- 16 août 2012, 18:54
#1176218
Bonjour à tous,
Voici ma petite histoire pour ceux que cela pourrait intéresser. C’est un peu long mais ça aide a comprendre mon long cheminement… jusqu’ici finalement. Les choses à faire mais aussi à ne pas faire… Elle s’est déroulée il y a quatre ans et depuis je ne suis plus avec la copine en question.
Sans vous refaire l’histoire de ma vie, nous nous sommes rencontrés avec Myriam à 19 ans, sur les bancs de la fac. C’est une fille très belle, grande et sportive (1m70, 60kg). Elle a fait de l’aviron plus jeune ce qui lui a donné de belles épaules, des courbes marquées, que surmonte un visage d’ange. Elle est réservée et timide, contrairement à moi, très sociable, un peu dominateur, sportif également, mais dans une version plus marathonien (1m78 pour 65 kg). Sa timidité se retrouvait au lit : elle avait eu une première expérience désastreuse et était extrêmement passive. Je n’ai eu droit à ma première fellation et à ma première levrette qu’au cours de notre 3e année de couple, après un long travail de sape.
J’ai passé ces trois premières années à être extrêmement frustré et je me refugiais dans le sport pour échapper à son manque d’appétit sexuelle. Je suis ensuite passé à un certain état d’asexuation, où nous faisions l’amour de temps en temps, de manière très mécanique et molle. Ce n’était pas son truc a ce qu’elle me disais… Je compensais par une intense activité de masturbation (pornos), qui ont petit a petit transféré mon esprit vers une sexualité plus contemplative et cérébrale. Comme beaucoup d’entres nous probablement, c’est a partir de ce moment que j’ai commencé a développer des envies candaulistes. N’étant pas spécialement jaloux, l’idée qu’elle puisse être objet de désir et surtout se lâcher au lit avec un autre ne me gênais pas du tout, voire m’excitait carrément.
Un soir, dans une soirée étudiante, alors qu’elle était en voyage en angleterre, j’ai embrassé une fille. Je lui ai avoué, ce qui l’a profondément blessée. Elle m’a avoué avoir flirté en Angleterre avec un gars, mais qu’elle ne m’avait pas trompé par fidélité. Ce soir là, je lui ai avoué mes envies candaulistes, et dit qu’elle pouvait me tromper si l’occasion se représentait, mais que cela devait rester charnelle. Une phrase qui n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde…
Un an après cet épisode, Myriam a intégré une école d’ingénieur. Autant dire un guêpier tant le nombre de (jolies) filles est faible par rapport au nombre de garçons. Hasard terrible, la fille que j’avais embrassé en soirée s’est trouvée être dans la même promotion qu’elle, ce qui l’a beaucoup agacée. Les choses sont allées très vite ensuite : de soirée en soirée, le nombre de prétendants s’est accumulé, et Myriam avait de plus en plus confiance en elle. Bien que je restais ultra-dominant dans notre couple, je sentais qu’elle acceptais de moins en moins cet hiérarchie issue de notre passé. La deuxième (et dernière) année d’école a été celle où tout a basculé.
Lors d’une première soirée, elle avait fini par ne pas repousser un gars qui l’avait embrassé. Malheureusement, c’était un pur mort de faim, plutôt répugnant bien que pas hideux. Lorsqu’elle m’a avoué cet écart, je n’ai pas trouvé d’autres choses à lui répondre que « tu aurais pu trouvé un beau gosse au moins » et de lui rire au nez. Mon but profond était qu’elle recommence, qu’elle aille plus loin. Ça n’a pas manqué… mais à la base, ça devait resté de la baise et surtout transparent, car la fidélité se base principalement sur l’honnêteté pour moi.
Quelques mois plus tard, je remarquais qu’elle se faisait de plus en plus distante. Bien que nous ayons toujours été très indépendants l’un de l’autre, je sentais que quelque chose avait changé en elle. Dans notre quotidien huilé et monotone, je sentais que quelque chose se dérobait sous mes pieds, que son regard fuyait et qu’elle pensait à des choses que je ne pouvais partager. Elle a fini par m’avoué qu’elle flirtait de manière très dangereuse avec un certain Benoit rencontré au cours d’une compétition de volley (où il l’avait embrassé), et ce, depuis un mois. Elle devait réfléchir et faire un choix car elle ne savait plus où elle en était… (en réalité elle etait avec et couchait copieusement avec). Contrairement a ce que pense les plus tordus d’entres vous, dans ces moments, lorsque la personne que vous aimez vous trahi, le fantasme ne pèse que peu par rapport a votre attachement pour l’autre. Nous nous sommes séparés brièvement, le temps qu’elle réfléchisse.
