©FORUM CANDAU - N'oubliez pas de liker !
A cet endroit particulier et réservé du forum cando, qui est entièrement dédié aux récits et aux confidences intimes des membres les plus libertins, vous avez la possibilité de partager et de raconter avec force détails toutes vos expériences candaulistes les plus débridées ainsi que vos aventures libertines les plus folles vécues dans le cadre du candaulisme et du cuckolding.

N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
#1363420
Le week-end inoubliable que nous avions partagés (le-week-end-de-julie-t44082.html), était devenu pour nous une source d’inspiration, un combustible de notre désir où nous piochions allégrement des souvenirs pour mieux s’aimer.

Julie n’hésitait plus à me faire ouvertement part de ses envies. Lorsque nous évoquions les moments qu’elle avait passés avec Thomas et Arnaud, elle employait parfois des termes extrêmement crus pour décrire ce qui l’avait particulièrement marquée. Elle avait une mémoire des détails assez impressionnante et une franchise qui n’était pas loin de me choquer. L’entendre en parler si facilement était encore plus puissant que l’avoir vu faire, plus excitant que les images qui étaient encore gravées dans ma mémoire.

Bien que plus libéré, plus sûre d’elle et de ses envies, Julie ne souhaitait pas pour autant multiplier les rencontres. Oh, bien entendu, elle ne faisait aucun mystère sur le fait qu’il fallait recommencer, que décidément c’était trop bon pour s’en passer. Mais elle ne voulait rien précipiter. Elle avait à l’égard du candaulisme l’attitude de l’amateur de grands cru devant une bouteille légendaire. L’idée d’un jour goûter au nectar est déjà un plaisir en soit. L’acquisition du vin en est un autre. L’attente avant le jour de la dégustation encore un autre. Et vient enfin le bouquet final.
Pour que le plaisir soit total et absolu, un savant dosage de patience et d’action est indispensable. Dissocier et savourer à sa juste valeur chaque étape pour que l’ensemble se transforme en un souvenir indélébile.

Au cours de nos discussions, nous apprenions à mieux connaître les ressorts du plaisir de l’autre. Après huit ans de vie commune, nous pensions à tort pleinement nous connaitre. Désormais, nous prenions le temps d’apprendre avant tout à se connaître soit même avant de se dévoiler à l’autre. Julie me confiait que ce qui lui plaisait était de se laisser faire dans des scénarios où je lui imposais ses choix. Elle me faisait confiance pour savoir que je ne ferai rien qui la mette en danger et donc se sentait en sécurité. En même temps, l’inconnu, la surprise, la certitude que je l’amenai dans les bras d’un autre et que je voulais qu’elle se donne à lui sans retenue, créaient en elle une excitation qu’elle n’avait jamais connue auparavant.
De mon côté, je lui avouais que c’est quand elle prenait des initiatives, quand elle se libérait de mon emprise pour donner libre cours à ses envies, qu’elle me rendait totalement fou de plaisir.

C’est en partant de ces principes, en ayant pour but le plaisir de l’autre, que lentement nous construisions nos futures expériences. Le jeu restait le maitre mot.


La première idée était que désormais, une fois par mois, ni plus ni moins, chacun notre tour, nous allions organiser les Journées de Julie. Nous avions volontairement mis en place une contrainte temporelle. Après plusieurs mois sans la moindre rencontre, il nous fallait trouver une manière de commencer. Nous n’avions en revanche défini aucune autre règle. Les journées pouvaient durer quelques heures ou bien s’étendre sur plusieurs semaines. L’organisateur définissait seul les règles et les objectifs du jeu.

Le tirage au sort me désigna comme l’organisateur pour le mois d'avril. J’avais bien entendu une multitude de scénarios en tête. Et pourtant, au moment d’en proposer un à Julie, j’hésitais. Deux semaines passèrent sans que je ne propose rien. Julie ne m’en parlait jamais. Alors je faisais attention de lui rappeler régulièrement, à chacun de nos rapports, que j’allais bientôt lui proposer un jeu. Pourtant, au fond de moi, je me sentais curieusement incapable de trouver LA bonne idée. Tous les scénarios auxquels je pensais avaient un goût de déjà-vu, des phantasmes qui avaient trop mûris.

J’attendais le train pour Paris. Devant une tasse de café, en relisant pour la énième fois les détails d’un dossier banal mais financièrement trop important pour le sous-estimer, l’idée tant espérée me tomba dessus. Je devins incapable de penser à quoi que ce soit d’autre à partir de ce moment précis. Tout s’encastrait parfaitement. Chaque détail me faisait frissonner.

J’étais arrivé à la conclusion que non seulement dans nos jeux, mais également dans mes phantasmes, je n’avais jamais osé jouer avec une frontière. Je travaille dans un milieu extrêmement macho. Je voulais bien être cocu, je prenais énormément plaisir à l’idée de Julie en train de jouir dans les bras d’un autre. En revanche, il était totalement et absolument exclu que quiconque dans mon entourage proche me considère comme un cocu. Bien entendu, être considéré comme cocu était bien moins grave que si les proches susceptibles de le savoir n’ignoraient rien de mon consentement. Voilà pourquoi j’avais toujours imposé comme règle que les rencontres de Julie n’impliquent jamais une personne susceptible de nous connaitre ou de connaitre des proches. Voilà pourquoi j’insistais pour que les rencontres de Julie se déroulent loin de notre ville, ou avec des gens de passage.
Je décidais qu’il était temps de jouer dangereusement, de menacer cette frontière et peut être de découvrir un nouvel espace de liberté.

Malgré nos expériences, Julie rechignait toujours à se livrer rapidement à de parfaits inconnus. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle rien ne s’était produit durant des mois. Mon plaisir n’était que l’ombre de celui de Julie. Sans le plaisir de Julie, nos jeux faisaient bien mieux de vivre leurs vies de phantasmes. L’idée de jouer avec une personne que nous connaissions s’imposait donc d’elle-même. Le problème restait de trouver cette personne, sachant bien entendu que le jeu devait se dérouler à son insu.

Ainsi, si le jeu allait au bout, ce qui dans tous les cas ne dépendait que de Julie, une personne de mon entourage au moins allait me considérer comme cocu. Cette idée, nouvelle pour moi, était un terrible aphrodisiaque. Je faisais dans ma tête le tour des hommes que nous connaissions susceptibles d’entrer dans l’équation. Et très vite, la vaste liste initiale fondait et se réduisait pratiquement au néant. Il était exclu qu’un membre de ma famille remplisse ce rôle. Un ami n’était pas non plus une option envisageable.
Il y avait bien deux d’entre eux qui je savais qu’ils plaisaient à Julie. L’idée que l’un ou l’autre puisse coucher avec elle était extrêmement excitante. Mais la raison l’emportait assez vite. Je tiens à mes amis, je ne les trompe pas. Les impliquer dans un tel jeu serait les manipuler, les tromper. Et si le jeu allait au bout, c’est l’un d’eux qui me tromperait. Perdre un ami pour assouvir un désir n’était pas le genre de risque que j’avais envie de prendre. En ce qui concerne mes collègues ou clients, l’option était tout aussi exclue. J’ai tout fait pour ne jamais mélanger vie privée et vie professionnelle. Je n’avais pas l’intention de m’écarter de cette règle.

J’appliquais le même raisonnement pour les connaissances de Julie : pas d’amis, pas de collègues et bien évidement pas de membres de sa famille.
Subitement, il devenait très difficile de trouver un candidat potentiel. Et c’est justement dans ce petit café de gare que le visage de l’homme providentiel m’était apparu.

Au mois de février, nous avions organisé une petite fête chez nous. Julie avait invitée des collègues et des amis à elle. Une de ses amies était venue accompagnée d’un homme. Xavier, la trentaine, un grand brun célibataire aux faux airs d’un acteur des années cinquante. Il était cadre dans une grande compagnie d’assurances, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir de la conversation et du savoir vivre. Julie avait été particulièrement attentive lorsque Xavier avait parlé du café qu’il torréfiait lui-même. Plus qu’un hobby, il s’agissait d’une tradition familiale. En sortant de son école de commerce, il avait préféré essayer de faire sa propre carrière sans retourner à l’entreprise familiale. Il en parlait avec une sorte de regret dissimulé dans sa fierté de toujours pratiquer cet art qu’il avait appris dans son enfance.
Sincèrement désireuse de goûter ce café fait maison, Julie avait relancé pendant de longues minutes Xavier sur le sujet. Un Xavier visiblement aussi ravi qu’intarissable.

Quelques jours plus tard, à l’invitation de Julie, Xavier était passé chez nous apporter deux kilos de son café. Lors de cette visite, j’avais senti chez lui quelque chose qui me déplaisait. J’avais mis une nuit à découvrir ce que c’était. Lorsque je me retrouvais en tête à tête avec Xavier, parce que Julie était partie aux toilettes ou préparer le café, il me parlait de sujets qu’il n’évoquait pas devant elle.
En quelques minutes, il avait réussi à se vanter de la nouvelle voiture qu’il avait acheté, des primes qu’il avait obtenues l’année précédente et avait même essayé de suggérer connaitre des gens bien côtés dans mon secteur.

Après mûre réflexion, j’avais casé Xavier dans la case des dérangés obsessionnels. Ce garçon avait décidé pour je ne sais quelle raison qu’il était mon rival. Je suppose que dans son esprit, je devais par mon attitude ou mes propos me poser comme son concurrent. Avant Xavier, je n’avais connu que trois autres cas de ce type. Mais les trois autres avaient au moins le bon sens de me considérer comme leur rival puisque nous étions réellement concurrents dans notre milieu professionnel. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui provoquait cette attitude chez Xavier. Sans le connaître, je l’avais accueilli deux fois dans ma maison. Je m’étais montré aimable et attentionné. Je n’avais pas véritablement parlé de mon travail, sinon qu’il m’amenait à beaucoup voyager. Je n’avais à aucun moment évoqué la question de mes revenus, de mes succès ou de mes échecs. Et pourtant, Xavier semblait vouloir pour une raison qui m’échappait, qu’on se compare sur ces sujets. Une sorte de « qui a la plus grosse » version pseudo adulte.

Une psychologie de comptoir m’avait conduit à la conclusion que Xavier m’enviait au moins une chose : le fait que je passe ma vie à voyager et à n’avoir apparemment pas de planning ou de contraintes de temps.

Bien entendu Xavier se trompait. Si j’avais la possibilité de n’effectuer qu’un déplacement professionnel sur les cinq que j’assure, je serais probablement le plus heureux des hommes. Mais Xavier ne pouvait pas le savoir et visiblement il me jalousait suffisamment pour cela. Il souffrait du syndrome de l’enfant gâté, celui qui doit toujours avoir tout mieux que tout le monde et qui n’est jamais satisfait de ce qui est à lui.

Julie n’avait pas assisté à ces discussions. Elle n’avait donc pas vu le visage compétiteur de Xavier. Ce qui me conduisait à l’accréditer d’une bonne dose de perspicacité. S’il s’était comporté de telle façon devant elle, Julie ne l’aurait pas supporté. Or s’il avait été assez attentif pour lire Julie, et s’il prenait autant de précautions pour apparaitre devant elle sous son meilleur jour, cela ne pouvait signifier qu’une seule chose. Il voulait plaire à Julie, il voulait la séduire. En saupoudrant le tout d’une bonne dose de son côté futilement compétitif, le cocktail devenait purement explosif.

Car lors des absences de Julie, il ne m’avait pas uniquement parlé de son succès professionnel. Il avait aussi réussi à m’expliquer que du temps de ses études il avait niqué la moitié de sa promotion, et lors de son premier poste, « tout ce qui bougeait sur les six étages ». Il avait dissimulé cette vantardise sous le prétexte de vouloir m’expliquer qu’il ne fallait surtout pas coucher avec les gens du travail, qu’il ne referait plus jamais une telle erreur.

Mais en mettant toutes les pièces du puzzle bout à bout, l’image qu’il me renvoyait était tout autre. Julie lui plaisait sinon il n’aurait pas été aussi attentif à elle. Il n’aurait pas autant cherché à lui plaire. Dans le même temps, il me considérait comme son concurrent. Peut-être sur l’aspect professionnel. Sans aucun doute sur l’aspect personnel. Il ne voulait pas mon travail, pas plus que mes déplacements. En revanche, coucher avec Julie, la posséder, lui permettrait de se prouver qu’il est meilleur que moi. Que décidément rien ni personne ne lui résiste. Qu’il est tout simplement le meilleur.

Xavier ne m’inspirait aucune sympathie. Je lui accordais d’indéniables qualités bien servies par un physique qui ne laissait certainement pas les femmes insensibles. Et pourtant, je ne l’avais jamais imaginé en potentiel candidat à nos jeux. Lorsque l’idée prit forme dans ce café de gare, elle me parut éclatante. Je n’avais aucun scrupule à manipuler ce garçon. Comme je savais qu’il n’aurait aucun scrupule à coucher avec Julie. C’était son but. Il suffisait de lui lancer un bon hameçon et il mordrait de toute sa force. L’idée de lui et Julie au lit ensemble avait quelque chose de repoussant. Dans le même temps, savoir que si le jeu allait au bout il considérerait m’avoir cocufié, avec toute la fierté dont il était capable, me procurait une étrange sensation de plaisir.

Bien entendu, toute l’idée n’était valable que si Julie acceptait de jouer le jeu. Et je ne pouvais pas tromper Julie. Je ne pouvais pas lui cacher ce que je pensais de Xavier.
Je commençais par discuter avec elle de l’idée de jouer avec une connaissance commune. Loin de rejeter l’idée, elle se mit rapidement en quête d’un visage. Sa liste rétrécissait aussi rapidement que la mienne. Au final, elle n’avait pas de candidat valable qui lui venait à l’esprit. Elle avait imaginé un de ses collègues de bureau que je connais, avant de rapidement renoncer. Je lui appris que je m’étais déjà livré à ce jeu et que j’avais peut être quelqu’un en tête. Elle voulut connaître le nom immédiatement. Au lieu de quoi je lui proposais de le deviner.

- C’est quelqu’un qu’on connaît sans qu’il soit réellement du cercle de nos amis. Il est plutôt beau. Il plait aux femmes en tout cas. Il a un défaut à mon goût : pour je ne sais quelle raison il se croit en compétition avec moi.
- Comment ça ?
- Disons qu’il ne se comporte pas de la même manière quand lui et moi sommes en tête à tête. Il dévoile d’autres facettes de sa personnalité qu’il dissimule quand tu es là.
- Quels genres ?
- Le genre je suis super fort, j’ai plein d’oseille et je suis un super niqueur avec un CV plus impressionnant que celui de Rocco.
- Super candidat que tu as trouvés dis-donc, dit-elle en riant.
- Je sais, je sais. Le tableau n’est pas flatteur. Mais il y a un vrai potentiel de jeu.
- Expliques moi.
- Ce garçon te veut. Je veux dire, il veut te prendre, te posséder. Il veut se prouver qu’il est le plus fort.
- Et moi je devrai lui faire ce plaisir ?
- En aucun cas. Tu sais très bien que la règle absolue de notre jeu est ton plaisir. Au final, tu ne fais que ce qui te plait.
- J’aime ce concept. Mais comment je vais prendre du plaisir avec quelqu’un que tu me décris de cette façon ?
- Peut-être en jouant avec lui, avec ses envies. Je ne t’ai pas dit de coucher avec lui. Je t’ai dit de jouer.
- C’est vague.
- Mon idée est d’organiser un rendez-vous en tête à tête entre vous. Pendant ce rendez-vous tu devras par allusions lui faire comprendre que tu es ouverte et intéressée.
- Et ensuite ?
- Ensuite tu le laisses faire. Je suis persuadé qu’il n’y aura pas besoin de beaucoup pour qu’il attaque.
- Et une fois qu’il attaque ?
- A toi de voir. Tu joues avec lui. Tu lui fais croire que tout est possible. Ou au contraire tu ne fais rien. Ou si ça ne te plait pas tu arrêtes de jouer.
- L’idée sonne pas mal. Mais je ne sais toujours pas de qui tu parles.

En lui annonçant le prénom de Xavier elle ne chercha pas à masquer sa surprise. Elle ne voyait pas le garçon comme moi. Elle le trouvait charmant. Et elle l’admettait, plutôt agréable à regarder. Elle semblait assez incrédule sur ce que je pensais de lui. Mais l’idée d’un rendez- vous en tête à tête ne lui déplaisait pas. Au contraire. Elle trouvait que j’avais fait un bon choix.

- Si tu penses ça de lui, je suis certaine que tu seras vraiment jaloux de me savoir en tête à tête avec lui.

Julie m’avait vraiment compris. Elle savait exactement ce que je recherchais. Nous passâmes le reste de la soirée à peaufiner les détails de la soirée.


Vendredi après-midi, Julie avait appelé Xavier depuis son lieu de travail. Elle avait pris de ses nouvelles, lui avait encore dit tout le bien qu’elle pensait de son café et lui avait demandé si elle pouvait lui en acheter. Xavier avait refusé catégoriquement de lui vendre quoi que ce soit et lui avait proposé de passer le soir même chez nous pour lui en apporter. Julie lui avait dit que ça la dérangeait qu’il se déplace pour lui apporter gratuitement du café. Tout travail méritait salaire après tout et torréfier du café n’est pas une mince affaire. Xavier n’en démordant pas, Julie lui avait proposé de passer chez lui et d’apporter un dessert qui se marierait à merveille avec son café. Xavier avait immédiatement accepté la proposition.

Julie était arrivée chez lui vers 19h30. Bien entendu, nous avions choisis sa tenue ensemble. Jupe courte, chemisier, chaussures à talons et trench coat bien serré autour de sa taille. Plus tard, elle m’avouera que quand Xavier lui a ouvert, elle a eu l’impression qu’il l’a dévorait des yeux des pieds à la tête.
Très rapidement, Julie lui a avoué que j’étais en déplacement et qu’elle ne se sentait pas de l’accueillir chez nous en mon absence. Peu de temps après, elle avait profité que la discussion tourne encore autour de moi, pour se plaindre de mes fréquents déplacements et des moments si nombreux où elle se retrouvait seule avec la télé.

C’était deux des trois contraintes que j’avais imposé à Julie pour cette soirée. Lancer les hameçons, devenir l’appât. En entendant Julie lui dire qu’elle était gênée de le recevoir chez nous en mon absence, Xavier allait déduire que Julie admettait une certaine ambiguïté dans leur relation. En l’entendant se plaindre de mes absences et de ses moments de solitude, il allait déduire qu’elle demandait de la compagnie. Sa tenue sexy et le fait qu’elle se soit déplacée chez lui un vendredi soir allaient l’amener à conclure qu’elle était ouverte.

Hélas… Xavier se montra excessivement charmant. Un véritable gentleman. Il écouta Julie avec attention. Lui fit part de son opinion. Il soutenait que nous formions un couple formidable et que chaque couple connaissait forcément des hauts et des bas mais qu’il n’avait aucun doute sur notre capacité à surmonter nos problèmes.
Julie passa une soirée plutôt agréable mais Xavier ne se montra à aucun moment entreprenant. Bien au contraire. Il était dès lors inutile de persévérer sur cette voie.

J’étais plutôt déçu de cette tentative sans succès. Et alors que j’essayais d’échafauder des plans pour une prochaine soirée, le destin, mais surtout le caractère de Julie, décidèrent de nous donner un coup de main.
Quelques semaines avant ce diner avec Xavier, elle m’avait raconté qu’un collègue et un bon ami à elle se comportait de plus en plus étrangement. Je connaissais cet ami de Julie. Nous l’appellerons Lucas. Je connaissais également sa copine, Maria. Nous nous retrouvions souvent ensemble lors de soirées et je les appréciais les deux. Pour moi, les deux étaient exclus des catégories de cibles potentielles pour nos jeux du fait des relations personnelles et professionnelles que nous entretenions.

