemin dans la foule pour rejoindre la terrasse extérieure j’en profite pour imaginer le nouveau message que je pourrai envoyer à Aude.

Je le rédige mais ne l’envoie pas avant d’être dehors et d’avoir vue sur notre table. Thomas est assis sur le canapé. Il tient la main d’Aude. Ils boivent et discutent.
« Colles toi à lui. Lèche son majeur. Dis-lui à l’oreille qu’il devrait vérifier l’état de la culotte. »

Lorsque Aude lit le message elle reste un peu plus longtemps que nécessaire sur son téléphone. Visiblement elle ne s’attendait pas à ça. Elle range le téléphone sans me répondre et continue sa discussion avec Thomas comme si de rien n’était. Durant quelques minutes rien ne se passe. Je navigue entre excitation, frustration et peur. Peur d’avoir atteint la limite. Peur d’avoir trop demandé.

Puis d’un coup, Thomas s’approche de Aude. Il passe son bras gauche par-dessus ses épaules et l’embrasse en lui caressant le visage. Je vois Aude attraper la main de Thomas. Elle recule un peu. Le regarde dans les yeux. Porte sa main à sa bouche. Puis elle avale son majeur. Entièrement. Sans le quitter des yeux. Elle ressort le doigt de sa bouche pour aussitôt l’avaler de nouveau. Lorsqu’elle a fini, elle embrasse Thomas dans le cou et je l’aperçois lui dire quelque chose à l’oreille.

Thomas l’embrasse à pleine bouche. Ayant récupéré l’usage de sa main droite, il s’empresse de la poser sur la cuisse de Aude. De là où je suis, je ne peux pas voir ce que sa main fait. Mais le mouvement de son bras m’indique qu’elle est certainement en train de remonter. Soudainement, le bras arrête son mouvement. Thomas se recule et je distingue Aude qui lui sourit en le regardant dans les yeux. Puis le mouvement du bras reprend. Je le vois reculer légèrement puis avancer de nouveau et de nouveau s’arrêter.
Pendant ce temps Aude lui caresse les cheveux tout en l’embrassant. Puis je ne vois plus que l’épaule et le haut du bras de Thomas faire des mouvements brefs. Aude ne l’embrasse plus. Elle a posé sa tête sur son épaule. Elle semble l’embrasser dans le cou. Alors que sa main s’agite frénétiquement dans les cheveux de Thomas.

J’imagine aisément qu’après la surprise de découvrir que Aude ne portait rien sous sa robe, Thomas a caressé son sexe jusqu’à ce que celui-ci lâche ses premières larmes de plaisir. Puis, a son initiative ou sur l’injonction de Aude il a entrepris de le consoler. Les tremblements du corps de Aude ne me laissent aucun doute. Le majeur de Thomas est dans son vagin. Et à en juger par les mouvements de l’épaule du jeune homme, il va de plus en plus vite.
L’obscurité aidant, Aude et Thomas semblent avoir complétement oubliés les centaines de paires de yeux qui peuvent à tout instant les surprendre. Aude se laisse totalement aller, et n’importe qui les regarderait saurait immédiatement ce qui est en train de se passer.

A ce moment précis, je suis dans un état que je n’ai jamais connu auparavant. Une frustration immense m’envahit, d’être là, seul, réduit à l’état d’un pauvre voyeur pathétique. Puis l’instant d’après, des vagues incontrôlables d’excitation me saisissent. J’ai envie de voir Aude se jeter sur le sexe de Thomas. J’ai envie de voir Thomas arracher la robe de Aude puis la prendre là, au milieu de la foule. Puis la frustration, cette fois accompagnée de son amie la jalousie, me submergent. Je regarde la scène comme si elle n’existait pas. Comme si elle n’avait pas lieu. Et je n’arrive plus à reprendre le contrôle de mes pensées.

Me faisant violence, je m’arrache littéralement de mon emplacement et je me dirige vers le bar. En rentrant dans la discothèque, un des vigiles me demande si ça va. Je dois être bien pâle. Je rassemble toutes mes forces pour lui adresser un sourire et hocher la tête. J’essaye de lui dire que tout va bien puis je me rends compte que j’ai perdu les mots, restés sans doute quelque part là-bas sur la terrasse, égarés entre les mouvements d’une épaule et les convulsions d’une cuisse.

Arrivé au bar, tant bien que mal, je parviens à me faire servir une vodka. Je la bois avant que le serveur n’ait le temps de me rendre ma monnaie. J’en profite pour en commander une autre. J’ai besoin de m’assommer les pensées, de les remettre au pas. Machinalement, je regarde mon téléphone. Il est deux heure trente passé. Nous sommes dans la partie trois du jeu. Je dois inventer quelque chose. Vite.

Alors je rédige : « La deuxième partie est terminée. Tu as été exceptionnelle. Jusqu’à quatre heures tu reprends toute ta liberté. Tu es le maître du jeu. A toi de me dire ce qu’on fait. »

La curiosité me dit d’aller voir ce qui se passe du côté de la table. Mais je résiste. J’attends une réponse qui ne vient pas. Et mentalement je m’interdis de bouger tant que Aude ne m’aura pas dit quoi faire. Deux jeunes filles s’installent au bar. Machinalement, par reflexe, je m’incruste dans leur conversation. C’est de cette manière que j’avais séduit Julie, voilà des années. Sans efforts particulier, je réussis à capter leur attention, à le faire rire. Je suis rassuré. Je n’ai pas perdu la main. Je peux encore faire des dégâts.

Puis mon téléphone vibre. Je décroche aussitôt de la discussion.
« Ah j’aime bien cette troisième partie. On est toujours à table. Apporte nous à boire, la bouteille est vide. »

Je m’exécute et je prends congé des deux demoiselles. Elles sont un peu surprises par cette façon de faire mais déjà je ne me souviens plus d’elles.
Lorsque j’arrive à la table, Thomas et Aude discutent sagement. En m’apercevant, Thomas m’adresse un clin d’œil appuyé. Je dépose les verres sur la table et m’assois face à eux sur un des fauteuils. Aude me regarde. Elle saisit son verre. Boit une gorgée. Le repose. Et en caressant la cuisse de Thomas elle lance :
- Bon, j’ai envie de danser moi. Vous venez ? Enfin, toi Julien je ne te demande pas. Tu ne danses jamais.

Thomas qui n’a pas touché son verre se lève et ils partent main dans la main vers la piste. La boîte est maintenant archi-comble et je les perds rapidement de vue, noyés dans la foule. Puis mon téléphone vibre de nouveau :
« Il y a un distributeur dans les toilettes. Va acheter des préservatifs. »

Je relis le message une bonne dizaine de fois. Cloué sur mon siège, j’envoie :
« Tu veux le faire ici ? »

La réponse tarde. Elle doit être en train de danser. Puis : « Jusqu’à quatre heures je fais ce que je veux. Ne me pose plus aucune question. Fais juste ce que je te demande. »
Décidément, Aude bouscule toutes mes prévisions. Elle est un véritable défi à mon imagination qui me rappelle avec force pourquoi je suis autant amoureux de Julie.

En joueur docile, après tout je ne fais qu’appliquer les règles que j’ai fixées, je m’exécute. En introduisant les pièces de monnaie, un jeune homme me félicite.
- Au moins un qui ne va pas dormir sur la béquille ce soir.

S’il savait ce que j’étais en train de vivre. Que ces préservatifs n’étaient en aucun cas destinés à mon usage mais à celui de l’homme qui risquait de coucher avec mon amour. Renonçant instantanément à l’idée de lui expliquer l’incompréhensible, je me contente de lui sourire.

En revenant à notre table, je retrouve Aude. Elle est seule en train de siroter son verre. Elle me sourit.
- Tu as croisé Thomas ?
- Non.
- Ah il allait au même endroit que toi. Ca y est ? Tu as fait les courses.

Je lui tends les trois préservatifs que j’ai achetés. Elle les regarde un peu déçue avant de les enfourner dans son sac.
- Bon, j’espère qu’il aura l’idée d’en acheter aussi. En plus ce n’est même pas des king size.
- Pourquoi ? Elle est vraiment…

Sa capacité à jouer le jeu ne cesse de m’étonner. Elle ne me répond pas et se contente de vider lentement son verre.

- Mais tu veux vraiment le faire ?
- Il m’a proposé de me faire découvrir son appartement. Quelque chose me dit qu’il veut me montrer autre chose.
- Tu lui as dit quoi ?
- Tu verras bien, il arrive.

Et en effet, Thomas reprit place à côté de Aude. Quant à moi, je sentais le jeu m’échapper. Je mobilisais autant de ressources que je pouvais pour reprendre la main. Heureusement, je ne lui avais pas dit ce qui devait se passer après quatre heures. Par conséquent, je me disais que j’allais lui imposer une nouvelle période de contraintes. Ca me permettrait de contrôler la situation. Encore fallait-il que je trouve des idées pour ne pas briser le rythme du jeu.
- Alors Julien? Elle se passe bien ta soirée.
- On ne peut mieux.
- Ah si on peut, dit-il en déposant un baiser sur les lèvres de Julie. Je t’ai vu parler avec deux petites tout à l’heure. Tu ne les as pas invitées à notre table ?
- Non. Elles n’étaient pas très intéressantes.
- Dommage. Enfin surtout pour toi.

Il échange un nouveau baiser avec Aude puis s’adressant à elle :
- Tu as encore envie de danser ?
- Non. Pas tout de suite. Je suis bien là.
- Tu veux peut être qu’on parte.
- Non. Pas tout de suite.

Cette fois c’est elle qui l’embrasse. Un long moment. Et cette fois, je peux nettement voir sa main s’aventurer en haut des cuisses de Thomas et le caresser de manière appuyée.
- Tu vois. Je suis bien là – puis elle se lève et nous lance - bon les garçons je vais faire un tour. Soyez sages.

Alors qu’elle s’éloigne, Thomas est incapable de la quitter des yeux.
- Elle est exceptionnelle ton amie. Je n’ai jamais vu ça.
- Je t’avais prévenu.
- Tu sais qu’elle n’a pas de culotte sous sa robe ?
- Je ne savais pas non.
- Tu sais ce qu’elle m’a fait ?
- Non mais je sens que tu vas me le dire.
- Ca ne te dérange pas au moins ?
- Pourquoi tu veux que ça me dérange.
- Non, je disais ça comme ça. Au cas où.
- Eh bien, qu’est ce qu’elle t’a fait ?
- Quand tu es parti fumer, elle m’a léchée le doigt et m’a demandé de la doigter. Juste là.

A peu près à ce moment, je recevais un texto de Aude. « Jusqu’à quatre heures parles avec lui. Parle lui de ce qu’il a envie de me faire. Ensuite tu devras me raconter. »

En entamant le jeu, je ne m’étais jamais douté que mon amour serait un partenaire aussi doué. Cette soirée me rappelait avec une intensité inouïe la jeune femme que j’avais tout fait pour séduire il y a plus de sept ans. Cette jeune femme que depuis quelques temps je ne retrouvai plus que par intermittences, par détails que le filtre du quotidien ne parvenait pas à retenir. En revanche, ce soir elle était entièrement et complétement là. La même jeune fille, joueuse, séductrice, coquine et par moment perverses. Celle qui pendant un laps de temps m’avait fait m’imaginer que j’étais le dieu de l’amour en personne, tellement elle me stimulait pour que je recommence, pour que je dure, pour que j’explore et que je crée. Elle était revenue et ça me comblait de bonheur. Alors je jouais au jeu.

- Et tu l’as fait ?
- Bien sûr que je l’ai fait. C’est là que j’ai compris qu’elle n’avait rien en dessous. Elle est bouillante cette fille. On dirait qu’elle n’a pas baisée depuis un siècle.
- C’est ton soir de chance on dirait.

Il prend un air contrarié.
- Je ne sais pas. Ca va un peu dépendre de toi ça.
- C’est-à-dire ?
- Bah j’aimerai bien qu’elle vienne chez moi ce soir.
- Tu lui as demandé ?
- Bien sûr que je lui ai demandé.
- Elle a dit quoi ?
- Qu’elle ne savait pas. Que pour l’instant elle voulait être ici.
- Tu as insisté ?
- Oh oui. Elle m’a dit qu’il fallait que je lui donne énormément envie pour qu’elle te laisse seul.
- Et comment je peux t’aider ?
- Bah tu peux faire semblant d’être fatigué et de vouloir rentrer. Ca lui donnera un prétexte pour rentrer avec moi.
- Ca ne marchera pas. Elle sait que je suis insomniaque et aux trois quarts alcoolique. Elle sentira ce que je veux faire et elle déteste qu’on lui force la main.

Il semblait perdu dans ses pensées. Il tentait de résoudre un problème visiblement hors de portée pour lui. Alors je décidais de lui tendre une perche.
- Je crois que Aude t’as dit ce qu’elle attendait.
- C’est-à-dire ?
- Elle t’as demandé de lui donner envie. Alors quand elle revient, isoles toi avec elle. Expliques lui à quel point elle t’excite. Dis lui crûment, tout ce que tu as envie de lui faire. Comment tu as envie de lui faire.

Un peu perplexe, un brin d’optimisme apparut dans sa question :
- Tu crois que ça peut marcher ?
- Ecoutes, elle te chauffe, elle te demande de la doigter et quand tu lui propose de passer aux choses sérieuses elle te dit que tu dois lui donner envie. A ton avis, qu’est ce qu’elle est en train de faire ?

La perplexité venait de décrocher un crochet du gauche fatale à l’optimisme de Thomas :
- Je ne sais pas.
- Elle teste tes limites couillon. Elle veut que tu sois directif, décidé, cru. Elle ne veut pas que tu sois perdu.

Mais l’optimisme refit surface :
- Tu penses que ça va marcher ?
- Bah essayes. Quand elle revient, je vous laisserai en tête à tête.

Je venais de reprendre la main dans le jeu. C’est Thomas, qui à ma demande, allait personnellement dire à Aude ce qu’il avait envie de lui faire. Je restais le maître du jeu et je comptais en profiter. Lorsque Aude refit son apparition, radieuse, il lui restait moins d’un quart d’heure de liberté. Prétextant une soif soudaine, je m’extirpais de mon siège pour me diriger vers le bar et les laisser en tête à tête.

A quatre heures précises, j’envoyais un nouveau message à Aude : « La liberté c’est fini. J’espère que tu en as profité. Voici venu le temps des contraintes. »

Le temps de finir mon verre et j’envoyais un nouveau message :
« Je vais sur la terrasse. Rejoins-moi. Seule !!! »

Avec un retard que je soupçonnais soigneusement calculé, Aude vint me rejoindre en repoussant gentiment mais fermement les sollicitations des hommes qui croisaient son chemin.

Prenant un air guindé, j’engageais les hostilités :
- Alors… Auddeee ! Elle se passe comment votre soirée ?
- Parfait mon Juliiiien. Parfait. Et vous-même ?
- J’apprécie l’instant mon petit. Comme à mon habitude. Et ce Thomas ?
- Il est exquis ma fois.
- A votre goût donc ?
- Ah je ne saurai le dire mon petit Julien. Je ne l’ai pas encore réellement mis en bouche.
- J’ai l’impression qu’il vous tarde de le faire mon petit ?

Elle se contente de me sourire alors qu’elle aspire la fumée, et certainement pour la première fois de la soirée, elle me caresse la main. C’est sa manière à elle de me signifier que le sujet devient sérieux et que nous devrions en discuter avec toute l’attention qu’elle requiert.



[La suite ou non suite du récit dépend de vous lecteurs... Deux options seulement: soit Aude part avec Thomas soit elle ne part pas avec lui. Les dix premier à voter AVEC ou les dix premiers à voter SANS auront gagnés. Mais ce n'est pas parce qu'il n'y a que deux options qu'il n'y a pas une multitude de possibilités :D ]
#1118588
La chaleur à l’intérieur de la discothèque l’a fait transpirer. La sensation de sa peau moite sur ma main, le souvenir de ce qui s’est passé quelques instants plus tôt avec Thomas et la perspective de ce que cette nuit pourrait encore nous réserver me donnent un coup de fouet. Elle dégage une sensualité particulière, comme si elle venait tout juste d’avoir un orgasme et qu’elle attendait avec gourmandise le prochain. J’ai une envie violente de la caresser, de l’embrasser, de la prendre.

Et puis je me contrôle. Je veux me frustrer. Je lutte contre mes instincts, contre mes envies de prendre du plaisir immédiatement dans l’espoir d’en atteindre un inconnu. Petit à petit un nœud se forme dans mon estomac. C’est douloureux et en même temps ça me procure du plaisir. Alors que je lui parle, les idées se bousculent à une vitesse folle dans mon cerveau. Je ne sais pas ce que je veux réellement. Plus précisément, je ne sais pas quelle est la meilleure façon de faire pour l’obtenir. Garder le contrôle du jeu ou lâcher prise ? Je bouillonne. Impossible de prendre une décision. Alors je la questionne.
- Tu as envie d’aller chez lui ?

Elle ne me répond pas tout de suite. Soudainement elle semble totalement absorbée par les volutes que forme la fumée de sa cigarette. On dirait qu’elle arrive à y lire une formule mystérieuse tellement son regard est perdu loin dans cette contemplation.
Puis, baissant les yeux et d’une voix douce, elle répond, hésitante :
- Je ne sais pas.

C’est ce que j’ai coutume d’appeler la certitude féminine. Sa réponse est limpide et ne souffre aucune contestation. Elle n’a qu’une envie. Etre avec Thomas, en tête à tête, et s’embrocher sur son sexe encore et encore.
Dans le tourbillon de mes pensées qui s’entrechoquent de plus belle, un signal d’alarme m’avertit que j’ai peut être commis une erreur. Ce moment de répit que nous nous offrons sur la terrasse a fait vaciller ma vigilance. Pour la première fois, depuis le début du jeu, je me suis adressé à Julie et c’est Julie qui m’a répondu.
Nouveau dilemme. Dois-je continuer à m’adresser à Julie ou faut-il faire revenir Aude de toute urgence ?
Dans la précipitation, je décide de ne pas décider.

- Tu veux continuer à jouer ?
- Et comment !
La réponse a fusée. Pas un instant d’hésitation. Pas une once de doute. Et de nouveaux problèmes pour moi. Je dois de nouveau faire preuve d’imagination. Qu’est ce qui pourrait me griser encore plus ?

- Très bien. Alors voilà ce qu’on va faire. Je trouve que Julien a été un peu trop présent ce soir. Donc on va aller retrouver Thomas et tu vas t’arranger pour qu’il te suive sur la terrasse.
Il y avait beaucoup moins de monde dehors qu’à l’intérieur. Et la plupart de ceux qui étaient à l’extérieur c’était des couples ou des personnes trop entamés par l’alcool pour faire attention à qui que ce soit.
- Lorsque vous sortirez, tu iras t’installer avec lui dans la table au fond là-bas. Vous serez seuls au monde. Tu resteras avec lui le temps que tu voudras. Pendant une heure, je n’aurai pas le droit de te contacter. D’aucune façon. Ni de te regarder. Je devrais rester à l’intérieur soit jusqu’à ce que l’heure s’écoule soit jusqu’à ce que tu reviennes.

L’idée lui plaisait. Clairement. Mais je la sentais sur la défensive. Elle attendait ce que j’allais lui imposer comme contraintes.
- Lorsqu’il te proposera d’aller chez lui, car il le fera, tu lui dira non. Tu ne peux pas laisser Julien en plan.

Je scrutai son visage mais impossible d’y déceler de la déception ou quoi que ce soit d’ailleurs.
- Tu lui diras qu’au lieu de discuter de ça, vous feriez mieux de profiter de l’instant, là, seuls, dans l’obscurité.

Il me sembla voir une petite lueur dans son regard, peut être le fruit de mon imagination.
- Lorsqu’on se retrouvera, je te poserai cinq questions. Tu ne pourras répondre que par oui ou par non. Tes réponses détermineront la suite du jeu.
- Tu essayes de me faire croire que tu as tout prévu mais en réalité tu ne fais qu’improviser, me dit-elle en riant.
- Peut-être bien que oui, peut-être bien que non.

Une réplique minable pour ne pas trop perdre la face même si Julie me prouve encore à quel point on se connaît. Puis la prenant par la main je l’entraîne dans la discothèque à la recherche de Thomas. Il est à notre table et un de ses amis l’a rejoint. Au moins, j’aurai quelqu’un pour me tenir compagnie pendant la prochaine heure.
Aude se dirige directement vers Thomas. Elle saisit sa tête à deux mains, se penche et l’embrasse. Puis ne nous prêtant aucune attention, elle enjambe Thomas pour s’asseoir à califourchon sur lui. Et sa bouche refuse de se décoller de la sienne alors qu’elle imprime à ses hanches un mouvement ostensible de va et viens.
Puis délaissant la bouche de Thomas, elle s’attaque à son cou et semble et lui susurrer quelque chose à l’oreille.