Je m’en suis voulu de l’avoir poussé a me tromper, d’avoir jouer avec le feu et d’avoir mis si gravement mon couple en danger. Cela faisait 4 ans et demi que nous étions ensemble, et tout allait basculer pour une vulgaire histoire de cul. Heureusement, son choix fut rapide : elle repoussa Benoit, non sans mal, et notre quotidien devait reprendre sa marche. Malheureusement, les femmes qui se lancent dans une passion ardente font difficilement marche arrière. : Myriam était encore plus distante, préoccupée. Elle était littéralement hantée par le souvenir de ce gars. Elle consultait régulièrement la page Facebook de Benoit (je scrutais ses historiques). Dans ce genre de situations, vous aurez beau changé, devenir l’homme parfait, rien ne détournera son esprit de cette passion dévorante. Un peu comme nous finalement avec le candaulisme…
C’est alors que j’eus l’idée de le contacter, après tout, comment un simple flirt avait il pu la changer à ce point ? Je lui envoya un mail d’excuse en lui disant que je n’avais au fond rien contre lui, mais que la situation ne me permettait pas de l’apprécier beaucoup. J’avais besoin de savoir, car j’étais persuadé que l’histoire raconté par Myriam n’était pas la même aux deux bouts de la chaine. Il me proposa qu’on se voit, le jour même. Chose que j’ai accepté immédiatement. J’ai appelé Myriam pour lui faire part de notre entrevue, et elle m’avoua qu’ils avaient couché ensemble.
Je me suis littéralement effondré au sol a ce moment. J’étais dans la rue et je ne pouvais plus tenir debout. Bien que j’ai toujours fantasmé ce moment, la trahison m’avais prise au cœur. Pas tant sur le coté sexuelle, mais davantage pour le mensonge, qui arrive au compte goutte, semaine après semaine. Dans ces moments, le fantasme et le sexe sont bien peu de chose face... J’étais terrassé, pas en larme, mais très en colère. Je la voyais aller dans sa prétendue « soirée » entre copines, alors qu’elle était dans le tram, excitée et mouillée à l’idée de découvrir une nouvelle bite. Elle, si timide, qui livrait à domicile son corps à ce garçon rencontré il y a peu. Au-delà du sexe, je crois que c’est l’idée qu’elle partage avec lui le sourire que l’on a lorsqu’on s’embrasse la première fois, les yeux plein de paillette, qui me blessait le plus…
Je ne tenais plus. Notre entrevue avec Benoit était prévu le soir, et je proposais à Myriam qu’on se voit avant. Je ne savais pas pourquoi, car au fond tout était dit. Mais j’avais besoin de la voir. Nous nous sommes retrouvés dans un parc. En petit mâle ridicule je frappais le sol de mes poings, me prenais la tête. Mon esprit entier était endolori. C’est à ce moment que s’est passée une réaction très bizarre en moi, mais finalement très compréhensible : mon cerveau avait le choix entre une douleur aigüe et l’acceptation de cette situation et de son coté excitant. Je finis par demander à Myriam tous les détails de leur première nuit : elle l’avait retrouvé chez lui et ils avaient couché plusieurs fois ensemble durant la nuit. C’était tout simplement inconcevable ; ma Myriam, avec qui je couchais 1 fois toute les deux semaines, mollement, sans qu’elle ne ressente grand-chose, soit disant car ce n’était pas son truc, fut l’espace d’une nuit la salope d’un autre. Plus sale encore (et dangereux), ils l’avaient fait sans capote. Ils avaient tellement envie l’un de l’autre que cette règle élémentaire en devenait un détail. Elle s’était donné à lui pleinement, le suçant allègrement, se faisant prendre dans toutes les positions alors qu’elle avait mis trois ans avec moi pour ne m’offrir que le dixième de ça. Il était monté comme un âne et elle avait pris beaucoup de plaisir. Elle avait confiance en elle, car elle n’était pas enfermée dans cette hiérarchie qui avait toujours été la notre. Montée sur lui, elle remuait ses hanches jusqu'à ce qu’il lui lâche tout dans sa petite chatte. Elle voulait assurer, le rendre dingue d’elle. De même qu’elle souhaitait se venger de moi, de ces années de frustration, de soumission… Je la regardais et je la trouvais belle. Je me sentais misérable, moi qui ne l’avais jamais fait jouir, qui remettais sur elle notre vie sexuelle morne. D’un seul coup, tout m’était apparu clair. Je n’étais pas doué au lit, mais en plus j’étais le seul le fautif. Je n’étais plus en colère, simplement déboussolé, mais terriblement excité…
L’air du RDV approchant, nous avons décidé d’y allé ensemble.
Aussi bizarre que cela peut paraître, nous avons pris un verre tous les trois : l’amant éconduit, le cocu et Myriam. Au premier contact avec Benoit, sans que nous ayons eu de mot a nous dire, la hiérarchie était claire : il était le mâle dominant. Il mesurait plus d’1m90, blond, 90 kg de muscle, ancien judoka. Il avait 26 ans, deux de plus que nous. Sans m’écraser, j’eus immédiatement beaucoup de sympathie pour lui. Ils allaient parfaitement ensemble avec Myriam : grands, blond, carrés. Leur ressemblance était frappante et je m’en voulais presque de « posséder » Myriam. J’aurais voulu la lui offrir. Nous avons vidé notre sacs et c’est surtout Myriam qui a ramassé : elle avait menti aux deux, disant à Benoit qu’elle allait me quitter, assurant à moi qu’il ne s’était rien passé entre eux. Benoit lui en voulait visiblement. A la fois d’avoir été mené en bateau mais également parce qu’elle avait finalement préféré rester avec moi, cocu ô combien moins dominant. D’un autre coté, il était encore très épris et avait terriblement envie d’elle. L’idée qu’il puisse vouloir se venger d’elle, la posséder à nouveau et la malmener me donnait une érection terrible. Il était comme un taureau en rut, derrière une barrière, avec une femelle sous le nez que garde un petit chien de berger. Nous nous sommes quittés ainsi: on en voulait à Myriam mais on s’appréciait beaucoup avec Benoit. Surtout, il voulait aller de l’avant et passé à autre chose.