Bien entendu, Julie les fréquentait plus souvent que moi. Etant souvent en déplacements, je n’avais que rarement l’occasion de me rendre aux différentes soirées et sorties en ville. Lors d’une de ces sorties entre amis, et alors que Maria n’était pas là, il lui avait avoué qu’il avait trompé sa copine au moins une dizaine de fois pendant les cinq ans de leur vie commune. Et il avait profité pour glisser pas mal d’insinuations plutôt directes sur son désir d’ajouter Julie à la liste. Julie l’avait gentiment rembarré, mettant cet excès de confidentialité sur le compte de l’alcool.

Une semaine après le diner chez Xavier, j’étais de nouveau en déplacement. Julie s’était rendue à une soirée entre amis et bien entendu Lucas y était aussi. Au cours de la soirée, Julie m’avait appelé deux fois pour me dire les bars qu’ils visitaient et histoire que je ne m’inquiète pas. Finalement, elle m’avait contactée aux alentours de cinq heures du matin pour me dire qu’elle était bien rentrée. Immédiatement mes signaux d’alertes s’étaient allumés. Les bars où elle avait été fermaient tous à deux heures du matin. Que s’était-il passé entre temps ? De plus, elle avait une voix que je trouvais « étrange » sans savoir l’expliquer. Une voix que j’avais déjà entendue au moins une fois dans ma vie.

Je décidais de ne pas la questionner me disant que si quelque chose s’était produit elle me le dirait bien d’elle-même.
Le lendemain, elle m’appelait à midi. Je travaillais sur un dossier et je ne décrochais pas. En général elle sait que je rappel dès que je peux après un appel en absence. Mais là, elle insista de nouveau immédiatement après l’appel manqué.

Mon radar fonctionnait encore. La veille, lorsqu’elle m’avait appelé, Lucas était dans notre appartement. Il avait demandé de monter sous un prétexte fallacieux et elle avait acceptée qu’il monte. Lorsqu’elle avait raccroché, ils avaient passés encore une heure ensemble. Une heure pendant laquelle ils s’étaient embrassés et avaient discutés. Mais elle avait refusée d’aller plus loin. Maria était son amie. Et elle n’allait pas coucher dans notre appartement alors que je n’étais pas là. Bien entendu Lucas avait insisté mais elle avait réussie à le mettre dehors pratiquement en le trainant. Lorsqu’il était finalement parti, elle est allée immédiatement se masturber au lit en pensant à lui.

Cette fois, il ne s’agissait pas de jeu mais d’une sorte d’accident de la vie. Julie sait de la liberté dont elle jouit dans notre relation et elle avait décidée de se laisser faire et d’en profiter. Mais ce coup-ci, il d’agissait d’un couple d’amis dont l’homme voulait coucher avec elle dans le dos de Maria. Elle n’avait pas pu l’accepter bien qu’elle m’avoua avoir longuement hésité. Julie passa la journée du lendemain à culpabiliser. Elle m’envoyait les textos de Lucas me disant qu’elle ne savait pas quoi lui répondre.

Julie n’avait pas envie de jouer avec Lucas. La situation l’avait excitée. L’idée de coucher avec lui également. Mais en imaginant les possibles conséquences, elle avait mis un grand coup de frein dicté par sa raison.

Je passais encore quelques jours en déplacement. Nous étions régulièrement au téléphone, et Julie ne répondait plus aux messages de Lucas. Elle l’évitait, y compris au bureau. De mon côté, j’étais absorbé par mon travail. Les dossiers en cours étaient trop importants pour me permettre de me disperser. Aimer son travail et le faire à fond est parfois un problème car à ce moment précis rien d’autre n’existe. Pas même la libido. Je soutenais Julie autant que je pouvais mais je restais concentré sur ce que j’avais à faire sans trop réfléchir à la situation.

Durant le vol du retour, la libido revint en flèche. Les dossiers étaient tous en bonne voie et je n’avais rien d’urgent à gérer. Au deuxième verre de vin blanc à plus de dix mille mètres d’altitude je ne pensais plus qu’au sexe et aux perspectives qu’ouvrait cette nouvelle situation. Une multitude de scénarios s’entrechoquaient dans ma tête. Mais à chaque fois je devais composer avec les réticences de Julie. Arrivé chez moi, j’avais déjà un plan bien précis dans ma tête.




Lucas n’en menait pas large. En cinq minutes, il n’avait pas encore osé me regarder dans les yeux. Il avait été très surpris de recevoir mon appel. Il n’avait tout simplement pas su comment réagir ni quoi dire. Il avait balbutié en acceptant le rendez-vous que je lui proposais. Et maintenant que nous étions face à face, j’avais l’impression que c’était pire. Ca finit par me mettre mal à l’aise à mon tour au point où je ne savais plus ce que je faisais là. Cette conversation je l’avais répété des dizaines de fois dans ma tête. Et subitement, plus aucun son ne sortait de ma bouche. Je devais fournir l’effort de me reprendre rapidement. Lucas n’allait pas diriger la discussion. C’était évident. Et plus je tarderai à lancer le sujet moins ça deviendrait évident de le faire. J’appliquais donc une méthode simple. Commencer par des phrases courtes qui n’appellent pas spécialement de commentaire.

- Je sais ce qui s’est passé avec Julie.

Lucas ne dit rien. Son regard qui jusque-là se contentait de fuir sagement le mien semblait à présent vouloir creuser le béton pour s’y réfugier.

- Ce n’est pas grave.

Il y eut un temps de latence avant que Lucas ne réagisse. Sa tête se souleva légèrement et son regard cessa ses travaux de forage.

- Je suis désolé. Excuses moi !

Sa voix était à peine audible. Mais au moins j’avais réussi à le faire parler du bon sujet.

- Je te dis que ce n’est pas grave. Je n’ai rien à te pardonner. Julie est une grande fille. Elle sait ce qu’elle fait.

La tête de Lucas se leva. Son regard croisa enfin le mien. Et une vraie discussion s’engagea. Même si par moments il me fuyait encore, parfois sans doute se demandant si je n’étais pas tout simplement en train de me moquer de lui, Lucas participait à la discussion. Il ne me quitta plus des yeux après que je lui ai dit :

- Bah écoutes. J’ai peut-être une idée à te proposer.



Julie était dans la phase où elle jurait ses grands dieux que ce garçon ne l’intéressait absolument pas. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi elle l’avait laissé monter, seul, à quatre heure du matin ni pourquoi elle avait passée plus d’une heure à s’embrasser avec lui. Sa franchise n’allait pas non plus au point d’expliquer les détails. A croire son explication, ils se seraient embrassés pendant une heure, dans notre salon, sans rien faire d’autre. Parler de temps en temps avait-elle finalement admis. Mais quand je lui demandais d’être plus explicite, c’est comme si ils avaient parlés de la pluie et du beau temps. Aucun détail. Rien. Elle les gardait pour elle. Et cette attitude finissait d’une façon ou d’une autre par m’inquiéter.

Dans la même situation, lorsque je suis Lucas, la fille qui est devant moi et que je dois convaincre encore un peu, je lui parle de tout. Excepté bien entendu d’absolument tout ce qui ne concerne pas le sexe. Et dans cent pour cent des cas où j’ai eu ma langue dans la bouche d’une demoiselle pour la première fois, y compris dans le cas de Julie, systématiquement elles ont parlés des mêmes sujets avec moi.

Oui, Julie refusait de me livrer les détails les plus croustillants. Ils étaient pour elle et pour Lucas. Et lorsque j’essayais de le lui faire remarquer, elle se recroquevillait instantanément en position défensive, devenant même par moments agressive. Je décidais de lui laisser de l’espace et trouver un moment plus opportun pour avoir une réelle discussion avec elle.

Et lorsque le moment se présenta, comme d’habitude, c’était encore à moi d’amener la conversation. Je devais faire de longs raisonnements, lui poser de nombreuses questions pour petit à petit l’amener à conclure d’elle-même ce qu’elle refusait de s’avouer.
Elle finit par me dire :

- Oui, j’ai envie de me taper Lucas! Mais c’est juste impossible.

Comme d’habitude, l’aveu provoqua chez moi une érection d’une intensité rare et sans trop perdre de temps je l’en fis profiter. Pourtant, après l’action, j’étais forcé d’admettre que la situation posait pas mal de problème. Ils allaient tous contre les règles que je m’étais fixé. L’idée de repousser les limites, de prendre des risques, a des effets terriblement positifs sur la libido. Toutefois, la raison revient vite à la charge. En tout cas chez moi. Un système d’alarmes très complexe et sophistiqué, reposant essentiellement sur l’expérience, se met automatiquement en marche et m’indique tous les écueils à venir.

Lorsqu’une fille me plait, j’ai envie d’elle instantanément. Que l’histoire aille plus loin où s’arrête au simple stade de la contemplation admirative, cette fille disparaît aussi rapidement de mon esprit qu’elle y est entrée. Depuis que je connais Julie, une seule fille a réussie à rester dans ma tête plus de quarante-huit heures. Et cela m’avait inquiété. Chaque fille, chaque femme que je croise, je la fais systématiquement passer par une évaluation extrêmement pointue du désir sexuel qu’elle suscite chez moi. L’évaluation dure rarement plus d’une fraction de seconde. Et à partir de là, mon monde féminin se divise en deux catégories : celles que j’ai envie de baiser et les autres.

Chez Julie le fonctionnement est différent. Elle fait également passer un test similaire mais la question qu’elle se pose est différente. Est-ce que je lui plais ou non ? Voilà la question que Julie se pose. Et Julie a envie de plaire. Pour que Julie parvienne à la conclusion qu’elle se taperait bien untel, c’est qu’elle a laissée mûrir la situation. Rarement des jours, parfois des semaines, la plupart du temps des mois voire des années.

Voilà ce qui m’inquiète le plus chez Julie. La rencontre sexuelle chez elle est précédée de tout un processus psychologique que je suis incapable d’appréhender. C’est surtout les conséquences après la rencontre qui sont totalement imprévisibles pour moi. Puisque Julie laisse mûrir les situations aussi longtemps, la rencontre sexuelle n’est que l’explosion d’une frustration longtemps maîtrisée. Une frustration qui sublime la première rencontre et qui la transforme en début de quelque chose de neuf et jamais en finalité.

Prendre la décision de continuer à jouer dans ces circonstances c’est clairement faire le choix d’une prise de risque non maîtrisé, jamais sous contrôle, bref tout ce que je ne supporte pas. Et pourtant…



Ce samedi-là, sans l’avertir, j’avais réservé une après-midi de soins complets pour Julie dans un de ces centres de bien être qui ont fleuris un peu partout. Je n’aime pas ces endroits mais puisque Julie adore qu’on s’occupe d’elle, j’avais accepté de me laisser masser, gommer et que sais-je encore. En sortant du centre, et après un bref passage à la maison où je lui avais fortement suggéré d’enfiler une tenue ultra chic et ultra sexy, elle commença sérieusement à se douter que finalement je mijotais quelque chose de bien précis. Durant le diner au restaurant, elle parvint uniquement à me faire admettre qu’on était en train de vivre la première « journée de Julie ».

- Est-ce que tu te sens d’être dans les bras d’un autre cette nuit ?
- Ca dépend. Quel autre ?
- Ce n’est pas ma question. Est-ce que dans l’absolu tu te sens d’être dans les bras d’un autre ?
- Oui. Pourquoi pas. Je me sens de tout ce soir.

La deuxième bouteille de champagne avait finalement eu l’effet escompté. Julie faisait tout pour savoir ce que j’avais planifié pour la suite. Mais je refusais de lui en dire plus. Elle essaya de savoir si je comptais l’emmener en boite ? Voir même en club libertin ? De mon côté, je jouais sur chacune de ses propositions pour essayer de faire monter son désir. A chacune de ses propositions, je lui demandais de me décrire ce qui lui plairait si en effet on allait en boite de nuit ou en club libertin. La discussion était souvent interrompue par le va et vient incessant des serveurs ou la proximité des voisins de tables. Julie jouait le jeu. Même lorsque je lui demandais de me décrire l’éventuel heureux élu. Qui hélas ne correspondait que fort peu au réel.

En quittant le restaurant, Julie était d’humeur resplendissante. Je la sentais plus ouverte que jamais à l’idée de jouer. Et cela me donnait des frissons. La surprise sur son visage lorsqu’elle comprit que je me garais réellement en bas de chez nous me fit vraiment rire. En arrivant dans l’appartement, je la dirigeais vers le salon. Alors que je m’apprêtais à déboucher une autre bouteille de champagne, elle me demande depuis le canapé :

- Finalement c’est une soirée en tête à tête que tu as prévu ?
- Pourquoi ? Tu es déçue ?
- Bien sûr que non ! C’est un très bon scénario. Et tu m’as bien fait marcher.

Je sentais néanmoins un peu de déception dans sa voix et son attitude. Depuis deux heures elle se préparait mentalement à la possibilité d’une nouvelle rencontre, d’un jeu que j’avais longuement préparé, pour finalement se retrouver en tête à tête avec moi. Je lui tendis sa coupe de champagne et la fit se lever pour trinquer. Puis après la première gorgée, je pris sa place sur le canapé.

- Tu veux bien enlever ta robe pour moi ?

Elle me fit un clin d’œil avant de se dépêcher de la retirer.

- Non. Plus lentement !
- Vos désirs sont des ordres monsieur.

Elle prit son temps pour la retirer simulant une sorte de danse de strip tease burlesque et éclatant franchement de rire lorsqu’elle se retrouva à se débattre avec la fermeture éclair. Finalement, elle se retrouva debout, seins nu, en bas et escarpins devant moi et ma coupe de champagne.

- Tournes toi. Puis retire doucement ce string inutile en te penchant bien en avant.

Elle s’exécuta et je commençais à avoir un vrai début d’érection.

- Allonges toi sur le canapé et écartes te jambes.

Sans un baiser, sans une caresse, je m’agenouillais devant elle et entrepris directement de lui lécher le minou. Sans précipitation, je fis jouer ma langue et ma bouche sur son sexe. Et lorsque finalement elle laissa échapper les premiers signes de plaisir, que son ventre se mit à onduler et que sa respiration se fit plus saccadée, je me permis d’utiliser mes doigts. Aucune pénétration. Juste une caresse en surface accompagnant ma langue. Exaspérée, elle se mit à coups de reins à rechercher ce que je lui refusais : mon doigt. Sans arrêter de la lécher, je tendis le doigt à l’entrée de sa chatte et cessais de bouger la main. Petit à petit elle vint l’avaler avec son sexe tout en tournant autour. Lorsque finalement le doigt disparut entièrement en elle, je repris l’initiative. Ma langue la caressait à l'extérieur, mes doigts à l'intérieur et rapidement ses soupirs ressemblaient de plus en plus à des cris. Puis brusquement, sentant qu’elle n’allait pas tarder à jouir, je me retirais.

- Pourquoi ?

Dans un état d’absolue frustration c’est tout ce qu’elle fut capable de murmurer.

- Tu veux jouer ?
- Bah oui, bien sûr que je veux jouer. Mais là t’es pas gentil du tout de me faire ça.
- Comprends-moi bien. Est-ce que tu veux continuer à jouer le jeu spécial, celui de la journée de Julie.

Je lus la surprise sur son visage mais très vite elle me répondit :

- Oui. Oui. Je veux jouer n’importe quels jeux que tu voudras. Mais ne t’arrêtes pas comme ça.
- Tu respecteras mes règles du jeu et tu ne me posera aucune question ?
- Oui, promis !
- Alors lèves toi.

Elle m’obéit en rechignant. Pendant ce temps, je manipulais son téléphone. En lui tendant je lui dis :

- Règle numéro 1 : jusqu’à ce que l’alarme sonne, dans précisément une heure, tu n’as pas le droit de retirer ni tes escarpins ni tes bas.
- Je n’ai aucune envie de le faire, me dit-elle en se saisissant de l’appareil.
- Très bien. Règle numéro 2 : jusqu’à ce que l’alarme sonne, tu n’as pas le droit de rajouter le moindre vêtement sur toi.
- Ca non plus je n’ai pas envie de le faire.
- Formidable. Règle numéro 3 et dernière règle, pour le moment : tu vas aller dans notre chambre, tu vas fermer la porte derrière toi, et jusqu’à ce que l’alarme sonne, tu n’as pas le droit d’en sortir.

Elle semblait perplexe et perdue.

- Et toi tu fais quoi ? Tu te branles dans le salon ?
- Aucune question. Juste respecte ces trois règles.

Je l’embrassais tendrement puis la poussais vers la porte de notre chambre. Elle se résigna à y aller et je ne perdis à aucun moment de vue ses longues jambes et ses fesses. J’avais une trique d’enfer. Alors qu’elle s’enfonçait dans la pénombre de la chambre et qu’elle fermait la porte derrière elle, j’avais l’impression de vivre la scène au ralenti. Une envie incroyable de la prendre violemment et dans toutes les positions possibles me déchirait les entrailles. Mais j’avais décidé que ce droit n’allait pas m’appartenir pendant au moins la prochaine heure.
#1363981
Dans le couloir, j’ai éteins toutes les lumières. Je sais que la petite lampe dans la chambre est allumée. Je prie pour que sa lumière, très faible et tamisée, me rende invisible. J’ouvre la porte sans aucun bruit. Je retiens même ma respiration. Et exactement dix minutes avant le déclenchement de l’alarme, je m’introduis dans ma propre chambre sur la pointe des pieds. Je pressens que ceux qui sont à l’intérieur, sont bien trop occupés pour s’apercevoir de l’intrusion du fantôme que je suis devenu. Le spectacle qui s’offre à moi ne tarde pas à me le confirmer.
Allongée sur le dos, les jambes enlacées autour de son bassin, Julie accueille avec des soupirs les va et viens réguliers de Lucas entre ses cuisses. Ses coups de boutoirs ne sont pas frénétiques sans pour autant être particulièrement lents. Les escarpins de Julie semblent flotter en l’air au rythme des pénétrations de Lucas. De temps en temps, il interrompt les soupirs de Julie en l’embrassant à pleine bouche. Je remarque que dans ces moments, il la pilonne plus fort. Et je vois les mains de Julie disparaitre dans ses cheveux longs le temps du baiser. Puis lorsqu’il retire sa bouche, les mains descendent dans une lente caresse le long du dos et jusqu’aux fesses qu’elle attrape pour les attirer vers elle.

Mes yeux qui se sont habitués au noir total du couloir alors que fébrilement, l’oreille collée à la porte, j’attendais le moment idéal pour franchir le seuil, voient comme en plein jour dans la faible lumière de la chambre. Rapidement, je repère un préservatif usagé au pied du lit. Je sais qu’au moins un autre lui tient compagnie quelque part. D’autres préservatifs, encore dans leur emballage, sont éparpillés sur le lit et le sol. Des morceaux de sopalin semblent briller par leur éclatante blancheur. Depuis que j’ai entrouvert la porte, une odeur si caractéristique de mélange de sueurs et de sexes m’emplit les narines.

Fidèle à ses habitudes, Julie ne parle pas. Lucas en revanche est un grand bavard comparé à moi. Ses phrases sont brèves mais il parle souvent.

- Qu’est ce que c’est bon !

Puis quelques instants plus tard :

- T’es encore plus chaude que tout à l’heure à l’intérieur. C’est magnifique !

Puis :

- J’adore tes seins.

Et encore :

- Voilà ! Comme ça ! Viens !

Il accompagne ses paroles de gestes que je ne peux que deviner. Mais visiblement Julie comprend exactement ce qu’il veut. Elle se relève et se retourne rapidement pour se retrouver en levrette. La chambre, sans être petite, est loin d’être immense. Pourtant, à aucun moment ils ne se sont aperçus de ma présence. Lucas embrasse les fesses de Julie.

- J’adore tes fesses !

Sa tête disparait entre elles alors que ses mains les écartent. Julie s’effondre et enfouit la tête dans les coussins. Je devine qu’il est en train de la lécher. Ca me semble durer une éternité. Surtout parce que les gémissements de Julie ont cessés. Finalement Lucas se redresse. Je sens que de sa main droite il dirige son sexe vers l’orifice de Julie. Le lent mouvement de son bassin accompagné de nouveau des soupirs de Julie m’indique qu’il la pénètre.