Encore une fois, je dois me faire violence pour détourner mon regard de la scène. Je m’assois et j’essaye d’entamer la discussion avec l’ami de Thomas, lui aussi totalement absorbé par le spectacle.

- Enchanté, je suis Julien. Un ami de Aude - je lui dis tout en désignant la coupable de son trouble.
- Euh pardon. Oui, enchanté, moi c’est Arnaud. L’ami de Thomas.
- Et bien on a des amis motivés tous les deux.
- On dirait.

Aude s’est levée et tient Thomas par la main. Il la suit et nous lance avec un clin d’œil :
- Soyez sages messieurs. On va faire un petit tour dehors.

Tout souriant, Arnaud lève le pouce en direction de son ami. Puis comprenant qu’Aude ne peut pas le voir, il forme avec ses lèvres la phrase « Défonce là cette salope » alors qu’il mime l’acte sexuel.
Durant un bref instant, l’envie de mettre un coup de boule me semble irrésistible. Mais finalement je me contrôle, et saisissant un verre qui trainait sur la table je reprends tant bien que mal la discussion avec Arnaud.
Il étudie dans la même école de commerce que Thomas. Il est plus jeune que lui d’un an. Et sans doute désinhiber par autre chose que de l’alcool il est extrêmement bavard. J’apprends ainsi qu’il adore sortir, que ce soir la chance ne lui a pas souri aussi bien qu’à son ami mais qu’il reste persuadé qu’il y a encore moyen de bien finir.
Bien que n’étant pas expert en beauté masculine, je remarquais que les traits de son visage étaient moins fins que ceux de Thomas. Tout comme son discours d’ailleurs qui la plupart du temps est particulièrement vulgaire.
- Ton amie elle a vraiment le feu au cul. Je suis sûr y’a moyen de la niquer à plusieurs. Elle demande que ça cette chienne. Ca se voit qu’elle est en manque de bite. Les meufs comme ça je les repère à des kilomètres. En plus qu’est ce qu’elle est bonne. Et sa petite robe de pute comment elle m’excite.

Par moments, je regrettais de n’avoir jamais pris de cours de Yoga mais au final j’étais assez fier de mon self control. Remarquant son allure sportive, je tentais de dévier le sujet. Je réussis à le faire parler football et salle de musculation pendant cinq bonnes minutes. Mais très vite il dévia. Les salles de sport c’était le meilleur endroit en ville paraît-il pour rencontrer des salopes. Des femmes mariées dont le mari travaille trop pour leur payer l’abonnement et du coup n’a pas assez de temps pour bien les baiser. Avec beaucoup de fierté, il m’expliqua que son tableau de chasse était sans doute le plus fourni de la ville pour un mec de son âge. Il prétendait connaitre toutes les boites échangistes de la ville. Mais surtout Arnaud avait plein de théories sur les femmes. Il préférait les femmes mûres. Pour lui, toute femme de plus de trente ans était une cougar. Et toutes les cougars avaient envie de sa bite. Parce que lui ne se fatiguait jamais et que ça leur changeait la vie à ces salopes de se faire ramoner à fond.
- Mais bon, j’aime bien niquer des jeunes aussi hein. Elles savent moins y faire alors tu peux leur faire tout ce qui te passe par la tête. Elles ont l’impression d’apprendre un truc et elles se donnent à fond. Tu vois ta copine là ? Bah je la niquerai bien elle aussi même si c’est pas le genre que je préfère. Elle est entre deux âges. Tu vois ce que je veux dire. Elle n’est plus aussi naïve que les petites alors elle fait des manières, et du coup elle se lâche pas comme les plus vieilles. Je suis sûr que pour l’enculer faut passer une semaine à lui préparer le cul. Et ça j’ai pas le temps moi.

J’essayais de changer de sujet mais c’était à chaque fois peine perdue. Alors n’écoutant plus son verbiage je laissais mes pensées gamberger vers Aude. Je me demandais ce qu’elle faisait à cet instant précis. Il y avait plus de vingt minutes qu’elle était partie avec Thomas dans ce coin sombre que je lui avais indiqué.
Je ne doutais pas qu’elle répéterait à Thomas ce que je lui avais demandé de dire. Cette nuit elle m’avait prouvée à maintes reprises qu’elle jouait le jeu sans tricher. Mais pour la première fois je m’étais interdit de la voir, de la surveiller. Elle se savait libre pendant une heure, et la connaissant, c’est là qu’elle pouvait se lâcher le plus. Si j’étais à la place de Thomas, dès que j’aurai compris qu’elle ne me suivrait pas, je l’entrainerai dans le petit renforcement de l’issue de secours. Je la ferai mettre à genoux et enfoncerai ma bite dans sa bouche sans ménagement.
Je ne sais pas si la façon de parler d’Arnaud avait eu un effet quelconque sur moi, mais je n’arrivais pas à chasser ces images de mon esprit. Je voyais Aude redevenue Julie, à genoux sur le béton nu, suçant avec avidité la bite de Thomas. J’imaginais une bite vraiment épaisse et longue. Puis Thomas la saisissait par les épaules, la soulevait, la plaquait contre la porte et se plaçait derrière elle. Il soulevait sa jupe et sans prendre la peine de l’humidifier ni même de mettre un préservatif, s’enfonçait d’un coup sec en elle. Alors qu’un gémissement de surprise échappait à Julie, derrière elle Thomas s’activait frénétiquement. Pendant que d’une main il la tenait fermement par les hanches, il se servait de l’autre pour lui tirer les cheveux et la forcer à se cambrer. En même temps, ses va et vient s’accéléraient ne laissant aucun répit à Julie. Puis tout aussi brutalement, il se vidait en longs jets sans prendre la peine de se retirer.

- Hey ? Mon gars ? T’es parti où là ?
- Hein ? Pardon ?
- Je te demandais si tu voulais que je t’apporte un autre verre ?

Totalement absorbé par les images pornographiques qu’avait produit mon cerveau, je n’avais même pas remarqué qu’Arnaud s’était levé. J’acceptais volontiers sa proposition tout en me félicitant intérieurement de ma dernière trouvaille. Cette partie de soirée où je m’étais interdit de jouer au voyeur donnait toute latitude à mon imagination pour naviguer où bon lui semblait. Et d’un seul coup, toutes les interrogations qui me harcelaient plus tôt venaient d'être dissipées par l'effet de la trique exceptionnelle qui cabossait mon jean. Ma bite venait de parler. Elle avait envie que Julie finisse la nuit avec Thomas. Et rien n’allait m’empêcher de réaliser les envies de ma bite.
J’étais pressé de la retrouver et de lui demander de foncer. Mais encore une fois, luttant contre mes pulsions, je décidais de rester concentré sur le jeu. Ce n’est pas Julie mais Aude qui devait finir avec Thomas. Il me fallait trouver cinq questions et une raison plausible dans ces questions pour l’orienter vers cette issue qu’elle-même souhaitait. Incapable de réfléchir, je décidai que j’allais improviser au moment voulu.

Et puis le destin décida de s’en mêler. Le téléphone venait de vibrer. L’heure que j’avais décidé d’accorder à Aude était loin de s’être écoulée. Pourtant je recevais un message inquiétant : « Viens stp je m’ennuie. »
Aussitôt je m’élançais vers la sortie. La peur que Julie se soit lassée du jeu et qu’elle ait envie de rentrer anéantissait petit à petit toute mon excitation. En traversant la foule, j’étais submergé par d’étranges sentiments d’échec et la boule qui avait eu le temps de se développer dans mon estomac ne me produisait plus que de la douleur.
Toute cette nuit de jeu, à essayer de canaliser et contrôler des sensations pour mieux se laisser submerger l’instant d’après risquait de se terminer trop tôt à mon goût. Mais surtout, j’avais peur de la réaction de Julie. Alors qu’elle semblait adorer le concept, et qu’elle s’était pleinement approprié le personnage de Aude, je craignais que subitement tout cela lui ait déplut pour une raison quelconque. Si tel était le cas, j’allais certainement devoir patienter encore des années avant qu’une soirée comme celle-ci n’ait la moindre chance de se reproduire. Si jamais elle devait un jour se reproduire bien entendu.

Enfin arrivé dehors, une lueur d’espoir s’alluma tout de même. J’apercevais autour de la table ou Aude et Thomas étaient censés se trouver trois silhouettes. En arrivant à leur hauteur je réalisai qu’une jeune femme discutait avec eux. La moue de Aude acheva de me rassurer. La jeune femme, Caroline, une amie de Thomas, les avait rencontrés alors qu’ils quittaient la discothèque. Elle avait aussitôt harponnée Thomas pour ne plus le lâcher. Ses longs cheveux blonds tombaient négligemment sur son décolleté. Un peu comme une flèche qui indiquerait la direction que le regard doit suivre et ne plus lâcher. Et en parlant de regard, le sien était tout simplement ensorcelant. Ne prêtant aucune attention à ce qu’elle pouvait raconter avec passion à Thomas, je me surpris à me perdre dans ses grands yeux bleus. Avant de replonger dans son décolleté, où ses deux seins, fermes, bronzés, et bien plus gros que ceux de Aude, promettaient la plus douce des morts à qui aurait le privilège de s’y étouffer.

Aude avait de la concurrence. Et une concurrence sérieuse. Caroline était une invitation à la débauche. Une création engendrée par le dieu du sexe pour son plaisir éternel. Et manifestement Caroline voulait Thomas. Elle ne faisait aucun mystère sur ses intentions. Pas plus qu’elle ne faisait le moindre effort pour dissimuler le mépris que lui inspirait Aude. Et ni Thomas, ni moi, ni aucun homme, ne semblait être en mesure de lui opposer la moindre résistance.






Alors? Qu'est ce qui se passe? Aude relève le défi de Caroline et défend sa place? Ou elle n'ose pas et se retrouve à rentrer à l'hotel avec Julien? Ou...
#1118692
hdd20 a écrit :Si Aude veut Thomas, il va falloir occuper Caroline, quel homme qui serait à la disposition d' Aude pourrait distraire cette succube? Pour Aude la réponse s'impose, elle envoi un sms...


J'avoue y avoir pensé. Surtout que cette blonde magnifique a mis votre humble serviteur dans tous ses états. Mais je pense tenir un truc un tout petit peu plus pervers... :oops:
#1123071
Si Aude n’appréciait pas spécialement la situation, Julie la détestait carrément. Voilà qu’après son potentiel amant d’un soir, c’est carrément son homme qui s’effondrait devant les charmes de la blonde. Son regard désapprobateur me ramena très vite sur terre. Si Caroline était une menace pour Aude elle l’était aussi pour moi. La fin de soirée que j’avais imaginé était en train de m’échapper. Je ne pouvais pas le permettre. Ma première idée était de mettre Aude à l’épreuve. De la pousser à affronter ouvertement Caroline pour montrer son envie à Thomas et surtout me montrer son envie de Thomas.
Voyant la tête de Thomas, complétement envouté par les promesses de Caroline, je renonçais rapidement à cette idée. Le risque que Aude perde la bataille était important et les conséquences trop imprévisibles. Ce jeu devait se terminer dans le sexe et la débauche. C’était primordial pour avoir une chance de le répéter.

Je me levais de mon siège et avec un petit mot d’excuse que Thomas n’entendit même pas et que Caroline reçut avec triomphalisme, j’entrainais Aude à l’écart.
- Elle me fait chier cette pouffiasse ! – lâcha Julie aussitôt qu’on se soit trouvé à une distance raisonnable.
- Bah au moins elle a le mérite de t’aider à ne plus hésiter.
- Parce que je t’ai donné l’impression d’hésiter peut être ?
- Touché. Donc tu as envie d’aller chez lui ?
- J’ai envie de me faire baiser ! – dit-elle en me fixant droit dans les yeux.

Cette façon crue et directe de me parler, si rare chez Julie, surtout lorsqu’il était question de sexe, était sans doute un des moments les plus excitants de cette mémorable soirée. La détermination qu’elle dégageait en prononçant ces mots habituellement tabous la rendait tout simplement divine.

- T’as envie de te faire baiser ou de te faire baiser par lui ?
- Les deux tant qu’à faire.
- OK. On va faire ça alors.

Elle me regarde, un peu incrédule, mais confiante tout de même. Elle lâche un regard du côté de la table, où Caroline continue à déployer ses charmes bien qu’au stade où elle était parvenue elle n’avait plus besoin de fournir le moindre effort.

- Et elle tu vas faire comment ?
- Ne t’occupes pas de ça. J’ai juste besoin de savoir une chose. Es-tu prête à continuer à jouer ?
- Bah oui. – le manque de conviction dans sa réponse ne me rassura pas mais je choisis de ne pas m’y attarder.
- Donc tu es toujours Aude ?
- Oui. – je tentais de ne pas prêter attention au soupir d’exaspération qui avait précédé.
- Bien. Alors le jeu reprend ma petite Aude. A partir de maintenant, tu n’auras plus aucune liberté. Tu devras m’obéir. Tu feras tout ce que je te demanderai. Sans poser la moindre question. Sans opposer la moindre résistance. On est d’accord ?
- On est d’accord. – cette fois pas d’hésitation mais de l’optimisme.
- Parfait. Alors viens parce qu’il est temps que tu te fasses baiser mon petit.

Cette dernière phrase lui arracha un sourire et elle m’emboîta le pas vers la sortie. En quittant la terrasse, je pris la peine de me faire tamponner la main par un des vigiles. Alors que Aude tendait le bras à son tour, je l’entrainais en lui disant que pour elle ce n’était pas nécessaire. Surprise, elle joua néanmoins le jeu et me suivit sans broncher jusqu’au taxi que j’avais repéré.
- Va à l’hôtel. Attends-moi dans la chambre. Je ne serai pas long. – lui dis-je en lui tenant la porte, puis m’adressant au chauffeur – Bonsoir Monsieur. SVP raccompagnez mademoiselle à l’hôtel et revenez me chercher d’ici une dizaine de minutes si ça ne vous dérange pas ?

Le chauffeur se contenta de hocher la tête pendant qu’il démarrait. J’eus le temps d’adresser un clin d’œil à Aude qui me répondit par un large sourire, avant de me précipiter de nouveau vers la discothèque. Thomas discutait toujours avec Caroline mais celle-ci semblait se tenir un peu plus éloigné de lui qu’avant. Peu importe. Thomas ne m’intéressait pas. Je me frayais rapidement un chemin à l’intérieur où l’alcool et la fatigue avaient un peu clairsemé les rangs des danseurs.
Je retrouvai celui que je cherchais là où j’espérais qu’il serait. Arnaud sirotait son verre et il sembla franchement heureux de me voir :
- Bah alors mon gars ? T’étais où ? Je t’ai amené ton verre.
- J’ai fait un tour. Et toi ? T’as réussi à trouver ton bonheur ?
- Rien à faire. Pas une qui a mordue. Et pourtant j’ai un très beau hameçon. – dit-il un peu dépité – Mais c’est pas grave. On va rester entre couilles pour une fois.
- Peut-être pas.

Devant mon air à moitié amusé à moitié mystérieux, il ne put se retenir de me balancer une rafale de question :
- T’as réussi à chopper ? T’as trouvé des salopes ? Elles sont bonnes ? Elles sont où ?
- Calme-toi. Respire s’il te plait. T’as envie de baiser ?
- Quelle question ? Bien sûr que j’ai envie.
- Bien. Alors si tu fais exactement ce que je te dis ça devrait le faire pour toi ce soir.
- C’est quoi cette embrouille ?
- C’est un jeu mon ami. Il paraît que tu aimes les soirées en boîte échangistes ?
- Bah oui j’aime ça.
- Alors tu devrais savoir que les libertins adorent jouer.

Perplexe et légèrement inquiet, il sembla réfléchir un instant.
- Tu me racontes pas des bobards au moins ?
- Non.
- Et c’est pas un plan où je vais devoir enculer un mec ? Ou me faire sucer par un mec ? Ou je ne sais pas quoi ? Parce que pas que je sois homophobe mais je peux pas supporter les PD.
- Ne t’inquiète pas. Rien de tout ça. Juste une chatte. Comme tu les aimes.

Un peu rassuré, il est désormais extrêmement attentif à ce que je vais lui dire.
- C’est très simple. Tu viens avec moi. On va retrouver la fille. Tu va pouvoir la baiser. Par contre, si tu veux avoir une chance de recommencer, si tu veux avoir le moindre espoir de revivre une autre vraie soirée libertine après celle-ci – et je mettais volontairement l’accent sur le mot vrai pour lui signifier clairement que j’avais des gros doutes sur ses exploits – tu devras suivre à la lettre mes consignes.

Un silence s’installa. Je laissais Arnaud réfléchir et prendre sa décision.
- Ce n’est pas une grosse moche au moins ?
- Non. Elle te plaira. Je n’ai aucun doute là-dessus.
- OK. OK.
- Est-ce que tu es d’accord avec ce que je t’ai dit ?
- Oui, c’est bon. Je ferai tout ce que tu me dis de faire.
- Non. Tu feras tout ce que je te dis, exactement ce que je te dis, rien de plus et rien de moins. On est d’accord ?
- Oui je te dis. C’est bon.
- Bah alors on attend quoi ? Allons-y.

Avec Arnaud qui me suivait docilement, je retrouvai rapidement le taxi qui était revenu et nous attendait. Le trajet jusqu’à l’hôtel était court. Ca ne m’empêchait pas de me poser beaucoup de questions. L’idée de me rabattre sur Arnaud m’était venue alors que j’envisageais de mettre Aude au défi de se frotter à Caroline. Ce type me répugnait et il y avait de fortes chances qu’il ne plaise absolument pas à Julie. Surtout s’il devait lui parler plus de deux minutes.
En revanche, Aude pouvait s’en contenter vu son état d’excitation. Surtout qu’il dégageait quelque chose d’animal. Mais je ne voulais prendre aucun risque et là aussi une solution se dessinait petit à petit.

Arrivés à l’hôtel je fis attendre Arnaud sur un des fauteuils de la réception et pris son numéro de téléphone :
- Je vais monter voir la fille. Ensuite je t’enverrai un message avec le numéro de la chambre et tu pourras nous rejoindre. Quand tu seras dans la chambre tu n’auras pas le droit de dire un seul mot. C’est clair ?
- Oui ne t’inquiètes pas. Je ne dirai rien.

Je n’étais pas vraiment rassuré. Je le jaugeais encore une fois du regard et il me fit toutes les impressions possibles sauf celle qu’on pouvait avoir confiance en ce type. Mais il était trop tard pour faire marche arrière et ma gorge sèche était le signe que mon excitation était beaucoup plus forte que toutes mes craintes.
- Je te fais confiance. T’arrivera à bander au moins ?
- Ca ne t’inquiète même pas. Je suis une machine. Et avec ce que j’ai pris en boîte…

La conviction qu’il avait mis dans cette dernière phrase dissipa mes doutes. Je m’élançais vers l’ascenseur. L’hôtel était le meilleur de la ville. Il avait fait l’effet que j’escomptais sur Arnaud qui semblait en prendre plein la vue. La chambre que j’avais réservé, aux frais de la société, était vaste et luxueuse. Aude m’attendait en train de fumer sur le petit balcon qui donnait sur la place. Je la fis rentrer et je tirais les rideaux, laissant les vitres ouvertes à cause de la chaleur. Je l’embrassais pour la première fois depuis le début de la soirée sur la bouche. Alors que je retirais sa robe, je ne pouvais m’empêcher d’essayer de découvrir le goût qu’avait laissé la langue de Thomas sur la sienne.
- Après tout, on peut se passer de Thomas, me dit-elle pensant que finalement je serais son seul amant de la soirée.
- Bien sûr qu’on peut se passer de Thomas. Mais Julien n’est heureux que si les désirs de Aude sont comblés.

Elle essayait de deviner ce que je lui cachais. Une petite étincelle traversa son regard et avec une joie non dissimulé elle me demanda :
- Il est là ?
- Aude ? Tu as oublié les règles ? Aucune question !
- Oui, c’est vrai. Excuses moi.