Cette entrevue m’a fait beaucoup de bien : j’en voulais a Myriam mais au fond cette histoire n’était qu’un égarement de sa part, une erreur de jeunesse comme cela peut arrivé. Après tout son choix avait été clair, elle ne m’avait pas quitter pour un autre. La situation était toutefois sous optimale : Myriam était manifestement encore sous l’emprise de Benoit, et réciproquement. Tout dépendait de moi. Chassé le naturel, il revient au galop. J’en revenais a jouer dangereusement avec le feu au nom de mes fantasmes. Benoit avait les caractéristiques physiques idéales du cocufieur mais Myriam était dangereusement attirée par lui. Je pouvais me jeter moi-même dans la gueule du loup. Cela ne faisait qu’un petit mois qu’elle l’avait éconduit et ce temps avait augmenté leur attirance. Malgré cela, comme la plupart de gens sur ce forum, le candaulisme est un fantasme obnubilant et j’allais y cédé.
J’étais décidé à monter un plan à trois. Je n’avais pas d’idée précise sur la forme que cela prendrait mais j’en avais follement envie, ne serait que pour sortir du train-train quotidien. Malgré les risques que présentait l’affaire, je voulais aller jusqu’au bout. Je me découvrais des envies masochistes, souhaitant me punir de mes années remontrance envers elle, voulant qu’elle reprenne confiance en elle. Ce fut un exercice de communication en apparence difficile. Myriam ne pouvait pas dire qu’elle avait envie de retrouver Benoit, ce pouvait être un test, et puis, socialement c’est ce qu’on attend d’elle. Benoit, voulait sortir tête haute, faisait mine de vouloir passé à autre chose. Mais personne ne fermait la porte à rien, restant évasifs. Il a suffi de dire a chacun d’eux que l’autre était partant pour relancer l’affaire. On avait convenu de se retrouver chez Benoit, le sur-lendemain soir.
Nous nous sommes préparés à partir vers 20h, en vélo. L’atmosphère entre nous était bizarre, nous échangions peu de paroles mais beaucoup de regard. Nous avions le cœur qui battait très fort, à la manière de ceux qui trompent leur conjoint, mis à part que nous « trompions » cette fois notre couple. Myriam se voulait rassurante : quoiqu’il puisse arriver, j’étais le seul avec qui elle finirait. Je me raccrochais a ces paroles, a elle, comme un enfant qui a peur de perdre la main de sa mère. Jamais je ne l’ai autant aimé qu’à ce moment. A mesure que nous roulions, je savais que nous nous dirigions vers quelque chose dont nous ne sortirions pas indemnes. Nous aurions pu faire demi tour mais nous en avions tous les deux trop envie.
Benoit nous accueillit chez lui, dans un petit appartement 2 pièces, tout en bazar. Un vrai guêpier à gonzesses pour le célibataire endurcit qu’il est. Nous étions tous un peu gênés, empruntés, ne sachant comment nous comporter. La situation était encore plus bizarre que notre première rencontre à trois car nous ne savions absolument pas comment cela allait se terminer. L’idée que ce fut ici que Myriam m’avait trompé m’excitait follement. De même que sans doute, elle et Benoit étaient excités à l’idée de se retrouver ici. Finalement, nous nous sommes assis autour d’une bière et la soirée a démarré normalement, chacun parlant de tout et de rien assis sur son canapé. Je me tenais volontairement à l’écart de Myriam. Après tout, je voulais construire quelque chose à trois et il fallait que Benoit trouve sa place. Lorsqu’il fut tard, vint ensuite le moment de parler du vif du sujet. Benoit se demandait ce que cela pouvait nous apporter, ces histoires de « trouple », de couple à trois. Il avait peur de s’attacher, de souffrir, en ne sachant pas comment cela se terminerait. Au fond, personne ne savait vraiment comment cela finirait, mais nous avions tous très envie de le vivre. Il fallait simplement fixer les règles, pas de comparaison, pas de trucs en douce, transparence et respect de tous… Comme pour avoir mon adhésion totale, les deux tourtereaux n’avaient de cesse d’acquiescer.