- T’imagines pas combien de fois j’ai rêvé de ce moment.

Ses assauts se font progressivement plus rapides.

- Relèves toi !

Julie obéit. Lucas ralentit son va et vient pour finalement s’immobiliser. Julie comprend ce qu’il veut. Désormais c’est elle qui imprime le rythme en venant s’empaler sur sa bite. Je devine que Lucas lui écarte les fesses. Il est en train de regarde sa bite disparaitre dans la chatte de Julie à chaque aller-retour. Pour l’avoir fait un million de fois, je sais à quel point ce spectacle peut s’avérer hypnotique.

- Vas-y ! Continues comme ça ! Plus vite !

Et Julie s’exécute.

- Voilà ! C’est ça ! C’est trop bon !

Puis subitement, il l’a saisi par les hanches et cette fois la pilonne à fond. Rapidement, Julie s’effondre. Elle cesse de s’appuyer sur ses mains et se retrouve sur les coudes. Avant finalement de flancher complétement du buste, la croupe totalement relevé, uniquement maintenue par la force des bras de Lucas. Elle s’offre totalement. Elle ne gémit plus. Elle crie. Et Lucas attaque de plus belle.

Debout au fond de la pièce, en caleçon et ma bite à la main, je me sens pathétique. J’attends l’exultation mais le pilonnage se poursuit. Il s’intensifie. J’ai l’impression qu’il dure des heures. Julie fait l’effort de se relever péniblement pour offrir une meilleure prise. Lucas en profite. Son bassin claque de plus en plus vite contre les fesses de Julie.

L’alarme dans le téléphone de Julie retentit. Ni l’un ni l’autre ne semblent lui porter la moindre attention. Alors que le son devient de plus en plus fort, de plus en plus strident, les assauts de Lucas semblent l’imiter.

Une de ses mains lâche sa prise pour attraper les cheveux de Julie. Il se penche vers elle alors qu’il lui tourne la tête pour l’embrasser. Le baiser est long. Les coups de boutoir ne ralentissent pas. Julie a du mal à respirer. Lucas refuse de lui lâcher la bouche. Il veut avoir sa langue en elle pendant qu’il jouit. Finalement, son corps se raidit. Il pousse un râle en s’effondrant complétement sur elle. Ils sont tous les deux allongés sur le lit. Encore un coup de rein pour accentuer le râle. Et encore un dernier pour le ponctuer. Puis il ne bouge plus mais il continue de l’embrasser dans une position assez improbable.

Il se soulève pour se retirer. Julie se tourne vers lui lentement. Leurs bouches sont collées. Ils ne font aucun geste vers le téléphone qui à présent hurle de toutes ses forces. Visiblement, je suis le seul dans la chambre que cet objet dérange. Alors je me dirige pour l’éteindre.

Ils ne s’aperçoivent de ma présence que lorsque je fais cesser le bruit. J’aperçois les yeux de Julie plus que je ne les vois. Ils pétillent de plaisir et en même temps j’ai l’impression d’y détecter une ombre de gêne. Je me penche vers elle et sans un mot je l’embrasse à pleine bouche. Un long baiser tendre qui a un goût nouveau pour moi. Lucas s’est éloigné sur le lit, et j’entends le bruit caractéristique d’une capote qu’on retire. Je me relève et je m’adresse à Julie :

- On continue ?

Elle prend son temps pour répondre.

- Ca dépend de vous.

Je l’embrasse dans le cou. Et je redescends vers ses seins que je prends l’un après l’autre dans ma bouche. Je sens sa main gauche remonter le long de ma cuisse pour venir me caresser la bite. Je bande depuis un moment. Je n’ai pas besoin d’aide. Alors sans arrêter de l’embrasser je cherche sa main droite qui repose le long de son corps. Je la dirige vers Lucas et elle comprend ce que je veux. En relevant brièvement les yeux, je vois qu’elle est en train de caresser le sexe de Lucas au repos. Je n’ai pas encore croisé le regard de ce dernier. J’imagine qu’il est gêné et je ne veux pas le mettre encore plus mal à l’aise. Lentement, je redescends le long du ventre de Julie. J’écarte ses cuisses pour finalement me retrouver à embrasser son sexe. L’odeur de latex chaud ne m’excite pas particulièrement. Je fais l’effort de faire abstraction et je commence à la lécher. Doucement. Discrètement j’essaye de voir ce qui se passe au-dessus de moi. Lorsqu’en fin je vois que Lucas l’embrasse à pleine bouche alors qu’elle est en train de le branler, je regagne en ardeur. Je prolonge mon cunni alors que les bruits et les mouvements du corps de Julie me renseignent sur ce qui se passe autour de moi. Finalement, je me relève. Ils sont en train de s’embrasser. Lucas ne bande pas encore mais son sexe est bien plus gonflé. J’arrive à murmurer :

- Julie… Viens le sucer.

Elle ne s’exécute pas immédiatement. Sans arrêter de l’embrasser, elle glisse le long de son corps. Finalement, sa bouche vient aspirer la bite de Lucas. Lui il décide de se réfugier sous un oreiller tout en caressant d’une main les cheveux de Julie. Elle aspire, elle avale, elle lèche la bite de Lucas sans que sa tête ne fasse le moindre va et vient. Pourtant, je devine son sexe gonfler dans la bouche de Julie. Et lorsque petit à petit sa tête se relève, c’est pour laisser apparaître une bite sensiblement plus courte que le mienne mais bien plus large. Alors que Julie entreprend de le sucer véritablement, je retire mon caleçon. Sans un mot, je l’amène à se relever pour se placer entre les cuisses de Lucas. Elle suit le mouvement et à aucun moment sa bouche ne lâche entièrement prise. Mes gestes lui parlent. Elle se place devant moi et écarte les cuisses tout en continuant à sucer Lucas. Je m’approche d’elle et lentement je m’introduis dans sa chatte.

Elle est brûlante à l’intérieur. Je ne l’avais plus sentie aussi chaude depuis des années. Probablement depuis nos débuts. Mes premiers va et viens sont lents. Mais ils ne provoquent pas spécialement de réaction de sa part. Il est vrai que j’ai la sensation de flotter à l’intérieur, de ne pas sentir les bords. Alors j’accélère et enfin elle réagit. Mais je suis terriblement excité. Je bande depuis plus d’une heure sans discontinuer. Et me retrouver enfin en elle, dans un endroit aussi doux et chaud, m’est insupportablement agréable. Je n’ai pas le droit de jouir en quelques secondes. Pas dans cette situation. Pas pendant qu’elle est en train de sucer Lucas qui l’a limée devant mes yeux pendant ce qui m’a semblé être une éternité. Alors je résiste, j’essaye de bloquer les sensations de plaisir dans ma tête. Mais les gémissements la bouche pleine de Julie sont trop présents. Alors je tâtonne. Je trouve enfin ce que je cherchais sur le lit. Le simple effet de déchirer l’emballage du préservatif suffit à me faire légèrement redescendre. Je me penche sur Julie à la recherche de sa main qui est enserré sur la bite de Lucas. Je ramène sa main vers moi et j’y dépose le préservatif. Puis tout en continuant mon gentil va et viens, je la regarde habiller la bite de Lucas. Lorsqu’elle a fini, je me retire. Toujours sans prononcer un mot, Julie comprend. Elle se relève et se hisse jusqu’au bassin de son amant du soir. Elle dirige la bite de Lucas vers sa chatte et lentement s’assoit dessus.

Lucas se débarrasse enfin de l’oreiller qui jusque là lui cachait le visage. Il saisit Julie par les hanches, relève ses jambes, et accompagne les mouvements de Julie. Leur chorégraphie gagne rapidement en vitesse, et l’intensité des gémissements de Julie est bien plus forte que lors de ma pénétration. Julie se penche vers lui et alors qu’ils s’embrassent, les coups de Lucas sont de plus en plus forts et rapides.

Cette fois, je n’ai aucune envie de me transformer en simple spectateur. Alors je monte sur le lit et je me place du côté droit de Julie. Lorsque finalement elle abandonne l’étreinte de Lucas pour se relever, je lui présente ma bite. Elle l’a prend dans sa bouche sans pour autant me sucer. Déstabilisée par les coups de bite de Lucas, elle me lèche sans réelle conviction. Pendant ce temps, Lucas redouble d’efforts et elle cesse de s’occuper de moi pour se réfugier dans son cou. Lucas en profite pour l’attraper et la retourner sur le dos. Il se penche sur elle et je comprends que je suis de trop. Je redescends du lit et assiste encore une fois en spectateur à leurs ébats. Cette fois, les deux savent que je suis présent. Mais ils m’ont clairement signifiés que j’étais de trop. Aucun d’eux ne s’occupe plus de moi. Leurs mains, leurs jambes, leurs langues se mêlent dans une débauche frénétique d’énergie sexuelle pure.

Julie plie les jambes, ramène ses genoux vers elle, relève son bassin et pose ses mollets sur les épaules de Lucas. Elle s’offre totalement à lui. Dans cette position, il l’a prend de haut en bas. C’est Julie qui a pris l’initiative de cette position. Lorsque dans nos ébats je lui propose, elle m’interrompt assez vite. Elle n’aime pas que sa chatte se remplisse d’air et qu’elle fasse des bruits qui moi ne me dérangent pas le moins du monde. Mais là c’est visiblement elle qui n’est pas du tout dérangé. Visiblement sa bite plus large la rend étanche et ne laisse pas passer l’air. Il ne tape pas non plus au fond de son ventre comme il m’arrive de le faire dans cette position. Julie crie alors que Lucas accélère le mouvement. Je suis subjugué par ce que je vois. Les chaussures de Julie au niveau de la tête de Lucas. Le cul et la chatte de Julie entièrement offerts à Lucas. La bite de Lucas qui sort puis revient de plus en plus vite dans la chatte de Julie pour y disparaître. Les couilles de Lucas qui frappent sur son trou du cul.

Lucas ne parle plus. Appuyé sur ses mains, il lime. Julie lui griffe le dos, les cuisses et elle crie. La scène dure de longues minutes sans qu’à aucun moment l’un des deux n’essaye de changer de position. Je suis à deux doigts d’éjaculer alors j’arrête de me masturber.

C’est de nouveau Julie qui prend l’initiative de changer de position. Elle s’allonge sur le côté gauche et ramène sa jambe droite vers elle. Lucas comprend ce qu’elle veut. Il se place au milieu avec la jambe gauche de Julie sous lui. Il écarte les fesses de Julie et avec sa main droite dirige sa bite. Après la première pénétration, il se retire. Visiblement c’est trop sec car il recommence à la lécher. Rapidement il se relève et pénètre violemment Julie. Il lui arrache un premier cri d’une nouvelle série. L’attitude de Lucas a changé depuis qu’il sait que je suis dans la chambre. Il ne parle plus. Il est beaucoup plus directif et moins tendre. Bref il l’a baise ! Consciemment ou non, il veut me montrer qu’il a pris possession de Julie et qu’il va la démonter en règle.

Julie aussi n’a plus le même comportement. Elle prend l’initiative des positions mais pour le reste elle se laisse totalement faire. Ses mains ne cessent d’encourager Lucas à aller plus vite et plus fort.

Cette position m’offre une nouvelle chance de m’immiscer dans le jeu. La bouche de Julie est de nouveau disponible. Alors je m’approche du bord du lit et je lui présente ma bite. Ses yeux sont fermés et elle grimace en poussant de petits cris. Je lui caresse le visage pour lui signaler ma présence. Elle me voit, elle voit ma bite à quelques centimètres de sa bouche mais elle n’esquisse pas le moindre geste vers moi. Elle ferme de nouveau les yeux. Trop excité, je prends l’initiative et je presse mon gland sur sa bouche. Finalement elle me laisse entrer mais ne fait rien pour me sucer. Alors j’entame un lent mouvement de va et vient et je lui baise la bouche pendant que Lucas accélère encore dans sa chatte.

Ca ne dure pas longtemps. Je pense qu’une minute de ce traitement m’aurait suffi. Mais Julie me repousse. Je l’entends murmurer :

- Je n’arrive pas à me concentrer comme ça.

Puis, alors que je ne suis plus dans sa bouche mais toujours proche :

- Laisses nous !

Je me retire définitivement, ma bite à la main. Lucas savoure son triomphe et il semble retrouver l’usage de la parole :

- Oh qu’est ce que c’est bon ! Tiens !

Je ne comprends pas ce qu’il fait tout de suite. Sans arrêter de limer Julie il lui enfonce un doigt dans la bouche.

- Lèches moi !

Et Julie s’exécute. Avec ferveur. Là où elle n’avait pas voulu faire le moindre effort avec ma bite, elle avale le doigt de Lucas et le lèche comme si sa vie en dépendait.

- Voilà ! Comme ça ! C’est trop bon putain !

Et la scène se poursuit de plus belle. L’ardeur de Lucas ne semble pas vouloir s’émousser. Finalement il se relève et je l’entends lui dire :

- Allez. Viens t’asseoir sur moi. J’ai envie de te voir.

Julie le suit. Ils sont tous les deux assis, l’un face à l’autre. Je vois Julie diriger la bite de Lucas dans sa chatte avant de s’asseoir dessus. Dans le même temps, leurs langues se mélangent. Pendant qu’il l’a prend, Lucas lui écarte les fesses et j’ai une vue imprenable sur son trou du cul. J’ai une terrible envie de me mettre derrière et de prendre le cul de Julie. Mais j’ai trop peur d’un nouveau rejet. Surtout que la sodomie n’est pas quelques chose que Julie accepte depuis des années. Puis littéralement ébahi, je vois Lucas lui caresser le trou du cul. Avec le doigt qu’il lui a fait lécher. J’attends le moment où Julie va le repousser, comme elle le fait lorsque je prends cette initiative. Il n’en est rien. Elle se laisse faire et par ses gémissements qui s’intensifient elle l’encourage. Alors je vois le doigt de Lucas s’enfoncer lentement dans son petit trou. Julie se déchaine. Elle se serre contre lui, accélère le mouvement de va et vient, s’enfonce à la fois sur sa bite et son doigt. Lucas ne peut que la suivre et se laisser guider.

En général, dans cette position je ne peux tenir que quelques minutes. Presque jamais assez longtemps pour faire jouir Julie. C’est la deuxième fois que je vois Julie faire cette position avec un autre que moi. C’est la première fois que l’autre a une autorisation que je n’ai plus. Finalement je vois Julie se crisper entièrement et s’enserrer comme une liane autour du corps de Lucas. Elle vient de jouir. Mais lui pas encore alors il reprend l’action. Il fourre sa langue dans la bouche de Julie tout en attirant de sa main libre la tête de Julie vers lui. Son doigt qui est toujours resté dans son cul devient beaucoup plus rapide dans se va et viens. Julie ne le déloge pas. Elle se laisse faire. Elle veut lui rendre ce qu’il lui a donné. Et rapidement je le sens lui aussi se raidir. Il ne se retire pas tout de suite. Ils continuent à s’embrasser dans cette position alors que leurs corps retrouvent peu à peu leur calme.
#1367579
Bon, je sais. Un sujet avec beaucoup de bla bla et pas de photos n'a pas de succès. Ou très peu. Quoi qu'il en soit, pour les quelques uns qui ont eu le courage de lire jusque ici, et surtout pour ceux qui ont eu la gentillesse d'encourager, voilà ce qui devrait probablement être une dernière intervention. Un jet d'un trait, sans relecture, sans corrections.

Comme d'habitude, ce récit est inspiré de faits réels. Disons que la réalité est toujours à l'intérieur mais elle est maquillée, travestie. Elle joue à cache cache avec les phantasmes, ceux réalisés et ceux qui mûrissent en attendant tranquillement leur heure. Elle s'embrouille avec les imprécisions volontaires et essaye de se mélanger avec la fiction comme deux corps amoureux éperdus l'un de l'autre.







La soirée se poursuivit encore une heure environ. Au salon, alors que nous buvions une coupe, je sentis qu’il fallait que je m’éclipse. Prétextant une envie urgente qui n’existait pas, je m’éclipsai aux toilettes puis dans la salle de bain pendant au moins une vingtaine de minutes. En revenant je constatais que mon idée avait fonctionnée : Julie était à quatre pattes sur le canapé alors que Lucas, debout derrière elle, la limait de plus belle. Cette fois Julie accepta de me sucer. Je me permis même de remplacer Lucas mais sentant une gêne chez Julie, en tout cas moins de plaisir que ce qu’elle m’avait laissé voir, je rappelais rapidement son amant du soir à la rescousse. Il arriva sans se faire prier. Il l’a pris dans la position du missionnaire pendant au moins un quart d’heure sans interruption et en variant toutes les options que cette solution offrait sur un canapé. Puis de nouveau il la retourna pour littéralement la déchirer en levrette.
Après cette dernière joute, Lucas s’empressa de partir. Il se faisait réellement tard, et bien que sa copine le sache avec nous, en train de gentiment prendre un verre selon le scénario officiel, il risquait de devenir compliqué de lui expliquer un tel retard.

J’avais organisé cette soirée avec la complicité de Lucas. Lorsque je lui avais soumis l’idée, au café, il s’était d’abord montré réticent et avait soulevé pas mal d’objections. Il ne savait pas si il en serait capable de le faire à trois. Il ne savait pas quoi penser de cette situation. Il craignait la réaction de Julie. Mais à chaque fois je l’avais contré. Il se débrouillerait très bien vu qu’il en avait très envie depuis un moment. Il n’avait rien à penser de la situation étant donné qu’il l’a désirait. Et concernant Julie, j’étais celui qui la connaissait le mieux pour savoir comment elle allait réagir. Finalement, c’est avec enthousiasme qu’il avait accepté de suivre mon plan.

Je lui avais laissé un jeu de clefs et nous avions convenus ensemble d’un soir de la semaine où il pourrait se libérer : le surlendemain de notre rendez-vous. Alors que j’étais encore au restaurant avec Julie, je lui avais envoyé un texto pour lui dire de monter chez nous et il m’avait confirmé quelques minutes plus tard être en place.

J’avais choisi ce scénario surtout parce que je connais bien Julie. Je savais qu’elle avait envie de coucher avec Lucas, mais je savais également qu’elle se posait énormément de questions. Maria, la copine de Lucas, était son amie. Elles sortaient souvent ensemble faire les boutiques ou prendre un verre. C’est ce qui la bloquait le plus. Coucher avec Lucas c’était la trahir. Proposer à Julie d’organiser un plan à trois était possible mais je savais que le projet avait fort peu de chances de se réaliser. J’avais donc choisi d’amener Julie dans une position où il lui serait très difficile de repousser les avances de Lucas. Toujours en utilisant le jeu. Je lui avais proposé une journée en amoureux comme nous n’avions plus trop l’occasion d’en vivre et où elle allait être le centre du monde. J’avais piqué sa curiosité puis son désir en lui laissant croire que nous allions faire quelque chose de nouveau, peut être une rencontre avec un inconnu ou une soirée en club. Puis j’avais crée un peu de frustration en lui faisant croire que finalement j’allais être son seul rendez-vous. J’avais accentué la frustration en l’amenant à deux doigts de l’orgasme pour me retirer au dernier moment. Et enfin, je l’avais envoyé nue, vêtue uniquement de ses bas et de ses escarpins, dans les bras de Lucas qui l’attendait dans notre chambre.

Plus tard elle m’avouerait n’en avoir pas cru ses yeux lorsqu’elle a vu Lucas, allongé sur notre lit, nu, la bite à la main. Il bandait déjà. Très vite elle avait compris mon message. Non seulement j’étais d’accord pour qu’elle couche avec lui mais je le voulais plus que tout étant donné que j’avais tout organisé. Il s’était levé pour l’accueillir. Il se sont embrassés debout au bord du lit. Alors qu’il la caressait et lui expliquait à quel point elle était magnifique, c’est elle qui avait rapidement mis fin aux préliminaires. Elle s’était assise au bord du lit, sans un baiser ou une léchouille pour sa bite, elle lui avait enfilé en toute hâte un préservatif. En s’allongeant sur le dos et en écartant les cuisses devant lui, elle lui avait dit :
- Viens, je n’en peux plus.