Je sentais encore de l’espoir dans sa voix. Me tournant vers la commode où je l’avais vue ranger sa lingerie, je me mis à la recherche d’une paire de bas noirs. Une fois trouvés je les lui tendis.
- Mets ça. Et retire ce shorty ! Il devait rester dans ton sac.

Admiratif, j’attendis patiemment que Aude, assise au bord du grand lit, enfile lentement et avec grâce ses bas. Puis m’agenouillant devant elle je lui remis ses chaussures à talons.
Totalement dénudée, ne portant que des bas qui gainaient ses magnifiques jambes interminables, et des talons qui soulignaient à la perfection la finesse de ses chevilles, elle était irrésistible. Pourtant, avec application et détermination, je continuais à la préparer pour qu’un inconnu, une brute qui attendait en bas, vienne profiter avec violence de tant de douceur et qu’il ravage avec brutalité toute cette grâce.
D’ailleurs, il était temps qu’il entre en scène. Me saisissant du téléphone jetable de Aude, je rédigeais un message bref pour Arnaud : « Chambre 301. Et pas un mot !!! »

- Allonge toi sur le lit !

Elle jouait le jeu et obéissait sans poser la moindre question. Posant lentement sa tête sur l’oreiller, elle s’allongea de tout son long.
Alors qu’elle s’exécutait, j’allais chercher un objet dans ma valise. J’avais acheté un jour dans un aéroport un masque de voyage qui depuis me suivait partout. Je ne l’avais jamais utilisé car au moment même de le payer c’est pour une toute autre finalité que son usage initial que je comptais m’en servir. Et le moment de s’en servir était enfin venu.

En voyant le masque dans mes mains, un sourire coquin illumina son visage. Rompant avec les règles du jeu, elle ne put s’empêcher de me dire :
- Décidément j’avais tort. Tu avais tout prévu. Et tu ne m’as rien épargnée.

Sans lui répondre, je lui passais le masque autour des yeux avant de le serrer au maximum. Vérifiant qu’elle ne pouvait rien voir, je me redressai.
- A aucun moment, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe, tu ne dois pas retirer ce masque. Seul moi j’ai le droit de le faire. Est-ce que c’est clair ?
- Oui Julien. – elle ne put s’empêcher de pouffer de rire.

Debout, au pied du lit, je regardais la mise en scène que j’avais préparée. Arnaud allait bientôt vivre une expérience qu’il raconterait toute sa vie. Et le plus beau est que personne ne le croirait, jamais. Je tamisais les lumières en éteignant celles de la chambre pour ne laisser que celle du couloir éclairer tant bien que mal.

On toqua à la porte. Mon esprit s’emballa de nouveau. Est-ce que j’étais vraiment en train de faire ce que je faisais ? Est-ce que j’allais faire entrer un parfait inconnu pour lui livrer ma douce Julie ? Et comment était-il possible que Julie accepte tout cela ? Aucune de nos longues discussions n’aurait pu me laisser penser qu’un jour deviendrait réalité ce qui était en train de se dérouler devant mes yeux.

Rassemblant mon courage, je repris l’initiative. La position allongée de Aude était trop sage.
- Écartes tes cuisses !
Elle obéit. Lentement. Elle aussi avait entendue qu’on frappait à la porte. Et la tension dans la chambre venait clairement de monter d’un cran. Sa respiration était devenue plus profonde. Je ne pouvais imaginer ce qu’elle devait ressentir à ce moment-là. Et même si je l’avais voulu, j’en aurais été incapable tant j’étais accaparé par mes propres émotions.
- Plie tes jambes ! Tes chaussures doivent être à plat sur le lit.

Pendant qu’elle s’exécute, je la sens parcourue d’un frisson.
- Écartes plus tes jambes ! Voilà. C’est bien. Ne bouges plus !

La scène était celle d’un film porno chic. Les jambes écartées, Aude était sans défense, totalement offerte. Son sexe, lisse, entièrement épilé, semblait résolu à l’inévitable.
Tournant à contre cœur le dos au lit, je me dirigeais vers la porte. Une sorte de couloir séparait la chambre de la porte. En entrant, il était impossible de voir le lit. Arnaud attendait moitié excité moitié anxieux de ce qu’il allait découvrir. En m’apercevant, il mit un doigt devant sa bouche pour me signifier qu’il ne parlerait pas. J’en profitais pour lui chuchoter à l’oreille :
- Déshabilles toi ici ! Entièrement. Ensuite suis-moi.

Il hésita un instant. Sans doute la peur que je sois seul dans la chambre et qu’au dernier moment je décide de lui faire mordre l’oreiller. Mais la curiosité était plus forte. Rapidement, il jeta son tee-shirt. Visiblement il ne mentait pas sur ses activités en salle de sport, et j’éprouvais une sorte de jalousie devant les tablettes de chocolat que j’avais renoncé depuis belle lurette à revoir dans le miroir.
Après s’être débarrassé de son jean, il hésita de nouveau au moment de se séparer de son boxer. Puis dans un mouvement brusque, il se trouva dans son plus simple appareil devant moi. Il ne bandait pas. Mais l’engin qu’il présentait fièrement me fit pour le coup éprouver une véritable jalousie. Bien qu’étant très correctement membré, et surtout, plutôt habile avec l’outil, je ne pouvais en aucun cas rivaliser avec un tel engin. Aude risquait d’avoir une surprise de taille.

La scène s’était déroulée une seconde de plus que nécessaire, et une gêne venait de s’installer entre nous. Je lui fis signe de me suivre en silence. Arrivés à l’entrée de la chambre, le visage jusqu’ici plutôt serein d’Arnaud, se décomposa littéralement. Il ne reconnut pas immédiatement Aude puis en s’approchant un peu du lit, il fut enfin persuadé que la fille allongée et ainsi offerte était celle qui quelque heure plus tôt le narguait dans les bras de son ami.
Un grand sourire se dessina sur son visage alors que son sexe commençait à se dresser et prendre des proportions inquiétantes.

Alors qu’il voulait s’avancer vers le lit, je le retins par l’épaule. Je lui désignais un fauteuil placé face au lit. De nouveau il hésita. Mais se souvenant des règles, et visiblement respectueux de celles-ci, il alla prendre place. Alors qu’il passait devant moi, je lui glissais à l’oreille :
- Ne t’inquiète pas. Tu vas y avoir droit. Chaque chose en son temps.

Il se contenta de hocher la tête en guise d’approbation et alla s’asseoir. De mon côté, j’allais prendre place au bout du lit. J’avais assez stressé Arnaud en bas. Il était temps de l’exciter.
- Aude, tu vois quelque chose ?
- Non. – sa voix était étranglée par l’émotion.
- Tu te doutes qu’on n’est pas seuls dans la pièce ?
- Oui.
- Tu as toujours envie de te faire baiser ?

Un silence. Puis un murmure :
- Oui.
- Alors dis- le ?

De nouveau un silence. Et encore un murmure :
- J’ai envie de me faire baiser.
- Plus fort, je n’entends rien ?

Silence. Soupir. Et enfin :
- Je veux me faire défoncer !
- Je ne suis pas convaincu. Et notre ami ne le semble pas non plus. Branles-toi !

Des secondes s’écoulent et rien ne se passe. Julie ne s’est jamais masturbée à côté de moi. Ce que je lui demande c’est de pratiquer ce qu’il y a de plus intime pour elle devant moi et devant un inconnu qu’elle n’a pas vu. Peut-être qu’elle pense encore que l’inconnu est Thomas. Mais surtout, je dois lui rappeler qu’elle n’est pas Julie en ce moment.
- Aude. Je perds patiente.

Sa main droite se dirige lentement vers son sexe. Avec son pouce elle entame une caresse lente.
- Aude, ça manque de conviction tout ça !

Le mouvement s’accélère. De plus en plus.
- C’est bien Aude. Mais je sais que tu peux faire mieux.

Le mouvement devient plus rapide. Le dos du pouce caresse le clitoris alors que le bout s’enfonce légèrement en elle. Aude commence à soupirer. Elle se cambre. Ca y est. Elle se branle réellement devant moi et Arnaud. Je jette un rapide coup d’œil à celui-ci pour constater qu’il en fait de même. Sa verge est entièrement dressée et il la caresse lentement. Sans doute de peur de partir. Il est totalement absorbé par le spectacle. Alors je décide de finir la préparation de Aude.

Je m’allonge sur le lit et ma tête va à la rencontre de la chatte de Aude. Je saisi sa main pour interrompre ses caresses. Elle résiste puis finalement se laisse faire. J’embrasse à pleine bouche son sexe. Puis j’introduis ma langue. Je lèche son clitoris en un mouvement rotatif de ma langue. Puis par instants j’enfonce ma langue à l’intérieur de sa chatte. Dans mon cerveau reviennent les images de Thomas enfonçant ses doigts dans cette même chatte quelques heures plus tôt. J’essaye de déceler un éventuel goût qu’ils y auraient laissé. Rien. Alors je reviens sur le clitoris. La respiration de Aude est de plus en plus saccadée. Lorsque j’introduis le premier doigt les gémissements commencent. J’ai toujours fait jouir Julie de cette façon. Depuis le premier jour. Je sais avec précision, en fonction des bruits qu’elle pousse et des convulsions de son corps, sur quelle partie et de quelle façon je dois concentrer mes efforts. Là, elle était totalement humide, à bout. Je ne prenais pas la peine de la torturer plus, enfonçant brutalement deux doigts alors que ma langue ne cessait de s’occuper de son clitoris. Quelque va et vient rapides, puis plus lents mais plus appuyés, et Aude se cambre de plus belle. Elle a du mal à respirer. Sa chatte se resserre. Son corps se tord et elle explose. Je suis surpris par la vitesse à laquelle c’est arrivé. Je retire lentement mes doigts, prisonniers de son sexe. Je dépose un dernier baiser sur son sexe et son corps est parcouru de frissons.

Alors qu’elle retrouve petit à petit sa respiration normale, je m’essuie la bouche sur le drap. Je me lève et vais chercher les préservatifs dans le sac de Aude. Lorsque j’en tends un à Arnaud, c’est tout son visage qui me remercie. Je fais attention à la façon dont il l’ouvre et le déroule sur son sexe. Il sait y faire. Il est debout, la bite bien raide dans la main et prêt à se jeter sur Aude. Je le retiens encore.

- Aude, tourne toi et mets-toi à quatre pattes.

Plus aucune hésitation. Elle s’exécute.
- Ecartes un peu plus tes jambes ! Et cambres toi mieux !

Arnaud n’en peut plus d’attendre. Je m’approche d’Aude. Je lui lèche une dernière fois son sexe. Je m’écarte un peu et je fais un signe de tête à Arnaud. Il ne se fait pas prier. Il arrive sur le lit et empoigne Aude par les hanches. De son autre main, il dirige sa bite. Son gland se colle au trou offert de Aude. Il lui imprime un lent mouvement de haut en bas qui se transforme en caresse. J’aperçois les lèvres s’écarter doucement alors que la chatte de Aude apprend à faire connaissance avec l’engin d’Arnaud. Il enfonce lentement un bout de son gland qui fait échapper un soupir à Aude. Il se retire. La caresse de nouveau à l’extérieur. Puis encore plus lentement introduit tout son gland. Aude soupire de nouveau. A la vision de ce gland massif qui remplit entièrement l’entrée du sexe de Aude, je suis extrêmement excité à l’idée de ce qui va se passer lorsque toute la bite ira bientôt disparaitre à l’intérieur de Aude. Je me demande d’ailleurs si il est possible qu’elle entre en entier. Je ne sais pas si Arnaud sent mon excitation. Il retire son gland, puis d’un coup sec et sans ménagement, il s’enfonce presque entièrement. Ne s’attendant pas à un mouvement aussi brusque et surtout surprise par la taille du sexe qui vient de la pénétrer, Aude pousse un cri.
Arnaud n’attendait visiblement que ça. Il saisit cette fois les deux hanches de Aude et il entame un va et vient rapide. Violent. Son bas ventre claque contre les fesses de Aude à un rythme effréné alors que je vois son sexe énorme s’enfoncer et ressortir d’elle avec une facilité déconcertante.
Aude ne soupire pas. Elle ne gémit pas. Soumise à ce pilonnage en règle, elle pousse des petits cris au rythme des coups de boutoir d’Arnaud. J’ai l’impression de n’avoir jamais entendu Julie crier de la sorte. Des petits cris qui ne sont pas extravagants par leur volume, mais tellement remplis d’un naturel qui exprime tout le plaisir qu’elle est en train d’éprouver. Et Arnaud est visiblement ravi de cette réaction. En silence, sans un mot, sans un bruit, il accélère encore. A chaque coup, je vois les fesses de Aude rougir de plus en plus. Son visage est déjà écarlate. La bouche grande ouverte, se cramponnant aux draps, Aude subit les assauts avec plaisir.
N’y tenant plus elle enfonce sa tête dans l’oreiller et avant de le mordre, elle s’en sert pour y étouffer un grand cri. En basculant ainsi son corps vers l’avant, elle livre entièrement son cul à Arnaud. Jusqu’ici Arnaud prenait appui sur ses genoux. Aussitôt que Aude s’affaisse pour mieux s’offrir, il profite de l’occasion. Il pose son pied gauche sur le lit, sa cuisse collée contre la hanche de Aude, et désormais il la domine de toute sa taille. Il s’enfonce en elle de haut en bas et de plus en plus rapidement. Mais surtout, il s’enfonce entièrement ce qui est un exploit.
Aude semble adorer. En coup d’œil sur la bite d’Arnaud me permet de m’en apercevoir. Le préservatif est luisant. Aude mouille abondamment. Et comme pour confirmer mes constatations, je l’entends parler au milieu de ses petits cris :
- Oh oui. Comme ça. T’arrêtes pas. Oh oui. Vas-y. C’est bon. Encore.

Julie ne parle jamais au lit. Elle soupire, gémit, se tord, se cambre, parfois même elle crie. Un peu. Mais elle ne parle jamais. Elle n’encourage jamais. Et pourtant que j’aime ça. L’entendre demander ainsi me rend fou d’excitation. Elle m’achève définitivement en lançant dans un grand râle :
- Oh oui défonces moi ! S’il te plait. Défonces moi !

Respectueux des règles établies, Arnaud ne dit mot. Il accélère le rythme. Il frappe plus fort. C’est un véritable marteau piqueur. Et alors que je pensais que Julie n’aimait pas « le pilonnage », je découvre que visiblement Aude adore ça.
Ses cris sont de plus en plus longs, de plus en plus forts. Ils n’obéissent plus au rythme imposé par les attaques d’Arnaud. Ils sont désordonnés et presque frénétiques. C’est alors que l’impensable se produit devant moi. Le corps de Aude est saisi de tremblements que je connais trop bien. Dans un dernier sursaut elle s’extirpe de l’étreinte d’Arnaud et dans un long râle de plaisir s’effondre de tout son long sur le lit. Son corps est encore secoué de spasmes et elle peine à retrouver une respiration normale.

Si le cunnilingus me permet systématiquement de faire jouir Julie, y parvenir par la pénétration relève beaucoup plus de l’accident que d’une technique maîtrisée. En sept ans de vie commune, je peux compter sur les doigts de mes mains les rares fois où cela s’est produit. Pourtant, là je n’ai aucun doute sur ce qui vient de se passer. La bite d’Arnaud n’a eu besoin que de quelques aller-retour pour faire jouir Julie.
Abasourdi, je regarde Arnaud. Ce dernier, impassible, se tient la queue tout en regardant Aude allongée sous lui, telle une proie trop facilement vaincue. Je lui fais signe de se relever et encore une fois il m’obéit. Il se place sur son fauteuil, attendant clairement la suite des événements. Je me penche à l’oreille d’Aude :
- Ca va ?
- Oh oui. J’ai soif.
- Tu veux continuer ?
- Donnes moi à boire s’il te plait. Et bien sûr que je veux continuer.

Elle s’est retournée sur le dos. Souriante, elle tourne sa tête de droite à gauche ne sachant où est celui qui vient de la mettre dans un tel état. Je la fais s’asseoir au bord du lit. Sans que j’ai à le lui demander, elle écarte ses cuisses. Je fais signe à Arnaud de retirer son préservatif et de nous rejoindre. Il se place à la droite de Aude. Je guide la main de Aude vers la bite qui se dresse à quelques centimètres de son visage.
- Je pense que des félicitations s’imposent.

Aude ne se fait pas prier. Elle tourne la tête en direction du sexe d’Arnaud. Sa bouche collée contre le gland forme une sorte de long baiser au fur et à mesure qu’elle s’ouvre pour l’avaler. Lorsque le gland est rentré, Aude se retire.
- Ah je me disais bien que c’était énorme. Mes félicitations monsieur, dit-elle en levant instinctivement la tête vers Arnaud alors qu'elle est toujours dans l'incapacité de le voir.

Puis reprenant là où elle s’était arrêté, elle entame péniblement de sucer Arnaud. Là où Julie parvient à avaler presque entièrement mon sexe, Aude n’arrive à avaler que le gland et quelques centimètres de la bite d’Arnaud. Alors elle devient inventive. Elle se saisit du sexe des deux mains et le branle avec violence alors que sa tête fait des va et vient de plus en plus rapides. Arnaud gémit enfin. Encouragée par cette première victoire, Aude est plus déterminée que jamais. Pour reprendre son souffle, elle retire entièrement le sexe de sa bouche. Elle en profite alors pour lécher le gland puis toute la surface jusqu’aux couilles qu’elle avale en entier. Arnaud se raidit et pousse un râle. Aude revient à la charge sur son gland sans cesser de le branler des deux mains.

Alors je m’assois à genoux au sol. Je me penche sur le sexe offert de Aude. Je commence à la lécher. Au goût du sexe humide de Aude, s’ajoute un goût de plastique. Au-dessus de moi, je sens aux gémissements d’Arnaud que Aude s’acharne littéralement sur sa bite. Alors en bas j’en fais de même. Je lèche, je caresse, j’enfonce deux puis trois doigts tant la place s’est élargie. Inutile de chercher le fond, alors j’appuie sur les parois proches à la recherche du point magique. Et après quelques secondes je le trouve. Aude relâche le sexe d’Arnaud. Sa main droite se cramponne au lit alors que la gauche me saisit par les cheveux. Elle tire avec violence ma tête vers son sexe alors que je l’entends de nouveau crier. Elle tombe sur le lit à la renverse alors que ses cuisses prennent ma tête dans un étau qui se resserre de plus en plus. Puis lorsque je sens qu’elle vient de jouir une nouvelle fois, elle essaye avec violence de repousser ma tête pour empêcher ma langue de continuer à lécher un endroit devenu trop sensible. J’insiste encore quelques instants, juste pour la vexer. Quand à mes doigts, ils ne peuvent plus bouger tant sa chatte s’est contractée autour d’eux.

En me relevant, j’aperçois Arnaud dont j’avais oublié la présence. Il attend de recommencer. Il est loin d’être rassasié. Je lui tends un deuxième préservatif et je le fais s’assoir à son tour au bord du lit. Alors qu’il enfile la nouvelle capote, je relève Aude. Elle ne résiste pas. Je l’emmène, yeux toujours bandés, face à Arnaud. Ce dernier en profite pour lui caresser un sein. Aude frisonne. Je la retourne. Comprenant ce que je fais Arnaud me sourit. Je fais reculer Aude jusqu’à ce que son cul soit pratiquement collé au visage d’Arnaud. Je lui fais poser une de ses mains sur les genoux d’Arnaud et je dirige son autre main vers la verge dressée de celui–ci.
- Allez Aude, empales toi là-dessus.

Je n’avais pas besoin de lui demander deux fois. Réajustant sa position pour plus d’équilibre, elle s’assoit lentement en direction du gland. Lorsque celui-ci est au contact de sa chatte elle le manœuvre un instant, le temps de lui montrer le droit chemin, puis d’un mouvement continu et fluide elle s’assoit jusqu’à ce que toute la bite d’Arnaud disparaisse à l’intérieur de son ventre.
Prenant appuis sur les genoux du jeune homme, elle se lève et se rassoit, faisant apparaitre et disparaitre cette bite énorme. Son rythme est lent, contrôlé, et accompagné de gémissements extrêmement sensuels. Sans accélérer ni ralentir, elle joue à ce jeu pendant ce qui me semble être cinq bonnes minutes, prenant un plaisir non dissimulé à chaque fois que ses fesses reviennent se coller au bassin d’Arnaud.