Il était très tard, nous travaillions le lendemain. Nous devions rentrés mais Benoit nous proposa de rester dormir, ce que nous acceptâmes. A ce moment, je me trouva très bête, ne sachant pas quelle devait être ma place. Mais d’un autre coté, de manière très naturelle, il apparaissait normal, voire quasiment naturelle que Myriam dorme avec Benoit, seul mâle dominant. Il me donna un petit matelas et une couverture et j’allais dans le salon pendant qu’ils s’installaient dans la chambre. Myriam me regardait, cherchait l’approbation dans mes yeux. Elle en avait très envie. Je la rassurais, je lui souriais, bien qu’au fond de moi, j’étais terriblement apeuré. La porte se referma, mon cœur se serra comme jamais. J’étais allongé, presqu’a même le sol. Ma copine était là, derrière cette porte, avec un étalon, dans un grand lit, pendant que moi, insignifiant, je sentais le sol froid me remonter dans le dos. Les minutes me parurent très longues. Je fixais les murs de la pièce comme pour me raccrocher à quelque chose, en me disant combien la situation était irréelle. J’avais livré ma copine a son amant. Il fallait ne pas penser à la société, aux regards des autres, au « qu’en dira-t-on ». Au fond, cette situation, je l’avais cherché et toujours voulu. Je devais assumer car tout avait été monté par moi. J’en avais frisson dans le ventre, il m’était impossible de dormir. Je remuais dans mon matelas, peut être dans l’espoir de me signaler à eux, qu’elle vienne me réconforter, me rassurer, me dire que j’existais encore pour elle. Je fixais la porte en espérant qu’elle s’ouvre.
Les minutes passèrent… Je fixais la fenêtre et le lampadaire dehors lorsque j’entendis soudain un bruit de succion.. elle était en train de le sucer !! là, à quelques mètres de moi. Tout se précipitait, devenait encore plus irréel. J’eus une érection terrible. Je me masturbais, lentement, pour profiter pleinement de l’instant. J’étais misérable, insignifiant, allongé là, dans le froid à me caresser pendant que ma copine avait un énorme engin dans la bouche. J’étais humilié et pitoyable mais cela ne faisait qu’accroitre d’autant mon excitation, moi qui d’ordinaire est un compétiteur, un gagnant, sur le plan sportif et professionnel. Malgré mes efforts, je me vidas lamentablement sur mon ventre pendant que se poursuivait, de l’autre coté, le râle rauque de Myriam et le grincement du lit. Je pouvais tout entendre, mais vidé, cela devenait pour moi comme un fond sonore. Je ne pensais plus à rien. Il fallait « lâcher prise » comme disent les psychologues, ne pas penser à la suite, aux autres, ni même à soi. J’étais heureux, au fond, car je vivais quelque chose d’unique, comme un pied de nez à mon éducation, a la société, à ce qu’on attend de moi…
Plus tard, je ne sais plus quand, la porte s’ouvrit lentement. Myriam venait pour me rassurer, comme un enfant qui pleure dans la chambre d’a coté. Elle avait le regard très doux et me souriait. Elle me caressa les cheveux et me demanda si ça allait. J’étais fou d’elle… heureux d’exister encore pour elle dans ce tourment d’événements. Elle s’allongea à coté de moi pour que je la prenne dans mes bras. Son corps tout entier sentait la sueur, la sienne et celle de Benoit. Elle était magnifique. Elle avait les cheveux emmêlés et sa bouche sentait le sexe. Je l’embrassa langoureusement, de nouveau excité à l’idée qu’elle venait d’être souillée. Je la caressais, j’avais envie d’elle. De culpabilité et bien qu’elle n’en avait pas envie, elle se laissa faire, par charité. Elle se positionna sur moi, mécaniquement, pour que je la pénètre. Son vagin était élargie par les coups qu’elle venait de recevoir. Ses cuisses étaient rouges d’irritation. Je ne sentais rien, au milieu de ces muscles dilatées et du restant de sperme de Benoit. Elle était encore pleine, chaude et moite. Mais j’étais trop excité et cela suffit largement à ce que j’éjacule rapidement. Je me vidais en elle. Elle me regardait, d’un regard doux et protecteur, comme celui d’une mère pour son enfant. Elle était tout puissante. Elle n’avait pas ressenti grand-chose mais était heureuse pour moi. Elle se leva ensuite pour regagner la chambre. Elle portait une nuisette noire, moulante. De ma position, je pouvais apercevoir sa culotte blanche et la trainée se sperme qui souillait son entrejambe. « Il faudra que je la change demain, me dit-elle. Elle a bien ramasse ce soir… ». Ce qui relança instantanément mon excitation.
J’entendis rapidement recommencer le même remue-ménage dans la chambre. Moi qui pensait qu’elle avait déjà eu son saoul la première fois, raison pour laquelle elle n’était pas excitée avec moi, je m’étais encore une fois trompé. Les coups de rein furent vifs, puissants. Le lit n’en finissait plus de grincer, de bouger. Ses râles de plaisir étaient réelles et langoureux, malgré ses tentatives de les étouffer. Le contraste était totale avec le silence et la brièveté de mon échange. Je me masturbais. De nouveaux, j’éjaculas rapidement, de manière frénétique et douloureuse car mon sexe ne suivait pas la cadence. Lorsque le calme revint, j’étais apaisé, épuisé. Je m’endormis.
Le lendemain matin, au lever, nous avons échangé très peu de parole. Benoit semblait tirer la tête et Myriam était ailleurs. Nous n’avons pas déjeuné et nous sommes tous partis travailler. Nous avons accompagné Benoit au métro (nous étions en vélo). Au moment des au revoir, ils me regardèrent, ne sachant quoi faire. Quelle ironie ! ils venaient de baiser toute la nuit ensemble, sans rien demander à personne, et ils avaient maintenant besoin de moi pour se faire le bisou d’au-revoir.