Je n’avais pas assisté à cette première scène et l’entendre me la raconter était étrangement encore plus excitant que ce que j’avais ressenti en la voyant devant moi. Le premier round avait été rapide, brutal et bref. Elle m’avouerait plus tard avoir eu peur à ce moment que Lucas ne soit pas fiable au lit. Mais la pause câlins avait été très courte. Elle ne se souvenait pas en détail de tous les compliments de Lucas, mais il avait passé son temps à la caresser et l’embrasser partout. Elle avait été surprise en le voyant subitement enfiler un deuxième préservatif. Elle m’avouera lui avoir souri à ce moment et lui avoir dit :
- Ah quand même. J’ai failli avoir peur.
- De quoi ? – lui a demandé Lucas en se plaçant entre ses cuisses.
- D’attendre trop longtemps.
- Je trouve qu’on a trop attendu, lui a répondu Lucas alors qu’il caressait son clito avec sa bite.

Aussitôt qu’il est entré en elle, Julie me dit que toute la douceur qu’il exprimait durant les baisers et les câlins avait disparue. Il l’a prise encore une fois sans ménagements, mais bien plus longtemps que la première fois. Surprise, c’est Julie qui avait jouie en quelques instants. Mais Lucas ne s’était pas arrêté pour autant.

A la fin de ce deuxième round, elle ne lui avait accordé aucune pose. Elle avait retiré le préservatif, nettoyé sa bite puis s’était mise à le sucer aussi tôt. Elle me dit que cette envie de l’avoir en bouche lui était venue dès qu’elle l’avait senti jouir. Elle m’avouera l’avoir sucer jusqu’à ce qu’il bande de nouveau, et bien plus longtemps après. C’est lui qui l’avait arrêté pour entamer le troisième round. Cette fois il avait été beaucoup plus doux. C’est le round durant lequel j’étais entré dans la chambre. C’est moi qui avais déclenché le quatrième puis le cinquième et dernier dans le salon.

Le lendemain, Julie hésitait. Elle me confiait avoir adorée la soirée, ses rebondissements et surtout les galipettes avec Lucas. Mais d’un autre côté elle avait des regrets par rapport à son amie, la copine de Lucas.
Nous passâmes une formidable journée à ne rien faire. Trainer à moitié nus voir totalement nus dans l’appartement, faire l’amour, discuter, baiser, regarder un film, l’interrompre au milieu pour encore baiser, discuter, se faire livrer à manger, interrompre le diner pour lui bouffer la chatte. Une de ces rares journées qui valent réellement la peine d’être vécues.

Nos discussions tournaient invariablement autour de la nuit précédente, de ce qu’elle avait ressenti, de ce qu’elle avait aimé. Elle m’avoua, non sans mal mais sans aucune surprise pour moi, qu’elle avait préféré les moments en tête à tête à ceux où j’étais présent. Mais que ma présence ne l’avait pas pour autant réellement gênée. Ca ne l’avait pas empêché de jouir devant moi en gros. Durant la soirée, Lucas avait envoyé un texto disant en substance qu’il avait adoré la nuit de la veille, qu’il avait envie de remettre ça au plus vite et demandant à Julie ce qu’elle en pensait ?
Julie me tendit le téléphone. En guise de réponse, j’envoyais à Lucas une photo que j’avais pris un peu plus tôt de Julie en train de me sucer. Sa réponse ne tarde pas :

« Est-ce que je dois comprendre que tu es partante ? »
Ma réponse fusa :
« Tu dois surtout comprendre qu’on te tient au courant. »

Son « Ah OK » qui suivit me convenait parfaitement. Cet interlude d’échanges de textos me permit d’aborder la question dont la réponse était évidente à mes yeux. Mais j’avais envie de la poser. J’avais surtout envie d’entendre la réponse de Julie.

- T’as envie de le revoir ?
- Bah quoi qu’il arrive je vais le revoir au travail.

Comme d’habitude, Julie esquivait la réponse franche du premier coup.
- Tu sais très bien de quoi je te parle.

Elle fit semblant de réfléchir avant de répondre :
- Oui. Je pense.
- Tu penses ?
- Oui j’ai envie. Ca va. Tu le sais que j’ai envie.

S’en suivit une longue discussion où je me sentis obligé de rappeler nos accords. Le revoir d’accord, mais toujours dans le cadre du jeu. Je devais être informé à l’avance, et encore plus important, Lucas devait être clairement informé qu’il s’agissait d’un jeu à trois. Je ne voulais laisser aucun espace à Lucas pour qu’il pense qu’une relation exclusive du type amant/maitresse allait s’installer entre lui et Julie. Celle-ci était d’accord avec ces règles qu’elle avait acceptées depuis un moment. Puis arriva un de ces moments qui me rappellent avec force pourquoi je l’aime autant. Un moment où elle réussit à me surprendre, ou après huit ans de vie commune, elle est encore capable de me prendre totalement à contre-pied.

- Au fait, ce qui s’est passé hier, c’était bien ce qu’on a appelé le jeu de mes journées ?
- Bah oui. Je te l’ai dit.
- Donc maintenant, c’est à moi d’organiser la prochaine partie ?

A ce moment, je sentais où elle allait en venir. Mon oui fut plus timide, moins assuré que d’habitude. Elle éclata de rire.

- Bon bah je sens que je ne vais pas tarder à les organiser. C’est quand ton prochain déplacement ?
- Dans deux jours.
- Et tu restes combien de temps ?
- Sept à dix jours.
- C’est tout ? - me demanda t-elle avec un grand sourire et visiblement ravie.
- Bah oui, pourquoi ?
- Et bien mes prochaines journées vont avoir lieux pendant ton prochain déplacement. Pendant toute la durée de ton prochain déplacement.
- Et tu comptes faire quoi ?
- Je compte me faire Lucas aussi souvent que je peux !

C’est exactement pour ce genre de choses que je l’aime. Cette capacité à rebondir, à me surprendre. Lorsqu’on croise Julie, on voit une très jolie fille qu’on a envie de séduire, à qui on veut plaire. Jamais au premier abord on ne peut soupçonner le potentiel sexuel qui sommeille en elle. Elle renvoie l’image d’une jeune femme qui prend soin d’elle, qui s’habille avec soin mais qui n’est ni trop ni sexy ni trop sage. Surtout, elle n’est jamais vulgaire. Lorsqu’on la croise on a envie de lui faire la cour en espérant une histoire d’amour avec elle, pas un coup rapide dans le placard à balais. On n’imagine pas que cette fille plutôt sage, qui a du mal à se lâcher, puisse devenir un véritable volcan une fois qu’elle est lancée. C’est la raison pour laquelle je l’ai poussée dans ces jeux. C’est pour retrouver cette Julie que je connais mieux que quiconque et qui s’est un peu endormie au fil des années, au fil du respect réciproque qui nous lie au point de nous faire parfois oublier qu’on est avant tout amants et que c’est le sexe qui a scellé nos destins avant tout autre considération.


Le mardi suivant, mon avion venait d’atterir comme prévu à 17h45. Aussitôt le réseau trouvé, mon smartphone afficha les messages reçus durant le vol. L’un d’eux était envoyé depuis le portable de Lucas :

« Salut. Je vais passer un peu de temps avec Julie. Elle me dit de ne pas t’inquiéter. Elle t’appellera. A plus. Lucas. »

Je franchis les contrôles des passeports et commandais mon taxi pour l’hôtel dans un état second. J’avais envie d’appeler Julie, de la texter, de lui parler. Mais elle n’avait laissé la place à aucun doute. Elle me prévenait qu’elle était avec lui et qu’il ne fallait pas que je la dérange. En lui faisant rédiger et envoyer le message depuis son téléphone, elle respectait l’autre règle qui consistait à clairement faire savoir à Lucas qu’il l’a voyait dans le cadre d’un jeu à trois. Et surtout elle me montrait sa détermination à aller au bout. A peine j’étais parti qu’elle était déjà avec Lucas. Le volcan s’était réellement réveillé.

Son appel arriva après minuit alors que depuis plusieurs heures je zappais frénétiquement entre différentes chaines de télé, sans pouvoir me concentrer sur aucune. Sa voix était un peu fatiguée.

- T’es où ? – je parvins à lui demander fébrilement.
- Au lit. Je ne vais pas tarder à dormir. Je suis fatiguée.
- Et Lucas ?
- Il est parti il y a un quart d’heure.
- Il était à la maison ?
- Bah oui.
- Tout ce temps ?
- Bah oui.
- Et ?
- Et quoi ?
- C’était bien ?
- C’était très bien.
- Vous l’avez fait ?
- A ton avis ? Bien sûr qu’on l’a fait.
- Tout ce temps ?
- Il y a eu quelques pauses.
- Combien de fois ?
- Franchement je n’ai pas compté. Mais pas assez.
- Comment ça ?
- On a dû s’arrêter parce qu’on était à court de capotes.

Sans le faire exprès, elle parvenait à lancer ce genre de phrases qui me coupaient le souffle.
- Tu peux me donner plus de détails ?
- Franchement je ne préfère pas. Je suis épuisée. Et demain je commence tôt.
- Tu vas dormir là ?
- Oui.
- Tout de suite ?
- Bah oui.
- T’es sûre ? Tout de suite tout de suite ?
- Bah… peut être pas.
- Tu vas te branler ?
- Je pense.
- Tu ne veux pas me laisser écouter ?
- Non. Ca me déconcentre.
- OK. Je comprends. Tu le revois demain ?
- Peut-être. Je ne sais pas.
- OK mon cœur. Bah je te laisse tranquille. On s’appelle demain.
- A demain mon amour.

Puis le silence à l’autre bout du fil. Alors masturbation pour masturbation, je décidais d’imiter Julie.

Mon déplacement devait durer exactement douze jours et onze nuits. Chaque jour, sans exception, j’avais le droit à un texto de Lucas et un seul appel de Julie par jour.

Le mercredi, le texto arriva à midi trente. Plus tard, Julie m’apprit qu’ils l’avaient fait dans notre voiture, garées dans un parking sous terrain. Lucas ne pouvait pas sortir chaque soir alors ils devaient trouver des solutions entre midi et deux. Quand je lui demandais pourquoi notre voiture et pas la sienne, elle me répondit qu’elle trouvait enfin une vraie utilité aux vitres teintés que j’avais tant souhaité installer.

Le jeudi, le texto arriva de nouveau à midi trente. Cette fois ils avaient optés pour une chambre d’hôtel. Le risque d’être vus était moins important que l’envie de confort

Le texto du vendredi me surprit en plein rendez-vous, à neuf heures trente. Mes interlocuteurs remarquèrent ma surprise et mon absence. Je parvins à m’excuser auprès d’eux et prétexter un appel urgent que je devais passer immédiatement. Je quittais la salle de réunion pour me réfugier aux toilettes et me passer de l’eau sur le visage. Le texto de Lucas disait :

« Salut. Je suis encore avec Julie. Ca devient une très bonne habitude. Cette fois on va passer un peu plus de temps ensemble. Disons que pendant tout le week end je suis en déplacement professionnel. Enfin officiellement bien entendu. Comme d’habitude, Julie t’appel quand elle peut. Elle t’embrasse. A plus. Lucas. »

Lucas allait passer exactement quatre vingt douze heures non-stop enfermé chez moi avec Julie. Il n’osait pas sortir de peur de croiser Maria en ville. C’est Julie qui avait eu l’idée du déplacement professionnel d’urgence. Et Lucas n’avait pas hésité à sauter sur l’occasion. Julie m’appela tous les jours pendant tout le week end. Une seule fois par jour.

Le vendredi, vers vingt et une heure, elle m’expliqua qu’elle avait envie de passer véritablement du temps avec Lucas. Que les coups entre midi et deux la laissaient frustrée et qu’elle voulait l’avoir pour elle. En raccrochant elle me dit :

- Bon j’y retourne. Je crois qu’il est encore opérationnel.
- Comment ça ?
- Bah disons qu’il vient de se planter devant moi et je crois qu’il veut que je le suce.
- Hein ?

Au fond, j’entendis la voix de Luca qui disait :
- Oui. Oui. C’est exactement ce que je veux.

Puis de nouveau Julie :
- Tu entends ? Bon je te laisse. Et oui je vais le sucer tout de suite parce qu’il le mérite. Bisous mon ange. A demain.

Puis de nouveau silence radio. Le lendemain, je lui demandais pourquoi elle ne répondait pas à mes textos ? Elle me dit que c’était à elle d’organiser cette semaine comme elle voulait et qu’elle faisait ce qu’elle voulait. Je lui demandais de me donner un peu plus de détails sur leurs ébats. Elle refusa. Elle refusa également de m’envoyer des photos. Elle accepta juste de me dire qu’ils ne dormaient pas beaucoup et que c’était bon.

Le dimanche, lorsque je décrochais fébrilement, c’est Lucas qui était à l’autre bout du fil.
- Ecoutes, Julie m’a demandé que je te fasse un cadeau. Elle m’a dit de t’appeler à un moment du week end, quand je le voulais mais sans lui dire et surtout sans qu’elle se rende compte.
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Bah elle avait envie de t’appeler elle-même mais elle m’a dit que ça la perturbe si elle sait que tu écoutes de l’autre côté. Elle veut se lâcher complétement, comme si t’étais pas là, mais qu’en même temps tu puisses écouter.
- Ah donc là vous allez…
- Non, non. Là elle est en train de mettre la table. Je t’appel juste pour te prévenir.
- Elle te fait à manger ?
- Bah oui. Elle me fait à manger tous les jours.
- Donc tu m’appel tout à l’heure ?
- Oui. Soit avec mon téléphone soit avec le sien. Enfin, si j’arrive à être assez discret. C’est juste que quand je vais t’appeler ne parle pas et écoutes.

Je passais une heure trente à tourner en rond. Comme un fauve en cage. Je vérifiais que le téléphone était en charge, que j’avais du réseau. J’avais même branché les oreillettes pour me laisser les mains libres. L’appel arriva vers minuit. Du téléphone de Lucas. J’entendis la voix de Julie à l’autre bout de la pièce puis Lucas lui répondre :

- Oui j’en veux mais tout à l’heure. Pour l’instant viens là, c’est l’autre dessert que je veux tout de suite.

La réponse de Julie était encore inaudible. Pas celle de Lucas dont la voix s’éloignait.

- Bah j’en aurais peut-être moins envie si je ne voyais pas ton magnifique cul se trémousser toute la journée devant moi.

J’entendis un éclat de rire, celui de Julie, et du bruit à l’autre bout de la pièce. Le bruit se rapprocha du téléphone. J’imaginais Julie et Lucas en train de s’allonger sur le canapé.
- Ose me dire que t’en as pas envie toi ?
- Bah si. Mais j’ai peur d’avoir mal à un moment.
- T’as mal là ?
- Non.
- Et t’as envie que je te lèche comme ça ?

Pas de réponse.

- Hein ? T’as envie ?
- Oui. Oui vas-y.
- T’as plus envie que je te lèche ou de manger ton dessert ?
- Hmmm j’hésite… - répondit Julie en éclatant de rire. Puis en soupirant : Oh ça y est je n’hésite plus.

Un long silence où je percevais parfois les soupirs de Julie. Puis la voix de Lucas :

- Je n’ai pas envie de te faire jouir comme ça. C’est trop facile.
- Facile ou pas moi je prends, lui répondit Julie dans un souffle.
- T’inquiètes pas. Tu ne vas pas être déçue.

Les trente minutes qui suivirent n’étaient que soupirs, râles, gémissements et cris de Julie entrecoupés par les ordres de Lucas. A chaque fois que je l’entendais lui dire : « Viens. » ou « Non. Attends. Voilà. Comme ça. C’est bon ça. » ou encore « Tourne toi un peu. » je m’imaginais les positions dans lesquelles il était en train de la prendre sans jamais avoir la certitude d’être dans le vrai.
Bien entendu, je me masturbais en écoutant mais je faisais tout pour éviter de jouir. Après un des rares échange où j’entendis Julie parler ça devint impossible :

- T’as mal ?
- Non. Continues.
- T’es toute serrée. T’es sûre que tu veux pas du lubrifiant ?

Ils parlaient en soupirant, Lucas n’arrêtais pas de la limer.

- Non. C’est pas moi qui suis serrée.

Puis quelques instants plus tard :

- C’est ta bite qui est vraiment grosse.

Entendre Julie dire à Lucas que sa bite était vraiment grosse fut un choc. Je n’essayais plus de me retenir du tout. De l’autre côté du téléphone, la phrase avait eu le même effet. Les claquements de leurs corps qui se rencontraient lorsque Lucas entrait en Julie devinrent bien plus intenses. Je les entendais clairement. Et je jouis en entendant Julie crier :

- Oh oui. Oui. C’est trop bon. T’arrêtes pas !

Totalement vidé, seul sur mon lit d’hôtel, je retirais les oreillettes et allais m’essuyer. En revenant, je constatais qu’ils n’avaient pas finis. Julie continuait de crier. Mais mon excitation était retombée. Seule la curiosité et l’envie de nourrir ma frustration me poussèrent à écouter encore. Et j’eus bien raison de le faire.
Lorsque le silence se fit de l’autre côté, annonçant la fin du combat, la ligne ne se coupa pas pour autant. Je ne sais pas si Lucas avait volontairement laissé l’appel en cours ou si il avait tout simplement oublié la présence du téléphone. Quelques instants plus tard, j’allais vivre un des moments les plus excitants de ma vie. J’allais assister à la discussion de ma chérie avec son amant juste après l’acte. Elle ne se doutait pas que mes oreilles trainaient. Elle se lâchait donc en toute liberté. Et c’était tout simplement fantastique.

C’est Lucas que j’entendis en premier :
- Tu vas ou ?
- Chercher les fruits. J’arrive.

Puis de nouveau Julie, sur un ton tendre :
- T’arrives pas à te passer de moi à ce point ?
- Non. J’ai trop envie de toi pour ça.

Un silence.
- Tu es sublime. Une reine au lit.
- T’es pas mal non plus tu sais.
- Juste pas mal ?

Rire de Julie.
- Disons que tu as d’importants atouts. Insoupçonnés.

Un silence pendant lequel je devine des caresses et des baisers. Puis la voix de Julie, posée, sérieuse, franche.
- J’adore notre week-end.
- Moi aussi.
- D’habitude, au bout de deux fois, j’ai mal.

Encore le silence. Julie se livrait vraiment à Lucas et ça me faisait un effet terrible. Ces moments là ne devaient être que pour moi. Mais elle les partageait aussi avec lui.

- Ce week-end on n’a pas arrêtés. Et puis, elle est vraiment grosse. Et pourtant je n’ai jamais mal. J’ai juste envie de recommencer encore et encore.
- Tu vois que toi non plus tu ne peux pas te passer de moi.
- Prétentieux.
- Bah c’est vrai non.
- Non ce n’est pas vrai. Pour le moment je n’arrive pas à me passer de ça.

Je devine qu’elle lui caresse la bite pendant qu’elle lui parle.
- Je n’ai aucune envie que tu t’en passes. Je suis à ta disposition. Et elle aussi.

De nouveau le silence, interrompu par Lucas :
- Et toi ?
- Moi quoi ? – demande timidement Julie.
- T’es à ma disposition toi ?

Encore un silence, puis la voix douce de Julie :
- Totalement. Tout le temps.
- C’est vrai ça ?
- Bien sûr.
- Je peux faire ce que je veux de toi ?

Encore un silence.
- Absolument tout.
- J’adore quand tu m’embrasses comme ça.

Encore le silence puis de nouveau la voix de Julie :
- J’adore t’embrasser aussi.
- J’aime quand tu me dis ce que tu adores me faire.