Agacé par ce manège, Arnaud saisit Aude par les cuisses. Il la soulève tout en restant en elle. Il s’allonge sur le lit et repose Aude de sorte à ce qu’elle soit accroupie sur lui. Aude lui tourne toujours le dos. Ses chaussures sont en équilibre au bord du lit. Arnaud lui a saisi les mains pour les poser sur son torse. Désormais le haut du corps de Aude a basculé vers l’arrière alors qu’avec ses jambes écartées elle se maintient tant bien que mal en équilibre. Arnaud qui peut désormais prendre appui entame son mouvement de va et vient. Il est plus beaucoup lent que la première fois et je comprends subitement ce qu’il est en train de me proposer.
J’ai un moment d’hésitation en regardant le sexe d’Arnaud entrer et sortir de la chatte d’Aude. Puis je me décide.

De nouveau à genoux au bord du lit, j’approche ma langue du clitoris de Aude qui laisse échapper un cri de surprise. Aussitôt Arnaud cesse ses lents mouvements. J’en fais de même, collant ma langue contre le clitoris de Aude. Comprenant ce qu’on attend d’elle, Aude bouge enfin son bassin, de haut en bas, de gauche à droite, elle ondule. Arnaud reprend un lent mouvement de pénétration pour l’accompagner. Et j’en fais de même pour la lécher.
Petit à petit les déhanchements et les gémissements de Aude s’accélèrent. Pour ma part, je fais de mon mieux pour ne pas céder à l’excitation et conserver le même rythme. Je constate qu’Arnaud me suit dans cette démarche. Alors s’est Aude qui s’agite. De plus en plus vite, de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’une nouvelle fois elle soit saisie de spasmes et s’effondre de tout son long sur Arnaud.
Je me retire et Arnaud en profite pour basculer sur le côté entrainant Aude avec lui. Elle n’a pas encore repris sa respiration normale mais il s’en fiche. Il soulève la jambe de Aude pendant qu’il cale son propre pied sur le rebord du lit pour prendre appui. Et aussi soudainement que la première fois, il entame de nouveau une session de pilonnage intensif. Loin de s’en offusquer, Aude l’encourage. Avec sa main elle va chercher dans son dos les fesses d’Arnaud, et à chaque coup de boutoir que celui-ci lui inflige elle le tire encore plus vers elle pour lui signifier de frapper plus fort la fois suivante. Arnaud essaye de relever le défi et en effet il la pénètre de plus en plus vite.
- Oui. Vas-y. Encore. Encore. Plus fort. Plus profond. Oui.

Pour la première fois je sens Arnaud faiblir. Il gémit et râle plus fort que Aude. Je sens qu’il est à bout. Aude aussi. Elle ne relâche pas la pression. Entre ses cris elle continue à l’encourager :
- Oui c’est bon. Vas-y. T’arrêtes pas. Oh oui. Tu me rends folle. Continues.

Lâchant les fesses d’Arnaud, elle saisit la main qu’il a posé sur sa hanche, la porte à hauteur de sa bouche et entame de lui lécher le majeur. Juste comme elle l’avait fait avec Thomas en discothèque. Arnaud essaye d’accélérer ses mouvements. Mais il n’y arrive plus. Il se crispe, se tord, puis dans un dernier mouvement de résistance se relève brutalement. Il retire sa capote en toute hâte et ayant tourné Aude vers lui se vide sur son ventre et ses seins dans un grand râle. Puis il s’écroule, transpirant, haletant, aux côtés de Aude qui cherche aussi son souffle.

Le calme qui règne dans la pièce est impressionnant surtout après la bataille acharnée qui vient de se dérouler. J’observe la scène durant quelques instants avant d’aller apporter à boire à Aude. Alors qu’elle se démène avec la bouteille, toujours privée de sa vision, je fais signe à Arnaud de me suivre. Il soupire, tarde un peu sur le lit, et finalement se relève. Je lui indique ses vêtements devant la porte. Il me regarde avec une moue dubitative. Il s’approche de mon oreille.
- Je peux encore la niquer tu sais. Il me faut juste cinq minutes et je la défonce toute la nuit après.

Je lui fais signe de se taire et de me suivre. Il obéit malgré lui. Il se rhabille sans un mot. J’ouvre la porte et je sors avec lui. En quittant la chambre, il lance un dernier coup d’œil derrière lui espérant voir Aude. Je l’accompagne vers l’ascenseur.
- Tu as été parfait.
- Merci. Mais je t’assure je pouvais continuer. Et pourquoi tu m’as pas dit tout de suite que c’était elle ? J’ai failli me barrer vingt fois en attendant à la réception. Je croyais vraiment que tu m’avais amené dans un traquenard.
Je ne pris pas la peine de lui répondre.
- Ecoutes, je pense que tu pourras remettre ça avec elle. Et avec d’autres, lui mentis-je. Tant que tu respectes les règles comme ce soir, tout se passera bien. Par contre, un dernier détail.
- Je t’écoute.
- Tu ne parles à personne de ce qui vient de se passer. C’est clair ?
- Pas de soucis.
- Je suis sérieux. Et surtout tu n’en parles pas à Thomas.
- T’inquiètes pas. Je dirai rien. Mais rappelle moi hein. T’as mon numéro hein.
- Oui je te rappellerai. Allez. A la prochaine.

Alors qu’il monte dans l’ascenseur, je le sens légèrement déçu d’avoir dû partir aussi vite. Mais après avoir pensé à Julie, à Aude, à Thomas et à Arnaud, il est temps que je pense à moi. Je me dépêche de retrouver Julie dans la chambre. Étendue sur le lit, des cheveux collés au front, la peau moite, elle a encore le masque de voyage autour des yeux. Elle est sublime. Je me déshabille en silence. Et je vais la rejoindre sur le lit.
#1124940
L'idée c'était qu'elle ramasse grave et qu'elle crie son amour de la bite, peu importe a qui appartient le membre, il n'est qu'un objet sexuel du moins a cet instant. Lorsqu’elle sera de nouveau en demande peut-être devra t' il lui dire que le très bon amant n'est pas celui qu'elle pensait.
#1124954
Merci pour ce très beau récit, bien écrit et avec plein de détails.
Cette histoire est à moitié fictive, donc cela fera taire ceux qui vont chercher les invraissemblances.... mais il serait interessant d'avoir un petit point de vue décalé de l'auteur qui fasse un résumé avec ce qui est fictif et non fictif.
Vivement une suite aussi réaliste que possible. En effet il est presque certain que "Aude" s'est rendu compte que ce n'était pas Thomas (odeur, toucher, corpulence, cheveux....) du moins au bout d'un certain temps, si elle a continué c'est qu'elle trouvait cet amant inconnu trop bon. Elle a peut être deviné qui c'était sans le dire pour ne pas casser l'ambiance, en plus Thomas l'avait déçu de se laisser embarquer si facilement par sa rivale.
Elle risque donc de réclamer ce même amant anonyme ou de recommencer avec d'autres le petit jeu en boîte.
Pour une autre fois, elle demandera peut être plus de participation encore de son mari.
#1171340
Le bruit de l’eau dans la salle de bain m’extirpe péniblement de mon sommeil. Julie n’est plus au lit. Je suis incapable d’ouvrir les yeux. La chaleur et les bruits qui proviennent de la rue m’indiquent qu’on est en plein jour. Je n’ai aucune force ni volonté de vérifier l’heure. Mon corps refuse de bouger. Et je navigue ainsi entre sommeil et semi-réveil. Des souvenirs de la nuit viennent se mélanger à des bouts de rêves pas encore terminés. Ils forment un étrange mélange d’images de sensualité, de violence, de tendresse et de douleur. Des sentiments de peur se transforment en excitation et vice et versa. L’ensemble me procure une sensation de plaisir inédit. Et je bande.

Les derniers restes de rêves se dissipent peu à peu. Seuls restent les souvenirs. En retrouvant Julie, je me suis allongé sur elle. Elle n’avait pas pris la peine de s’essuyer. Le sperme tiède d’Arnaud s’était retrouvé sur mon ventre et ma poitrine. Le premier instant de répulsion passé, je n’y avais plus prêté attention. J’avais même éprouvé une sensation d’excitation coupable.
Et nous avons fait l’amour. Lentement, longuement, sans un mot et dans la même position au combien classique du missionnaire. Je me souviens de ce sentiment étrange de ne pas sentir les parois du sexe de Julie autour de ma bite alors que je la pénètre. Une impression que ma queue disparaissait dans un univers brûlant, humide et sans fond. Et le plaisir de l’embrasser à pleine bouche comme si c’était la première fois. A aucun moment Arnaud n’avait essayé de l’embrasser. Et pourtant je découvrais un goût exquis qui m’empêchait d’arrêter de l’embrasser. Je voulais manger sa bouche tout en la pénétrant. Après avoir joui en elle, j’étais resté encore un long moment, sans me retirer, allongé sur elle, à l’embrasser. Et sans rien échanger d’autre que des caresses, nous nous étions laissés envahir par le sommeil.

Dans un état de torpeur, je décide de continuer à ne pas bouger. J’écoute Julie qui prend sa douche. J’écoute la ville qui tourne en rond. Et je me laisse envahir par les images de la nuit. Un téléphone vibre quelque part. Il n’est pas loin. Je n’ai pas envie de le chercher. Mais le réflexe est plus fort. Dans ma profession il faut être joignable. Tout le temps. Partout. Alors je tends les bras et je tâtonne. Premier mouvement. Je peux définitivement faire le deuil de la nuit.
Le téléphone qui a vibré est le jetable d’Aude. Aucune urgence professionnelle en vue. Ca me rassure. Je peux peut être essayer de revenir à l’état précédent. Puis me souvenant que personne n’est censé avoir ce numéro, en dehors d’Arnaud qui a interdiction de s’en servir, la curiosité achève de me réveiller.

Trois messages et deux appels en absence annonce l’écran. Tous du même numéro. Je consulte le premier message, envoyé à 5h53.
« Aude je ne te retrouve pas. Tu es où ? »

Suivent les deux appels en absence, puis un nouveau message à 7h22.
« Bon je suppose que tu es partie sans me dire au revoir. »

Et encore un message. Certainement celui qui vient de me réveiller, à 14h17.
« Aude j’ai vraiment envie de te revoir avant que tu ne partes pour Paris. STP rappel moi quand tu as ce message. Bisous. Thomas. »

Mes idées se remettent en place assez rapidement. Aude a visiblement communiquée son numéro à Thomas. Et visiblement la nuit de Thomas ne s’est pas terminée avec Caroline. Une fois sa victoire sur Aude actée, celle-ci a probablement décidée que Thomas ne méritait pas plus d’attentions. Ou alors il a été très rapide ? Quoi qu’il en soit, Thomas voulait revoir Aude. Et il semblait plutôt pressé.
Je ne savais pas encore ce qu’il fallait faire de ces messages. Je n’avais rien prévu de la suite du week-end avec Julie. Alors je décide, pour le jeu, et pour mon plaisir, de lui répondre :
« Coucou Thomas. Je viens de me réveiller. Très longue nuit ;-). Ca fait plaisir de lire tes messages au réveil. Je te recontacte dans la journée. Bizes. »

Exactement le genre de message que j’adorerai recevoir si j’étais à la place de Thomas. Juste avant qu’il ne me plonge dans une série de questions interminables. Elle m’écrit. C’est cool. Le contact n’est pas rompu. En plus, elle est contente que je lui aie envoyé des messages. Ca c’est vraiment cool. Ca va le faire. Oui mais pourquoi une très longue nuit ? Qu’est-ce qu’elle veut dire ? Et pourquoi elle ne m’appelle pas ? Et pourquoi elle ne me dit pas si on va se voir ? Et quand est ce qu’elle va me recontacter ? C’est quoi cette histoire de très longue nuit ? Elle parle de la soirée où autre chose ? Non, ne te prends pas la tête. Elle te dit qu’elle est heureuse. Et qu’elle va te recontacter. Et elle finit par bizes. Oui mais ce smiley après très longue nuit, ça veut dire quoi ? Je lui réponds quoi ? Faut pas que je lui pose des questions. Est-ce que je lui réponds ? Bah oui, je dois lui répondre. Bon, je lui dis quoi ? Merde, faut que je trouve une phrase intelligente. Elle est trop bonne cette fille. Qu’est-ce que j’ai été con hier. Je l’avais dans ma main et je l’ai laissé s’échapper. Peut-être qu’elle ne sera plus aussi chaude qu’hier. Mais quel con. Elle ne demandait que ça se faire péter son petit cul. Bon, je lui dis quoi ? Un truc chaud ? Non. Pas tout de suite. Faut faire le mec intéressé mais cool. Un peu détaché. De toute façon si elle répond c’est qu’elle a toujours envie non.

Et deux minutes après avoir envoyé le message je reçois la réponse de Thomas.
« OK. A tte ma chérie. Bizes. »
En termes d’originalité on fait mieux. Même avec un cerveau torpillé. Mais je n’allais pas en vouloir à Thomas. Au moins je le gardais sous pression. Ce qui pourrait toujours s’avérer utile par la suite.


Au restaurant à touristes qui servait en continu, je regardais avec amusement Julie dévorer son plat. Elle était affamée. Nous avions très peu parlé depuis le réveil, laissant les regards, les sourires et les caresses s’exprimer. Nous étions encore, chacun de notre côté, un peu dans la nuit d’hier qu’on poursuivait dans notre tête. Presque incapables de la partager. Alors je pris l’initiative d’évoquer le sujet.

- Comment tu as trouvé notre soirée ?
- Originale.
- Tu économises tes mots ?
- C’est juste que je n’arrive pas trop à en parler. Mais j’ai adorée.
- Je suis heureux de voir que mon petit jeu t’a plu. Tu sais que j’avais très peur ?
- Je m’en doute. Mais je ne l’ai pas senti.
- Et toi, tu as eu peur ?

Elle réfléchit un instant avant de répondre.
- Peur non. Par moments un peu inquiète. Mais je savais que tu étais là, avec moi, et que tout irait bien.

Je n’avais plus besoin de preuves de la confiance de Julie envers moi depuis longtemps. Mais cette remarque me toucha tout de même.
- Et ton idée de Aude était très bonne. Je pense que je ne me serais jamais lâchée comme je l’ai fait sans elle.
- Merci. C’était un peu le but. Et j’aime beaucoup Aude tu sais.
- Plus que Julie ?
- Sur certains aspects, je l’aime beaucoup plus que Julie oui.
- Arrêtes, je vais être jalouse, me dit-elle avec un petit sourire malicieux en coin.
- En parlant de jalousie, comment tu as trouvée l’aspect… sportif de la soirée ?
- C’était bien, dit-elle à moitié gêné.
- Juste bien ?
- C’était… bien plus que bien on va dire.
- Tu as le souvenir d’une meilleure baise que celle d’hier ?

Mes paroles crues eurent l’effet escompté. Elle rougit puis se décrispa un peu.
- Je n’ai pas vraiment de classement en tête mais oui, c’est clairement une des meilleures de ma vie.
- Tu aimerais recommencer ?

Elle hésite de nouveau. Enfin, elle fait semblant d’hésiter. Pour la forme. Parce qu’elle est Julie et que Julie se doit d’hésiter.
- Je ne sais pas. Peut-être.
- Peut-être ?
- Bah c’était bien. Nouveau. Excitant. Original. Alors pourquoi ne pas refaire oui...
- Mais…

Elle soupire.
- Tu sais, on en a parlé souvent et tu sais comment je fonctionne. Je ne peux pas me lâcher comme ça avec le premier venu.
- Pourtant Aude semble ne pas avoir de problème avec ça.
- Je te l’ai dit, l’idée de Aude était très bonne. Mais bon, comme toujours ça dépend du contexte.
- Disons dans le contexte actuel. Ici. Ce week-end.

Elle fait semblant de réfléchir. Se mord la lèvre inférieure avant de répondre :
- Oui. Pourquoi pas. C’est bien ici.
- Le même ?
- Tant qu’à faire, oui.
- Un autre ?
- Je ne sais pas. Ca dépend. Je ne cherche pas forcément à être dans la surenchère et la multiplication.
- En gros, tu as vraiment envie de revoir celui d’hier ? Et tu n’oses pas me le dire franchement.
- Disons le voir, me dit-elle en souriant, ce serait pas mal.

C’était du Julie tout craché. Julie ne couche pas avec quelqu’un qu’elle ne connait pas et avec qui elle n’a as pas d’affinités. En revanche, une fois qu’elle franchit le pas, elle est infatigable, insatiable, inlassable. Et c’est justement, très égoïstement, ce qui m’inquiétait avec Julie. Elle avait du mal à profiter de l’instant, à offrir son corps, à prendre un corps, sans que des sensations autres que le plaisir pur ne se mêlent à l’histoire. Elle avait besoin de sympathie, de complicité. Et moi, ces symptômes de l’amour, je n’étais absolument pas disponible à les partager avec quiconque.
J’avais préparé ce week-end, j’avais créée Aude dans ce but précis. Faire prendre conscience à Julie qu’il existait d’autres façons de faire. Dans le même temps, je n’étais pas aveugle des limites de mon raisonnement. Je voulais amener Julie à adhérer à ma façon de penser. Mais je refusais de faire le moindre effort pour admettre sa façon à elle. Je la trouvai bien trop aléatoire, trop risquée.

Ma peur de voir Julie partager des sentiments, une affinité avec un autre, ne pouvait signifier que deux choses. D’un côté, je manquais de confiance en moi et surtout en elle. De l’autre, je refusais de mettre en jeu notre relation.

Au fond de moi, je savais que tôt ou tard j’allais devoir trouver les ressources nécessaires pour lâcher prise, abandonner le contrôle. Mais j’avais beaucoup de mal à trouver le moment pour le faire. Alors je décidais intuitivement de faire un petit pas.

- Tu voudrais le voir en tête à tête ?
- Pourquoi pas ? Ce serait différent.
- Si je te fais ce cadeau, je gagne quoi ?
- Je ne sais pas. Mais je suis sûre que tu as ton idée sur la question.
- Voilà ce que je te propose. Je te laisse ce soir à partir de 20h00. Je t’organise un diner en tête à tête avec Thomas. Tu auras le droit de passer toute la soirée avec lui. Toute la nuit même si tu le souhaites. Tu feras exactement ce qui te plait sans avoir aucun compte à me rendre. Qu’est ce que tu en penses ?

Elle fait de nouveau semblant d’hésiter. Mais l’étincelle que j’ai vu briller dans son regard est sans équivoque. Elle veut. Julie veut.
- Je ne sais pas trop. Et toi pendant ce temps-là ?
- Ne t’inquiète pas pour moi. Est-ce que cette idée te plait ? Est-ce que tu as envie de ça ? C’est les seules questions que je te demande de te poser.
- Oui. Ca me plait bien. Je veux bien tenter.
- Bien. Maintenant pour répondre à ta question sur moi, je vais te demander une chose.
- Je me doutais bien qu’il y aurait une condition, dit-elle en souriant.
- Une condition qui va plaire à Aude je n’en doute pas.
- Je t’écoute.
- Jusqu’à 19h00, Aude va faire exactement ce que je lui demande. Que ça lui plaise ou non.


Cette fois elle réfléchit sérieusement avant de me répondre.
- C’est dangereux ça. Mais je suis sûre que Aude saura être à la hauteur.

Avant d’arriver au restaurant j’avais échangé quelques messages avec Arnaud. Je lui avais demandé de se tenir prêt à nous rejoindre à tout moment à l’hôtel. Il s’était montré plus qu’enthousiaste et m’avait dit qu’il passerait toute la journée dans le coin.

Alors que je me dirigeais vers les taxis avec Julie à mon bras, je lui signifiais que le jeu venait de reprendre.
- On va où ?
- On retourne à l’hôtel. Aude a un RDV.
- Quoi ? Là, tout de suite ?
- Oui. Il n’est même pas 17h00. J’ai deux heures à tuer moi.
- Mais je ne suis pas…
- Tu es parfaite.

Lorsque cinq minutes plus tard le taxi nous déposa devant l’hôtel, j’expliquais la suite des événements à Julie.
- Tu vas monter dans la chambre. Un inconnu va te rejoindre. Tu dois passer deux heures avec lui. Tu ne décides de rien. Aude sera son objet sexuel.

Cette fois Julie hésitait réellement. Elle ne semblait plus du tout si sûre d’elle.
- Non. Ca je ne suis pas sûre de pouvoir le faire.
- C’est la condition pour avoir la soirée avec Thomas.
- Même. Je ne peux pas faire ça.
- Pourtant tu l’as fait hier.
- Ce n’est pas pareil.
- C’est exactement pareil.
- Bah non. Ce n’est pas la même personne. Et s’il ne me plaît pas ?
- Il te plaira, crois-moi. En tout cas il plaira à Aude. Et puis s’il ne te plait vraiment pas tu lui demandes de partir.