Désolé c’est long… Je rédige la suite plus tard…
Voici ma petite histoire pour ceux que cela pourrait intéresser. C’est un peu long mais ça aide a comprendre mon long cheminement… jusqu’ici finalement. Les choses à faire mais aussi à ne pas faire… Elle s’est déroulée il y a quatre ans et depuis je ne suis plus avec la copine en question.
Sans vous refaire l’histoire de ma vie, nous nous sommes rencontrés avec Myriam à 19 ans, sur les bancs de la fac. C’est une fille très belle, grande et sportive (1m70, 60kg). Elle a fait de l’aviron plus jeune ce qui lui a donné de belles épaules, des courbes marquées, que surmonte un visage d’ange. Elle est réservée et timide, contrairement à moi, très sociable, un peu dominateur, sportif également, mais dans une version plus marathonien (1m78 pour 65 kg). Sa timidité se retrouvait au lit : elle avait eu une première expérience désastreuse et était extrêmement passive. Je n’ai eu droit à ma première fellation et à ma première levrette qu’au cours de notre 3e année de couple, après un long travail de sape.
J’ai passé ces trois premières années à être extrêmement frustré et je me refugiais dans le sport pour échapper à son manque d’appétit sexuelle. Je suis ensuite passé à un certain état d’asexuation, où nous faisions l’amour de temps en temps, de manière très mécanique et molle. Ce n’était pas son truc a ce qu’elle me disais… Je compensais par une intense activité de masturbation (pornos), qui ont petit a petit transféré mon esprit vers une sexualité plus contemplative et cérébrale. Comme beaucoup d’entres nous probablement, c’est a partir de ce moment que j’ai commencé a développer des envies candaulistes. N’étant pas spécialement jaloux, l’idée qu’elle puisse être objet de désir et surtout se lâcher au lit avec un autre ne me gênais pas du tout, voire m’excitait carrément.
Un soir, dans une soirée étudiante, alors qu’elle était en voyage en angleterre, j’ai embrassé une fille. Je lui ai avoué, ce qui l’a profondément blessée. Elle m’a avoué avoir flirté en Angleterre avec un gars, mais qu’elle ne m’avait pas trompé par fidélité. Ce soir là, je lui ai avoué mes envies candaulistes, et dit qu’elle pouvait me tromper si l’occasion se représentait, mais que cela devait rester charnelle. Une phrase qui n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde…
Un an après cet épisode, Myriam a intégré une école d’ingénieur. Autant dire un guêpier tant le nombre de (jolies) filles est faible par rapport au nombre de garçons. Hasard terrible, la fille que j’avais embrassé en soirée s’est trouvée être dans la même promotion qu’elle, ce qui l’a beaucoup agacée. Les choses sont allées très vite ensuite : de soirée en soirée, le nombre de prétendants s’est accumulé, et Myriam avait de plus en plus confiance en elle. Bien que je restais ultra-dominant dans notre couple, je sentais qu’elle acceptais de moins en moins cet hiérarchie issue de notre passé. La deuxième (et dernière) année d’école a été celle où tout a basculé.
Lors d’une première soirée, elle avait fini par ne pas repousser un gars qui l’avait embrassé. Malheureusement, c’était un pur mort de faim, plutôt répugnant bien que pas hideux. Lorsqu’elle m’a avoué cet écart, je n’ai pas trouvé d’autres choses à lui répondre que « tu aurais pu trouvé un beau gosse au moins » et de lui rire au nez. Mon but profond était qu’elle recommence, qu’elle aille plus loin. Ça n’a pas manqué… mais à la base, ça devait resté de la baise et surtout transparent, car la fidélité se base principalement sur l’honnêteté pour moi.
Quelques mois plus tard, je remarquais qu’elle se faisait de plus en plus distante. Bien que nous ayons toujours été très indépendants l’un de l’autre, je sentais que quelque chose avait changé en elle. Dans notre quotidien huilé et monotone, je sentais que quelque chose se dérobait sous mes pieds, que son regard fuyait et qu’elle pensait à des choses que je ne pouvais partager. Elle a fini par m’avoué qu’elle flirtait de manière très dangereuse avec un certain Benoit rencontré au cours d’une compétition de volley (où il l’avait embrassé), et ce, depuis un mois. Elle devait réfléchir et faire un choix car elle ne savait plus où elle en était… (en réalité elle etait avec et couchait copieusement avec). Contrairement a ce que pense les plus tordus d’entres vous, dans ces moments, lorsque la personne que vous aimez vous trahi, le fantasme ne pèse que peu par rapport a votre attachement pour l’autre. Nous nous sommes séparés brièvement, le temps qu’elle réfléchisse.
