Elle a compris une grande partie du candaulisme, et surtout ma façon de le vivre qui peut être quelque peu atypique. Je ne crois pas qu'elle apprenne le candaulisme mais plutôt qu'elle découvre l'approche libertaire du libertinage par le vécu. Sans adhérer elle connait bien le polyamour et un peu l'anarchie relationnelle. En fait sur le sujet elle en sait sans doute plus que pas mal de libertins... ce qu'elle découvre c'est le trouble étrange de voir ses réflexes habitués aux couples "monogames exclusifs" ne trouver aucune forme de jalousie chez moi, mais du plaisir. Là où elle s'attendrait à faire face à des conflits elle trouve de la compréhension et même du désir. Cela lui est encore étrange, bien qu'elle apprécie la chose et trouve notre relation très saine car sincère, communicante, aimante etc, cela ne colle pas avec le conditionnement qu'elle a connu jusque là.
Ayant vécu avant elle 10 ans avec une autre qui rejetait la chose (et pas que) je dirais aux jaloux que je comprends leur frustration et leur souhaite de gouter aux même plaisirs. Mais que cela tient avant tout aux choix de chacun. Ce que j'ai vécu m'a fait comprendre que si l'on veut être en adéquation avec soi même sur ce registre il faut beaucoup travailler sur soi, beaucoup apprendre, et ne pas se tromper de partenaire. Je ne lui ai pas caché la chose dès le départ, elle m'a vite dit que certains de ses fantasmes collaient avec les miens, de là (et de bien d'autres choses) on a commencé à bâtir une relation. Ainsi, même si j'ai énormément de chances qu'on se soit rencontré pour de multiples raisons, qu'elle me comprenne à ce niveau n'en était pas vraiment une car cela faisait partie de nos critères de départ d'être dans l'intelligence de se comprendre, dont sur ce point qui m'est important parce que je le vis depuis ma première relation amoureuse.
Hm... en fait ça fait près de 25 ans que j'ai ça en moi sans pouvoir le vivre. J'ai bien droit d'en profiter maintenant que c'est possible. ^^
Pis bon, s'ils sont jaloux ils ne sont pas vraiment candaus. Héhé