Silence. Puis encore la voix de Julie. Entre chaque phrase un silence :
- J’adore te lécher les tétons.
- J’adore mettre ma langue dans ton nombril.
- J’adore embrasser ton gland.

Cette fois c’est Lucas qui interrompt le silence :
- J’aime comment tu l’embrasse.
- J’adore aussi le lécher comme ça.
- Oh je préfère ça je crois.
- Mais ce que j’adore par-dessus tout c’est…

Silence interrompu par un soupir de Lucas. Puis un autre et encore un autre. Finalement la voix de Julie :
- Voilà. C’est ça que j’adore. Avaler ta bite au repos et la sentir gonfler dans ma bouche.
- C’est exceptionnel quand tu fais ça.
- C’est parce que tu es exceptionnel que je le fais.

Encore le silence. Encore les soupirs de Lucas. Encore la voix de Julie. Terriblement excitante tant elle dégage son désir de Lucas.
- Et quand elle devient grosse comme ça, quand je ne peux presque plus la mettre dans ma bouche, j’adore la lécher lentement… Tout du long.

Silence.
- Et je n’ai pas besoin de dire comment j’adore lécher tes couilles.
- T’arrêtes pas. T’es incroyable. Caresse moi encore.

Silence. Bruits de succions au loin. Soupirs de Lucas. Puis encore la voix de Julie.
- J’adore te faire bander.
- Tu me fais toujours bander.
- J’adore ça. Rien que de te voir bander ça m’excite.
- C’est vrai ça ?

Silence puis encore Lucas :
- Ah oui. T’es encore mouillée.
- Je n’ai jamais autant mouillé de ma vie.

Encore le silence. Puis encore Lucas :
- Qu’est ce qui te fait cet effet ?
- Toi. Ta bouche. Ta langue. Tes fesses. Tes couilles. Et ta bite. Ta bite.
- J’adore quand tu fais ça. J’adore quand tu me dis ce qui t’excite.

Encore le silence. Puis la voix de Julie qui visiblement a recommencée à le sucer.
- J’adore t’exciter. Et toi ? Qu’est ce qui t’excite à ce point ? Dis le moi.
- Continues à me sucer stp. Oh c’est trop bon. Ne t’arrêtes pas et je vais te dire.

Silence.
- J’adore te voir nue. J’adore quand tu fais à manger nue. J’adore quand tu dresses la table nue. J’adore quand tu n’as aucune pudeur avec moi.

Bruits de succion et soupirs de Lucas.
- J’adore de voir ton plaisir. J’adore l’entendre. J’adore quand tu te laisses complétement aller. Et surtout…

Long silence que Julie interrompt finalement :
- Oui ?
- J’adore quand tu dis être à ma disposition.

Silence.
- Je suis à ta disposition.
- J’adore quand tu dis que je peux te demander ce que je veux.

Silence.
- Tu peux me demander ce que tu veux.
- C’est vrai ?
- Demande et tu verras ?

Nouveau silence.
- Alors viens t’asseoir sur moi. Tout de suite.

J’entends le frottement des corps sur le cuir du canapé puis Lucas qui parle.
- Fais moi entrer. J’ai envie d’être en toi.

Un silence. Julie parle doucement :
- Attends. Faut que…
- Non. Je n’attends pas. T’es à ma disposition ?
- Oui mais…
- Dis-le. T’es à ma disposition ?
- Oui. Je suis à ta disposition.
- Je peux te demander ce que je veux ?
- Oui. Tu peux me demander ce que tu veux.
- Tu ferras tout ce que je veux.

Silence. Julie ne répond pas. C’est Lucas qui reprend.
- Voilà. Doucement. Fais la rentrer. Allez. Ne t’inquiète pas.

De nouveau le silence. Un soupir. Je crois que c’est Julie. C’est encore Lucas qui parle.
- Ca y’est. Je suis à l’intérieur. Assieds toi complétement. Fais moi confiance. Voilà.
Je n’entends plus que des soupirs. Mon cœur bat à deux mille à l’heure. Je comprends ce qui est en train de se passer. Julie vient de s’asseoir sur la bite de Lucas sans capote. L’échange qui suit ne me laisse pas de doute.
- C’est magnifique. Je te sens dix fois plus. C’est pas mieux comme ça ?

Soupir de Julie.
- Franchement ? C’est pas mieux là ? Ca ne te plait pas plus.
- Si. C’est mieux.
- On aurait du le faire depuis le début.
- Je ne sais pas.
- Oh que si.

Les soupirs s’intensifient. Ils ne se parlent plus. Je suis abasourdi et j’écoute. Je bande mais je ne me branle plus. Je me demande ce qui m’arrive. Ce que Julie est en train de faire. De l’autre côté, je les devine changer de positions, s’embrasser, se lécher, se battre furieusement. J’entends Julie crier puis soupirer puis crier. Ca ne s’arrête pas. Je l’entends dire que oui, depuis le début ils auraient du le faire comme ça. Que c’est trop bon. Et lorsque je me crois au bout de mes surprises j’entends Julie lui dire :

- Attends. Pas comme ça. Allonges toi.
- Qu’est ce que tu fais ?

Puis Lucas ne parle plus. Il soupire, il râle. Le tout est accompagné d’un bruit de succion net. Puis pour la première fois j’entends Lucas crier. Aucun bruit de Julie. Le silence. Et quelques instants plus tard, le bruit d’un robinet au loin. La respiration forte de Lucas et ce robinet au loin. Je sais ce qui vient de se passer. Julie l’a fait jouir dans sa bouche ! Elle a fait sauter tous les verrous, éliminés toutes les barrières. Je n’ose plus bouger.

Lorsqu’elle revient, j’entends Lucas lui dire d’une voix faible :
- C’était exceptionnel !! Je n’ai jamais vécu ça de ma vie.

Le silence. Puis de nouveau la voix de Lucas.
- Je t’adore.

Encore le silence. Et encore Lucas. Des mots qui me déchirent le ventre. Les pires seront à venir.
- Je t’aime !

Un silence. Trop long. Pas assez. J’entends le murmure de Julie :
- Moi aussi.

Puis elle répète.
- Moi aussi. Je t’aime.

Voilà. Je viens d’entendre le pire. Plus aucune excitation. Le silence de l’autre côté de la ligne téléphonique ne m’intéresse plus. S’ils ont des choses à se dire non plus. Je coupe la ligne. Je reste allongé sur mon lit. Je fume cigarette sur cigarette. Trop chamboulé pour réagir. Puis au bout d’un temps qui me semble infini je sors de ma torpeur. J’appelle Julie. Ca sonne mais personne ne décroche. Je recommence. Une deuxième fois, puis une troisième, puis une quatrième. Au quarante quatrième appel en moins de dix minutes, alors qu’elle n’a décrochée à aucun des précédents, le téléphone ne sonne plus. Je tombe directement sur la messagerie. Elle a éteint son téléphone.

Il est un peu plus d’une heure trente du matin. Je fais ma valise en moins de cinq minutes. Le premier vol est à six heures trente. Je réserve mon billet. Je me douche. Je ne prendrai pas la peine d’annuler mes rendez-vous. Je vide le mini bar. Toutes sortes de scénarios se bousculent dans ma tête. Chacun est beaucoup plus violent que le précédent. L’homme qui me commande le taxi à l’accueil me regarde bizarrement. Il me fait remarquer que ma réservation à l’hôtel est intégralement payée et qu’il ne peut malheureusement pas me rembourser. Il me parle de la politique de l’hôtel et des conditions générales de vente. Je ne lui réponds pas. Je m’en fiche du prix de la chambre. Je sors attendre le taxi.

J’ouvre la porte de mon appartement à neuf heures trente.
#1367641
Hello.

Vu que tu n'es pas VIP, je te contacte directement pour te dire que ton récit est très. Très bien écrit... Et j'espère que ce n'est pas ta dernière intervention...
#1369335
Merci pour les commentaires. Ca fait plaisir. Voyons où ça peut mener alors... ;)



Les règles du jeu venaient de changer. Bien entendu, cela ne se fit pas sans de très longues discussions et explications. Je vais faire de mon mieux pour synthétiser et conserver l’essentiel. Si les règles du jeu changèrent, c’est avant tout parce qu’il y avait une importante évolution dans l’attitude de Julie à l’égard de nos expériences. Et avec le recul, j’étais obligé d’admettre que ses arguments étaient tout simplement imparables.

Lorsque je demandais à Julie pourquoi elle n’avait pas décrochée le téléphone, sa réponse me laissa sans voix.

- Mon amour, tu sais ce que j’étais en train de faire quand tu as commencé à m’appeler ? A ton premier appel ? Ca faisait au moins cinq bonnes minutes que j’étais assise sur Lucas en train de me faire prendre pour la énième fois. Et tu sais ce que je faisais à ton dernier appel ? J’étais exactement dans la même position, sauf qu’entre temps j’avais eu deux terribles orgasmes et je cherchais le troisième de suite. Je me doutais que c’est toi qui appelais mais à ce moment précis je n’avais aucune envie de faire quoi que ce soit d’autre que ce que j’étais en train de faire. Et je t’avoue même que ton acharnement à me joindre a contribué à mon plaisir.

Elle me jura sur tout ce qu’elle avait de plus cher qu’à ce moment elle ne savait pas que j’avais entendu tout ce qui s’était passé avant. Lucas ne lui avait rien dit. Il avait tout simplement oublié son appel et Julie pensait juste que j’essayais désespérément de lui parler contrairement aux règles qu’elle avait définies.
Julie ne chercha pas non plus à se défendre de ses propos et de sa déclaration. Au contraire, elle les assuma pleinement.

- Tu sais très bien comment je fonctionne. Depuis qu’on a commencé à jouer à ces jeux tu le sais. Pour que je me livre pleinement, j’ai besoin de ressentir quelque chose pour la personne avec qui je suis. Lucas est un ami depuis des années. Le désir entre nous est monté pendant des mois. C’est toi qui nous a permis d’aller au bout. C’est toi qui a organisé la première soirée. Et tu as très bien fait ! Tu m’as permis de découvrir des choses totalement nouvelles. C’était un peu le but de tout ça non ? Et je suis incapable de considérer Lucas juste comme un sex toy. C’était impossible avant alors imagine après la semaine que lui et moi on vient de passer ! Tous les jours on ne pensait qu’à une chose : quand et où on va se retrouver ! Au moment où je lui dis que je l’aime on vient de vivre le point culminant de notre semaine. On vient de le faire pour la première fois sans préservatif alors qu’il me le demandait depuis le début de la semaine. Et je venais tout juste de le faire jouir dans ma bouche. Alors oui, au moment où je lui ai dit que je l’aimais, je le pensais, je le sentais, je le vivais. Ce que je ressens pour Lucas n’a rien à voir avec ce que je ressens pour toi. Il n’aura jamais ton importance à mes yeux. Tu es l’homme de ma vie. Rien n’y personne ne changera ça ! Jamais ! Mais j’aime Lucas pour ce qu’il me fait vivre. J’aime me donner à lui. J’aime qu’il me prenne. J’aime jouir avec lui. Et ça aussi rien ne peut le changer.

Lorsque j’évoquais le fait qu’elle avait couché avec Lucas sans préservatif, contrairement à toutes nos règles, et des implications que cela allait avoir entre nous, elle ne se démonta pas plus.

- Je ne sais pas quoi te dire. Ca s’est fait naturellement. Lucas me le suggérait depuis plusieurs jours. Enfin, il faisait des allusions et comme je ne marchais pas il n’insistait pas plus que ça. La veille, à un moment donné, il avait commencé à frotter son gland contre mon clito. Mais j’avais une capote à portée de main. Finalement, au moment où ça se fait, non seulement je n’avais rien à portée de main mais je crois juste que j’avais pas envie de casser le rythme. Je sentais que c’était le moment de le faire. J’avais envie de le faire. Il m’a demandé de le faire mais c’est moi qui ai rentré son gland en moi. C’est moi qui me suis assise dessus. Il m’encourageait mais franchement il n’avait pas besoin. J’en avais envie. Il le sentait. C’était un énième jeu entre nous. Il couche sans capote depuis des années avec Maria et ils n’ont aucun problème ni l’un ni l’autre. Donc je n’ai pas de craintes par rapport à ça. Pendant la semaine, je savais que tôt ou tard on allait le faire sans. J’attendais juste le bon moment.

Lorsque j’insistais sur le fait qu’elle avait totalement bafouée une de nos limites cruciales et très clairement définies, sa réponse fut sans équivoque.

- Si tu as des craintes par rapport au fait que j’ai des rapports non protégés avec Lucas, on peut utiliser un préservatif nous deux. Du moins, le temps que lui et moi on fasse des tests. Par contre, en ce qui concerne les règles du jeu, je dois t’avouer que pour moi un des plus grands plaisirs c’est justement de les bafouer les unes après les autres. Ce que j’aime dans l’idée de ces règles c’est qu’elles m’ont aidée à franchir des caps, à vivre des choses nouvelles, à découvrir de nouveaux territoires. Mais une fois qu’elles ont remplis leur rôle, une fois qu’elles m’ont permis de me libérer alors elles n’ont plus de raison d’être. Et c’est à chaque fois un plaisir de franchir ces limites.

C’est ainsi que nous nous étions posés la question des nouvelles règles. Pour Julie deux choses étaient claires et indiscutables. J’étais l’homme de sa vie. Celui qu’elle aimait. Celui avec qui elle voulait passer le reste de ses jours. Mais d’un autre côté, elle n’avait aucune envie de stopper net ce qu’elle était en train de vivre avec Lucas. Elle n’avait pas envie de se priver du plaisir qu’elle prenait avec lui et au contraire elle en voulait encore plus. Tout le reste pouvait se discuter ou se négocier.

- Tu sais, on a discutés très longtemps de la possibilité de coucher avec d’autres. Au début, même si je comprenais ce que tu me disais, même si ta logique me paraissait limpide, je dois avouer que je ne réalisais pas pleinement ce que tu me disais. C’est toi qui me disais que ton plus grand plaisir était de me voir jouir, de me voir totalement libéré, de me voir prendre mon pied sans pudeur et sans limite. Au début, quand tu me parlais ainsi, mon cerveau comprenait que je ne te satisfaisais plus. Que tu avais besoin de voir ailleurs car je n’étais plus en mesure de te donner tout ce que tu attendais de moi. J’ai mis beaucoup de temps à ne plus me sentir en danger. Cette première évolution a été très longue. Et tu le sais. Lorsque j’ai franchi le pas pour la première fois, malgré nos erreurs, malgré les difficultés, j’ai enfin réalisée que je ne devais pas avoir peur, que ce que tu me disais c’était des déclarations d’amour et rien d’autre. Mais ce n’est que cette semaine, ce n’est qu’avec Lucas, que j’ai pleinement réalisé ton idée de départ. Chaque instant que j’ai passé avec lui cette semaine, chaque fois qu’il a posé son regard ou ses mains sur moi, c’était du plaisir à l’état pur. Je n’ai ressentie aucune gêne, aucune crainte, pas même à l’égard de Maria. Juste du plaisir tout simplement. Je vais aller plus loin. Chaque instant qu’il est en moi c’est tout simplement du bonheur. Cette semaine j’ai même compris ton désir et ton envie de connaitre les détails. Et comme tu le vois, je n’ai plus aucune gêne à les partager. Je sais très bien que si je suis dans cet état ce n’est pas uniquement du a sa bite. Et pourtant, je ne sais pas comment t’expliquer les sensations que j’ai à chaque fois que j’ai sa bite en moi. C’est tout simplement parfait. Quand il est en moi, je me sens remplie. Pleinement remplie. J’ai l’impression que si sa bite était un millimètre plus ou moins large, un millimètre plus ou moins courte, ce ne serait pas pareil. C’est la première fois depuis notre rencontre que mon cerveau fonctionne de cette façon, qu’il accepte de penser à ce point et avec autant de plaisir à une bite. Je me sens si bien, si libre, si ouverte, que je n’ai jamais eu autant d’orgasmes en si peu de temps de ma vie. Depuis une semaine, j’ai l’impression de passer mon temps à jouir. Et je ne veux pas que ça s’arrête.

C’est la première fois que je voyais Julie aussi sûre d’elle, de ses désirs, de ses envies. Lorsqu’on a vécu huit ans avec quelqu’un, un changement aussi brutal que radical reste un choc. Même si elle avait raison sur absolument tout, j’avais du mal à l’accepter. Il allait me falloir du temps pour digérer la nouvelle situation. J’avais souhaité et j’avais provoqué cette situation. Mais une fois confronté à la réalité et non plus au phantasme, je devais admettre que ce n’était pas aussi rose que je le pensais. J’avais une sensation de rejet de la part de Julie lorsqu’elle faisait l’éloge du plaisir qu’elle prenait avec Lucas. J’avais conscience que je devais combattre cette sensation. En revanche, se débarrasser concrètement de cette sensation était une autre paire de manches.
Je parvins néanmoins à faire part à Julie de mon état d’esprit. J’admettais son raisonnement. J’admettais qu’il serait injuste et cruel de ma part de lui demander de choisir, de lui demander de se priver de cette nouvelle liberté qu’elle redécouvrait et que j’avais tant souhaité. En revanche, je lui demandais de faire l’effort de comprendre les sensations auxquelles je devais faire face et que je devais combattre. Je lui demandais d’être avec moi dans ce combat, de me soutenir. Et c’est sur ces bases que nous réussîmes à définir de nouvelles règles.

Julie pouvait voir Lucas aussi souvent qu’elle en avait envie et faire avec lui tout ce qu’elle avait envie. Julie me confirma ce que je savais depuis longtemps : elle était beaucoup plus à l’aise en tête à tête avec Lucas qu’en ma présence. Toutefois, elle admit qu’elle ne pouvait pas me mettre de côté. Par conséquent, à chaque fois que j’avais envie de participer à un de leur rendez-vous j’avais le droit de le faire. Sachant le temps que je passe en déplacements, il n’était pas difficile pour Julie d’accepter un tel accord. Par conséquent je soumis deux autres demandes supplémentaires. La première, en apparence anodine mais très importante pour moi, ne posa aucun problème à Julie : je lui demandais qu’en mon absence elle rencontre systématiquement Lucas chez nous. La seconde fut plus difficile à négocier. Je proposais que lorsque les rencontres se feraient à trois, je pouvais demander absolument tout ce que je voulais à Julie et elle s’exécuterait. Y compris contre sa volonté. Elle accepta à une seule condition : qu’on alterne les rôles d’une rencontre à l’autre. Et le jour où je refuserai de me plier à une de ses demandes, l’accord prenait fin et je ne pourrai plus rien lui imposer.
J’acceptai cette proposition mais en soumis aussitôt une autre. J’expliquais à Julie que je comprenais son besoin de relation exclusive avec Lucas mais qu’elle devait comprendre mes craintes. Une des choses qui pouvait me rassurer serait de la voir se donner à d’autres que lui, et ce y compris devant lui. Par conséquent, je demandais le droit, une fois par mois, d’organiser une soirée que ce soit en club ou ailleurs. Lors de ces soirées c’est moi qui choisirai le ou les partenaires de Julie. Elle eut beaucoup de mal à accepter cette condition. Finalement elle accepta d’essayer mais refusa de s’engager à coucher avec n’importe qui. Elle verrait sur le moment et en fonction de ses envies.

Nous avions discutés toute la journée. Une longue discussion entrecoupée de silences et de pauses. Lorsque Lucas avait appris à Julie que j’avais probablement entendu tout ce qui s’était passé entre eux avant de l’appeler, Julie avait immédiatement compris que je n’allais probablement pas bien. Elle avait essayé de me joindre et tombant directement sur mon répondeur, elle en avait déduit que je devais déjà être dans un avion. Elle me connaissait bien. Ne sachant pas dans quel état j’allais débarquer, elle avait demandé à Lucas de partir. Et comme ce dernier avait dit à Maria qu’il ne rentrerait que le lendemain soir, il s’était retrouvé à prendre une chambre dans un hôtel proche.