Je m’en suis voulu de l’avoir poussé a me tromper, d’avoir jouer avec le feu et d’avoir mis si gravement mon couple en danger. Cela faisait 4 ans et demi que nous étions ensemble, et tout allait basculer pour une vulgaire histoire de cul. Heureusement, son choix fut rapide : elle repoussa Benoit, non sans mal, et notre quotidien devait reprendre sa marche. Malheureusement, les femmes qui se lancent dans une passion ardente font difficilement marche arrière. : Myriam était encore plus distante, préoccupée. Elle était littéralement hantée par le souvenir de ce gars. Elle consultait régulièrement la page Facebook de Benoit (je scrutais ses historiques). Dans ce genre de situations, vous aurez beau changé, devenir l’homme parfait, rien ne détournera son esprit de cette passion dévorante. Un peu comme nous finalement avec le candaulisme…
C’est alors que j’eus l’idée de le contacter, après tout, comment un simple flirt avait il pu la changer à ce point ? Je lui envoya un mail d’excuse en lui disant que je n’avais au fond rien contre lui, mais que la situation ne me permettait pas de l’apprécier beaucoup. J’avais besoin de savoir, car j’étais persuadé que l’histoire raconté par Myriam n’était pas la même aux deux bouts de la chaine. Il me proposa qu’on se voit, le jour même. Chose que j’ai accepté immédiatement. J’ai appelé Myriam pour lui faire part de notre entrevue, et elle m’avoua qu’ils avaient couché ensemble.
Je me suis littéralement effondré au sol a ce moment. J’étais dans la rue et je ne pouvais plus tenir debout. Bien que j’ai toujours fantasmé ce moment, la trahison m’avais prise au cœur. Pas tant sur le coté sexuelle, mais davantage pour le mensonge, qui arrive au compte goutte, semaine après semaine. Dans ces moments, le fantasme et le sexe sont bien peu de chose face... J’étais terrassé, pas en larme, mais très en colère. Je la voyais aller dans sa prétendue « soirée » entre copines, alors qu’elle était dans le tram, excitée et mouillée à l’idée de découvrir une nouvelle bite. Elle, si timide, qui livrait à domicile son corps à ce garçon rencontré il y a peu. Au-delà du sexe, je crois que c’est l’idée qu’elle partage avec lui le sourire que l’on a lorsqu’on s’embrasse la première fois, les yeux plein de paillette, qui me blessait le plus…
Je ne tenais plus. Notre entrevue avec Benoit était prévu le soir, et je proposais à Myriam qu’on se voit avant. Je ne savais pas pourquoi, car au fond tout était dit. Mais j’avais besoin de la voir. Nous nous sommes retrouvés dans un parc. En petit mâle ridicule je frappais le sol de mes poings, me prenais la tête. Mon esprit entier était endolori. C’est à ce moment que s’est passée une réaction très bizarre en moi, mais finalement très compréhensible : mon cerveau avait le choix entre une douleur aigüe et l’acceptation de cette situation et de son coté excitant. Je finis par demander à Myriam tous les détails de leur première nuit : elle l’avait retrouvé chez lui et ils avaient couché plusieurs fois ensemble durant la nuit. C’était tout simplement inconcevable ; ma Myriam, avec qui je couchais 1 fois toute les deux semaines, mollement, sans qu’elle ne ressente grand-chose, soit disant car ce n’était pas son truc, fut l’espace d’une nuit la salope d’un autre. Plus sale encore (et dangereux), ils l’avaient fait sans capote. Ils avaient tellement envie l’un de l’autre que cette règle élémentaire en devenait un détail. Elle s’était donné à lui pleinement, le suçant allègrement, se faisant prendre dans toutes les positions alors qu’elle avait mis trois ans avec moi pour ne m’offrir que le dixième de ça. Il était monté comme un âne et elle avait pris beaucoup de plaisir. Elle avait confiance en elle, car elle n’était pas enfermée dans cette hiérarchie qui avait toujours été la notre. Montée sur lui, elle remuait ses hanches jusqu'à ce qu’il lui lâche tout dans sa petite chatte. Elle voulait assurer, le rendre dingue d’elle. De même qu’elle souhaitait se venger de moi, de ces années de frustration, de soumission… Je la regardais et je la trouvais belle. Je me sentais misérable, moi qui ne l’avais jamais fait jouir, qui remettais sur elle notre vie sexuelle morne. D’un seul coup, tout m’était apparu clair. Je n’étais pas doué au lit, mais en plus j’étais le seul le fautif. Je n’étais plus en colère, simplement déboussolé, mais terriblement excité…
L’air du RDV approchant, nous avons décidé d’y allé ensemble.
Aussi bizarre que cela peut paraître, nous avons pris un verre tous les trois : l’amant éconduit, le cocu et Myriam. Au premier contact avec Benoit, sans que nous ayons eu de mot a nous dire, la hiérarchie était claire : il était le mâle dominant. Il mesurait plus d’1m90, blond, 90 kg de muscle, ancien judoka. Il avait 26 ans, deux de plus que nous. Sans m’écraser, j’eus immédiatement beaucoup de sympathie pour lui. Ils allaient parfaitement ensemble avec Myriam : grands, blond, carrés. Leur ressemblance était frappante et je m’en voulais presque de « posséder » Myriam. J’aurais voulu la lui offrir. Nous avons vidé notre sacs et c’est surtout Myriam qui a ramassé : elle avait menti aux deux, disant à Benoit qu’elle allait me quitter, assurant à moi qu’il ne s’était rien passé entre eux. Benoit lui en voulait visiblement. A la fois d’avoir été mené en bateau mais également parce qu’elle avait finalement préféré rester avec moi, cocu ô combien moins dominant. D’un autre coté, il était encore très épris et avait terriblement envie d’elle. L’idée qu’il puisse vouloir se venger d’elle, la posséder à nouveau et la malmener me donnait une érection terrible. Il était comme un taureau en rut, derrière une barrière, avec une femelle sous le nez que garde un petit chien de berger. Nous nous sommes quittés ainsi: on en voulait à Myriam mais on s’appréciait beaucoup avec Benoit. Surtout, il voulait aller de l’avant et passé à autre chose.
