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N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
#2832080
Épisode 1/7
Noémie et moi étions ensemble depuis plus de cinq ans déjà. Nous venions à peine de fêter ses trente-deux ans - en réunissant nos amis autour d’un gâteau monstrueux - lorsque l’histoire que voici vint chambouler le cours de notre vie à deux.

Ma chère Noémie... J’avoue que j’ai toujours du mal à livrer son portrait en quelques mots, avec le sentiment constant de ne pouvoir lui rendre justice. Mais dans le genre littéraire dont il est question ici l’exercice est hélas incontournable.

Ma belle est donc plutôt grande (1m74) aux formes rondes mais sans excès. Sa silhouette, avec son déhanché, sa taille de guêpe et sa poitrine jolie est, croyez m’en, un pur piège pour tous les regards. D’autant qu’elle tient d’une grand-mère irlandaise un brin de rousseur qui se traduit chez elle par une peau laiteuse, d’un soyeux, d’une douceur... à rendre dingue le plus brutal de ses amants ! Du moins quand amant il y a - ce qui n’est pas si fréquent, finalement. Nul doute que le même héritage explique aussi les reflets qui animent l’auburn de sa chevelure. Touche finale : un rien myope, ma Noémie porte d’amusantes lunettes papillon protégeant l’éclat de ses prunelles. Souvent, l’émotion les trouble de façon étrange, trahissant son cœur.

Mais autant renoncer à mes efforts : ma chérie est une fort jolie femme, bien au-delà de mes talents pour la décrire.

Quant à ses occupations, rien de plus simple. À Paris où nous vivons, ma belle consacre l’essentiel de son temps à un poste de bon niveau dans la fonction publique, un univers dont elle maîtrise les principaux rouages.

Jusqu’alors Noémie et moi avions partagé une relation passionnelle à peu près dénuée d’accrocs au contrat de mariage. Pourtant notre cercle parisien comporte trop d’amis et de rencontres pour que les tentations nous aient été épargnées. Moi, par nature, je serais plutôt jaloux. Noémie l’est aussi, mais de façon différente. De mon côté, c’est la tromperie pure et simple que j’aurais du mal à accepter, préférant en toutes circonstances l’existence d’une vraie complicité dans les jeux de séduction auxquels ma miss pourrait se livrer. De son côté à elle, c’est plus drastique, avec beaucoup de mal à accepter la moindre intrusion féminine dans sa zone de sécurité. Étant plutôt diplomate, je m’accommode sans trop de soucis de ces différences.

Ce paysage idyllique avait failli basculer quelques mois plus tôt : entraînés un peu malgré nous par un couple d’amis, nous avions exploré les clubs les plus connus de la capitale. Au départ, c’était vraiment, mais vraiment, par pure curiosité, juste histoire de découvrir, discuter et regarder. Pourtant, Noémie avait fini par accepter à quelques reprises des invitations sur les dance-floors, autant d’occasions pour elle de subir les attouchements les plus intimes. Elle s’était même laissée aller, une fois, à échanger de brûlants baisers - le faisant à l’autre bout de la piste de danse, dans l’espoir sans doute de m’épargner ce spectacle innovant. Une précaution un peu vaine d’ailleurs, la scène étant bien éclairée et la densité des couples dansant insuffisante pour former paravent. De retour à mes côtés, toute étourdie, le cœur battant, je n’avais pas manqué de lui dire en rigolant que rien ne m’avait échappé et - en frimant un peu - que je l’encourageais vraiment à continuer ! Noémie m’avait paru fort troublée par cette réponse.

Pour ma part, j’avais surtout compris qu’elle se sentait plus à son aise en dehors de ma présence. Du coup, la fois suivante, dans un lieu du même genre et toujours en compagnie de ce couple d’amis, j’avais voulu la mettre à l’épreuve : nos deux complices s’étant joints à trois hommes esseulés pour se perdre au fond d’une pièce obscure, où s’agitaient déjà plusieurs libertins, je l’avais défiée de les suivre. Et surprise : après une bonne minute d’hésitation et non sans afficher sa mine la plus dégoûtée, ma Noémie l’avait fait ! Hélas, mille fois hélas, elle en était ressortie au bout de dix minutes, totalement décoiffée, déboutonnée et chiffonnée, mais... toujours avec culotte, jolis bas et porte-jarretelles à la place qui leur convenait.
De mon côté, ce blocage devant l’obstacle était entièrement fait pour me ravir. Et pourtant il me frustrait aussi, me faisant découvrir des envies partageuses des plus contradictoires. Cela dit, une fois de retour chez nous, de telles soirées se traduisaient toujours par de sublimes parties de sexe à deux - et rien qu’à deux.