Vers 19h30, à un moment de silence, j’observais Julie. Ma colère était retombée mais un tourbillon de sentiments contradictoires me dévorait. Par jeux, par inconscience ou par masochisme, je m’entendis lui demander :

- Tu penses à lui ?
- Heu… non.
- T’es sûre ?
- Bah oui.
- Bon, je te pose la question autrement. Aujourd’hui tu aurais préféré passer la journée avec lui ou avoir toutes les discussions qu’on a eues ?
- Franchement ?
- Toujours !
- Bien sûr que j’aurai préféré continuer là où on s’est arrêtés.
- Et là, tout de suite, t’as envie d’être avec lui ?
- Là tout de suite je suis avec toi et je suis très bien.
- Oui mais est-ce que ça te plairait d’être avec lui ?

Très long silence. Une réponse en soit.

- Et bien qu’est ce que tu attends ? Va le rejoindre.

Elle ne répondit pas tout de suite. Elle me regarda droit dans les yeux pour voir si il s’agissait d’un test ou si j’étais sérieux.

- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ?
- Ce n’est pas la question. On vient de trouver un accord. Et notre accord c’est que à chaque fois que tu veux le voir et que tu peux le voir, tu vas le voir. Et là, tout de suite, tu peux le voir, vu qu’il est dans une chambre d’hôtel à deux cent mètres d’ici. Et tu as envie de le voir. Donc, vas le voir !

Elle ne dit rien. Elle me sourit, se leva, vint poser un baiser sur mes lèvres, et sans un mot alla se préparer dans la salle de bain. Au moment de partir, je lui demandais une dernière faveur.

- Tu peux te servir de ton téléphone comme magnéto et tout enregistrer stp ?
- Oui je peux.
- Par contre, ne te sens pas gêné par sa présence. A ton retour, je ne te demanderai pas l’enregistrement. Si tu veux me le faire écouter, demain, dans une semaine ou dans vingt ans, c’est toi qui décideras.
- Ca me va.

Elle partit sur un dernier baiser. Elle n’avait fait aucun effort vestimentaire particulier. Jean, baskets, tee shirt. Pas même de soutien-gorge. Elle était prête en moins de dix minutes. Elle n’avait qu’une envie, retrouver Lucas au plus vite et se débarrasser de ses vêtements superflus.
#1369467
Je viens de lire tes trois posts et j'ai adoré.....
les recits sont tres tres excitants et en plus tu nous fais partager ce que tu ressens lors de ces experiences...un vrai bonheur...
Nous avons la même conception de la vie de couple et de sa sexualité : le maitre mot prendre du plaisir sans se soucier des tabous ( avec en priorité le plaisir de nos femmes qui décuple le notre...)
Pour ce qui est de tes craintes, et je les comprends mais je crois Julie quand elle te réponds que tu es l homme de sa vie. Elle apprécie Lucas ou elle l aime bien mais ce n est pas vraiment l'amour disons que c est son sex-friend.
Pour ma part je trouve cela sympa car il y a plus de complicité et de jeux qu'avec des inconnus ( l'idéal c'est d'avoir les deux ).
Bonne continuation à^vous
j'aurai peut être le chance de lire une suite...
Cordialement
#1373777
Je ne fait que très rarament des commentaires, mais là il est impossible de ne pas remercier un auteur aussi talentueux.
Où tu es un écrivain né et débordant d'immagination, où tu as vécu une tranche de vie formidablement excitante.
Dans tous les cas, encore merci pour ce récit extraordinairement bien écrit.
#1396307
Lucas et Julie se voyaient tous les jours. Au travail. Pour autant, ils se devaient de sauver les apparences. Hors de question de disparaitre tous les midis. Hors de question pour Lucas de sortir tard chaque soir. Loin de s’estomper, j’avais l’impression que leur attirance mutuelle ne faisait que croitre. Le fait de se voir quotidiennement sans pouvoir assouvir leurs désirs rendait leurs retrouvailles d’autant plus torrides. Ils commencèrent même à inventer des jeux pour s’exciter entre eux. Julie me racontait la plupart d’entre eux mais je la soupçonnais de ne pas tout me dévoiler.

Même en ma présence, Julie passait de plus en plus de temps à texter. Comme ce soir où pendant plus d’une heure elle ne cessa d’échanger des textos. Lucas était à la maison et il profitait d’un moment où Maria travaillait pour échanger avec Julie. Elle de son côté n’avait pas besoin de se cacher. Mais je devais lui demander pour qu’elle me fasse lire. C’était un échange banal où ils se disaient tout le désir qu’ils avaient l’un pour l’autre. Jusqu’au moment où Julie demanda à Lucas de lui prouver son envie d’elle. Quelques secondes plus tard, Lucas envoyait une photo de son sexe en érection. Je reconnaissais son salon sur la photo. Puis ce fut au tour de Lucas de mettre Julie au défi.

« Tu la veux ? »
« Et comment ! »
« Tu va devoir me le prouver ! »
« Tu veux une photo ? »
« Non. Je veux mieux. Attends. »

Quelques minutes plus tard, Julie recevait un appel de Lucas. Je n’entendais pas ce que disait Lucas mais j’arrivais aisément à reconstituer l’essentiel de la discussion à partir des réponses de Julie.

- Bah oui je veux mais t’es fou de m’appeler comme ça.
- Non. Je ne suis pas seule.
- Oui, il est là. Mais toi t’es où ?
- Et elle ne va pas trouver sa louche ton idée de prendre un bain à cette heure-ci ?
- Là ? Tout de suite ?
- Attends.

Julie se lève et sans un regard pour moi se dirige vers notre chambre. Je l’entends dire :

- Oui. Oui. Trente secondes.
Puis elle s’enferme dans la chambre. Je laisse passer quelques minutes puis la curiosité l’emportant je vais voir ce qui se passe même si je n’ai pas été invité. Je retrouve Julie allongée sur le lit, sans culotte, en train de se masturber. En m’apercevant elle s’interrompt :

- S’il te plait chéri, laisses moi. Tu sais que ça me perturbe.

Je reste un instant sur le pas de la porte puis finalement j’obéis. Je retourne au salon pendant que Julie se masturbe pour le plaisir de Lucas à l’autre bout du fil. C’est une première pour moi mais j’imagine qu’entre eux ce n’est pas une nouveauté. La situation m’excite et me frustre au plus haut point.

Finalement la porte de la chambre s’ouvre. Julie en sort, totalement nue, et me fait signe de la suivre. Je ne me fais pas prier. Je la rejoins dans la chambre. Elle s’allonge sur le dos. Au moment de l’embrasser elle me chuchote à l’oreille :

- Lèches moi s’il te plait. Fais moi jouir !

Ce côté directif est nouveau chez Julie. J’aime ça. Son envie subite est clairement due à ce qu’elle vient de faire avec Lucas, au désir qu’il a su réveiller en elle. Mais en profiter ne me dérange absolument pas.
Alors je m’exécute. Je la lèche tendrement pendant de longues minutes. Puis lorsque par les mouvements de son bassin elle me fait sentir qu’elle veut que j’accélère, je suis l’allure qu’elle m’impose. Mon doigt caresse l’entrée de son vagin mais je refuse de l’introduire jusqu’à ce qu’elle me dise :

- Allez ! Mets le !

Alors je la lèche et je la doigte avec fougue jusqu’à ce que ses soupirs deviennent des cris et que ses cris se transforment en orgasme. Alors qu’elle est en train de reprendre ses esprits, je commence à me déshabiller. J’ai à peine enlevé le tee shirt qu’elle me dit :

- Merci mon chéri mais on va s’arrêter là.
- Hein ?
- Je n’ai pas envie de plus ce soir.

Puis avant que je n’ai le temps d’ajouter quoi que ce soit elle me dit :

- Lucas passe à la maison demain soir. Je pense qu’il va être très motivé et j’ai envie d’être à 100% pour en profiter à fond.

Et finalement elle me coupe le souffle en se saisissant du téléphone :

- Tu peux nous laisser stp ? On va finir notre discussion.

Comprenant ce qui venait de se passer, je sortais de la chambre un peu groggy. Alors que je faisais jouir Julie avec ma langue et mes doigts, Lucas n’en perdait pas une miette de l’autre côté de la ligne tout en se masturbant dans le bain. Cette fois, j’avais eu le rôle du sex toy. Plus tard, Julie m’apprendrait que l’idée était venue d’elle. Elle voulait me mettre dans cette position à mon insu avant de me le faire sentir. Elle voulait me frustrer totalement, surtout qu’elle savait que le lendemain je serais encore en déplacement et que je n’avais aucune chance d’assister à leurs retrouvailles.

Julie devenait de plus en plus joueuse et prenait de plus en plus d’initiatives de ce type. Dès le lendemain après-midi, elle m’appelait au téléphone.

- Chéri ? Devines ce que je suis en train de faire ?
- Je ne sais pas.
- Ecoute !

Puis quelques secondes après :

- Alors ? T’as deviné ?
- Heu… non !
- Je viens de lécher les couilles de Lucas. D’ailleurs il te salue. Et là écoutes ?

Et après une longue minute de bruits de sucions :

- Alors ?
- Tu viens de le sucer ?
- Non ! Je viens de commencer. Maintenant je vais le sucer. Ecoute bien !

Puis posant le téléphone à quelques centimètres de la bite de Lucas elle entreprit de le sucer pendant une bonne dizaine de minutes. Je loupais plusieurs doubles appels professionnels pendant ce temps là. J’avais l’impression qu’elle faisait un maximum de bruits avec sa bouche et sa langue. Je n’en perdais pas une miette. Je bandais comme pas possible. Jusqu’au moment où Lucas cessa de soupirer pour lui dire :

- Arrête ! Ca suffit. Je veux te prendre tout de suite.

Les bruits de bouche de Julie cessèrent :

- Chéri ? T’es toujours là ?
- Oui, je répondis d’une voix pâteuses.
- J’espère que ça t’a plu. Mais tu as entendu Lucas. Je vais devoir te laisser maintenant. Je crois qu’il n’en peut plus.

J’entends la voix de Lucas au fond :

- Allez. Viens là.

Et la ligne coupe. J’essaye tant bien que mal de me concentrer sur le travail. Mais quelques minutes plus tard, ni tenant plus, je rappel Julie. Ca ne décroche pas. Je retente ma chance. Au bout de la deuxième sonnerie le téléphone décroche. J’entends les cris de Julie et les claquements intensifs de leurs corps. Au bout de quelques secondes, c’est Lucas qui parle au téléphone :

- Je suis en train de la prendre en levrette. Et j’adore ça.

Puis la ligne coupe. Lorsque j’essaie de rappeler, je tombe directement sur la messagerie. Environ une heure plus tard je reçois enfin des nouvelles sous la forme d’un MMS. Sur la photo, Julie est à quatre pattes et ses fesses sont recouvertes de sperme.



Malgré les règles que nous avions établies, je n’arrivais pas à m’immiscer dans les jeux entre Julie et Lucas. Je n’arrivais tout simplement pas à avoir d’imagination. Je n’arrivais pas à trouver une situation qui pourrait m’exciter plus qu’une autre ou l’amener vers un scénario défini. Je la sentais se libérer totalement avec Lucas, profiter et prendre du plaisir tout simplement. Et j’avais peur qu’une prise d’initiative de ma part ne rompe le charme. En quelque sorte, je me laissais faire comptant sur les surprise que Julie me concoctait. Et elle, de plus en plus assuré, ne manquait plus de me surprendre.

Comme ce soir où je revenais de déplacement. Elle avait été étrangement aux petits soins avec moi. Un délicieux dîner arrosé de bon vin et de champagne, une tenue plus sexy que d’habitude, elle m’avait charmée pendant toute la soirée. Puis m’avait sauté dessus pour me tailler une pipe magistrale alors que j’avais encore ma coupe à la main.
Et plus tard, alors qu’elle me chevauchait en se déhanchant sensuellement, elle chuchota :

- J’ai une nouvelle pour toi…
- Une bonne ou une mauvaise ?
- Hmmm… je ne sais pas. Ca dépend de ton humeur je crois.
- Bah alors, c’est quoi ?
- Petit curieux va…

Pendant tout ce temps elle n’arrêtait pas de soupirer, de se mordiller la lèvre et de se trémousser sur ma bite. Puis avec un grand sourire elle me lança :

- Maria s’en va !
- Hein ?
- Bah ! T’arrêtes pas ! Continues si tu veux savoir la suite.

Surpris, j’avais momentanément arrêté mes coups de reins ce que la belle refusait catégoriquement. Ayant repris mes esprits, je la relançais :

- Comment ça elle part ?
- Elle part en vacances. Voir sa famille.
- Elle part seule ?
- Bah oui.
- Elle part quand ?
- Après demain.
- Combien de temps ?

Elle ne répond pas. Un grand sourire illumine son visage. Elle ferma les yeux et accélère ses mouvements.

- Alors ? Combien de temps ?
- Ce n’est pas le plus important.
- C’est quoi le plus important alors ?
- Le plus important c’est que pendant son absence les règles vont changer.
- Ah bon ?
- Oui. Jusqu’ici c’est toujours toi qui a fixé les règles de nos jeux. Cette fois ce sera moi. Tu es d’accord ?

J’essaye de réfléchir pendant qu’elle gémissit, ondule et me caresse au-dessus de moi. Je sais que je suis dans un traquenard qu’elle a soigneusement élaboré. Je n’ai pas de porte de sortie. Elle m’a coincé. Je suis vaincu. Il ne me reste plus qu’à l’admettre. A voix haute.

- Oui. D’accord.
- Bien. Alors voilà les nouvelles règles. Pendant toute l’absence de Maria je ne suis plus en couple avec toi. Je suis officiellement en couple avec Lucas.
- OK.
- Tais toi. Ecoutes.


Elle a considérablement ralentie le rythme. Pour ma part je ne bouge presque plus. A chaque règle qu’elle énonce, elle accélère sensiblement, tout en gémissant de plus en plus fort.

- Puisque je suis en couple avec Lucas, je le vois quand je veux. Je le vois chez lui, chez moi, où je veux, autant de fois que je veux. Et crois-moi, je vais le voir très souvent mon homme. Et fais lui confiance, je vais prendre cher.


Elle ferme les yeux, accélère encore le rythme et, rareté absolue, se caresse le clito du dos de son pouce.

- Puisque nous ne sommes pas en couple, quand tu es ici, tu pourras dormir à la maison uniquement si j’estime que ta présence ne me dérange pas. Bien entendu, le lit et la chambre à coucher te sont totalement interdits comme à tout autre invité.


En l’écoutant parler entre les soupirs, je suis de plus en plus excité. Excité d’être en train de baiser la plus belle femme au monde. Excité d’avoir entre mes mains et sur ma bite la plus intelligente, la plus vicieuse, la plus salope des amantes possibles.

- Puisque nous ne sommes plus en couple, toute action trop intime t’es bien entendu strictement interdite. Pas de caresses, pas de baisers, pas même de bisous. Tu es un ami et c’est tout.


Je n’allais pas tarder à jouir. Elle non plus à en juger par la couleur de ses joues, ses gémissements rapprochés et son corps qui se tendait de plus en plus. Alors elle ralentit légèrement le rythme pour énoncer les dernières règles.

- Le jour du retour de Maria, je ne serais plus en couple avec Lucas. Pour fêter nos retrouvailles, je t’accorde deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles tu pourras me demander ce que tu veux, avec qui tu veux, ou tu veux, comme tu veux. J’obéirai aveuglement, sans broncher, sans poser de questions. Et le moindre refus de ma part prolongera ma période de soumission de deux semaines supplémentaires.


Cette fois j’étais au bord. Je n’allais plus tenir. Son corps brûlant de désir, ses mouvements de plus en plus rapides, sa chatte de plus en plus contracté, sa voix extrêmement sensuelle, auraient normalement suffis à me faire jouir depuis longtemps. Le jeu qu’elle venait de me décrire et la surprise qu’elle avait su mettre en scène m’avaient surexcité. Et étrangement, c’est cela qui m’empêchait encore de jouir.

- Le meilleur pour la fin.


Elle se pencha complétement sur moi. M’embrassa à pleine bouche sans arrêter de se masturber tout en effectuant des va et vient énergiques sur ma bite. Puis au moment de jouir, elle approcha sa bouche de mon oreille et me chuchota dans un râle de plaisir :

- Un mois.
#1397833
Maria est sud-américaine. Ses parents et son frère lui rendaient visite au moins une fois par an en France. Mais pour revoir toute sa famille et son pays auquel elle était profondément attachée, elle passait systématiquement tous ses congés là-bas. Généralement, Lucas la rejoignait au moins deux semaines. Cette fois, c’est le cœur très lourd qu’il lui avait annoncé avec regrets qu’il ne pourrait pas la rejoindre pour cause d’impératifs professionnels. Pourtant, je suspecte que sa bite était bien plus lourde que son cœur au moment de cette annonce. Car ses impératifs professionnels auxquels il ne pouvait déroger c’était ni plus ni moins que de tringler ma Julie dans tous les sens pendant un mois.

J’avais accepté les nouvelles règles du jeu. Pourtant je décidais de les peaufiner avant le départ de Maria. La première règle concernait mon prénom. Puisque dans le cadre du jeu nous n’étions plus en couple, je ne pouvais plus utiliser les petits noms que je lui donnais habituellement. Et elle non plus. En revanche, je n’avais pas envie qu’elle m’appelle par mon prénom. Une sorte de barrière que je voulais instaurer histoire que personne, en particulier elle et Lucas, n’oublie qu’on était en train de jouer et rien de plus. Par conséquent, ils allaient m’appeler Julien pendant l’absence de Maria. De son côté, Julie insista pour que je l’appelle par son prénom. Elle voulait au contraire que je sois bien certain que c’est elle et personne d’autre qui était en couple avec Lucas pour le mois à venir.
Il était hors de question que Julie et Lucas s’affichent trop ostensiblement en ville, en particulier dans des lieux où ils étaient susceptibles d’être aperçus par des connaissances. Julie promit de faire attention mais elle insista sur le fait que pendant le prochain mois, elle comptait bien être pleinement en couple avec Lucas. Oui c’était un jeu de rôle mais elle était décidée à le jouer à fond et à prendre le plus de risques car elle voulait en profiter pleinement.

Le jour du départ de Maria j’étais à la maison. Dans l’après-midi, je reçus un sms de Julie. C’était le signal que le jeu commençait :
« L’avion vient de décoller. »

Mon cœur se serra. Je n’avais jamais imaginé que les jeux que j’avais initiés me mèneraient si loin. Alors que j’ai toujours eu un besoin impératif de contrôler et de diriger autant que possible les événements, tant dans ma vie privée que professionnelle, le jeu m’avait conduit à totalement lâcher prise.
L’embuscade de Julie avait été parfaite. Mais ce n’est pas pour ça que j’avais accepté ses règles du jeu. Je les avais acceptées parce que la philosophie du jeu me l’ordonnait de le faire. Lorsque bien des années avant j’avais commencé timidement à évoquer avec Julie mes désirs et ma manière de penser, mon envie était de la voir se libérer, de la voir prendre de l’assurance. Ne pas avoir peur de la liberté, l’accepter et l’assumer pour en profiter pleinement, serrait la preuve ultime que notre amour n’a pas de limites, qu’il ne se soumet à aucune convenance sociale, à aucune règle autre que celle de la satisfaction de nos désirs mutuels. Et par conséquent, en aucun cas notre amour ne saurait être l’esclave de cette monstruosité qu’est la jalousie. En effet, en acceptant à la fois la pleine liberté de celle ou celui qu’on aime et notre pleine liberté, on fait preuve d’une confiance absolue envers l’autre et en soi même. Or, celui ou celle qui parvient à développer une telle confiance en soi, n’a aucune raison ni aucune possibilité d’éprouver une quelconque forme de jalousie, celle-ci étant une manifestation totalement contraire de la combinaison de la confiance en soi et en l’autre.