Cette entrevue m’a fait beaucoup de bien : j’en voulais a Myriam mais au fond cette histoire n’était qu’un égarement de sa part, une erreur de jeunesse comme cela peut arrivé. Après tout son choix avait été clair, elle ne m’avait pas quitter pour un autre. La situation était toutefois sous optimale : Myriam était manifestement encore sous l’emprise de Benoit, et réciproquement. Tout dépendait de moi. Chassé le naturel, il revient au galop. J’en revenais a jouer dangereusement avec le feu au nom de mes fantasmes. Benoit avait les caractéristiques physiques idéales du cocufieur mais Myriam était dangereusement attirée par lui. Je pouvais me jeter moi-même dans la gueule du loup. Cela ne faisait qu’un petit mois qu’elle l’avait éconduit et ce temps avait augmenté leur attirance. Malgré cela, comme la plupart de gens sur ce forum, le candaulisme est un fantasme obnubilant et j’allais y cédé.
J’étais décidé à monter un plan à trois. Je n’avais pas d’idée précise sur la forme que cela prendrait mais j’en avais follement envie, ne serait que pour sortir du train-train quotidien. Malgré les risques que présentait l’affaire, je voulais aller jusqu’au bout. Je me découvrais des envies masochistes, souhaitant me punir de mes années remontrance envers elle, voulant qu’elle reprenne confiance en elle. Ce fut un exercice de communication en apparence difficile. Myriam ne pouvait pas dire qu’elle avait envie de retrouver Benoit, ce pouvait être un test, et puis, socialement c’est ce qu’on attend d’elle. Benoit, voulait sortir tête haute, faisait mine de vouloir passé à autre chose. Mais personne ne fermait la porte à rien, restant évasifs. Il a suffi de dire a chacun d’eux que l’autre était partant pour relancer l’affaire. On avait convenu de se retrouver chez Benoit, le sur-lendemain soir.
Nous nous sommes préparés à partir vers 20h, en vélo. L’atmosphère entre nous était bizarre, nous échangions peu de paroles mais beaucoup de regard. Nous avions le cœur qui battait très fort, à la manière de ceux qui trompent leur conjoint, mis à part que nous « trompions » cette fois notre couple. Myriam se voulait rassurante : quoiqu’il puisse arriver, j’étais le seul avec qui elle finirait. Je me raccrochais a ces paroles, a elle, comme un enfant qui a peur de perdre la main de sa mère. Jamais je ne l’ai autant aimé qu’à ce moment. A mesure que nous roulions, je savais que nous nous dirigions vers quelque chose dont nous ne sortirions pas indemnes. Nous aurions pu faire demi tour mais nous en avions tous les deux trop envie.
Benoit nous accueillit chez lui, dans un petit appartement 2 pièces, tout en bazar. Un vrai guêpier à gonzesses pour le célibataire endurcit qu’il est. Nous étions tous un peu gênés, empruntés, ne sachant comment nous comporter. La situation était encore plus bizarre que notre première rencontre à trois car nous ne savions absolument pas comment cela allait se terminer. L’idée que ce fut ici que Myriam m’avait trompé m’excitait follement. De même que sans doute, elle et Benoit étaient excités à l’idée de se retrouver ici. Finalement, nous nous sommes assis autour d’une bière et la soirée a démarré normalement, chacun parlant de tout et de rien assis sur son canapé. Je me tenais volontairement à l’écart de Myriam. Après tout, je voulais construire quelque chose à trois et il fallait que Benoit trouve sa place. Lorsqu’il fut tard, vint ensuite le moment de parler du vif du sujet. Benoit se demandait ce que cela pouvait nous apporter, ces histoires de « trouple », de couple à trois. Il avait peur de s’attacher, de souffrir, en ne sachant pas comment cela se terminerait. Au fond, personne ne savait vraiment comment cela finirait, mais nous avions tous très envie de le vivre. Il fallait simplement fixer les règles, pas de comparaison, pas de trucs en douce, transparence et respect de tous… Comme pour avoir mon adhésion totale, les deux tourtereaux n’avaient de cesse d’acquiescer.