Julie prends le temps de réfléchir. Je la sens un peu anxieuse. Puis finalement elle lâche :
- Bon, après tout ça ne coûte rien d’essayer.
- En revanche, qu’on soit bien d’accord. Si tu ne fais rien, il n’y aura pas de soirée avec Thomas.
- Ca j’ai bien compris.
- Et si Aude se soumets à tous les désirs de l’inconnu, tu auras une soirée et une nuit de totale liberté. Sans aucun compte à rendre.
- Et si Aude se soumets partiellement ? me demanda t-elle en posture de négociatrice.
- Disons qu’une bonne pipe lui donnera le droit au diner. Et pour le reste, on verra.
- Tu es en train de me dire que juste pour avoir le droit de diner avec Thomas, je dois sucer un parfait inconnu ?
- C’est exactement ça. J’ai besoin de sentir à quel point tu as envie de voir Thomas.
- Tu es vraiment pervers. Et pendant que Aude sera avec l’inconnu, tu seras où ?
- Ici. Dans le hall de l’hôtel.
- Comment tu feras pour savoir à quel point Aude a été obéissante ?
- L’inconnu me dira tout.
- Et pourquoi tu ne montes pas avec lui ?
- Pour que Aude puisses se lâcher complétement. Pour qu’elle se sente la plus libre possible.
- Ca se tient.
- On tente ?
- Allez.

Elle dépose un long baiser sur mes lèvres puis se dirige d’un pas assuré vers les ascenseurs. Je savais qu’Arnaud était déjà dans l’hôtel. J’allais le rejoindre au bar. Alors que je lui décrivais les consignes, le sourire sur son visage s’élargissait de plus en plus.
- Elle t’attend dans la chambre. Tu as jusqu’à 19h00. Tu fais tout ce que tu veux d’elle.
- Tout ?
- Absolument tout ce qui te passe par la tête. Et par la bite. Enfin, tu lui demandes tout ce que tu veux. Mais bien sûr, si elle refuse, il est hors de question de la forcer.
- OK.

Cette réponse me fit peur. J’avais eu raison de lui préciser ce qui me semblait pourtant évident : il n’était pas question de tenter de violer Aude.
- N’oublies pas que c’est un jeu. Tu peux demander ce que tu veux. Elle aura toujours le dernier choix. Jouer le jeu ou pas. C’est clair ?
- Oui c’est clair.
- Bon. Par contre, en aucun cas elle ne doit se douter que c’était toi hier. Tu ne lui dis rien sur ça.
- Ca marche.
- A 19h00 pile j’appellerai Aude. Dès que ça sonne, même si tu es en pleine action, tu te lèves, tu t’habilles et tu sors.
- Y a pas de soucis.
- Alors vas-y, tu connais la chambre.

Impatient, Arnaud bondit littéralement de son siège et se précipita en direction des couloirs. J’en profitais pour appeler Julie :
- Il arrive. Laisses la porte ouverte et attends le sur la terrasse.
- D’accord.

Je devinais un peu d’inquiétude dans sa voix. J’entendis Julie ouvrir la porte et le bruit de ses pas.
- A tout à l’heure alors.
- A tout à l’heure.
- Mon cœur ?
- Oui ?
- Penses à t’amuser.
- Je te promets d’essayer.

Aussitôt je passais un coup de fil à Arnaud. Il décrocha et sembla un peu surpris de mon appel :
- Dernier détail. Laisses le téléphone allumé. Et gardes le toujours proche de toi.
- D’accord.
- Je veux tout entendre alors n’oublies pas de lui parler pour lui demander ce que tu veux.
- Ca marche.

J’avais branché mon kit main libre qui me permettait de me concentrer pleinement sur l’écoute. Le bar était très calme et en dehors d’une faible musique de fond, rien pour me perturber. Après ce qui me sembla être une éternité, j’entendis de nouveau la voix d’Arnaud qui venait visiblement d’entrer dans la chambre.
- Bonjour Aude.
- Bonjour.
- Moi c’est Arnaud. On s’est vus hier en boîte de nuit.
- Ah mais oui. Je me disais bien que ton visage me disait quelque chose.

Il y eut un petit moment de silence. Probablement un moment de gêne entre Arnaud et Aude. Puis j’entendis celle-ci proposer :
- Tu veux boire quelque chose ?
- Non. Pas vraiment.

De nouveau un silence puis la voix, cette fois assurée, d’Arnaud.
- A vrai dire, ce que je veux c’est que tu enlèves ton haut.

Julie ne répondit. Le silence se prolongea quelques instants. Elle devait hésiter. Mais la demande suivante d’Arnaud m’apprit que finalement elle s’était exécutée :
- Il est très joli ton soutiff. Il est assorti à ta culotte ?
- Non.

La petite voix timide de Julie exacerba mon excitation.
- Tu en portes une au moins ?
- Oui. Un shorty.
- Enlèves ton pantalon. Je veux voir ça !

Cette fois, le silence fut beaucoup plus bref, signe que Julie s’exécutait de plus en plus rapidement.
- C’est très joli tout ça. T’es super excitante comme ça.
- Merci.
- J’ai envie de voir tes seins. Retires ton soutiff.

Assis au bar, j’étais totalement absorbé par ce que j’entendais. Tout l’environnement qui m’entourait n’existait plus. J’avais perdu tous mes autres sens. Seule l’ouïe fonctionnait à plein régime. Puis l’imagination prenait le relais pour essayer de me restituer en images les informations que mes oreilles recevaient. Une façon originale et excitante de découvrir les inconvénients de la cécité.
- Ils sont magnifiques. Approches toi ! J’ai envie de les gouter.

Je devinais un bruit de succion. Plus que je ne l’entendais réellement. Mais je n’avais aucun mal à imaginer la bouche d’Arnaud avaler les sein de Aude, l’un après l’autre. J’eus même l’impression d’entendre Aude soupirer.
- Exquis. Ca te fait mal quand je pince tes tétons ?
- Un peu.

La voix de Julie était faible. Mais je n’entendais plus aucune inquiétude.
- C’est désagréable ?
- Un peu.

Un bruit de claque suivi d’un petit cri de Julie.
- Et quand je les gifle, ça te fait mal ?
- Un peu.
- Tu aimes ça ?
- Pas trop.

De nouveau un bruit de claque. Plus fort. Plus sec. Suivi d’un autre cri de Julie. Puis un bruit clair de succion.
- Tu préfères quand je te les lèche. C’est ça ?
- Oui.
- Moi aussi j’aime qu’on me lèche. Je vais te montrer l’endroit où j’adore qu’on me lèche. Enlèves moi mon jean.

Je devinais le bruit du textile.
- Mets toi à genoux. Retires le moi complétement. Voilà ! C’est bien. Le caleçon aussi. Voilà ! Tu la trouves comment ma bite ?

Un long silence puis de nouveau la voix d’Arnaud :
- Je n’entends rien. Tu la trouves comment ?
- Elle est grosse.
- T’as envie de la toucher ?
- Si tu veux.
- Je veux. Caresse là. Voilà ! Doucement. T’en as déjà vue une aussi grosse ?
- Non.
- Elle te plait ?
- Oui.
- T’as envie de la sucer ?

De nouveau un silence puis la petite voix de Julie :
- Si tu veux.
- Bien sûr que je veux que tu me suces. Mais pour l’instant je veux savoir si tu as envie de me sucer ? T’as envie de prendre cette grosse bite dans ta bouche ?
- Oui.
- Je ne t’entends pas.
- Oui. J’ai envie de te sucer.
- C’est bien. Ca me fait plaisir. Mais je veux que tu me lèches les couilles. Seulement les couilles.

Je n’entends rien pendant quelques instants. J’imagine Julie à genoux devant Arnaud en train de lécher ses couilles. Cette représentation me donne une furieuse envie de me toucher. Mais une partie de mon cerveau me rappelle que je suis dans un lieu publique fréquenté. La voix et les gémissements d’Arnaud me confirment mon image mentale :
- Voilà ! C’est bien ça. Continues comme ça. Avales les. Lèches les bien. Branles moi en même temps. Voilà ! C’est bien. T’es une très bonne lécheuse. Continues.

Les gémissements d’Arnaud se poursuivent plusieurs minutes, interrompus de temps en temps par des consignes qu’il donne à Julie. Il lui interdit de lécher sa bite. Juste les couilles. Et à chaque fois qu’elle faiblit, il lui demande de continuer à le branler.
- Relèves toi. Alors ? Elles ont bon goût mes couilles ?
- Ca va.
- En tout cas, moi j’adore le goût de tes seins.

Nouvelle claque suivie d’un bruit de succion.
- A ton avis, qu’est ce qui a meilleur goût ? Mes couilles ou ta chatte ?
- Je ne sais pas.
- Tu ne connais pas le goût de ta chatte ?
- Non. Pas vraiment.
- Enlèves ta culotte. On va voir ça. Hmm, t’es totalement épilée. C’est beau ça. Retournes toi pour que je voie ton cul. Oh… il est sublime. Tu sais que je vais te défoncer ta petite chatte ?

Julie ne répond pas.
- Tu sais que je vais te démonter quand je vais rentrer mon gourdin dans ta petite fente ?
- J’imagine.

Julie a répondue dans un râle.
- Ecartes un peu tes cuisses. J’arrive même pas à rentrer mon doigt tellement t’es serré. Voilà ! On y est. Mais t’es toute mouillée !!!
- Oui.
- Tant mieux. Ce sera plus facile pour comparer. Lèches mon doigt ! Voilà. Lèches le bien. Alors ? Qu’est ce qui a meilleur goût ? Mes couilles ou ta chatte ?
- Tes couilles.
- Je n’entends rien ?
- Tes couilles.
- T’as envie de me sucer ?
- Oui.
- Viens sur le lit. J’ai envie de m’allonger pour que tu me suces bien.

Soudainement les voix se font plus lointaines. J’arrive encore à entendre mais je dois me concentrer bien plus. Visiblement Arnaud a oublié le téléphone. Ils devaient se trouver près du bureau et à présent ils sont sur le lit.
- Allonges toi de côté. J’ai envie de te doigter pendant que tu me suces. Faut l’élargir un peu cette petite chatte.

Ca devient très compliqué d’entendre ce qui se dit. J’en veux à Arnaud. Surtout, je sais qu’à présent je n’entendrai pratiquement plus aucun soupir ni rien de ce que dira Julie de sa petite voix. J’ai envie de raccrocher et rappeler Arnaud. Mais j’abandonne vite cette idée. Ca couperait Julie dans son élan et surtout elle risquerait de comprendre que depuis le début j’écoute tout ce qui se passe. Mais ce silence est trop pesant. Je n’ai pas de mal à imaginer ce qui se passe. La veille j’avais vue Julie sucer Arnaud. Ce qu’elle est exactement en train de faire. Ne pas la voir ne me dérange pas. Au contraire. Le travail de mon imagination me procure encore plus de plaisir et de douleur.
Mais mon excitation est gourmande. Elle ne supporte pas d’être privée du son. Je dois au moins entendre. Entendre Julie qui se croit seule avec un inconnu. Julie délivrée de tout complexe lié à ma présence. Car si hier Aude s’était totalement abandonnée en ma présence, aujourd’hui je n’ai pas de doute. C’est bel et bien Julie qui est là-haut, dans les bras d’Arnaud, sa bouche pompant tant bien que mal une bite démesurée.

Finalement, n’y tenant plus, je me décide à monter et essayer d’entrer discrètement dans la chambre. C’est risqué mais à l’autre bout du couloir il y a des chances que Julie n’entende rien. Surtout si j’arrive lorsqu’ils sont en pleine action. Je dois juste attendre le bon moment.
Or pour le moment tout est terriblement silencieux. Pas un soupir. Pas un râle. Pas un mot. Arrivé au pied de l’ascenseur, j’entends enfin la voix d’Arnaud :
- T’es une super suceuse tu sais ?

Je crois entendre Julie répondre mais impossible de comprendre ce qu’elle dit. Juste Arnaud qui rigole. Et qui reprend :
- A toi de me dire quand tu veux que je te baise alors.

De nouveau une réponse inaudible de Julie.
- Bon bah si c’est comme ça lèves toi et va t’appuyer contre le bureau.

Un moment de silence puis de nouveau Arnaud :
- Non, non. Ne monte pas dessus. Pas de face. Tournes toi vers le miroir.
- Comme ça ?

Cette fois j’entends clairement la voix de Julie. Ainsi le téléphone est bien sur le bureau. Un couple sort de l’ascenseur. J’ai l’impression qu’ils me saluent mais je ne fais pas attention à eux. Je n’ai plus besoin de monter dans la chambre. Surtout que depuis le bureau, il est impossible de passer inaperçu en entrant dans la chambre. Alors mécaniquement je me dirige vers les toilettes au fond du couloir. Tout en restant absorbé par ce qui se passe dans les écouteurs.
- Oui. C’est ça. Je veux voir ton cul. Penches toi en avant. Voilà ! Comme ça. Tu as un cul magnifique.
- Merci.
- Ecartes tes jambes. Cambres toi un peu plus. Voilà ! Superbe.

La voix d’Arnaud est lointaine. Je l’imagine allongé sur le lit en train de donner ses directives à Julie et celle-ci les appliquer docilement. Arrivé aux toilettes, je me dirige vers la porte handicapés. Je m’enferme dans la grande pièce. Heureusement les toilettes sont propres. Je descends mon pantalon et m’assois sur le trône.
- Alors ? T’es prête pour te faire baiser ?

Cette fois la voix d’Arnaud est beaucoup plus proche.
- La vraie question c’est : Est-ce que toi t’es prêt à te faire baiser.

J’entends Arnaud rire puis un bruit qui ressemble à une grande claque probablement sur les fesses de Julie. Elle rit aussi.
- Petite prétentieuse va. Je vais te démonter. Tu le sais ?
- J’espère bien.
- Ecartes un peu plus. Je vais jamais rentrer là.
- C’est toi le prétentieux oui, dit Julie en étouffant un rire.

De nouveau un bruit de claque. Puis aussitôt après un cri de Julie.
- Alors ? Tu me trouves toujours prétentieux ?

Julie ne répond rien. Elle soupire. Et désormais je n’entends plus que ça. Et un bruit répétitif qui ressemble au bruit de claques. Mais plus étouffé. C’est tout simplement le bassin d’Arnaud qui vient frapper sur les fesses de Julie.
Julie râle, soupire, pousse des petits cris de temps en temps. Et j’ai l’impression qu’elle fait tout ça dans mes oreilles. Je l’imagine allongée sur le bureau, s’appuyant probablement sur ses coudes, pour offrir la meilleure prise possible à Arnaud. Le téléphone doit être très près de sa bouche. Peut être juste sous sa tête. Je suis au bord de l’explosion. Grâce au kit main libres, je me masturbe au rythme des soupirs et des cris de Julie.
- Tu aimes ça ?
- Oui.
- Tu aimes quand je te baise ?
- Oui. J’aime ça !

Encore un bruit de claque. Plus fort que les autres. Encore un cri de Julie.
- Dis-le. Dis-le que tu aimes que je te baise !

Julie ne réponds pas. Alors de nouveau une claque.
- Dis-le salope !
- J’aime que tu me baises.

Au bruit, je comprends qu’Arnaud a accéléré le rythme. Julie ne soupire plus. Elle crie. Comme elle criait hier. Encore une grosse claque.
- T’es une bonne salope.
- Oui.
- Dis-le. Dis-le que t’es une salope.
- Je suis une salope.

Pour la première fois de ma vie j’entendais Julie prononcer ces mots. Mon excitation était au comble. Une nouvelle claque puis des bruits un peu plus lents. Les cris de Julie cessent aussi. Arnaud baisse le rythme.
- Tu veux que j’arrête ?
- Non. Non. Continue !
- Tu veux que je continue quoi ?
- Continue de me baiser.

Encore une claque.
- Tu as oublié le mot magique.
- Continues de me baiser. S’il te plait. S’il te plait ne t’arrête pas.

Les cris reprennent subitement et violemment. Arnaud est en train d’imprimer un rythme infernal. Julie a du mal à parler. Elle arrive tout de même à encourager son étalon.
- Vas-y ! T’arrêtes pas. C’est trop bon.

Avec moi, Julie ne parle que très rarement au lit. Et jamais aussi crûment. Pourtant, mon dieu que je trouve ça excitant:
- Oh oui. Démontes moi. Vas-y. Défonces moi.
- Tu l’aimes ma bite hein ?
- Oui. Oui. J’adore ta bite.
- Alors viens ici.

Je n’entends plus de râle ni aucun bruit.
- Mets toi à genoux et suce moi. Allez ! Voilà petite chienne. Comme ça. Une bite comme la mienne ça se mérite. Montre lui combien tu l’aimes. Voilà. Lèches la bien.

J’entends distinctement le bruit de succion. Le rythme est rapide. Les soupirs et les râles d’Arnaud aussi.
- Bouffe moi les couilles. Voilà ! Avale les. Ah t’es trop bonne quand tu suces. Alors ? Qui baise qui ?
- C’est toi.
- J’entends rien.
- C’est toi qui me baise !
- C’est bien. T’as perdue l’envie d’être prétentieuse. Continues à me sucer. Qui t’as dit d’arrêter ?
- J’ai envie que tu me prennes encore.
- Et moi je veux que tu me suces. Alors suces salope ! Voilà ! Comme ça. Plus loin.

J’entends Julie qui semble s’étouffer. Elle tousse :
- J’y arrive pas.
- Mais si tu va y arriver. Allez. Ouvre ta bouche. Ouvre là je te dis. Voilà. Avale ma queue maintenant. Doucement. Encore. Encore un peu. Voilà salope ! Tu vois que tu y arrives.

Julie tousse de nouveau. Plus longtemps.
- C’est bien. Tu m’as montrée que tu aimes ma bite. Viens sur le lit. Je vais te donner ta récompense.

J’ai peur de ne plus rien entendre. Mais ce coup-ci visiblement Arnaud a pensé à ramener le téléphone près du lit.
- Non. Te mets pas face à moi. A quatre pattes chienne.

L'entendre lui parler de cette façon me met en colère. Mais visiblement Julie ne rechigne pas à lui obéir.
- C’est bien. Ecartes un peu plus. Oh si tu voyais ta chatte. Elle est toute rouge.
- Je la vois pas mais je la sens. Elle me brûle.
- Et t’aimes ça ?
- C’est bizarre. J’ai jamais eu cette sensation.
- T’as jamais eu une bite aussi grosse ?
- Non. Jamais.

Pourtant hier Julie avait affrontée le même engin. Mais visiblement le fait de le voir l’impressionnait encore plus.
- T’as envie que je te prenne ?
- Oh oui.
- Ca ne te fait pas mal ?
- Si. Un peu. Mais c’est bon quand même.
- Bien. Comme moi j’ai envie de te démonter tellement tu m’excites.
- C’est agréable ce que tu fais. Mais ce n’est pas comme ça que tu vas me démonter. Ce rythme-là je le maîtrise bien.

Je n’avais pas compris que Arnaud avait recommencé à la limer. La voix un peu plus saccadé de Julie et ses propos me l’apprirent. Et dans le même temps je me sentis insulté par sa comparaison avec mes performances habituelles.

- Patience petite salope. Là il n’y a que mon gland à l’intérieur.
- C’est bien ce que je dis.
- T’inquiètes pas. Je vais te l’éclater ta petite chatte.
- J’espère bien.
- Et tu sais que je ne m’arrêterai pas ? Même si tu as mal.
- Surtout ne t’arrêtes pas.
- Tu sais que tu va avoir très mal quand j’en aurai fini avec toi ?
- C’est pas grave. J’ai trop envie. Mets la moi en entier.
- Comment ?
- Mets moi ta grosse bite s’il te plait. Prends moi à fond s’il te plait.
- C’est mieux comme ça.

Le bruit d’une grosse claque. Puis encore une. Et une autre. Julie crie. Les claques pleuvent sur ses fesses.
- Allez. C’est parti. Accroches toi salope.

Et de nouveau le bruit caractéristique du bassin d’Arnaud qui frappe contre les fesses de Julie. Et de nouveau les soupirs et les cris de Julie. Des cris de plus en plus forts. Le rythme que lui impose Arnaud est encore pire que précédemment. Elle est incapable de parler. Elle ne répond plus aux questions et aux insultes d’Arnaud. Alors il l’a claque. Mais ça semble lui être égal. Au téléphone, le pilonnage que Julie subit me paraît bien plus terrible que celui de la veille. Et laissé totalement libre de ses actions, Arnaud à l’air de se donner à cœur joie.
Soudain, sur un long cri de Julie, tout s’arrête. Un cri que je ne sais identifier. Cri de plaisir ? Cri de douleur ? Les deux ?