L’objectif ultime et utopique de mes jeux était de créer une relation d’amour totalement libre, sans aucune autre entrave ou contrainte que ceux du plaisir de chacun et de l’autre, un amour qui se nourrirait exclusivement de sa liberté absolue pour afficher avec éclat son exclusivité.
Pourtant, entre la théorie et la pratique, se dressaient non pas une multitude de bites fières de leur plaisir et de celui qu’elles allaient procurer, mais de douloureux millénaires d’obstacles inculqués insidieusement par les religieux de tous poils et d’instincts animaux trop profondément ancrés pour être balayés d’un revers de la main.

Et au moment de recevoir le sms de Julie, seul dans notre salon qui d’un seul coup devenait le sien et, où désormais par la logique implacable du jeu je n’étais plus qu’un invité, c’est toutes ces douleurs qui creusaient mes entrailles. Qu’est ce que j’étais en train de faire ? Est-ce qu’on n’allait pas trop loin ? Est-ce que les risques pris n’étaient pas trop grands ? Est-ce que le jeu était réellement si important que ça ?

Ce jour-là, Julie ne rentra pas dormir à la maison et ne me donna aucune nouvelle. Pas plus que le lendemain. Elle n’apparut qu’en début d’après-midi, le vendredi, alors que j’étais déjà transformé en une sorte de demie zombie. J’eus l’impression d’apercevoir un peu de crainte dans son regard, sans doute causée par l’image que je renvoyais. Alors je fis de mon mieux pour jouer le jeu. Heureusement, Julie semblait déterminée pour deux et je n’eus pas besoin d’en faire des tonnes. Elle disparut rapidement dans la salle de bain pour se doucher et s’épiler puis dans la chambre, qui m’était désormais interdite, pour se préparer et s’habiller. Lorsqu’elle ressortit je la trouvais plus belle que jamais. Une irrépressible envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser s’empara de moi. Je suis persuadé que même si elle n’en laissa rien paraître, elle s’en aperçut et s’en amusa.

Sur un ton neutre, à moitié distraite en se préparant un café, elle me demanda si je me sentais bien à la maison et combien de temps j’envisageais d’y rester encore. Je lui répondis que n’ayant pas de déplacements de prévus je ne savais pas encore. Pour jouer le jeu, je lui demandais si cela la dérangeait.

- Non. Pas du tout. Au contraire. Profite. Je pars en week-end avec mon amoureux ce soir.
- Ah bon ? Vous allez où ?
- Il m’emmène à Barcelone. Il y a un festival de musique. Et on va en profiter aussi pour visiter la ville.


C’est probablement le dialogue le plus surréaliste de ma vie. Tout en m’efforçant de garder la tête froide, j’avais l’impression de prendre un coup de poignard à chaque mot.
Bien entendu, je ne reçus aucune nouvelle du week-end. Alors j’essayais de me concentrer sur le travail et de m’organiser un maximum de déplacements pour le mois. Puisque j’étais officiellement célibataire, je décidais que la meilleure façon d’en profiter était de me noyer dans le travail et en même temps de profiter du travail pour prendre du plaisir. Un des collègues avec qui j’avais l’habitude de voyager, Marco, était un spécialiste du plaisir en déplacements, et j’étais bien décidé à profiter de ses talents pour le mois à venir.

Ce n’est que le lundi matin que je reçus enfin des nouvelles. Cette fois c’est Lucas qui m’avait envoyé un SMS.

« Salut Julien. T’es toujours dans l’appart de Julie ? »
« Oui. Mais je pars cette après-midi. Pourquoi ? »
« Non c’est très bien. On rentre demain et on avait besoin d’intimité. C’est tout. »

Je ne répondis rien à ce nouveau coup. Puis trente minutes plus tard je reçus un autre SMS de Lucas :

« Au fait, si tu pouvais remplir le frigo et faire un peu le ménage je te promets un beau cadeau. »

Je ne répondis pas non plus. J’avais une terrible envie de tout saccager. Fracasser les meubles, éventrer le canapé et les fauteuils, éclater les murs. Pourtant, ma curiosité était trop forte. Le cadeau ne pouvait être que des nouvelles de leur week-end. Alors docilement et efficacement, je nettoyais tant bien que mal l’appartement avant d’aller faire des courses chez l’épicier.

Le lendemain après-midi, alors que j’étais en Italie, je reçus un premier SMS de Lucas :

« Merci Julien. Chose promise chose due. »

Puis suivirent quatre MMS. Sur le premier, Julie dans une légère robe d’été, et Lucas en short et tee-shirt, se tenaient par la taille, dos à la Sagrada Familia, et affichaient leur sourire le plus bright possible. Sur le deuxième, dans les mêmes tenues, ils s’embrassaient langoureusement dans le parc Güell. Pour ces deux clichés, ils avaient visiblement demandés à d’autres de les prendre en photo comme n’importe quel couple aurait fait. Des photos sages, des photos d’un couple amoureux en week-end.

Pourtant, ces deux clichés me remontèrent considérablement le moral. Lucas l’ignorait probablement mais six ans plus tôt, j’avais posé avec Julie exactement aux mêmes endroits, exactement dans les mêmes positions, et Julie portait une robe pratiquement en tous points identique. En faisant ces clichés puis en me les faisant envoyer par lui, Julie me faisait un énorme clin d’œil. Tout en restant entièrement dans le jeu, elle me disait, je ne t’oublie pas, je t’aime. Ces deux photos changèrent radicalement et définitivement mon humeur. Evanouies mes craintes, disparues mes interrogations, juste le plaisir d’être amoureux de la plus belle et subtile des femmes que le monde ait vu naître.
Le troisième cliché était totalement différent. Une photo de nuit où on ne voyait ni Julie ni Lucas. Juste une scène de concert et le publique debout. Le seul intérêt que j’y voyais c’est que Julie me parlait du déroulement de sa journée étape par étape tout en restant dans le jeu. Et cette journée était celle du samedi puisque la date s’affichait en gros sur un des écrans géants dressés au-dessus de la scène.
Le quatrième cliché me le confirma. Je devinais le corps nu de Julie, allongé sur le dos, les cuisses écartées. La photo était un gros plan de sa chatte. Les lèvres roses entrouvertes indiquaient qu’elle venait de faire l’amour. Le sperme qui la remplissait au point d’en dégouliner ne laissait aucun doute.

Enfin, un dernier texto de Lucas :

« Et surtout ne dis rien à ma copine. Si elle le sait elle me tue. »

Ce soir-là j’étais de si bonne humeur que pour la première fois je dérogeais à un de mes principes fondamentaux : pas de sexe au travail. Pour la première fois, j’acceptais de participer à une des soirées de Marco qui en fut ravi.


Le lendemain je reçus un nouveau texto de Lucas :

« Ca va Julien ? Il se passe bien ton séjour ? »
« Oui. Parfait. On travaille. Et toi ? »
« Moi je ne travaille pas. Ma copine me prend tout mon temps. Je te dérange ? T’es en RDV ? »
« Oui je suis en RDV mais tu ne me dérange pas. Je m’ennuie ici. »
« Ah très bien. Tu veux en savoir plus sur notre week-end ? »
« Bah oui. »
« Parfait. T’as quinze minutes pour m’envoyer une photo de toi en train de pisser contre un arbre et t’auras la suite. »

Le problème c’est qu’au moment de recevoir ces messages j’étais en pleine réunion avec des clients. Même si Marco était en train de faire l’essentiel du travail puisque le sujet concernait son domaine, impossible de sortir. Et impensable de quitter le bâtiment pour aller pisser en plein centre-ville contre un arbre.
La bonne nouvelle c’est que j’avais dans mon deuxième téléphone une photo prise trois ans plus tôt, en Italie, lors d’un voyage avec Julie. Un dimanche après-midi, à la sortie d’un restaurant, totalement soul et n’y tenant plus, je m’étais mis à pisser contre un arbre. Et c’est Julie qui m’avait pris en photo pour se moquer de moi.

J’étais persuadé que Lucas ignorait tout de cette photo. Et j’étais ravi de ce nouveau clin d’œil de Julie qui se servait de lui pour me faire comprendre qu’elle pensait à moi, qu’elle se souvenait de tout, et qu’elle m’aimait.
J’envoyais la photo dix minutes après l’ultimatum. La réponse de Lucas ne se fit pas attendre.

« Purée. T’es motivé toi. Ca fait plaisir. Accroches toi alors. »


Suivirent au fur et à mesure les traditionnels MMS. Le délai entre chaque MMS me rendait fou. Mes relances n’avaient aucun effet. Lucas envoyait quand il voulait. C’est-à-dire, quand Julie lui disait d’envoyer.

Sur le premier, on voyait Julie en train de se faire prendre par derrière. Elle était entièrement habillée, la jupe simplement retroussé par-dessus ses fesses et le string écarté sur le côté pour permettre la pénétration. Penché en avant, elle s’appuyait contre un mur. Sur le deuxième, arrivé cinq minutes plus tard, c’était exactement la même scène. Sauf que cette fois la bite n’était pas au fond de Julie. A l’exception du gland, elle était à l’extérieur.
Sur le troisième MMS, arrivé quinze longues minutes plus tard, on voyait un plan rapproché du visage de Julie, visiblement assise au bord du lit et clairement en train de sucer. L’endroit était beaucoup plus éclairé que le précédent. Il me semblait qu’elle ne portait plus de vêtements puisque je ne voyais pas les bretelles de son haut.

Je demandais à Lucas si les messages étaient dans l’ordre chronologique mais il ne me répondait pas. Dix minutes plus tard, et alors que j’étais en train de perdre lentement mais sûrement le fil de la réunion, je recevais le quatrième MMS : la bouche de Julie remplie de sperme.

La réunion devenait tout simplement insupportable lorsque le cinquième cliché arriva. Encore une photo de Julie prise par derrière, cette fois en levrette, et elle n’avait plus que ses bas. La bite était à moitié enfoncée et on devinait une main de Julie crispée en train de serrer le matelas. Un geste d’autant plus normal que Julie était cette fois en train de se faire enculer.

Ce cliché me perturba sérieusement et fit naître un grand doute en moi. Je perdis totalement le fil de la réunion. Ce n’était pas le fait de voir Julie se faire enculer qui me mettait dans cet état. Elle le faisait depuis un moment avec Lucas et je le savais. Ce qui était vraiment troublant c’est que sur la deuxième photo et sur la cinquième, la bite était recouverte d’une capote. En essayant de comparer le troisième cliché avec ces deux-là, mes interrogations se multipliaient. La bite avec la capote semblait sensiblement plus fine que celle que Julie suçait. Par ailleurs, Lucas et elle n’utilisaient plus de préservatif depuis un moment. Arrivant à la conclusion qui s’imposait je laissais échapper un « Putain » sonore qui attira l’attention de toute la salle sur moi. Je fis de mon mieux pour faire semblant d’être préoccupé par un point de détail dans la paperasse alors que Marco me chuchotait à l’oreille :

- Qu’est ce qui t’arrive ?
- T’inquiète. Juste un détail. Continue pendant que je vérifie.

Puis aussitôt que je ne me sentis plus la cible de l’attention générale, j’envoyais un nouveau message à Lucas :

« Vous étiez combien ? »

Cette fois la réponse ne se fit pas attendre.

« Enfin une bonne question mon pote. Disons que ma copine est insatiable. On a ramené un des danseurs argentins du festival avec nous. Et même à deux on n’a pas réussis à la calmer. Regarde plutôt. »

Puis ce fût un enchainement quasi interminable de MMS qui arrivaient sur mon smartphone. Une avalanche d’images, le plus excitant des films pornos jamais réalisés, qui me déconnecta de la réalité. Julie en train de danser au milieu de la foule avec un grand brun. Julie en train d’embrasser le brun. Julie, assise sur le trône de toilettes publiques, en train de sucer quelqu’un qui devait être le brun. Puis de nouveau le premier MMS que j’avais reçus. C’était donc l’argentin brun en train de la prendre contre le mur des toilettes. Puis le deuxième MMS. Puis de nouveau Julie dans la foule, cette fois en train de danser avec Lucas. Puis une photo prise dans une voiture, probablement un taxi, de Julie en train de se faire doigter. Puis Julie à l’hôtel, à genoux, en train de sucer l’argentin tout en branlant Lucas. Puis Julie prise en levrette par Lucas en train de sucer l’argentin. Elle a juste retirée son string. Puis Julie sans ses vêtements, portant uniquement des bas, en train de se faire prendre par l’argentin en missionnaire. La même position en gros plan et de dos. Puis Julie en train de se faire prendre dans la même position mais par Lucas. Puis Julie allongée sur le ventre, la croupe relevée, en train de se faire enculer par Lucas. Puis l’éjaculation de Lucas sur ses fesses. Puis Julie, tout sourire, les mollets sur les épaules de l’argentin pendant qu’il l’a pénètre. Puis le cinquième MMS, celui de Julie en train de se faire enculer en levrette mais cette fois par l’argentin. Puis le deuxième et troisième MMS. D’abord Julie en train de sucer Lucas puis Julie la bouche pleine de la semence de Lucas. Ensuite une photo de Julie totalement nue et seule sous la douche. Puis une photo de Julie à genoux sous la douche en train de sucer l’argentin. Puis Julie en train de se faire prendre par l’argentin, sous la douche, debout et de face. Puis toujours sous la douche mais par derrière. Puis Julie sur le lit en missionnaire avec l’argentin. Puis Julie en levrette avec l’argentin pendant qu’elle suce la bite molle de Lucas. Puis Julie en train de se faire prendre en missionnaire par Lucas. Puis une éjaculation de Lucas sur les seins et le ventre de Julie. Puis de nouveau l’argentin qui l’a prend en levrette tout en lui introduisant un doigt dans le cul. Puis l’argentin qui l’encule en levrette. Puis l’argentin qui éjacule sur son dos. Et enfin, alignés sur une table, huit préservatifs usagés en forme de trophées.

La découverte de ces photos m’avait mis dans un état second. Je ne faisais plus aucune attention à mon environnement immédiat. La réunion et ses participants n’existaient plus. Et lorsqu’elle fut finie, c’est Marco qui dut me le signaler.

- Bah alors vieux ? Qu’est ce que tu attends ?
- Hein ?
- C’est fini. On y va. Ca va toi ?

Je rangeais mes dossiers sans lui répondre. Le soir, pour éviter toute discussion je prétextais des douleurs gastriques et m’enfermais dans les toilettes de la chambre d’hôtel. Cela me permit de ne pas le suivre dans sa nouvelle virée et de pouvoir profiter seul de la chambre.

La capacité de Julie à me surprendre me semblait désormais infinie. Ses nouvelles règles avaient été une énième surprise. Ses messages cachés via les MMS de Lucas, encore une autre surprise. Le fait qu’elle couche avec un inconnu rencontré à Barcelone avec Lucas, une surprise totale. J’avais plus ou moins accepté l’idée qu’elle joue avec Lucas au jeu du « couple officiel ». Je n’avais jamais imaginé qu’elle pousserait le jeu au point de reproduire avec lui les même jeux qu’avec moi et d’introduire un autre dans leurs ébats. La voir libéré à ce point, prise par tous les trous, photographié en pleine action à la fois par Lucas et par son amant d’un soir, m’était encore quelques heures plus tôt totalement impensable. Je passais la nuit à revoir les photos sur mon téléphone tout en me branlant. Alors que dimanche soir je me morfondais seul à la maison, Julie vivait une de ses plus sulfureuses nuit de baise de sa vie. Rien que cette idée me fit éjaculer six fois dans la nuit. Je vidais entièrement la boite de mouchoirs de la chambre d’hôtel.

Je n’allais plus recevoir aucun MMS de leur part pendant tout le mois. Julie prenait régulièrement des nouvelles, comme en en prend d’un ami, et ne me disais rien de précis sur ses ébats. Juste des allusions sur les endroits où elle allait sortir avec son copain. Je ne retournai à l’appartement que sept jours, non consécutifs, dans le mois. Pendant mes présences, ils n’y dormirent que deux fois. La première fois ils avaient dinés en ville, avant d’aller danser dans un bar. Ils rentrèrent extrêmement joyeux vers deux heures du matin alors que je dormais déjà. Après un rapide démaquillage, Julie fila dans la chambre en sous-vêtements. En passant devant moi elle me lançant :

- Julien j’espère qu’on ne va pas trop te déranger.

Puis quand Lucas traversa le salon pour aller la rejoindre, en caleçon, il se contenta de me sourire et de me faire un clin d’œil.

Aussitôt la porte de la chambre refermée, j’entendis les rires de Julie. Puis le silence. Un silence qui ne signifiait rien puisque la chambre était loin du canapé du salon, et une fois la porte fermée il fallait qu’on crie réellement à côté pour entendre quelque chose. D’ailleurs, une dizaines de minutes après les rires, j’entendis clairement les cris de Julie. Ils durèrent une trentaine de secondes puis ce fut de nouveau le silence. Environ une heure plus tard, c’est les cris de Julie qui me réveillèrent. Je n’eus pas le temps de sortir complétement de mon sommeil, qu’ils cessèrent. Puis la porte de la chambre s’ouvrit et Lucas traversa le salon, nu comme un verre, la bite encore gonflée, pour aller aux toilettes. En repartant vers la chambre il me lança :

- Elle est vorace. Mais qu’est ce que c’est bon. Allez, bonne nuit Julien.

Cette fois je mis du temps à m’endormir et trente minutes plus tard, je ne perdis rien des cris de Julie. C’étaient les derniers de la nuit.

La deuxième fois où je dormis à l’appartement en leur présence, ils étaient sobres. Ils allèrent se coucher tôt alors que je glandais devant la télé. Cette fois je n’entendis strictement rien. Ce n’est pas pour autant qu’il ne se passa rien dans la chambre.

Julie l’ignorait et elle l’ignore encore. Mais pratiquement dès le début de sa relation avec Lucas, j’avais décidé de truffer l’appartement de petits gadgets électroniques. En priorité la chambre et le salon. Il y avait des micros planqués sous le lit et la lampe de chevet dans la chambre. Mais aussi sous le canapé et le meuble télé dans le salon. Dans le même meuble, au milieu des box, du système son et de tout un attirail électronique duquel Julie ne s’approchait jamais, il y avait une caméra braquée sur le canapé. Une autre était planquée dans la chambre, trônant fièrement en plein milieu de la commode, bien en vue et directement braquée sur le lit, l’objectif dissimulé dans une sorte de horloge réveil rétro que je prétendais bien aimer en terme de déco.

Les micros et les caméras s’activaient par un système de capteurs de sons pour les uns et de capteurs d’images pour les autres. Les caméras étaient en plus pourvues de vision nocturne. Elles enregistraient sur des cartes SD d’une capacité de 32GO. Pour assurer le plus long temps d’enregistrement possible, j’avais volontairement réduit la qualité de capture des vidéos au minimum. Les micros posaient un autre problème. Leurs cartes mémoires étaient suffisantes pour enregistrer des mois de discussions mais hélas elles fonctionnaient sous piles, contrairement aux caméras que j’avais branchés sur le secteur.

Par conséquent, chaque passage par la maison, et ce non seulement pendant le mois d’absence de Maria mais depuis pratiquement le début de leur relation, me permettait de transférer tout le contenu des cartes SD vers un disque externe puis de vider les cartes mémoires et de recharger les batteries des micros.
La caméra du salon ne m’apprit rien à part que ma chérie regardait trop la télé quand elle était seule à la maison. Idem pour les micros du salon.

En revanche, mes gadgets de la chambre m’apprirent que cet endroit était l’antre de la débauche. Lorsqu’elle dormait seule, Julie se masturbait systématiquement avant de s’endormir. Lorsque Lucas était présent, ils ne se contentaient jamais de dormir. Et jamais ils n’avaient eus de nuit à moins de trois rounds.

