- 12 avr. 2023, 20:47
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Pour la première fois de ma vie j’allai passer une nuit entière avec une belle femme qui n’était pas la mienne. Cette expérience nouvelle m’excitant fort je décidai de prendre quelques notes pour compléter mes annales intimes comme je le fis pour Victoire. Lison étant sensiblement plus bavarde que Victoire, j’eus envie de noter ses réparties mot pour mot, pour autant que je m’en souvienne.
Plus grande que Victoire, avec quelques rondeurs, magnifiquement nue, elle se lova contre moi puis nous nous enlaçâmes. Elle imprima à son fondement un lent mouvement de va et vient sur ma cuisse coincée entre les deux siennes, ce qui me fit raidir subitement.. « Chuuut, on se calme maintenant, j’arrête aussi, tu dois dormir, on est fatigués tous les deux » me dit-elle en m’embrassant.. Ainsi nous nous endormîmes..
Tôt matin je fus réveillé par une irrésistible odeur de café. J’étais seul dans ce grand lit dévasté. Je fus servi au lit : jus, café, œuf au bacon, toasts à la marmelade d’orange (cadeau que je lui avais fait) : le bonheur ! Ça prenait une tournure vraiment préoccupante car comment résister à tant d’attention et d’amour de sa part ?
Elle portait une nuisette tellement translucide que je devinais l’intégralité de son anatomie.. Elle s’installa à mes côtés et se mis à beurrer mes toasts ! Je la regardais faire, incrédule ! « Laisse-moi m’occuper de toi, ça me fait tellement plaisir, ça fait si longtemps que je n’ai plus d’homme à chouchouter ! » Tout en me préparant un bain dans lequel nous nous plongeâmes tout deux, elle changea le drap de lit. Elle me lava vigoureusement tout le corps, fit raidir ma queue en la savonnant, puis à mon tour je m’appliquai à lui passer le savon sur les reliefs vallonnés de son corps. Elle me sécha puis je la séchai. Je la pris dans les bras, avec un peu de peine, pour la déposer sur les draps frais . Elle était très belle, cachant ses seins avec son bras au moment où je la pris en photo.
Elle disait qu’elle était une femme du matin, le meilleur moment pour faire l’amour. Ça tombait bien car moi aussi je suis meilleur le matin, contrairement à Victoire qui est une femme de la nuit. On passa toute la matinée à baiser, se papouiller, se parler, se faire rire. Son petit chien sautait sur le lit et venait faire des mamours à sa maîtresse. Quand elle jouissait bruyamment, il se mettait à aboyer en pleurnichant, tournant sur lui-même! Elle pensait qu’il était inquiet de ce qu’on faisait à sa maman ! Perso je n’aimais pas trop la présence de ce clebs sur la couette pendant que je baisais sa « maman » ; je lui dis que sa présence me déplaisait, elle le fit sortir.
Nous allâmes nous promener bras dessus bras dessous comme un vrai couple. Ça me plaisait mais ne pourrait pas durer. Je devais respecter la promesse faite à Victoire : du sexe mais pas d’amour. Hélas, je sentais que je pouvais tomber amoureux d’elle. Il fallait que je garde une distance suffisante mais sans la vexer car je ne voulais pas la perdre. Exercice délicat s’il en est ! Nous avions pris un petit lunch dans une taverne, bu pas mal de rosé, puis étions rentrés à pieds, un peu pompette tous les deux, elle plus que moi. Elle riait en disant des bêtises, prenait à témoin les passants en me présentant en pouffant comme son fiancé « et même qu’on va se marier ! » Je l’entraînai le plus vite que je pouvais à la maison. Elle me demanda de l’aider à se déshabiller et, une fois nue, elle fit quelques pas de danse en chantonnant sur l’air de Jules et Jim « il me plaît, je lui plais, je l’aime mais lui pas mais ça viendra ! »Je n’eus aucun mal à la mettre au lit, rabattre la couette sur son corps nu et elle s’endormit.
Je profitai de cet intermède pour réfléchir à ce que j’allais dire à Victoire, la vérité bien sûr, mais peut-être pas tout, pas tout de suite. A son réveil elle avait quelque chose à m’avouer.. j’étais toute ouïe. Elle ne me m’avait pas encore dit mais voilà : elle passe un mois de vacances dans les Landes, près du Cap Breton. Elle louait un petit appart’ avec vue sur mer à Seignosse « Tu connais ? » Non bien sûr. « Le proprio est un jeune gars charmant, il est devenu mon amant pendant les vacances. Il me laissait gratos l’appart. » Je lui ai demandé si elle comptait y aller ce mois d’août, mais oui bien sûr elle irait. Il est marié et sa femme travaille deux nuits par semaine dans un hôpital de Biarritz de sorte qu’ils se retrouvent tous les deux en son absence dans son petit appartement. Il s’appelle Chr.., il a dix ans de moins que moi, il est prof de surf et il tient aussi le bar du lieu. Donc avec moi elle aurait un amant pour tous les jours et avec Chr.. un autre amant pour les vacances ! Mais à la réflexion, pourquoi pas ? Devrait-elle se priver de sexe pendant le mois d’août ? Je pouvais parfaitement la partager avec un autre homme, d’autant plus facilement que c’est le mois durant lequel je suis absent.