Point de départ de notre histoire, nous étions ce jour-là début septembre et partions pour une dizaine de jours de vacances. Cette fois-ci, notre envie était de faire un petit tour en Auvergne : Aubrac, Margeride, Velay, Livradois... le tout en mode escargot : zéro autoroutes, kilométrages limités, et des étapes choisies du jour au lendemain. Le bonheur, quoi !

Alors que nous avions entamé la seconde partie de notre boucle, remontant doucement vers le nord, nous dégottons pour passer la nuit un hôtel improbable, installé dans un vieux château et offrant selon son site une dizaine de chambres aux décors baroques. Nous appelons, il en restait une de libre : elle sera donc à nous ! Au tél, le maître des lieux nous propose de nous joindre au dîner, une suggestion que nous acceptons d’autant plus volontiers que l’endroit est isolé, le premier bled doté d’un restau se situant à plus de vingt bornes au vu de notre carte.

Parvenus sur place : enchantement total ! Le lieu est digne des studios de la Paramount. Sans doute plus « Game of Thrones » que « Dracula prince des ténèbres », il est entouré de collines escarpées couvertes de forêts. De suite, je vois que ma chérie s’en trouve un peu impressionnée. Mais quant à moi : mort de rire ! Nous nous installons donc dans notre chambre et très vite vient l’heure pour nous de passer à table. Ou plutôt : à La table d’hôte, unique, autour de laquelle nous retrouvons les voyageurs d’un soir. Et c’est à cet instant précis que commence notre aventure sans que j’en aie la moindre conscience.
Autour de cette table, sont réunis sept ou huit couples et une poignée de célibataires. Les discussions vont bon train sur ces sujets qui animent les salles d’auberges depuis des lustres : « et vous venez d’où ? » « et vous allez où ? » « et vous faites quoi dans la vie ? » etc... Moi je me suis installé dans l’un des coins avec mon épouse à ma gauche et une nana assise au bout de la table, à ma droite. En face de moi j’ai le compagnon de cette dernière. Je remarque très vite que celui-ci reste quasi muet, semblant ailleurs, tandis que sa compagne participe à nos échanges, tout en s’efforçant de le dérider. Ce type est bizarre, me dis-je ; physiquement il n’est pas mal, son amie est assez canon et de surcroît attentionnée... alors d’où peut venir son mutisme ? Ma Noémie, qui s’est scotchée à son voisin à elle, me paraît n’avoir rien remarqué.

Quoi qu’il en soit, moins de trente minutes plus tard, ce gars sera le tout premier à quitter notre table commune, entraînant sa compagne avant même que fromages et desserts ne nous soient servis. Mystère...

De retour dans notre chambre, je ne peux m’empêcher de partager mon étonnement avec ma belle, et là : surprise !! Celle-ci rigole et me déclare :
- Marc, en fait, je le connais.
- Tu le connais ??? Mais comment ça ?
- Eh bien écoute... nous étions ensemble à l’Université, à Dijon... Enfin, pas du tout dans le même cursus. Il s’appelle Alexis... je ne sais plus comment. Un nom slave, ça c’est sûr... Je suis certaine de l’avoir noté dans mes tablettes.

J’en reste muet trois secondes. Quelle coïncidence !
- Ma chérie, c’est incroyable, mais... tu en es sûre ? Enfin lui, en tous cas, il n’a pas eu l’air de te reconnaître.
- Tu sais... là, ça fait quand même un bout de temps... Mais je suis cent pour cent certaine que c’était lui. Il est plus costaud que dans mon souvenir, mais je ne peux pas me tromper sur sa tête. Et comme je pense ne pas avoir trop changé de mon côté ...
- Mais si, tu as changé my love : tu es toujours plus canon !