La qualité médiocre des images, avec vues prises de loin et en faible résolution, était largement compensée par la qualité exceptionnelle du son. L’horloge interne de tous ces petits bijoux ayant été synchronisée au millième de seconde près, je n’avais aucun mal à associer le son à l’image. Finalement, après des dizaines d’heures de visionnage et d’écoutes, le plus excitant ce n’était pas de les voir en pleine action. C’était de les entendre juste avant, parfois pendant et surtout juste après.

Certaines de ces scènes et de ces échanges volés sont tellement ancrées dans mon esprit qu’il m’est arrivé de me faire jouir dans mon sommeil en les rêvant.

Par exemple, il y a cette fois où Lucas est en train de la prendre tendrement en missionnaire. Puis tout à coup Julie qui lui lance :
- Je t’ai connu plus vaillant quand même.

Vexé, il la retourne, la prend violemment en levrette en la tirant par les cheveux. Julie qui rit à gorge déployé et l’encourage :
- Bah voilà. C’est mieux. Tu vois que tu y arrives.

Puis ses rires cessent quand il veut l’enculer à sec.
- Non. Pas comme ça. Doucement.
- Ah bon ? Tu veux pas ? Je croyais que j’étais trop tendre.

Alors qu’il l’a reprend en levrette, de nouveau Julie qui lui dit :
- J’ai pas dit que je voulais pas. J’ai dit pas à sec.

Lucas s’arrête, va chercher le gel, revient la préparer avant de la pénétrer lentement. Le plus choquant pour moi pendant ce visionnage a été d’apercevoir la main de Julie pendant qu’elle se caresse le clito alors qu’il l’encule. Puis l’entendre crier :
- Putain. C’est trop bon. T’arrêtes pas. Vas-y.

Et Lucas de la démonter jusqu’à ce qu’elle jouisse puis de lui demander gentiment :
- Je peux continuer ?
- Vas-y mais fais vite stp. J’en peux plus.

Puis trente seconde plus tard, Julie lui dire :
- J’ai trop mal mon chéri. Arrêtes s’il te plait.

Et lorsque Lucas s’allonge sur le dos, la bite encore raide, Julie aller le sucer alors qu’il vient tout juste de sortir de son cul :
- Ca ne te dérange pas de te finir dans ma bouche au moins ?
- Oh t’es trop forte Julie.

Après moins d’une minute de pipe énergique, le corps de Lucas est secoué de convulsions, il pousse un râle de plaisir, alors que Julie se relève, visiblement la bouche pleine de son sperme, pour sortir du champ de la caméra et filer aux toilettes.

Puis une autre fois, cette discussion alors qu’elle est blottie dans ses bras après une séance bien plus classique. Sans doute leur discussion à la fois la plus rassurante et la plus inquiétante que j’ai espionnée.

- Julie t’es formidable. Je crois que je ne pourrai jamais me passer de toi.
- De moi ou de mon corps ?
- De toi. Toi Julie. En entier.
- Pourtant tu sais bien qu’il va falloir tôt ou tard.

Un long silence. Julie lui caresse le torse alors que Lucas est immobile. Puis de nouveau Lucas qui parle d’une voix basse et grave :

- Et pourquoi on ne pourrait pas être ensemble tous les deux ? Hein ? Pourquoi ? On s’entend super bien. Au lit j’ai jamais autant pris mon pied. Et toi non plus je suis sûr. Dis moi pourquoi on ne pourrait pas être ensemble ?

Puis Julie qui d’un seul coup s’écarte de lui et se relève sur le lit. Sa voix est ferme. Plus rien à voir avec les doux chuchotements.

- T’es sérieux là ? Tu veux vraiment avoir cette discussion ?
- Bah oui. Pourquoi pas.

La voix de Lucas est d’un seul coup beaucoup moins assurée. Alors Julie reprend.

- Je vais te dire pourquoi. Parce que je suis amoureuse de mon homme. Parce que c’est l’homme de ma vie. Le seul. L’unique. Parce que personne ne le remplacera jamais. Est-ce que c’est clair ?
- Et moi je suis quoi alors ?
- Tu veux vraiment le savoir ? Bah écoutes moi bien. Si demain il me dit que je ne dois plus jamais te voir, plus jamais t’adresser la parole, eh bien je ne te verrai plus jamais et je ne t’adresserai plus jamais la parole. Bien sûr ce qu’on fait ensemble ça me manquera. Quelques jours, peut-être des semaines, voir des mois. Mais je n’aurai aucun problème à y renoncer si à un seul instant je sens que c’est ce qu’il faut faire pour mon couple.
- Je vois.
- T’es sûr de voir ? Je ne crois pas que tu vois. Sinon tu n’entamerais pas ce genre de discussion avec moi. Et sache que si je lui en parle c’est exactement ce qu’il me demandera de faire. Et c’est ce que je ferai. Alors si tu veux continuer à préserver ce qu’on a ensemble, c’est-à-dire passer du très bon temps ensemble, ne me parle plus jamais de ça. C’est clair ?
- Oui. Oui. C’est bon j’ai compris.

Puis Julie quitte la chambre. Elle ne revient qu’une heure plus tard pour s’allonger de son côté du lit en lui tournant le dos. Lucas qui ne s’est pas endormi vient se coller à elle. Il chuchote :
- Excuses moi Julie. Je ne voulais pas te mettre en colère. Je suis désolé. J’ai été stupide.

Elle ne lui répond pas. Il lui embrasse le dos, la caresse et continue :
- Je te promets, plus jamais je ne te parlerai de ça. Je ne veux pas perdre ce qu’on a. J’aime trop ton corps, j’aime trop ton odeur pour ça. J’aime trop ta capacité de mouiller. J’aime trop quand je peux glisser un doigt comme ça. Dis moi que tu aimes ça aussi ?

Silence de Julie. On aperçoit les mouvements de l’épaule de Lucas. Puis les premiers soupirs de Julie.
- Dis moi que tu aimes ? S’il te plait ? Tu vois que tu aimes quand je te doigte. Dis le je t’en prie.

Un chuchotement de Julie :
- Oui j’aime ça gros béta.

Alors elle se tourne vers lui. Ils s’embrassent longuement. Elle lui monte dessus pour le chevaucher. Et cette fois ils ne baisent pas. Ils font l’amour dans cette position pendant plus d’une demie heure et jouissent pratiquement simultanément.
Et sans se parler, ils s’endorment paisible et rassasiés l’un dans les bras de l’autre.

Dans un tout autre registre, il y a cette fois où ils rentrent visiblement un peu éméchés et déjà nus dans la chambre. Ils ont amenés avec eux les cartes de Trivial Pursuit.
Lucas pioche une carte au hasard et pose la question. Si Julie répond correctement, elle décide de ce qu’elle veut que Lucas lui fasse ou ce qu’elle va faire à Lucas.
Si elle choisit que Lucas lui fasse quelque chose, c’est elle qui décide quand il doit s’arrêter. Si il ne tient pas la durée, il perd et Julie a encore la main pour décider sans avoir à répondre à une question.
Si elle décide de faire quelque chose à Lucas, ce dernier doit se laisser faire au moins une minute puis il peut interrompre l’action à sa guise.
Si Julie répond mal à une question, les mêmes règles s’appliquent mais c’est Lucas qui décide.

Le jeu a duré plus de quatre heures. Lucas a joui trois fois. Julie deux. Ils ont utilisés des aliments, de la crème chantilly, des glaçons, un gode que j’avais acheté avec Julie, un œuf vibrant, des boules de guiecha et un plug anal.
Après une série de quatre mauvaises réponses, Julie s’était tour à tour, fait goder la chatte, avait dû sucer la bite de Lucas continuellement recouverte de chantilly pendant plus de dix minutes, fait goder le cul puis sodomisée. Elle n’avait pas interrompue la sodomie avant de se faire jouir en se caressant le clito.

En revanche, à sa première bonne réponse, elle avait exigée de Lucas qu’il se mette à quatre pattes avant de lui enfoncer le plug anal dans le cul.
- T’aime bien me prendre le trou du cul hein ? Bah tu va voir ce que ça fait !

Au bout d’une minute, Lucas avait mis un terme à l’expérience comme le jeu l’y autorisait. Mais Julie n’en démordait pas. A sa nouvelle bonne réponse, elle avait demandé à Lucas de s’allonger sur le dos et de relever son cul. Puis elle était venue s’asseoir sur son visage.
- Tu vas pas y échapper ! Lêches moi pendant que je t’encule pour voir.

Puis tout en lui godant le cul, elle le suçait goulument alors que Lucas lui léchait tant bien que mal la chatte. Cette fois il n’usa pas de son droit d’interrompre l’action de Julie. Il se laissa goder et sucer jusqu’à ce qu’il finisse par jouir dans la bouche de Julie.


Par la suite, je remarquais que le gode et le plug refaisaient régulièrement surface dans leurs nuits de baise et qu’ils passaient allégrement d’un cul à l’autre. Avant le mois d’absence de Maria, notre règle voulait que Julie me raconte en détail ses ébats avec Lucas. Elle le faisait disons dans les grandes lignes. Elle minimisait la fréquence des sodomies et le plaisir qu’elle en tirait, elle avait mentionnée la soirée Trivial Pursuit sans fournir trop de détails, et surtout sans dévoiler le godage de Lucas. Elle ne parlait jamais de l’utilisation des accessoires. De mon côté je décidais de ne rien lui dire de mon système d’espionnage. Ne se sentant pas surveillée, Julie se lâchait beaucoup plus qu’en ma présence. Le fait qu’elle me cache des détails aussi croustillants révélait sa gêne d’évoquer ces pratiques avec moi. Au lieu d’en faire un scandale stupide, je décidais d’y trouver mon compte en continuant de l’observer alors qu’elle se lâchait pleinement.

Pourtant, il fallait absolument que je trouve un moyen pour qu’elle se libère totalement avec moi et qu’elle n’ait pas honte de ses pratiques avec les autres, qu’elle ne cherche pas à me préserver de je ne sais quel choc. J’échafaudais des dizaines de scénarios. Et pour les mettre en pratique, j’attendais avec impatiente le retour de Maria et le début des deux semaines de soumission totale que Julie m’avait promis.


Au travail, j’avais mis les bouchées triples en raison du retour de Maria. J’avais bloqué vingt et un jours de vacances commençant la veille de son retour. Au sein de la compagnie cela fit l’effet d’une bombe : j’étais l’homme qui ne part jamais en vacances ! Mais je m’en fichais complétement tant j’étais absorbé par mes projets.

Le jour J j’étais à la maison. Lorsque Julie rentra du travail elle fut surprise de m’y trouver. Un peu gênée, un peu timide, elle vint se pendre à mon coup et me gratifier d’une longue pelle.
- Tu m’as manquée mon ange.
- C’est vrai ce petit mensonge ?
- T’imagines pas à quel point.
- Mais tu as quand même bien profitée non ?

Elle me sourit.
- Bah oui. Comme toujours.
- Moi aussi j’ai bien aimé cette partie du jeu.
- Mais…
- Mais je sens que je vais largement préférer celle qui arrive.

Elle sourit, me caresse le bras, mais ne répond rien.
- Ne me dis pas que tu as oublié notre accord ?
- Mais non, pas du tout.
- Et tu n’as pas l’intention de le remettre en question ?
- Bah non. Bien sûr que non.
- Très bien. Alors ça ne te dérange pas si on commence demain matin ?
- Au contraire. Une soirée de répit est la bienvenue.
- Qui t’as dit que ce serait du répit ?
- Oh tu m’as compris. Une soirée sans jeu quoi.


On passa l’essentiel de la soirée à discuter. Je lui fis admettre qu’elle adorait le faire avec Lucas et que souvent elle trouvait ça meilleur qu’avec moi. Elle admit aussi qu’il lui manquait déjà et qu’elle était heureuse de passer à un autre jeu surtout pour ne pas y penser. Elle me raconta certains de leurs jeux, pensant m’apprendre ce que je savais déjà. Elle me jura qu'en dehors de l'argentin ils n'avaient invités personne d'autre dans leurs jeux. Lucas avait beaucoup aimé et il avait la ferme intention de recommencer. Avec une fille si possible. Elle n'avait rien contre l'idée.

Et on fit l’amour. Tendrement. Pour la dernière fois avant longtemps.

Le lendemain j’étais le premier réveillé. Lorsque Julie ouvrit les yeux, elle me sourit. Mais elle ne rencontra que mon visage fermé et froid. J’étais déjà pleinement dans la peau de ce personnage que j’imaginais jours et nuits depuis des semaines. Celui qui en exerçant un pouvoir absolu et total sur Julie allait la forcer à se libérer définitivement vis à vis de moi.

- Dépêches toi de te lever et prépare ta valise !
- Ah ! Ah bon. On part quelque part ?
- Oui.
- Mais je dois aller au travail.
- Tu ne dois rien du tout. Les seules choses que tu dois faire c’est ce que je te dis de faire. Et tu le sais très bien.
- Mais…

Je la fis taire en posant un doigt sur sa bouche. Puis d’une voix aussi posée que glaciale, j’énonçais :
- Julie, on va être très clairs tous les deux. Pendant les deux semaines qui viennent, et parce que c’est ce que tu as voulue, tu es mon objet. Rien d’autre que mon objet. La seule question que tu peux me poser c’est « Excuses moi, est ce que je peux te poser une question ? ». Et c’est seulement si je t’autorise à le faire que tu pourras en poser une autre. C’est clair ?

Julie hésite un court instant avant de me répondre timidement :
- Oui.
- Non. Tu ne me réponds JAMAIS oui. C’est clair ? En tête à tête tu me réponds « Oui Maître ». En public tu me réponds « Oui Julien ». C’est clair ?

Elle hésite de nouveau puis finalement elle me répond :
- Oui Maître.
- C’est mieux. Pour ton travail je m’en fous complétement de comment tu vas gérer. Tu te débrouilles. Ce n’est pas mon problème. Maintenant, je fais une seule exception à la règle et je sors du jeu pour la première et dernière fois : je me suis arrangé pour te faire poser deux semaines de vacances en expliquant à ta DRH que je te faisais une surprise pour notre anniversaire de mariage. Elle a trouvée ça trop mignon et m’a promis de ne pas t’en parler.

Son visage s’illumina.
- Oh merci mon chéri.

Elle s’élança pour m’embrasser mais je la stoppais net.
- Je t’ai dit, c’est la première et dernière fois que je sors du jeu. La prochaine fois que tu me poses une question ou que tu ne m’obéis pas instantanément et avec plaisir il n’y aura pas de cadeaux. Ta période de soumission se prolongera de deux semaines tout de suite. C’est toi qui l’as proposé. Tu te souviens ?
- Oui Maître.
- Voilà qui est bien mieux. Première règle : ton téléphone est confisqué. Tu n’as pas besoin de communiquer avec qui que ce soit d’autre que moi. Et tu n’as pas le droit de le faire, sauf avec les personnes avec qui je t’autoriserai expressément à le faire. C’est compris ?
- Oui Maître. C’est compris.
- Parfait. Pour ton information, sache que si par hasard tu trouves ce réveil un peu trop brutal, pendant que tu profitais de ton mois en amoureuse avec ton super étalon, j’ai eu de très très longues heures vides pour réfléchir aux deux semaines qui viennent. Sois certaine que je me suis appliqué à être le plus vicieux et pervers possible, à prévoir les moindres détails pour te faire tenir ta promesse. Que tu le veuilles ou non, tu vas être ma soumise absolue. Mon objet de plaisir et rien d’autre. Ne doute pas une seule seconde qu’il y aura des moments pénibles, douloureux et humiliants pour toi. Alors si tu veux éviter la clause de prolongation automatique, je ne peux te donner qu’un seul conseil. Rentre au plus vite dans la peau de ton nouveau personnage. Trouves le plus de plaisir possible dans chacun de mes ordres. Car plus tu tarderas à le faire, et plus ce sera long et plus ce sera pénible pour toi. On est d’accord ?
- Oui Maître.
- Très bien. Maintenant lèves toi et prépare ta valise devant moi. Ne t’habilles pas. Je veux te voir à poil. On va dans un pays où il fait très chaud. Prévois plusieurs maillots de bain. Je veux aussi tes plus beaux sous-vêtements, tous tes bas, tes jupes et tes robes les plus sexy, et beaucoup de talons hauts. Et avant de plier et de mettre dans la valise, tu me montres chaque article pour que j’approuve ou non.

Dans ces conditions, sa préparation de la valise dura une demi-heure. Sans bouger du lit j’approuvais la majorité de ses choix ne rejetant que des pantalons et deux paires de chaussures trop banales. Lorsqu’elle eut finie, et alors qu’elle s’apprêtait de fermer la valise, je lui ordonnais d’y placer d’abord tous ses sex-toys accompagnés d’une nouvelle panoplie que j’avais achetée, quatre boites pleines de préservatifs et deux tubes de gel lubrifiant. Le tout trônait au-dessus des vêtements, bien en vue en cas de contrôle inopiné des douanes. Puis je lui ordonnais de repasser trois de mes chemises avant de faire ma valise.
Alors qu’elle s’activait, je n’avais pas bougé de ma place au lit. Je me touchais ostensiblement la bite en la voyant faire. Lorsque ma valise fut prête je lui ordonnais de venir me sucer. Elle s’exécuta sans rechigner. Mais malgré toute son application, au bout d’un quart d’heure je constatais qu’elle était loin de me faire jouir. Frustré, je lui lançais :

- C’est tout ce que tu sais faire ? Hein ? Elle n’est pas assez bien pour ta bouche ma bite, c’est ça ? Parfait ! Mets-toi à quatre pattes et montres-moi ton cul !

Elle s’installa en position de levrette. Je l’obligeais à s’écrouler entièrement sur le lit, laissant uniquement ses fesses à l’air. En introduisant un doigt dans sa chatte, je découvris avec satisfaction qu’elle mouillait abondamment. Mais je ne voulais pas lui faire plaisir. Je voulais qu’elle souffre. Je pariais que plus ce premier réveil allait être brutal plus elle allait accepter facilement ce que je comptais lui demander par la suite. Alors, sans aucune préparation, et complétement à sec, je forçais le passage dans son cul. Elle se cramponna au lit, hurla de douleur, tenta de se dégager mais finalement se laissa faire :

- Arrête de crier ! Je veux pas t’entendre ! Tais-toi je te dis !

Et c’est dans un silence quasi absolu, rarement interrompu par un cri étouffé dans le matelas, que je la sodomisais comme je ne l’avais jamais fait. Violemment, de manière sale, douloureuse et totalement humiliante pour elle, avant finalement de me finir à l’intérieur de son cul. Alors qu’elle allait s’écrouler sur le lit, je lui ordonnais de se relever.

- J’en ai pas fini avec toi. Viens ici. Nettoies moi la bite avec ta bouche. Je suis sûre que maintenant tu vas la préférer.

Elle hésita un long moment, me lança un regard implorant mais devant ma détermination elle s’appliqua. Estimant qu’elle en avait assez fait, je lui ordonnais d’aller se doucher. Et c’est ainsi que commença le premier jour de soumission de Julie.
#1401097
On est clairement plusieurs à attendre la suite de ce récit toujours aussi bien écrit... vivement qu'on en sache plus ! :)
#1401368
Comme je le précise dans le titre, il s'agit d'un récit où la réalité des événements et la fiction sont mélangés. La fiction c'est souvent ce que j'aurai voulu qu'il se passe ou la façon dont j'aurai voulu que cela se passe.

Par exemple, le mois de vacances de Maria a réellement existé. J'ai proposé à ma chérie l'idée que je décris dans le récit mais ça ne lui disait rien. D'une part elle n'a plus trop envie de revoir Lucas de façon intime (ce n'est plus arrivé depuis plus de deux mois maintenant). D'autre part l'idée qu'on fasse semblant de ne plus être en couple, même pour le jeu, elle est totalement contre.

La prochaine étape est prévue pour la mi septembre. Je peux faire un récit mais ce ne sera que la façon dont j'ai envie que les choses se passent. Ou alors on attend fin septembre pour qu'il y ait un peu plus de réel???

Notre boutique candauliste 100% sécurisée