Retrouver des complices après une, trop, longue absence constitue une immense plaisir. Lorsque madame, mutine et joueuse, édicte de nouvelles règles, les retrouvailles du week-end n'en sont que meilleures. Et bien sûr, ces vers sont dédiées à cette (très) belle libertine

et à son mari prêteur
Oraison pour une dormance,
Ce n’est parfois qu’une simple intuition,
Le battement d’aile d’un papillon
Qui vient de quitter son soyeux cocon.
De ta dormance, voici l’oraison.
L’été naissant a allumé le feu
De tes envies qui savent rendre heureux
Tant le mari prêteur que l’amant preu.
Ressurgissent les corps à corps fougueux.
Libérée, pleine de coquinerie,
À cette perspective, tu as ri.
Il te fallait innover, faire fi
Du passé pour de nouveaux scenarii.
Tu voulais, pour le premier mouvement,
Que ton mari fût présent et absent
À la fois. Statufié, tout simplement,
Tandis que tu t’offrais à ton amant.
Puis, tes sens assouvis, passé l’entracte,
Te voici prête pour le second acte
Qui se joue à trois, reformant le pacte
De nos fleuves mêlés qui cataractent.
Ton plan en deux temps, à la perfection
A fonctionné. Quelle belle oraison
À ta dormance. En longues pâmoisons,
Sur deux pieux tu jouis, joli papillon.
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