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- MES BAS ET MOI -
Pour démarrer l'année, j'ai envie de vous parler de ce vêtement un peu particulier qui vient habiller certaines femmes, soit occasionnellement, soit quotidiennement comme c'est le cas pour moi.
Pourquoi en parler ? Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir à dire sur le sujet ? Et surtout à vous messieurs ?!
J'ai envie de vous expliquer mon parcours par rapport à cet accessoire source de bien des fantasmes, pour vous donner un point de vue féminin, comme à chaque fois que je m'exprime ici

Je ne me souviens pas de la première fois où j'ai porté des bas, mais j'étais très jeune, 18 ou 19 ans peut-être, par curiosité et par jeu avec celui que j'allais épouser. Je n'ai pas trouvé cela pratique et surtout très cher. Je n'ai pas été convaincue et n'ai pas prolongé l'expérience.
Quelques années plus tard, mon époux a commencé à me suggérer que je pourrais en porter plus souvent car cela lui plaisait beaucoup. Ma réaction fut vive et immédiate : hors de question. Je pensais que c'était l'objet qu'il aimait et non moi. Et puis cet accessoire évoquait pour moi une certaine vulgarité, en lien avec la prostitution. Refus catégorique, à la hauteur de mes blocages.
Il a fallu beaucoup de patience et de discussion pour que j'admette son point de vue : cet accessoire m'allait très bien, notamment du fait de ma morphologie singulière : taille fine et haute, hanches larges, jambes fines et longues. Il voulait simplement me mettre un peu plus en beauté pour se délecter de celle qu'il aime plus que tout.
N'empêche que j'avais un mauvais souvenir des porte-jarretelles qui serrent trop ou pas assez, des bas qui tournent et plissent ...
Enceinte, très vite, je ne supportais plus les collants. J'ai découvert à cette époque les bas qui tiennent seuls. C'était un peu les débuts, des produits pas toujours très heureux qui serrent beaucoup ou ne tiennent pas. Et puis assez vite, ma peau ne supportait pas le contact du caoutchouc élastique ... rougeur, gonflement, démangeaison, super !
Alors j'ai commencé à me renseigner sur les porte-jarretelles ... et j'ai découvert qu'on ne rigole pas avec ce vêtement. Pour être confortable, il doit être ajusté à sa morphologie et surtout pas avec 4 attaches pour maintenir les bas en place. 6 attaches, c'est un minimum. On peut opter pour 8 mais j'ai les cuisses trop fines pour cela.
J'ai acheté mon premier porte-jarretelle chez des artisans du sujet, qui ont fermé boutique depuis. Un petit investissement, mais je l'ai gardé très longtemps. Parallèlement, mon époux a commencé à m'acheter régulièrement des bas, essentiellement issus de vieux stocks de mercerie. Ce sont donc des bas des années 70, 80, plus fabriqués aujourd'hui. Tout un éventail de couleur, de motifs, de formes qu'on ne trouve plus. Une petite collection s'est montée et j'ai commencé à les porter de plus en plus souvent, dans le plus grand confort.
Mon époux était ravi, et mes bas sont rentrés peu à peu dans nos jeux intimes, dans nos photos. J'ai abandonné les bas auto-fixants, les collants pour me consacrer entièrement aux bas qui sont devenus une seconde peau.
J'ai appris à les mettre, les porter, en prendre soin aussi. J'en porte certains depuis plusieurs années, impossible de trouver une qualité pareille dans les modèles actuels.
Mettre mes bas le matin, c'est d'abord les choisir. Avec quelle tenue seront-ils portés, que vais-je faire dans la journée, quel temps va-t-il faire, de quelle humeur suis-je ... beaucoup de critères participent à mon choix. Parfois, j'en sélectionne deux et je décide au moment de les mettre.
Le porte-jarretelles est le premier vêtement que je mets le matin. Nue, dans la salle de bain, je le positionne sans heurt. C'est le début d'un petit rituel. Je sors les bas de leur pochette (je garde les pochettes d'origine pour les ranger avec soin). J'adore ce moment où j'ouvre le plastique ou le papier, où je sors le petit carton sur lequel les bas sont repliés, bien à plat.
Debout, j'enfile le pied gauche d'abord, je mets bien en place la pointe, le talon, qui suivent mes formes. Puis je déroule délicatement le bas autour de mes chevilles, mes mollets, en veillant à la rectitude de la couture si besoin. Je poursuis avec les genoux en tendant la jambe pour finir par la cuisse.
Vient le moment de bien positionner la bande de maintien qui ne doit pas faire de pli ou être vrillée. Je ferme l'attache du devant en veillant à ce qu'elle soit bien verticale, puis celle du côté. Je termine par celle de l'arrière en tendant un peu la jambe vers l'arrière pour éviter de trop tirer sur l'attache.
Enfin, j'ajuste la longueur de chaque attache pour que le bas soit soutenu mais pas tendu, le risque étant de tirer inutilement sur le porte-jarretelle et de l'abîmer.
Je passe ensuite à la jambe droite, selon le même procédé.
Une fois mis en place, je me sens habillée avec ma seconde peau. Je peux finir de me préparer.
Toute la journée, je vais avoir conscience de mon porte-jarretelle et de mes bas mais sans que cela soit gênant ou inconfortable. L'ensemble suit les mouvements de mon corps, assise, debout, en marchant. Je sais que parfois les bandes de maintien peuvent être un peu visibles quand je m'assois mais je m'en amuse. Parfois, je me demande si le renflement des attaches est perçu. Les coutures m'amusent aussi, je me doute qu'elles suscitent des interrogations, des fantasmes peut-être.
Avec mes bas, je me sens moi-même, autant sage que coquine, comme sur le première photo. Du refus catégorique, je suis passée peu à peu à l'acceptation puis à l'appropriation, du plaisir de les porter à celui de les montrer à mes complices.
J'aime plus que tout faire l'amour avec des bas, sentir les caresses à travers le nylon, les mains qui se glissent sous les attaches à même la peau, mes pieds qui caressent les jambes, le torse, le sexe de mon époux ... et peut-être de mes futurs partenaires
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