En tout cas, je n’entends plus rien pendant plusieurs longues secondes. Juste des halètements. Et je me sens pathétique, mes écouteurs dans les oreilles, ma bite à la main, assis sur le trône de toilettes publiques pour handicapés.
- Attends. Attends. S’il te plait attends. J’en peux plus. C’est incroyable.

Julie peine à parler tant elle a du mal à retrouver sa respiration.
- C’est incroyable. Je n’ai jamais jouie comme ça. T’es un dieu. C’est trop bon.
- Je suis content pour toi. Mais j’en ai pas fini moi.
- Juste une minute s’il te plait. Juste laisses moi reprendre mon souffle.

Encore un moment de silence que vient interrompre la voix d’Arnaud :
- C’est quoi ta position favorite.
- Hmmm elle est compliquée. Pourquoi ?
- J’ai envie que tu essayes de me baiser. Comme tu me l’as promis.
- Ca peut être rigolo. Mais là je suis toute séche.
- T’as du lubrifiant ?
- Non.
- Alors tu vas souffrir.
- Attends. Pousses toi un peu. Voilà. Tu peux m’aider quand même ?

J’entends un bruit puis un deuxième que je n’identifie pas. Julie pousse un petit cri de dégout suivi d’un rire.
- Mais t’es dégueulasse !!! Je ne t’ai pas demandé de me cracher dessus.
- J’ai pas envie de te lécher. Ca fera l’affaire.
- Si tu le dis. Allez, assieds toi au bord du lit que je vienne te baiser.

En entendant ces mots, une boule se forma instantanément dans mon ventre. Je savais exactement quelle position Julie se préparait à tester. Sa position favorite. Notre position. Et la jalousie me submergea.
- Attends. Je vais changer ta capote.

Quelques bruits puis de nouveau la voix désormais assurée de Julie :
- T’es impressionnant. Tu ne débandes jamais ou quoi ?
- Bah non. C’est normal.
- Si tu le dis. Je t’assure que pour mon mec c’est pas aussi normal que ça.

Et maintenant un coup de couteau dans la boule au ventre.
- Je croyais que tu voulais juste changer ma capote ?
- Bah j’en profite un peu avant. Pourquoi ? Ca ne te plait pas ?
- Ah si. J’adore quand tu me suces. Mais j’ai peur que tu t’assèches.
- Au contraire. Ca me fait mouiller de te prendre en bouche. Tiens. Mets tes doigts pour vérifier.
- T’es vraiment trop excitante. Comment tu veux que je débande avec tout ça.

Les râles d’Arnaud se poursuivirent de longues minutes. Visiblement Julie prenait son ouvrage à cœur. Et elle avait pris les commandes désormais :
- Allez. Relève toi que je m’empale comme j’aime.

Je n’avais aucun mal à imaginer la scène. Nous l’avions si souvent répétée. Arnaud assis au bord du lit. Julie lui faisant face, venant s’asseoir sur sa bite, ses jambes autour de lui. Cette position lui permettait de contrôler le rythme et les pénétrations. Ca lui permettait aussi de frotter son clitoris en ondulant du bassin. Et enfin, tôt ou tard, ca allait permettre à Arnaud de la soulever par ses petites fesses et de la pilonner en lui faisant accélérer la cadence. Imaginer Julie dans cette position avec un autre m’était très pénible. C’est la position dans laquelle je l’avais fait jouir pour la première fois. C’est la position dans laquelle je jouissais le plus vite désormais. Son visage collé au mien, sa respiration dans mes oreilles, me rendaient fou et je pouvais rarement tenir jusqu’à ce qu’elle vienne.
Perdu dans mes pensées, je ne faisais plus attentions aux bruits venant du téléphone. Les soupirs de Julie et Arnaud accéléraient. Il n’y avait plus la même violence que précédemment. Mais l’intensité avait clairement monté d’un cran. Tant chez Julie que chez Arnaud. Finalement, c’est Arnaud qui poussa le premier cri. Un râle plutôt.
- T’es trop bonne. J’en peux plus. Oh putain…

Le dénouement me donna le sourire. Cette fois il n’avait pas réussi à la faire jouir. Même lui avait faibli dans cette position.
- T’es une sacrée baiseuse. Un partout.
- Merci. T’es pas mal du tout non plus. Dans ton genre. Attends. Laisses moi me relever. Dans cette position il arrive que la capote reste coincée. Surtout si tu ramollis trop vite.
- T’inquiètes.
- Je vois ça. C’est impressionnant.

Et encore un coup de poignard. Puis de nouveau le silence. J’ai envie d’appeler Julie pour signifier à Arnaud que c’est fini. Mais je sais que Julie apprécie ces moments de tendresse juste après l’action. Alors je me concentre sur mon plaisir. Et je me branle dans ces toilettes publiques avec application. Je ne tarde pas à jouir. Toute l’excitation accumulée dégouline en longs jets chauds sur ma main. Je m’essuie tant bien que mal. Et d’un seul coup je me sens terriblement con. Je m’en veux d’être dans cette situation. Je ressens presque une sensation de dégoût m’envahir. Je dois vite me concentrer sur autre chose. Je raccroche le téléphone et je rappel aussitôt Arnaud. Il décroche au bout de trois sonneries :
- Arnaud c’est fini. Tu peux y aller.
- Mais il n’est pas 19h00.
- Ce n’est pas grave.
- Mais tu as dit qu’on avait jusqu’à 19h00.
- Arnaud. Si tu veux recommencer avec cette fille, ne discutes pas. Rhabilles toi et sors.
- C’est bon. C’est bon. J’y vais.

Cinq minutes plus tard je le croise alors qu’il quitte l’ascenseur.
- Je te rappel.
- Merci encore hein. Elle est trop bonne cette meuf. T’as vu ce que je lui ai fait ?
- J’ai entendu oui.
- J’étais bon non ? Elle a criée comme une malade.
- Oui. J’ai entendu ça. Files. Je te rappel quand il faudra remettre ça.
- Merci. Je compte sur toi.
- Ne t’inquiètes pas.

En arrivant dans la chambre, je fus saisi à la gorge par l’odeur de sexe qui en émanait. Avant d’aller sous la douche, Julie avait ouvert la fenêtre pour aérer mais l’odeur était omniprésente. Les guides et autres menus de l’hôtel, auparavant soigneusement rangés sur le bureau, jonchaient à présent le sol. Ils côtoyaient les vêtements de Julie, deux oreillers, des emballages de préservatifs. Ils formaient ensemble les témoins privilégiés de l’explosion sexuelle qui venait de se produire.






Julie a gagnée le droit d'avoir sa soirée en tête à tête avec Thomas. Mais en aura t-elle envie? Et surtout, en aura t-elle la force?
#1173026
Contrairement à ses habitudes, Julie prenait tout son temps sous l’eau. En passant ma tête dans la salle de bain, je m’aperçus qu’elle avait décidée de prendre une douche. Allongée, les yeux fermés, elle jouait avec le jet d’eau. Je la trouvais magnifique. Un violent désir de la rejoindre et de la prendre dans la baignoire me saisit mais je n’y cédais pas. Je sortis aussi discrètement que possible pour la laisser jouir seule de ces moments de détente.
J’avais entendu tout ce qui s’était passé avec Arnaud à son insu. Mais j’avais hâte d’en parler avec elle. J’avais hâte qu’elle m’explique ce qu’elle avait ressentie. Je savais que lorsqu’elle allait formuler tout cela, ses mots se graveraient définitivement en moi. Ils deviendraient une source perpétuelle de désir, de fantasmes et d’excitation.

Je ne savais pas si en sortant de son bain Julie aurait l’envie, ou tout simplement la force, d’aller rejoindre Thomas pour le diner que je lui avais promis. Toutefois, l’accord entre nous est que si elle acceptait l’inconnu, elle aurait le droit à une soirée, voir une nuit si elle le souhaitait, en toute intimité avec lui.
Je décidais donc de le contacter par textos :
« Salut Thomas. Je vais peut- être réussir à me libérer vers 20h00. Je crois que Julien à un RDV travail. »

La réponse ne se fit pas attendre :
« Ah si. Tu DOIS te libérer !!! J’ai hâte de te revoir. »


C’est ce que j’attendais. Il était à fond.
« Moi aussi j’en ai très envie. Je te confirme tout à l’heure. Je suis affamée. Tu connais un bon restau ? »


Alors que j’envoyais ce dernier message, Julie décida enfin de quitter la salle de bains. Enveloppé dans une grande serviette blanche, les cheveux attachés en chignon, elle me sourit et vint déposer un baiser sur mes lèvres. Une vraie déesse. Elle était mon unique. Et pourtant, sans vergogne, je la poussais dans les bras d’inconnus. Et pourtant, la douleur que me provoquait son plaisir décuplait le mien.

Elle laissa tomber la serviette au sol. Elle se tourna pour se regarder dans le miroir :
- Oh là là. J’espère qu’elles vont partir quand même ?
- De quoi tu parles ?
- Des traces sur mes fesses. Il n’y est pas allé de main morte. Je suis encore toute rouge.
- Mais oui elles partiront.
- Je sais bien qu’elles partiront. Mais j’espère qu’elles partiront à temps.
- Comment ça ?
- Bah j’ai gagné mon pari. Donc j’ai le droit à ma soirée. Non ?

J’eus du mal à dissimuler ma surprise. La connaissant, je m’étais attendu à ce qu’elle me dise qu’elle était trop fatiguée ou qu’elle préférait passer la soirée avec moi. Or non seulement elle semblait déterminée à diner avec Thomas, mais en plus elle me signifiait clairement son envie de lui montrer son corps nu. Et elle n’allait pas le lui montrer pour jouer au scrable.
- Bien sûr que tu as gagnée.
- Au fait, tu aurais pu me dire que l’inconnu c’était le pote de Thomas.
- Ca te dérange ?
- Bah de quoi j’aurai l’air si il lui a tout dit ?
- Ne t’inquiète pas. Il ne dira rien.
- De toute façon je m’en fous. Je ne suis pas sa femme.

Je me levais pour aller l’embrasser.
- Tu as fait tout ça pour la soirée avec Thomas ?
- Bah oui. C’était le jeu non ?
- Je ne peux pas te croire.

Elle me parlait tout en fouillant dans les tiroirs. Elle en sortait toute une panoplie de sous- vêtements qu’après un bref examen soit elle jetait sur le lit, soit elle remettait en place.
- Tu ne peux pas croire quoi ?
- Que tu as passée plus d’une heure avec Arnaud dans cette chambre à faire tout ce qu’il te demandait juste pour être avec Thomas.
- Et pourtant je l’ai fait.
- Tu vas me dire qu’à aucun moment tu ne l’as fait juste parce que tu avais envie de le faire ?

Elle réfléchit un instant tout en se tournant vers l’armoire où se trouvaient ses vêtements.
- Disons qu’au départ j’ai obéie pour obéir.
- Et après ?
- Je me suis un peu plus laissée aller.
- Et c’était comment au final ?
- Bizarre.
- Comment ça bizarre ?
- C’est la première fois que je couche avec un mec que je ne connais pas du tout. Et qui ne m’attire pas spécialement physiquement.
- Pourtant tu l’as fait.
- Bah au départ j’étais vraiment anxieuse. Je l’ai fait pour le jeu. Et je passais mon temps à me demander quand j’allais tout arrêter.
- Et après ?
- Je ne sais pas. J’ai oublié le jeu. Je me suis juste laissée aller.
- A quel moment ?
- Exactement ? Je ne sais pas trop.
- Quand il t’as pénétrée ?
- Non.
- Après ?
- Non, non. Au moment où il m’a pénétrée je n’attendais que ça. J’avais envie qu’il me prenne.
- Bah racontes moi comment ça s’est passé alors ?

Elle jette deux jupes sur le lit tout en me parlant.
- Dès qu’il est arrivé il m’a demandé de me déshabiller. A ce moment, je le faisais vraiment pour le jeu.
- Et après ?
- Il m’a demandé de le sucer.
- Ca aussi tu l’as fait par jeu ?
- Au départ oui. J’étais pas trop concentrée. Je voulais en finir.
- Et après ?
- Bah il m’a demandé de le sucer longtemps. Et il me parlait crûment. Et il me demandait de lui parler crûment. Au départ c’était bizarre. Mais petit à petit, je me suis abandonné. Je l’ai laissé me dominer et bizarrement ça m’a excité plus que je ne l’aurai cru. Et il l’a senti.
- Comment ça ?
- Il me doigtait pendant que je le suçais. Et à un moment j’étais inondé.
- A quel moment tu as arrêté de penser au jeu, à moi, à Thomas ?
- Pendant que je le suçais et qu’il me doigtait.
- Combien de doigts il t’as mis ?
- Je ne sais pas. Deux ou trois.
- Il faisait ça en douceur ?
- Il n’a rien fait en douceur.
- Bonne expérience au final ?
- Globalement je dirai oui. Disons qu’on ne m’a jamais prise comme ça.
- C’est-à-dire ?
- C’était violent. Animal.
- Et ça t’as plu ?
- Par moments beaucoup. D’autres beaucoup moins.
- T’as jouie ?

Elle réfléchit, elle hésite puis finalement elle avoue :
- Oui. C’était nouveau pour moi.
- Tu veux dire que mon idée de week-end débridé te plait ?
- De plus en plus, répond-elle en me souriant. D’ailleurs, j’ai besoin de ton aide pour la suite des aventures.
- Qu’est ce que je peux faire pour toi ?
- Commences par choisir mes sous-vêtements par exemple.

Pendant qu’elle se maquillait, je m’approchais du lit pour choisir ses vêtements. Elle me bluffait, tout simplement. Cette idée de lui choisir les vêtements qui allaient exciter son potentiel amant était terriblement torride. D’autant plus que je ne m’attendais pas à ça de la part de Julie. Et pourtant, depuis la veille, elle ne cessait de me surprendre.
Après un examen de ce qu’elle avait étalés sur le lit, j’optais pour un ensemble blanc que je trouvais particulièrement sexy. J’y ajoutais aussi une paire de bas de la même couleur. Et sa robe rouge, légère et très décolletée.

Revenue dans la chambre, elle s’allonge sur le lit.
- Il est à quelle heure le rendez-vous ?
- Dans quarante minutes.
- Tu as l’adresse ?
- Oui. Je te l’ai notée, lui dis-je en lui tendant un bout de papier.
- Un restaurant italien. Ca tombe bien, j’avais envie de pâtes. Au fait, c’est quoi les règles du jeu ce soir ?
- Les règles du jeu ? Il n’y en a pas.
- Pas du tout ?
- Enfin, deux ou trois histoire de pimenter tout de même.
- Alors ? me demande-t-elle impatiente.
- Disons que tu as gagné le droit de faire tout ce que tu veux. Donc tu fais exactement ce que tu veux. Tu n’as aucun compte à me rendre. Et je n’ai pas le droit de te contacter. D’aucune façon.
- Ca me plait bien ça.
- Toi par contre, tu peux m’appeler ou me texter quand tu veux.
- Bien entendu.
- Juste un détail.
- Oui.
- Tout comme cendrillon, tu vas devoir faire un choix avant minuit.
- C’est-à-dire ?
- Eh bien soit tu me retrouves à l’hôtel avant minuit, soit tu n’as pas le droit de revenir ici avant demain midi.
- En gros, soit je rentre avant minuit, soit je me débrouille pour me faire héberger, me demande-t-elle malicieuse.
- C’est bien ça.

Elle me sourit et me demanda de l’habiller. Comme je l’avais fait la veille. Je m’applique à lui mettre ses sous-vêtements tout en la caressant. Lorsque je finis, elle écarta la culotte, se caresse lentement la chatte en écartant ses cuisses, puis me regardant dans les yeux, elle me lance :
- Lèche moi !

Je m’exécute instantanément. Je commence par embrasser son sexe, encore rouge des assauts subis. Puis ma langue prend rapidement la relève. Je me concentre un peu plus longuement sur son clito avant de glisser lentement un premier doigt. Ses soupirs deviennent plus bruyants. C’est l’encouragement que j’attendais. Un deuxième doigt vient accompagner le premier, pendant que ma langue, inlassable, lèche. Je la sens se resserrer petit à petit. Alors j’accélère mes mouvements. Mais subitement, quelques instants avant de jouir, elle me repousse violement.
- Non, non. Ne va pas au bout.
- Pourquoi ?

Elle se relève, remets en place ses sous-vêtements et enfile sa robe.
- Je ne veux pas jouir. Je veux que tu saches dans quel état d’excitation et de frustration je suis allée rejoindre Thomas.

Elle pose un baiser sur mes lèvres, mets ses escarpins, attrape son petit sac et file vers la sortie en me faisant un petit coucou de la main.
- A plus tard mon chéri. Amuses toi bien, me dit-elle en me souriant.

Je reste sans voix, assis sur le lit. Lorsque la porte claque derrière elle, que le bruit de ses pas s’éloignant dans le couloir devient inaudible, je me sens horriblement seul. La veille, la présence de Aude, en boîte de nuit puis dans la chambre d’hôtel, m’avait quelque part rassuré. Mais aujourd’hui, la femme sublime que j’avais habillée de la manière la plus sexy possible, et qui venait de quitter la chambre, n’était autre que Julie. Ma Julie, qui était toute heureuse d’aller passer une soirée en tête à tête avec un type rencontré la veille. Ma Julie, qui quelques instants auparavant s’était donnée corps et âme à un parfait inconnu.
J’avais organisé ce week-end et ce jeu pour assouvir un fantasme, pour l’aider à exploiter son côté salope. Et subitement, je sentais le jeu m’échapper. La veille, Julie m’avait surpris par sa capacité à entrer aussi vite dans la peau de Aude. Et là, seul dans cette chambre, j’étais tout simplement abasourdi. Entouré des souvenirs de la veille, habité de ce que j’avais entendu au téléphone, je n’arrivais pas à esquisser le moindre geste.
Lors de notre brève discussion, j’avais trouvé Julie évasive. J’avais l’impression qu’elle minimisait ce qu’elle venait de vivre avec Arnaud. Son ton, son attitude détachée, ne collaient pas avec ce que j’avais entendu. Je comprenais sa volonté de me préserver et dans le même temps j’interprétais tout cela comme un mensonge.
Je n’avais pas besoin d’être protégé. Je voulais en savoir le plus possible. Ne pas être tenu à l’écart. Puis le grand bal des contradictions commença dans ma tête. J’étais tour à tour furieux, excité, jaloux, compréhensif. J’avais l’impression que notre relation ne serait plus jamais la même. J’étais tiraillé entre l’excitation et la peur de ce que cela pourrait devenir. J’essayais de penser ce que Julie faisait avec Thomas. Puis forcément des images d’eux de la veille m’envahissaient. Très vite remplacés par des images d’elle et d’Arnaud sur ce même lit où je me tenais allongé. Des draps qui étaient encore imprégnés de leurs odeurs. Mais le pire était de ne pas savoir ce qui se passait avec Thomas. C’est moi qui lui avais proposé ce scénario. Pour la laisser libre, sans contraintes. Et pourtant, que n’aurais-je pas donné pour tout voir, tout entendre. J’avais envie de sauter dans un taxi et aller les rejoindre. Ou du moins les espionner. Puis luttant contre moi, je renonçais à violer les règles du jeu.

Finalement, vers 21h30 je reçus un message de Julie :
« C’était qui hier ? »
Ainsi, Julie venait d’apprendre que la veille, les yeux bandés, ce n’est pas à Thomas qu’elle s’était donnée. Je lui répondis très laconiquement :
« Bah le même que aujourd’hui ! »
Sa réponse ne se fit pas attendre :
« Enfoiré ! T’aurais pu me prévenir. J’ai failli faire une boulette avec Thomas. »

Et puis silence total. Plus de messages. Pas d’appels. Le black-out total. Au restaurant de l’hôtel, je livrais une bataille avec quelques feuilles de salade que je n’arrivais pas à avaler. Je n’avais aucun mal à m’occuper de la bouteille de Chablis. Alors que je n’attendais plus rien, vers 23h30, mon téléphone sonna. En voyant le nom de Julie s’afficher, mon cœur s’emballa. Moins d’une demi-heure avant le début du couvre-feu que je lui avais imposé, cet appel ne pouvait signifier qu’une seule chose : elle avait décidée de rentrer avant minuit. Je me sentis extrêmement soulagés, prenant soudainement conscience que je n’avais pas envie qu’elle passe toute une nuit avec Thomas, sans ma présence.

