La complicité entre un mari prêteur, une femme libérée et un amant complice emprunte de multiples voies, droites ou sinueuses, simples ou complexes. Lors des premiers pas dans nos échanges à trois, nous sommes progressivement (quoique plutôt rapidement) montés en puissance et en intensité. Nos voix s'échauffaient en des mots de moins en moins sages et nous réchauffaient les sens. L'attente devenait de plus en plus difficile à soutenir ; volcan sous pression ne demandant qu'à exploser en une éruption de plaisirs insensés.
Parmi les voies que j'ai empruntées lors de ces approches, la poésie. Une passion qui s'est faite chair dans la vision de plus en plus précise du corps sensuel et magnifique de madame
@newhades69. C'est donc elle qui m'avait inspiré le poème ci-dessous et que je lui avait dédié. Je l'avais déjà publié { voir :
viewtopic.php?p=2540294#p2540294 } ; mais c'était avant notre première rencontre.
J'ai jugé opportun de le publier de nouveau ici ; illustré, cette fois, de photos de madame qu'elles m'avaient envoyées lors de nos premiers échanges.
Belle Inconnue,
Calme plat, nul bruit, la ville s’est endormie.
Les émotions bouillonnent en moi, tsunami
Aux vagues cerclées d’or sur mon esprit en feu.
Plus que jamais, c’est ton corps secret que je veux.
J’entre dans le temple. Le sol brille du marbre
Violet, lueurs vacillantes des candélabres.
Je cours sur le souffle brûlant de ton désir
Vers le saint des saints, je ne veux me retenir.
Au fond de la salle, trône un grand voile blanc
Qui attire vers lui mon regard pénétrant.
Alanguie derrière les précieux fils de lin,
Tu ondoies. Je perçois ton corps. Déjà mes mains
Écartent le tissu, et, enfin, je te vois.
Aussitôt mon cœur se pare de mille émois.
Tu m’attendais, prête à tout, déjà dévêtue,
Sur la couche bleue d’où s’envole ta vertu.
Toi mon inconnue, je t’avais rêvée si belle,
Si douce, délicate comme une aquarelle.
Tu es plus que cela, Vénus sortie des eaux.
De ta bouche rosée aux rougeoyants coteaux
De tes lèvres humides ; de tes yeux coquins
Jusques à la pointe dressée de tes beaux seins,
Tu es le désir et mes envies faites chair.
Je plonge, enthousiaste, mon pieu dans ton mohair.
Avec moi, tu as décidé de t’épanouir ;
Belle Inconnue, par ma passion, tu vas gémir.
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