Il était très tard, nous travaillions le lendemain. Nous devions rentrés mais Benoit nous proposa de rester dormir, ce que nous acceptâmes. A ce moment, je me trouva très bête, ne sachant pas quelle devait être ma place. Mais d’un autre coté, de manière très naturelle, il apparaissait normal, voire quasiment naturelle que Myriam dorme avec Benoit, seul mâle dominant. Il me donna un petit matelas et une couverture et j’allais dans le salon pendant qu’ils s’installaient dans la chambre. Myriam me regardait, cherchait l’approbation dans mes yeux. Elle en avait très envie. Je la rassurais, je lui souriais, bien qu’au fond de moi, j’étais terriblement apeuré. La porte se referma, mon cœur se serra comme jamais. J’étais allongé, presqu’a même le sol. Ma copine était là, derrière cette porte, avec un étalon, dans un grand lit, pendant que moi, insignifiant, je sentais le sol froid me remonter dans le dos. Les minutes me parurent très longues. Je fixais les murs de la pièce comme pour me raccrocher à quelque chose, en me disant combien la situation était irréelle. J’avais livré ma copine a son amant. Il fallait ne pas penser à la société, aux regards des autres, au « qu’en dira-t-on ». Au fond, cette situation, je l’avais cherché et toujours voulu. Je devais assumer car tout avait été monté par moi. J’en avais frisson dans le ventre, il m’était impossible de dormir. Je remuais dans mon matelas, peut être dans l’espoir de me signaler à eux, qu’elle vienne me réconforter, me rassurer, me dire que j’existais encore pour elle. Je fixais la porte en espérant qu’elle s’ouvre.
Les minutes passèrent… Je fixais la fenêtre et le lampadaire dehors lorsque j’entendis soudain un bruit de succion.. elle était en train de le sucer !! là, à quelques mètres de moi. Tout se précipitait, devenait encore plus irréel. J’eus une érection terrible. Je me masturbais, lentement, pour profiter pleinement de l’instant. J’étais misérable, insignifiant, allongé là, dans le froid à me caresser pendant que ma copine avait un énorme engin dans la bouche. J’étais humilié et pitoyable mais cela ne faisait qu’accroitre d’autant mon excitation, moi qui d’ordinaire est un compétiteur, un gagnant, sur le plan sportif et professionnel. Malgré mes efforts, je me vidas lamentablement sur mon ventre pendant que se poursuivait, de l’autre coté, le râle rauque de Myriam et le grincement du lit. Je pouvais tout entendre, mais vidé, cela devenait pour moi comme un fond sonore. Je ne pensais plus à rien. Il fallait « lâcher prise » comme disent les psychologues, ne pas penser à la suite, aux autres, ni même à soi. J’étais heureux, au fond, car je vivais quelque chose d’unique, comme un pied de nez à mon éducation, a la société, à ce qu’on attend de moi…
Plus tard, je ne sais plus quand, la porte s’ouvrit lentement. Myriam venait pour me rassurer, comme un enfant qui pleure dans la chambre d’a coté. Elle avait le regard très doux et me souriait. Elle me caressa les cheveux et me demanda si ça allait. J’étais fou d’elle… heureux d’exister encore pour elle dans ce tourment d’événements. Elle s’allongea à coté de moi pour que je la prenne dans mes bras. Son corps tout entier sentait la sueur, la sienne et celle de Benoit. Elle était magnifique. Elle avait les cheveux emmêlés et sa bouche sentait le sexe. Je l’embrassa langoureusement, de nouveau excité à l’idée qu’elle venait d’être souillée. Je la caressais, j’avais envie d’elle. De culpabilité et bien qu’elle n’en avait pas envie, elle se laissa faire, par charité. Elle se positionna sur moi, mécaniquement, pour que je la pénètre. Son vagin était élargie par les coups qu’elle venait de recevoir. Ses cuisses étaient rouges d’irritation. Je ne sentais rien, au milieu de ces muscles dilatées et du restant de sperme de Benoit. Elle était encore pleine, chaude et moite. Mais j’étais trop excité et cela suffit largement à ce que j’éjacule rapidement. Je me vidais en elle. Elle me regardait, d’un regard doux et protecteur, comme celui d’une mère pour son enfant. Elle était tout puissante. Elle n’avait pas ressenti grand-chose mais était heureuse pour moi. Elle se leva ensuite pour regagner la chambre. Elle portait une nuisette noire, moulante. De ma position, je pouvais apercevoir sa culotte blanche et la trainée se sperme qui souillait son entrejambe. « Il faudra que je la change demain, me dit-elle. Elle a bien ramasse ce soir… ». Ce qui relança instantanément mon excitation.
J’entendis rapidement recommencer le même remue-ménage dans la chambre. Moi qui pensait qu’elle avait déjà eu son saoul la première fois, raison pour laquelle elle n’était pas excitée avec moi, je m’étais encore une fois trompé. Les coups de rein furent vifs, puissants. Le lit n’en finissait plus de grincer, de bouger. Ses râles de plaisir étaient réelles et langoureux, malgré ses tentatives de les étouffer. Le contraste était totale avec le silence et la brièveté de mon échange. Je me masturbais. De nouveaux, j’éjaculas rapidement, de manière frénétique et douloureuse car mon sexe ne suivait pas la cadence. Lorsque le calme revint, j’étais apaisé, épuisé. Je m’endormis.
Le lendemain matin, au lever, nous avons échangé très peu de parole. Benoit semblait tirer la tête et Myriam était ailleurs. Nous n’avons pas déjeuné et nous sommes tous partis travailler. Nous avons accompagné Benoit au métro (nous étions en vélo). Au moment des au revoir, ils me regardèrent, ne sachant quoi faire. Quelle ironie ! ils venaient de baiser toute la nuit ensemble, sans rien demander à personne, et ils avaient maintenant besoin de moi pour se faire le bisou d’au-revoir.
Désolé c’est long… Je rédige la suite plus tard…