- Allo ?
Je fus incapable de reconnaitre la voix tremblante qui sortit de ma gorge en décrochant.
- Julien ?
- Oui, c’est moi, dis-je en essayant de me donner un minimum de consistance.
- T’es où ?
- Bah à l’hôtel.

Il y avait du bruit autour d’elle.
- On a fini de diner avec Thomas. Là on va prendre un verre. Tu nous rejoins ?
- Euh, oui, si tu veux.
- OK. Super. Je t’envoie l’adresse par texto.
- OK. A toute.
- Bisous.

En quelques secondes j’étais de nouveau passé de l’euphorie à l’anxiété. Julie ne rentrait pas. Elle voulait que je les rejoigne pour prendre un verre. Donc elle voulait que je participe au jeu mais elle n’avait pas du tout l’intention d’arrêter. Et en me dirigeant vers la sortie, je me demandais ce qu’elle me réservait.

Au premier coup d’œil, je reconnus toutes les caractéristiques du bar branché. Vigiles à l’entrée, déco soignée, clientèle jeune et dorée. Il me fallut cinq minutes à l’intérieur pour les localiser. Assise à ses côtés sur une banquette en simili cuir, Julie avait croisée ses jambes dans une position très sensuelles. Elle lui souriait alors qu’il lui parlait en lui caressant le bras. Arrivés à leur table, Julie me salua à peine. Thomas fit un peu plus d’efforts, même si il était évident que ma présence ne le réjouissait pas. Deux ou trois fois, j’essayais de m’immiscer dans leur conversation. Ils firent des efforts de politesse, surtout Thomas, mais très vite je me retrouvais mis de côté. Julie déployait tous ses charmes, croisant et décroisant ses jambes, rendant ses caresses à Thomas, riant aux éclats à ses blagues, l’embrassant à pleine bouche.
Je ne mis pas longtemps à comprendre ce qu’elle faisait : elle voulait que je tienne la chandelle. Alors je m’efforçais de le faire du mieux possible en me rendant invisible.
Finalement, elle se décida à m’accorder un peu d’attention :
- Bah alors Julien ? Tu ne dis rien ? T’es fatigué ?
- Je suis épuisé oui.
- C’est vrai que t’as eu une longue journée avec tes rendez-vous.
- Eh oui.
- De toute façon, le bar ne va pas tarder à fermer. Thomas m’a proposé d’aller boire un verre chez lui. Il n’habite pas loin.
- Ah d’accord.
- Tu veux venir ?
- Pourquoi pas.

Thomas faisait clairement la tête à présent. Julie était aux anges. C’est elle qui prit l’initiative de quitter le bar. Dans la rue, je marchais à ses côtés mais c’est la main de Thomas qu’elle tenait dans la sienne. Je vivais une sensation très étrange. Ce geste banal m’était naturellement réservé. Je ne supportais pas cette scène. Alors que l’image de Julie en levrette pendant que la bite d’Arnaud s’enfonçait en elle à une allure folle m’excitait au plus haut point, cette image de tendresse amoureuse entre elle et Thomas me crevait les tripes.
Heureusement, il n’habitait vraiment pas loin du bar, et je n’eus à supporter ce supplice que quelques minutes. Dans le petit ascenseur qui nous mena au cinquième étage, Julie, souriante, se blottit contre lui. J’apercevais sur son visage les premiers effets de l’ivresse.

L’appartement de Thomas était un vrai appartement d’étudiant. Dès l’entrée passée, on tombait sur un petit salon qui tenait aussi lieu de cuisine et de salle à manger. Une porte plus loin devait donner sur la salle d’eau et la chambre. Le ménage ne semblait jamais avoir été fait depuis son emménagement, même si il n’y avait pas de traces de poussière. En bon hôte de maison, Thomas nous proposa à boire. Un verre de blanc pour moi. Et à ma surprise, Julie réclama de son côté du rhum. Généralement, elle évitait les alcools forts à cette heure de la nuit. Mais ce soir elle était visiblement décidée à s’amuser. Des verres dépareillés, accompagnés de chips, nous furent servis. Je pris place sur une sorte de pouff alors que Thomas vint rejoindre Julie sur le petit canapé.
La discussion avait du mal à démarrer. On parla du loyer que payait Thomas, de la situation idéale de son appartement en plein centre-ville, du ménage qu’il ne faisait jamais.

Finalement, en titubant, Julie se leva du canapé, son verre aux trois quarts vide à la main :
- Thomas… Tu veux bien me montrer où sont tes toilettes ?
- Tu ouvres la porte et c’est tout de suite à gauche.

Julie rit bêtement. Puis saisissant Thomas par le bras, le força à se lever :
- Non. Montres moi. J’ai peur de me perdre.

Je savais qu’elle n’était pas aussi ivre qu’elle le prétendait. Je ne sais pas si Thomas l’avait compris aussi. Quoi qu’il en soit, il se leva et la tenant par la main, la précéda. Il l’emmena jusqu’à l’entrée de la salle d’eau, lui ouvrit la porte et se mit à l’écart pour la laisser entrer. J’aperçus Julie lui lancer un sourire puis l’attirer avec elle à l’intérieur avant de refermer la porte derrière eux.
Julie avait décidée de jouer avec moi. Elle avait tous les droits. Elle en profitait. Et j’étais admiratif de sa façon de faire. J’attendis sans bouger. J’avais envie de savoir ce qui se passait derrière cette porte. Et je n’avais pas le droit d’en approcher. Trois minutes se passèrent. Puis cinq qui me parurent une éternité. Finalement, cédant à la curiosité, n’ayant rien à perdre, j’allumais la télé pour faire du bruit. Puis je me levais. A pas de loups, je m’approchais de la porte de la salle d’eau. Je n’entendais toujours rien, même en collant mon oreille. Je faisais attention à ce que ma respiration ne me trahisse pas. Je m’agenouillais pour essayer de voir par le trou de la serrure. Je mis un moment pour faire le point et comprendre ce que je voyais.
Au premier plan, il y avait les fesses nues de Thomas. Il se tenait debout. Derrière lui j’apercevais quelques fragments de la robe rouge de Julie. Visiblement, elle était assise sur le trône. Elle bougeait lentement. Sa main apparut sur les fesses de Thomas pendant qu’elle l’attirait vers lui. Elle était en train de le sucer. Un râle contenu de Thomas me le confirma alors qu’elle lui enfonçait ses ongles dans la chair.
Retenant mon souffle, j’assistais à cette scène pendant un temps qui me sembla infini. Finalement, Julie se recula et chuchota quelque chose à Thomas. Je vis ce dernier se baisser pour remettre son pantalon. Paniqué, je me dépêchais de m’éloigner, sans bruits, pour retrouver mon siège.
Au moment où je m’asseyais de nouveau, faisant semblant d’être absorbé par une émission qui traitait de la vie des pompiers, la porte de la salle d’eau s’ouvrit. Julie en sortit la première. Sans un regard pour moi, elle fila directement vers l’autre porte, celle de la chambre. Elle fut suivie par Thomas, qui lui en revanche se dirigea vers le salon. Debout, au bord de la porte, un peu gêné, il m’annonça :
- Aude est complétement bourrée. Elle est partie direct se coucher. Si tu veux, tu peux dormir ici ?

Il avait très envie que je dise que je partais. Pourtant, c’est Julie qui lui avait demandé de me faire cette proposition. C’est elle qui m’avait incrustée dans une soirée où elle avait le droit de se passer de moi. Elle voulait que j’assiste à tout. Mais pas en direct. Elle me transformait de teneur de chandelle en voyeur. Je ne pouvais refuser son invitation de jeu.
- Franchement je suis épuisé. Je ne me sens pas d’aller prendre un taxi à cette heure-ci. Si ça ne te dérange pas, ça me dirait bien de m’allonger sur le canapé.
- Mais non. Il n’y a pas de soucis, me dit-il.

Il retourna dans la chambre, puis revint quelques instants plus tard avec une couverture et un oreiller qu’il jeta sur le canapé. Puis il alla vers le frigo où il s’empara d’une bouteille. En repassant devant moi, il m’adressa un sourire et un clin d’œil :
- Bon bah bonne nuit hein.
- Bonne nuit.

Il claqua la première porte derrière lui. Je l’entendis ouvrir puis refermer celle de la chambre. Puis je n’entendis plus rien. Je me dépêchais de retirer ma chemise, mon pantalon et mes chaussettes que je lançais en boule au pied du canapé. J’arrangeais l’oreiller et la couverture. Puis je m’assis sur le canapé les yeux rivés sur la télé mais l’esprit totalement ailleurs. Les murs étaient minces. Le volume de la télé devait s’entendre dans la pièce voisine, celle-ci étant collée au mur de la chambre. L’éteindre n’était pas une bonne idée. Elle les inciterait à ne pas faire de bruit. En la laissant allumé, je leur garantissais plus d’intimité, qui leur permettrait de se lâcher. Mais du coup, impossible d’entendre quoi que ce soit. Après un instant de réflexion, je décidais que le mieux à faire était de laisser la télé allumé. J’allais franchir la porte du couloir et essayer d’écouter à travers la porte de leur chambre.
En faisant un maximum de bruit j’ouvris la porte du petit couloir. Puis de la même façon je m’introduis dans la salle de bain. J’y ramassais une bonne quantité de papier toilette que je glissais dans mon caleçon avant de tirer la chasse d’eau. Je me lavais bruyamment les mains pendant une minute. Puis je ressortis de la salle d’eau comme j’y étais entré : en faisant un maximum de boucan.

Arrivé dans le couloir, j’ouvris la porte qui menait au salon. Je la laissais entrouverte un instant, le temps que le bruit de la télé inonde l’espace, puis je la refermais sans aucune discrétion. Une fois qu’elle eut claqué, j’appuyais très doucement sur la poigné et la poussais tout juste suffisamment pour bénéficier d’une sortie de secours en cas de départ précipité. Désormais, je me trouvais dans le petit couloir obscur, coincé entre les trois portes : celle du salon, celle de la salle d’eau et celle de la chambre. Je m’approchais de cette dernière sans faire le moindre bruit. Un fond sonore de la télé arrivait à mes oreilles mais je savais qu’on l’entendait beaucoup plus dans la chambre.

La serrure, ancienne, était équipée, tout comme celle de la salle d’eau, d’un trou assez large. Pas de clef à l’intérieur. Un faible trait de lumière en provenance de la chambre me rassura. On ne pouvait pas apercevoir mon ombre de l’autre côté. M’agenouillant comme je l’avais fait un peu plus tôt, je vins coller mon œil contre le trou de serrure. En effet, la chambre était éclairée par une faible lumière provenant d’une petite lampe. Impossible de voir le lit. Il devait être collé au mur du salon, donc très exposé au bruit de la télé. Heureusement, je pouvais clairement voir un grand miroir. Probablement une porte de grande armoire. Grâce au reflet j’étais en mesure de voir pratiquement tout le lit. En fait, il s’agissait d’un matelas posé à même le sol.

Entièrement habillée, Julie était étendue sur le dos. Les jambes pliées, la robe retroussée au niveau du nombril, sa main caresse négligemment les cheveux de Thomas qui apparaissent entre ses cuisses. Torse nu, la moitié du corps hors du matelas, ce dernier est en train de lui prodiguer un long et langoureux cunnilingus. Par moments, je parviens à apercevoir le menton de Julie dans le reflet du miroir mais pas plus. Ne pas voir son visage me frustre. Alors je me concentre sur les faibles mouvements de son corps. De temps en temps ses cuisses s’enserrent autour de la tête avant de s’écarter de nouveau. Parfois, j’ai l’impression que sa façon de caresser les cheveux de Thomas est plus appuyée. Comme ce moment où elle lui saisit la tête des deux mains, comme pour essayer d’enfoncer sa bouche dans son clitoris. J’aperçois aussi une main de Thomas qu’il a passé sous la robe de Julie, avec laquelle il lui caresse le ventre et les seins, tout en continuant à la lécher. Par instants, j’ai même l’impression d’entendre un soupir de Julie, même si je suis incapable de dire si ce n’est pas tout simplement mon imagination.
La scène est terriblement sensuelle. Je bande très dur. Je glisse ma main dans mon caleçon, et sans en perdre une miette, je me caresse.

Julie se relève doucement. C’est la première fois où je peux apercevoir son visage. Désormais assise sur le lit, elle attire Thomas qu’elle embrasse longuement sur la bouche. Thomas s’allonge sur elle. Je ne vois plus leurs visages, mais je devine qu’ils sont en train de s’embrasser. Les mouvements de la main de Thomas m’informent qu’il est en train de lui caresser la chatte. Peut-être même de la doigter. Finalement, Thomas se relève. Julie l’accompagne en lui léchant les tétons et le torse. Thomas se met debout. Il commence à retirer sa ceinture. Julie vient l’aider. Elle lui enlève son pantalon et emmène le caleçon avec. Thomas est en train de bander. De là où je me situe, sa bite semble très loin des proportions de celle d’Arnaud. Faisant une rapide comparaison mentale, je me rends compte que je suis bien plus généreusement pourvu par madame nature que lui. Brève satisfaction masculine. Juste le temps de voir Julie se jeter sur cette bite dressé et l’avaler presque entièrement. Thomas apprécie la pipe que ma femme lui procure. Mais rapidement il se baisse et semble chercher quelque chose au sol. Sa bite est toujours dans la bouche de Julie qui l’a suivi dans son mouvement. Lorsque Thomas se relève, je m’aperçois qu’il est en train de déchirer l’emballage d’un préservatif. Aussitôt qu’il a fini, il repousse Julie. Il se baisse pour l’embrasser sur la bouche alors qu’en même temps il enfile la capote. Lorsque c’est fait, il repousse Julie qui s’allonge de nouveau sur le dos. Il attrape le string blanc de Julie. Celle-ci resserre ses jambes et soulève légèrement son bassin. Thomas lui retire lentement le string que je lui avais mis quelques heures plus tôt, alors que Julie lève les jambes pour l’aider. Sans toucher à sa robe ou à ses escarpins, il lui écarte les jambes, les plie et s’allonge entre ses cuisses. Je vois diriger sa bite avec la main. Visiblement, il a du mal à trouver l’entrée car je vois la main de Julie qui se saisit de son sexe. Il se laisse faire. Impossible de voir la pénétration dans le miroir, mais j’aperçois clairement le sexe qui disparaît à l’intérieur de ventre de Julie.

Allongé sur Julie, dans la classique position du missionnaire, Thomas entame un lent mouvement de va et vient. Je devine, plus que je ne vois, que les deux amants s’échanges caresses et baisers. Le bassin de Thomas ondule. Ils maintiennent ce rythme lent et sensuel de très longues minutes. Finalement, c’est Julie qui repousse Thomas. Elle se lève, retire rapidement sa robe, son soutien-gorge puis vient s’asseoir sur Thomas. Cette fois, je vois clairement sa main diriger le sexe de Thomas en elle.
Dans cette position, elle fait face au miroir. Je peux ainsi scruter les émotions sur son visage. Désormais, c’est elle qui ondule, qui imprime le rythme. Thomas, allongé sur le dos, l’accompagne. Il lui caresse les seins. Elle lui lèche un doigt avant de le prendre entièrement en bouche. Elle s’agite un peu plus vite puis se jette sur lui pour l’embrasser. Profitant de la nouvelle position, Thomas la serre contre lui et commence pour la première fois à la limer plus rapidement. Cette fois je suis certain d’entendre les soupirs de Julie. Ce n’est plus mon imagination. Cette vision est terriblement excitante. Je ne vois plus ses yeux dans le reflet du miroir. Ils sont cachés par ses cheveux. Mais je vois les mains de Thomas qui lui caressent ses fesses avant de les écarter pour mieux entrer en elle. Puis Thomas ralentit de nouveau, et Julie en profite pour se relever et de nouveau changer de position.

Elle s’allonge sur le côté tournant le dos à Thomas. Je vois sa main s’agiter derrière elle, probablement pour aider Thomas à la pénétrer. Puis, l’expression de plaisir sur son visage me renseigne qu’il est en elle. Mais cette fois, c’est Thomas qui ne semble pas fan de la position. Il va l’embrasser dans le cou, essaye de l’allonger sur le dos. Elle se laisse faire, tout en l’embrassant. Puis brusquement, elle se retourne, s’allonge sur le ventre et soulève ses fesses. Je suis persuadé de l’entendre lui dire « Prends-moi », mais je n’en mettrais pas ma main à couper. D’ailleurs, ma main est trop occupée pour ça.

Thomas ne se fait pas prier. Il passe par-dessus Julie. Il lui écarte les fesses d’une main, pendant que de l’autre il trouve le chemin. Lorsque ses fait, il saisit de sa main libre l’épaule de Julie. La première ne lâche pas ses fesses. Il entame des mouvements de va et vient plus rapides, plus violents. Les soupirs de Julie sont plus forts et je les entends clairement désormais.
Mais visiblement elle en veut plus. Elle replie ses genoux vers elle. Thomas la suit, sans sortir de son ventre chaud. Rapidement, ils se trouvent en levrette. Et cette fois j’entends clairement Julie lui dire :
- Vas-y ! Plus fort ! Prends-moi !

Thomas obéit. Ses mouvements sont plus rapides. J’entends son bassin qui frappe les fesses de Julie. Je vois Julie, les yeux fermés, la bouche ouverte, qui soupire de plus en plus fort. Au- dessus d’elle, Thomas essaye de garder le contrôle. Mais elle ne le laisse pas faire. Elle bouge aussi, elle ne lui laisse pas de répit. Elle va chercher sa bite pour se l’enfoncer à fond. Thomas est obligé de la suivre. Mais à ce rythme, il ne tient pas longtemps. Il a beau fermer les yeux pour ne pas voir les formes parfaites qui s’offrent à lui, rendues encore plus sexy par les bas et les escarpins qu’elle a volontairement gardés, ça ne lui ai pas d’un grand secours. Tout son corps se crispe et sans un bruit, je sais qu’il se vide. Il reste encore quelques instants à l’intérieur, avant de se retirer. Julie s’allonge de tout son long sur le lit. Il retire la capote qu’il jette au pied du lit puis s’allonge à ses côtés. Il la caresse, l’embrasse dans le dos, derrière la nuque. Immobile, elle se laisse faire.

Désormais, je sais qu’à tout moment l’un d’eux peut se lever pour aller vers la salle d’eau. Ma position de voyeur devient trop risquée. Je dois retourner dans le salon. Mais dès que j’aurai ouvert la porte, le volume de la télé, toujours allumée, risque de les alerter. Je reste encore quelques instants à les observer. Thomas s’allonge sur le dos et Julie vient se blottir contre lui. Elle lui rend ses caresses, l’embrasse à pleine bouche, redescend sur ses tétons, s’occupe de son torse. Et lorsque je pense qu’elle va arrêter, elle me surprend complétement. Elle descend de plus en plus bas. Jusqu’à son sexe. Elle se recroqueville, et se positionne perpendiculairement à lui. Elle le suce.

Je suis abasourdi par cette scène. Thomas vient de jouir. Il reste encore du sperme sur son sexe. Et pourtant, en dépit de toutes les règles, elle le prend en bouche. Sans préservatif. D’abord lentement. Très lentement. Je ne vois pas exactement ce qu’elle fait mais la connaissant je n’ai aucun mal à imaginer. Elle a avalé toute la bite de Thomas et joue avec sa langue. Puis elle l’aspire en relevant la tête, et de nouveau l’avale en entier. Elle répète l’opération quelques minutes, jusqu’à ce que Thomas soit de nouveau dur. Ce dernier, profitant de sa position recroquevillée, lui caresse la chatte. Elle écarte les cuisses pour l’encourager. Alors il l’a doigte. Et la pipe devient aussitôt beaucoup plus énergique. Puis Julie se relève, trouve rapidement ce qu’elle cherche au pied du matelas, et enfile un nouveau préservatif à Thomas. Sans lui laisser le temps d’agir, elle s’assoit sur lui et l’attire pour qu’il adopte également la position assise. Elle l’enroule de ses jambes, et pour la deuxième fois de la journée, elle reproduit avec un inconnu notre position favorite.

