- 21 janv. 2010, 13:01
#18053
Après que j’eu édité un récit obscène sur un site gay, un homme me contactait qui me confiait fantasmer sur les travestis, et me proposait une rencontre avec sa moitié. Un premier rendez-vous entre hommes était convenu avant d’inviter madame à se joindre aux ébats.
Pour la première rencontre, je me rendais donc chez eux un soir où l’épouse était absente (elle est surveillante de nuit dans un hôpital). J’arrivais vers 22 heures. J’avais mis des talons très hauts, une minirobe courte, des bas noirs, ainsi qu’un shorty de dentelle moulant et un serre taille en satin, noirs, sous un imperméable d’inspecteur de police et perruquée brune. Je m’étais soigneusement épilée afin que mon corps soit bien lisse, notamment les fesses les bourses et le sexe, ne conservant qu’une touffe pubienne. En revanche, et comme d’habitude, je gardais mon visage d’homme viril moustachu et barbu. Tantôt ça effraie, tantôt ça fait rire, tantôt ça angoisse, tantôt ça excite terriblement ...
Le mari me reçut dans la pénombre déjà entièrement nu (apparemment plus vieux et ventripotent que dans le portrait qu’il m’avait fait de lui, mais soyons indulgents : il y a tant de misères dans cette vallée de larmes). Je déambulais dans l’appartement, haut perchée sur mes escarpins, jusqu’à un écran qui scintillait dans la nuit, exposant des photos de l’épouse. Lui me suivait, apparemment à quatre pattes, et je devinais son regard sur mes jambes superbes d’élégante obscène ... Je m’installais debout devant le bar sur lequel était placé l’ordinateur, et je regardais les photos les unes après les autres. Une belle série, l’épouse posant d’abord en tenue très chic, à l’extérieur, apparemment sur le parvis d’une église après la messe : une blonde de 45-50 ans, assez grande et pulpeuse en manteau de fourrure, avec un chignon et des lunettes, une grande bouche aux lèvres rouges, un teint de velouté aux poireaux, un regard froid et bleu, une allure réservée et pourtant audacieuse, pour un oxymore érotique intéressant. Des chaussures aux talons un peu trop hauts ; une boucle autour des chevilles ; des bas noirs avec une couture visible quand, sur un cliché, elle s’éloigne. Le vison à la fois chic et un peu vulgaire, un peu trop court, un peu trop près du corps. Il y avait ensuite quelques photos plus suggestives, aux cuirs beiges, la montrant montant dans une voiture luxueuse, à la carrosserie brillante, aux impeccables coutures, puis en descendant, laissant deviner la lisière de dentelle des bas noirs. On ne voyait plus son visage, mais on devinait des chairs grasses et très blanches. Je commençais à m’intéresser à la question, d’autant que le mari me vénérait à genoux sous le bar en léchant avidement mes escarpins et mes jambes gainées. Les photos suivantes étaient prises ailleurs, toujours en journée, mais dans l’habitacle, elle assez dévêtue, apparemment sur une aire d’autoroute, et on entrapercevait des types qui mataient par les vitres ses cuisses nues exhibées au dessus de la jupe troussée, ses talons impudiquement posés sur la ronce de noyer et le vison qui pendait sur les flancs, et la racine des seins opulents dans l’échancrure du corsage grège. Le mari, pendant ce temps, remontait sur mes cuisses, et me léchait avidement en tripotant mes fesses sous le shorty. Je commençais à percevoir mon érection qui se développait sous la dentelle serrée ajourée qui m’enserrait le sexe. ... Sur les photos suivantes madame se dirigeait vers des frondaisons en relevant sa jupe très haut sur une croupe large, percheronne, sillonnée de vergetures, mais excitante car dénudée entre le haut des bas et le bas du haut... Et ornée d’un singulier tatouage ; malgré que mon attention fut bien distraite, je trouvais bien bizarre cette chaîne de têtes de morts qui se donnait la main – pour autant que des têtes, fussent-elles de mort, puissent se donner la main. Mais c’était l’impression que donnait cette fresque macabre alignée largement au dessus des fesses dans les lombes, et qui, pour peu qu’elle cerclât complètement ce corps épais, devait se trouver à mi-chemin du nombril et du mont de Vénus. Le mari me parcourait de sa langue à travers mon shorty, tout en entreprenant de caresser mon trou du cul, en murmurant : « Elle vous plait ? Elle vous plait ma salope monsieur ? » ; pendant que madame, sur les photos suivantes, était en levrette les mains et les genoux dans la glaise humide des sous bois ; deux types giclaient sur ses grosses fesses laiteuses ; et le mari prenait en fond de gorge. Il salivait d’abondance et je sentais que j’allais jouir. Il entra lentement son doigt dans ma chatte de vielle morue travestie, et je me répandais dans sa bouche dans le même temps que le sperme coulait lentement dans la raie poilue de son épouse ...
J’étais las. Je reprenais mes vêtements d’homme pressé que j’avais glissés dans un sac, je me remettais en ordre, et je sortais comme un bourgeois honnête et banal dans la lumière de l’été ; laissant mon compagnon souillé se repaître de mon souvenir gluant.
Je n’ai jamais vu transgresser vraiment l’usage du secret dans ces aventures. Je les aime sans lendemain, sans suite, et j’oubliai jusqu’au lieu de cette débauche, et cet homme que je n’ai qu’entrevu dans la pénombre d’un appartement au volet hermétiquement clos, dont je ne connaissais pas le nom, et dont j’oubliai rapidement l’adresse, l’étage, et la porte. Je ne gardais que le souvenir de sa grosse salope de bourge sortant de la messe pour aller se faire enfoutrer le cul sur une aire d’autoroute.