De chez moi j’appelai Victoire au téléphone pour lui dire que j’avais été dire bonjour à Lison. « Ah, tu l’as retrouvée » me demanda-t-elle ; « Elle est changée ? » Oui, elle avait pris des rondeurs. Je lui ai dit que nous avions dîné ensemble et puis qu’elle s’était donnée à moi. « Ah comme ça, tout de suite ?...Et c’était bien ? » J’ai minimisé en disant que ce n’est jamais exaltant la première fois. « Tu lui fais la bise de ma part ».. Elle ne me posa pas d’autre questions mais en profita pour me rappeler notre accord : « tu peux la baiser mais pas au-delà on est bien d’accord ! » « Non non t’inquièt’ » lui dis-je en me mordant les lèvres !
Elle l’avait rencontrée plusieurs fois lorsqu’elle était ma secrétaire, elle avait dactylographié des travaux pour Victoire et elles s’étaient bien entendues.
Un jour, c’était celui de son vingt sixième anniversaire, elle s’était retrouvée seule et malheureuse, abandonnée par son mari qui avait préféré assister à un colloque à l’étranger. Je lui avais proposé de se joindre à nous un week-end à la campagne avec Victoire et mon frère. Elle arriva dans sa deux chevaux cabossée et pétaradante, il faisait beau temps, elle était radieuse. Elle connaissait mon frère puisque nous travaillons ensemble. J’avais le secret espoir de la baiser dans la nature. Je lui proposai un tour à deux sur ma moto trial à travers les bois. Mais n’ayant pas trouvé de lieu approprié, je m’étais abstenu. Le temps chaud nous incita à aller nous baigner dans l’étang familial. N’ayant pas prévu de maillot de bain, Victoire et elle se baignèrent presque nues, conservant chacune un mini slip, mon frère et moi portions maillot, pudiquement. Ces deux femmes magnifiques sous nos yeux eurent tôt fait de nous faire raidir malgré l’eau froide, et ça se vit. Complices, elles nous charrièrent…
La journée passa paisiblement, nous mangeâmes et bûment plus que de raison. L’heure de se mettre au lit arriva. Je me morfondais à l’idée de manquer l’occasion de me glisser à côté de Lison, dans son lit, que je pouvais, j’aurais dû aller la rejoindre mais n’osai pas à cause de Victoire. Il n’y avait qu’un an depuis que Victoire avait été rejoindre son amant P.. dans cette même chambre, il aurait été juste que je fasse pareil. Mais n’étant pas avertie de mon envie, comment aurait-elle réagi ? Je ne pris pas le risque. Ce fut mon erreur. Mon frère n’eut pas ces scrupules : il est célibataire ! Il m’apprit le lendemain qu’il avait passé la nuit avec Lison ! Prenant le risque – limité – d’un refus, il poussa doucement la porte de sa chambre et dans le noir s’approcha du lit. Elle ne dormait pas, et dans un souffle demanda si c’était moi.. Mon frère murmura son nom.. « Ah c’est toi, alors pourquoi pas, viens ! » et elle ouvrit la couette pour lui faire place. La suite se passa de commentaires. Le petit salaud m’avait coiffé sur le poteau, je fus très jaloux ! « Elle est fabuleusement sensuelle au lit » me dit-il le lendemain matin, « elle a un corps magnifique, des seins pleins. Comme elle n’a jamais accouché, son vagin est serré au point que la pénétrer est délicat, elle est très sensible part là ». Le bandit me décrivait sa nuit avec gourmandise, sachant ce que ça me faisait ! Et je lui demandai s’il l’avait fait jouir.. « ben oui, elle ne demandait que çà ! » Lison devait partir hélas, elle voulait être rentrée avant son mari. De sorte que je ne pus lui parler ouvertement que le lendemain à la pose de midi.
« Ton frère est un gentil garçon » me dit-elle.. Je lui dis alors qu’il m’avait tout raconté, que j’étais jaloux qu’elle se soit donnée à lui.. « Mais enfin, c’est toi que je voulais, pourquoi n’es-tu pas venu ? A cause de Victoire ? Mais enfin elle a fait les quatre cents coups avec son amant dans la même chambre alors que tu te morfondais seul. Et cette fois encore tu t’es morfondu en me sachant seule, enfin pas tout-à-fait.. je suis sûre que tu n’as pas osé le lui dire que tu avais envie de moi, pourtant ça se voyait comme le nez au milieu du visage !.. J’ai bien aimé faire l’amour avec ton frère, il est très doux et attentionné.. » C’est ça c’est ça, rajoutes-en une couche ! Je m’en voulais, elle avait raison, j’avais manqué une occasion unique qui ne se représenterait plus, et elle me le confirma : son mari est jaloux, il n’était pas content qu’elle soit partie en week-end chez son patron, elle l’avait puni pour l’avoir abandonnée le jour de son anniversaire mais il ne sut rien de la vraie nature de la punition. Elle voulut se donner à moi et c’est mon frère qui profita de mon manque de courage. « Je te le devrai qui sait, dans une autre vie peut-être » me dit-elle car son mari allait la surveiller de près. Il me fallut attendre plus de vingt ans avant de l’entendre me dire : « je vais me donner à toi, tu l’as bien mérité, je te le dois »