Cette fois je peux la voir. Elle s’accroche à Thomas et très vite elle imprime un rythme rapide. Thomas semble avoir un peu de mal avec cette position. Alors elle l’aide. Elle lui fait passer les bras sous ses cuisses. De cette façon, il peut lui attraper le cul. Dans cette position, le cul de Julie devient un point d’appui pour Thomas. Il peut l’agripper et le soulever pour essayer d’imprimer son rythme. Mais Julie reste maitresse de la situation. Ses mains libres lui permettent de s’appuyer totalement sur Thomas. Ses jambes lui offrent également un point d’appui bien plus solide que ceux dont dispose son amant. C’est bel et bien elle qui va définir la cadence. Thomas ne pourra, en l’attirant violemment vers lui, ou en s’avançant vers elle, qu’accompagner la cadence. Il ne pourra qu’accentuer les sensations que recherche Julie en s’enfonçant de temps en temps le plus profondément possible.

Julie maitrise parfaitement cette position. Elle impose tout de suite son rythme. Thomas se contente de lui tenir les fesses. Alors elle l’encourage :
- Vas-y ! Enfonces toi à fond ! Voilà ! Oui ! Oui ! Continue.

Et lorsque Thomas a enfin compris ce qu’elle attend de lui, qu’il essaye de suivre sa cadence, Julie se met à gémir de plus en plus fort. Chaque fois que Thomas essaye de la prendre elle accélère. Ses gémissements se transforment en cris alors que le rythme est de plus en plus rapide.
Aux bruits que pousse Julie, je sais que généralement j’ai beaucoup de mal à atteindre ce stade avec elle. Assailli par ses gémissements, totalement perdu dans son regard, ma bite prise dans un véritable étau par sa chatte qui se resserre de plus en plus, je ne résiste que rarement à cette position. Souvent je jouis bien avant Julie. Souvent elle me dit que si j’avais tenu juste quelques secondes de plus, on aurait pu jouir ensemble.

Mais cette fois elle a un inconnu en face. Un inconnu qui vient tout juste de jouir, qui découvre cette position. Alors elle en profite. Elle accélère. Et dans ma posture de voyeur pathétique, je pressens avec une exactitude d’horloger le moment où elle va totalement s’abandonner. En quelques millièmes de secondes, son corps se secoue dans tous les sens, comme en proie à une crise d’épilepsie. Puis elle s’agrippe de toutes ses forces à Thomas. Ce dernier, qui semble avoir encore des ressources, continue son va et vient. Elle l’accompagne ainsi quelques instants, l’embrassant sur la bouche, lui léchant l’oreille. Et lorsque finalement il jouit pour la deuxième fois, elle se presse de quitter sa position et s’allonger de tout son long.
- Tu veux me tuer ? Tu sais que tu es une vraie tigresse ?

Je n’entends que la fin de la réponse de Julie :
- … encore rien vu.

Thomas lui sourit et vient l’embrasser pour la remercier de cette belle promesse. Il se relève lentement pour quitter le matelas, alors que Julie reprend ses esprits. Cette fois, je ne peux plus attendre. Bruit de la télé ou non, je dois partir. Je fais de mon mieux pour passer au plus vite dans le salon, et referme sans bruit la porte derrière moi. Allongé sur le canapé, je continue à me caresser sans conviction. Je sais que Julie va remettre ça. Je veux attendre ce moment pour venir. Le papier toilette que j’ai emporté me sera utile pour cacher mes traces. J’ai l’impression d’être un chien croisé avec un chat.

Quelques minutes après être revenu dans le salon, j’entends la porte de la chambre puis celle de la salle d’eau s’ouvrir. J’ai eu raison de fuir. J’attends que celui ou celle qui est allé là-bas retourne dans la chambre. Je laisse la télé allumé encore quelques minutes, sans lui prêter la moindre attention, puis je décide qu’il est temps de l’éteindre. D’un seul coup, tout l’appartement est plongé dans un silence total. Je quitte la canapé, et vient coller mon oreille contre le mur. Juste derrière, à quelques centimètres, ma Julie, nue, est allongée aux côtés d’un inconnu avec qui elle vient de faire l’amour. Et je sais qu’elle ne va pas tarder à recommencer. J’entends des murmures. Une discussion en forme de chuchotements. Puis le silence. Un très long silence qui peut aussi bien correspondre à des préliminaires qu’à leur sommeil. Alors je retourne sur le canapé, incapable de rester plus longtemps l’oreille collée au mur. Je me masturbe en pensant aux images que je viens de voir. Je ne mets pas longtemps à jouir. Je me nettoie tant bien que mal dans le noir. Et au moment où je veux cacher le papier toilette dans mon jean, j’entends quelqu’un qui frappe le mur qui sépare le salon de la chambre. Je tends l’oreille. Le bruit se répète deux fois. Et il est suivi de plusieurs petits cris. En pleine action, ils ne m’entendront pas. Je me précipite dans le couloir et retrouve ma place de voyeur.

Julie, en sueur, à quatre pattes, prend appui contre le mur. Thomas, derrière elle, est en train de la prendre en levrette. Et visiblement j’arrive au moment le plus animé. Julie gémit de plus belle alors que Thomas accroché à ses hanches cherche à s’enfoncer le plus loin possible en elle. La scène dure moins d’une minute. Thomas se retire subitement, enlève son préservatif et jouit sur les fesses de ma femme. Sans l’aide de la télé, je ne peux pas m’attarder. Je fuis de nouveau dans le salon où je retrouve le canapé.

Allongé dans le noir et le silence total, je ne sais pas à quel moment le sommeil eut raison de ma résistance. Le lendemain matin, c’est Julie, vêtue d’un simple tee-shirt blanc qu’elle avait empruntée à Thomas, qui vint me réveiller. Elle me souriait et m’embrassa longuement sur la bouche. Ses yeux étaient cernés et elle avait l’air aussi épuisée que heureuse.
- Il est quelle heure ?
- 9h30.
- Où est ton amant ?
- Il est parti chercher le petit déjeuner. On a besoin de forces.

Je réagis beaucoup plus rapidement que je ne le fais habituellement le matin. Je filais me passer un coup d’eau sur la tête et me rhabillais en quelques secondes. Je déposais un long baiser sur la joue de Julie :
- Merci pour cette nuit.
- C’est à moi de te remercier mon chéri, me dit-elle en m’enlaçant.
- Bon, je retourne à l’hôtel. Tu lui diras que j’avais un rendez-vous.
- Ne t’inquiète pas.
- Mais n’oublies pas, ton couvre-feu est à midi.
- Mais je n’ai rien oubliée. Je te rejoins à l’hôtel.
- Tu es formidable.
- Tu dis ça parce que tu m’aimes, dit-elle en me souriant.
- Probablement.
- Eh bien moi je t’aime encore plus fort d’abord, me lança-t-elle d’une voix d’enfant tout en m’embrassant une dernière fois.

Arrivé à l’hôtel, je fus heureux de voir que la chambre avait été parfaitement rangée et les draps changés. Je retrouvais le sommeil aussitôt allongé sur le lit. Et c’est de nouveau avec le visage de Julie au-dessus du mien que je me réveillais. Elle me souriait tendrement. Elle portait les vêtements de la veille.
- J’ai fait une bêtise.
- Une seule ?
- Bah oui. Les autres ce n’était pas des bêtises. C’est toi qui m’as demandé de les faire.
- C’est quoi cette bêtise ?
- Il est 15h00 passé, me lança-t-elle en explosant de rire.
- Dis donc, plus de trois heures de retard. Et tu trouves ça drôle ?
- Oui, dit-elle riant de plus belle.
- Tu sais que je vais devoir te punir ?
- Oh non. Pas une punition.
- Ah si. Tu dois être punie.

Elle fit une moue d’enfant mécontent.
- Bon d’accord. C’est quoi ma punition alors ?
- Bah ça dépend de ton excuse.
- Quelle excuse ?
- Eh bien, pourquoi tu as plus de trois heures de retard ?
- Parce que Thomas ne voulait pas me laisser partir.
- Et pourquoi il ne voulait pas te laisser partir ?
- Parce qu’il voulait jouer au docteur avec moi.
- Alors t’es restée avec lui ?
- Bah oui. Moi j’aime beaucoup jouer au docteur avec Thomas.
- A ce point-là ?
- Bah oui. Même qu’on a fini toute la boite de gants en latex du chirurgien.
- Ah. Et après vous avez dû arrêter de jouer au docteur ?
- Bah non.
- Comment ça ?

Cette fois, le ton de ma voix trahit mon inquiétude. Je n’étais plus du tout dans le jeu. Son regard malicieux et surtout le fait qu’elle reste dans le rôle de la petite fille me rassura tout de même :
- Bah quand on avait plus de gants, il a voulu aller en racheter. Mais moi je lui ai dit qu’on n’aurait pas le temps. Et comme il était triste, je lui ai léchée son stéthoscope pour le rendre heureux.
- Et après il était content ?
- Ah bah oui. Mais moi pas trop.
- Pourquoi ?
- Parce qu’il a tout taché ma jolie robe avec son jus blanc. Regarde.

En effet, en y regardant de plus près, son décolleté et son soutien-gorge étaient tâchés. Et je n’avais aucun doute sur l’origine de la tâche. Je bandais déjà depuis un moment. Mais sa tenue provocante finit de m’achever. Je me débarrassais de la couverture et l’attrapais pour l’attirer vers moi. Je l’allongeais sur le dos, alors qu’elle riait aux éclats et je soulevais sa robe pour lui retirer le string. Mais de string elle n’en portait pas.
- Oups. Je crois que je l’ai laissé à Thomas pour qu’il joue avec.

Et elle repartit dans un éclat de rire. J’écartais ses cuisses et plongeais ma tête. Lorsque ma langue rencontra sa chatte, l’odeur et le goût que j’y découvris n’étaient pas les siens. Un mélange de latex et de sueur d’homme. Pendant que je la léchais, j’oscillais entre dégoût et excitation. Je ne tins pas longtemps dans cette position.
Je me mis debout, l’entrainant avec moi. Ses jambes autour de moi, je l’empalais sans ménagement sur ma bite. Elle poussa un petit bruit de surprise avant de recommencer à rire. Je m’assis au bord du lit, dans notre position. Mais je maitrisais celle-ci bien mieux que Thomas ou Arnaud. Je ne lui laissais aucun point d’appui. Je contrôlais tous les mouvements.
- Alors ? Tu as joué comme ça avec Thomas.

Elle explosa de rire.
- J’étais sûre que tu allais regarder par le trou de la serrure.
- Et ?
- Et ça m’excitait beaucoup de te savoir là.
- Vous vous êtes endormis à quelle heure hier ?
- Endormis ? Mais on n’a pas dormis !
- Mais vous l’avez fait combien de fois ?
- En tout ?
- Oui ?
- Tu es sur de vouloir savoir ? me demande-t-elle taquine.
- Bah oui.
- Bah disons qu’on a finis une boite neuve de 12 capotes. Ca te donne un ordre d’idée ?
- Ah quand même.
- Mais c’est pas tout. J’en avais aussi apportée quatre.
- Et tout ça pendant que je dormais ?
- Ah non. Pendant que tu dormais il a dû jouir sept ou huit fois.
- Et toi il t’as fait jouir ?
- Quand ? Pendant que tu dormais ?
- Bah oui.
- Deux fois.
- J’en ai loupé un alors.
- T’as loupé quand je lui ai appris comment on fait un vrai cunni.
- Tu lui as donnée ma recette ?
- Bah oui.
- Salope !
Alors qu’elle me détaillait ses exploits, je la pénétrais lentement en essayant de rester concentré uniquement sur le récit. Mais à chaque fois que quelque chose m’excitait plus, je lui mettais un coup plus violent, plus rapide. Elle comprit vite les règles du jeu, cherchant désormais à me provoquer le plus possible.
- Et donc depuis mon départ vous avez remis ça au moins dix fois encore ?
- Eh oui.
- Racontes ?
- Eh bien quand il est arrivé, qu’il a vu que tu n’étais pas là, il a trouvé que j’étais super sexy dans son tee-shirt. Alors il m’a pris sur le canapé.
- C’était bon ?
- Pas mal. Un peu rapide.
- Et après.
- Bah après on a essayé de prendre le petit déjeuner. Mais il a trouvé que les tartines au Nutella c’était pas top. Alors il m’en a mis plein sur la chatte pour me montrer comment il maitrisait bien le cunni.
- Et il a réussi ?
- Oh oui !!
- Et après ?
- Bah j’ai trouvé qu’il n’y avait pas de raison qu’il en profite tout seul du Nutella. Alors je lui ai badiné la bite et j’en ai mangé comme ça. Et là il s’est senti obligé de me prendre encore une fois sur le canapé.
- Et après ?
- Bah après on a fini le petit déjeuner. Mais quand je suis allé reposer les assiettes dans l’évier, j’avais oublié de remettre le tee-shirt. Il a trouvé que mon cul était super bandant. Alors il m’a pris contre la table et contre le mur.
- Il était doux ?
- Contre la table et le mur ? Non. Ni doux, ni lent.
- Ca t’as plu ?
- Mais tout m’a plu avec lui mon chéri.

C’était la provocation de trop. Je la soulevais et la jetais sur le lit. Puis la retournais pour la prendre à mon tour en levrette.
- Et après le mur alors ?
- Bah j’ai voulue prendre une douche. Et il est venu soit disant me frotter le dos. Mais au fait, c’est encore à ma chatte qu’il en voulait. Bon, sous la douche c’était pas super pratique. On a gâché une capote pour rien.
- Et après ?
- Bah il m’a ramené dans sa chambre. Et on a fini ce qu’on avait commencés.
- On est loin des dix fois encore.
- Bah oui. Mais après la chambre, il est allé aux toilettes. Et moi je me suis souvenu que la veille je l’avais sucé là-dedans. Rien que d’y penser ça m’a donné envie de recommencer. Surtout qu’on n’était pas allé plus loin que la pipe vu que le matin sous la douche ça n’a pas marché. Alors j’y suis retournée.

Cette dernière description m’excita terriblement. Savoir qu’elle avait pris l’initiative d’aller le chercher était tout simplement le summum de l’extase. Je lui claquais violement les fesses, la prenant le plus sauvagement possible. Jusqu’à ce que je lui fasse mal et qu’elle pousse un cri. Puis je ralentis de nouveau le rythme.

- Et vous avez fait comment cette fois?
- Bah je l’ai fait s’asseoir sur le trône et je me suis assise sur lui.
- C’est tout ?
- Ah non ! D’abord j’ai dû me mettre à quatre pattes pour le sucer. Il ne bandait pas assez dur.
- T’es vraiment une salope ! Première punition.

Sans l’avertir, d’un coup sec, j’enfonçais un doigt dans son trou du cul. Julie n’aimait pas ça. Si au début de nos rapports elle m’avait laissé faire, ça faisait des années qu’elle me refusait ce genre de chose.
- Ah non. Pas ça !
- Tais-toi ! Ce n’est pas toi qui choisis tes punitions.

Je continuai de la prendre en levrette tout en enfonçant de plus en plus mon doigt.
- Donc les toilettes ?
- Bah elles ne sont pas très solides. On les as cassées. Mais au moins j’ai réussie à le faire jouir.
- Et après ?
- Après j’ai enfin pu prendre ma douche. Mais dès que je suis revenue dans la chambre, il m’a enlevé la serviette et m’est encore sauté dessus. Il voulait être sur qu’il n’avait pas oublié ce que je lui ai appris sur le cunni.
- Et alors ?
- Alors il s’en sortait de mieux en mieux. Ensuite j’ai commencé à m’habiller. Mais j’avais à peine enfilée les bas, qu’il bandait déjà.
- Et il t’as encore sauté dessus ?
- Non. Quand je l’ai vu bander, j’ai anticipé. Je me suis mis à quatre pattes sur le matelas et j’ai commencé à me caresser. C’est là qu’il m’a sauté dessus.

Je retirais le doigt que j’avais introduit dans son trou du cul. Elle sembla soulagée. Mais l’instant d’après, c’est sans ménagement que j’y enfonçais ma bite. Surprise, elle essaya de se dégager. Mais je n’eus pas de mal à la maintenir face au lit.
- Non. Non. Pas ça. Ca fait vraiment mal !
- Ca fera vraiment mal si tu essayes de résister.
- Je suis sérieuse. Arrête !
- Moi aussi je suis sérieux.

Pour appuyer mes propos, je m’enfonçais à fond d’un coup sec. Elle poussa un petit cri de douleur. Puis me retirant lentement, je repris la discussion :
- Et donc, après la levrette ?
- Bah après la levrette il est allé prendre sa douche et j’ai réussie à m’habiller. Je l’attendais sur le canapé du salon. Mais quand il est sorti de la douche, il m’a trouvée super bandante. Je commençais à avoir mal mais il m’a embrassé et c’était trop bon. Alors je me suis encore laissé faire.
- Oui. Mais il m’a fait jouir encore. Alors je lui ai offert mon string.
- Et après ?
- Après j’ai voulue partir. Mais il a insisté pour m’accompagner. Et arrivés en bas de l’hôtel, il a insisté pour monter. Mais ça ce n’était pas possible.
- Et donc ?
- Bah il m’a encore embrassé. Et puis ses yeux étaient si tristes, et je sentais tellement sa bite contre moi, que je ne pouvais pas le laisser comme ça. Alors je l’ai emmené aux toilettes. On est entrés dans celles pour handicapés.
- Non !
- Bah si. C’est les plus spacieuses. Mais une fois à l’intérieur, on s’est rendus compte qu’on n’avait plus de capotes. Et comme il avait déjà sorti sa bite, et que je l’avais en main, bah je me suis assise pour le sucer. Et c’est là où j’ai encore pris du retard.
- Comment ça ?
- Il ne lui restait plus grand-chose. Ce n’est pas facile de faire jouir un mec quinze fois en moins de douze heures. Mais je ne voulais pas le laisser partir sans réussir. Alors j’ai insisté.
- Il n’a pas joui dans ta bouche quand même ?
- Mais non. C’est là qu’il a tâché ma robe.
- Et tu as fait ça juste parce qu’il avait des yeux tristes ?
- Oui. Mais surtout c’est parce que j’aime trop le goût de sa bite.

Sur ces mots, je ne pus m’empêcher de l’enculer vraiment. A fond. Sans aucun remord et sans prêter attention à ses protestations mêlées de gémissements. Mais ça ne me suffisait pas. J’avais besoin de plus que simplement lui faire mal. Je m’allongeais sur le dos, ma bite au niveau de sa tête.
- Suce moi !

Alors que j’approchais de sa bouche ma bite qui venait de sortir de son cul, elle eut un petit mouvement de recul. Puis l’instant d’après, elle était sur moi et me prodiguait une pipe d’une intensité dont je me souvenais plus. Les va et vient de sa tête étaient rapides, sa langue léchait chaque parcelle de ma bite, alors qu’elle me branlait violemment. Je la saisis par les cheveux et à mon tour je commençais à bouger. Je voulais lui baiser la bouche. Je voulais lui imprégner au fond de la gorge les goûts et odeurs que j’avais rapportés du fond de son cul. Elle se laissait faire. Beaucoup mieux. Elle participait. Elle se donnait totalement.

Je ne tardais pas à me vider en longuement dans sa bouche. Ce n’est pas la première fois qu’elle me faisait jouir avec sa bouche. Et si j’étais incapable de me souvenir de quand remontait la dernière fois, je n’eus aucun mal à retrouver ces sensations exquises. Jouir dans la bouche d’une femme, dans la bouche de ma Julie, est probablement la sensation de plaisir la plus intense que je connaisse. Rien ne m’a jamais procuré quelque chose d’aussi fort.

Mais si d’habitude Julie se relève et se précipite dans la salle de bain pour recracher, cette fois, en me regardant dans les yeux, elle avala tout. Puis, m’enlaçant, elle vint m’embrasser. Ca aussi c’était une première. Surtout lorsque sa langue força le passage dans ma bouche. C’était une sensation nouvelle pour moi. Le goût de mon sperme et de ma bite étaient sur cette langue. Malgré mon dégoût initial, je ne pouvais refuser ce baiser. C’était le baiser de mon amour, de mon unique, de celle qui avait acceptée toutes mes invitations de jeu non pas comme je le croyais pour découvrir son potentiel sexuel, mais pour me rappeler à quel point elle était chaude et combien elle m’aimait. C’était le plus beau baiser qu’il m’ait été donné de recevoir. Mon corps entier était parcouru de frissons, alors que je serais le corps de Julie contre moi. A cet instant précis, je voulais que le temps se fige. Que ce baiser dure l’éternité. Encore un désir que j’avais peur d’avoir oublié.

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