Charitable, elle rit du compliment.
- Je t’adore ! Mais bon, je suis persuadée qu’il m’a reconnue, lui aussi. Maintenant... je ne vois vraiment pas pourquoi je serais la cause de son attitude. Ce serait complètement con.
- Mais... tu as couché avec lui ??
- Absolument pas !! Enfin... je suis sûre que si c’était le cas, je m’en souviendrais. Maintenant, il est vrai qu’à l’époque je menais une vie agitée... que je t’ai racontée au moins cent fois, mon amour (...elle pousse un grand soupir). Il y a des fois, tu sais, où tu insistes tellement pour me faire parler - surtout sur l’oreiller... Mais bon : NON, je n’ai jamais fait « ça » avec lui.
- Et puis même, ce ne serait pas une raison pour qu’il te fasse la gueule. C’est bizarre.

Elle rit :
- Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre... Mais à cette heure, mon cher mari, ce qui est encore plus bizarre, tu vois, c’est qu’on soit ici depuis dix bonnes minutes, dans ce donjon pourri, avec un lit des Mille et une Nuits à notre disposition... et que toi, tu me soûles avec ce mec au lieu de me sauter dessus !

Ça, c’était pas faux. Et je sautai, donc. 8-)

(à suivre)
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#2832316
Nuit de Chine, nuit câline (et de baise intense)... le jour se lève et nous revoici dans la vaste salle à manger du Castel pour un petit-déjeuner réparateur.

Le patron-châtelain est là pour nous accueillir et il nous apprend entre croissants et tartines cette nouvelle étonnante : ce couple d’hier, un peu zarbi et que tout le monde avait remarqué... s’est fait la malle vers les cinq heures du matin sans payer ! Mais en lui laissant un petit mot pour lui dire où et à qui adresser sa facture.

Brouhaha général, commentaires sans fin - c’est pas des manières, tout de même ! Et voici ma douce qui s’étonne à l’unisson de ce petit monde, sans piper mot de ses accointances avec l’individu en question. Moi bien sûr, je ne m’en mêle pas. C’est son affaire à elle après tout.

Bref, nous réglons notre nuitée et nous voici repartis sur les petites routes auvergnates.

Noémie, qui semble ruminer de sombres pensées, finit par me lâcher :
- Marc, j’ai réfléchi... alors OUI, je suis certaine que je n’ai pas baisé avec lui. Mais finalement je pense que lui, il aurait adoré ça. Je te l’ai raconté : à l’époque je louais un appart avec ma copine de fac, Anna, qui était en même année que moi. On y faisait des bringues parfois torrides, ça je l’avoue. Et en fait, il était assez souvent chez nous. Là... je me suis souvenue de sa façon de me regarder quand je me faisais draguer sous ses yeux. C’était un truc... disons un peu spécial, vaguement excitant pour moi. En revanche, il ne participait jamais à nos ébats.
- Ah bon ? Et pourquoi ?
- Oh, aucune idée. Il était maigrichon à l’époque, et coincé peut-être... Et puis il était quand même le plus jeune de notre bande : il n’avait pas encore vingt ans, et moi j’en avais vingt-trois... Elle rit. La vieille, quoi ! Ou alors... il était homo. Ou sinon... je sais pas.
- Mouais, il était peut-être amoureux de toi !

Elle éclate de rire :
- Il a du souffrir, alors ! Non, j’ai une autre hypothèse...
- Laquelle ?
- Eh bien hier, il n’était pas seul. Et sa copine était assez jolie. Elle rit : tu ne l’a pas quittée des yeux, salopard ! Bon alors si ça se trouve, il est marié et ce n’était pas sa femme. Du coup il a piqué une parano, il a fait semblant de ne pas me reconnaître, puis il a disparu avec sa nana avant d’être obligé de nous croiser au petit-dèj... Au risque que moi, je lui adresse la parole, cette fois-ci.
- Oui... c’est pas con.
- Hmmm... sauf qu’avec le Net et à moins qu’il ne soit devenu moine, je ne devrais pas avoir trop de mal à le retrouver...
- À condition que tu te dépêches. Parce que si tu dis vrai pour sa nana, il doit être déjà en train de nettoyer ses traces !
- Ah-ah ! Tu as raison. Donc je m’y collerai dès qu’on sera à Paris.
- Ah bon ? Et tu t’y collerais... pourquoi faire ?
- Mais rien, Marc. Rien du tout, voyons. Cette histoire m’intrigue, c’est tout. J’ai perdu contact avec cette époque et je suis juste curieuse de savoir ce que tout ça est devenu, sans plus.

Je ris... « tout ça », vraiment ? Moi, je la jurerais prête à ce contenter du spécimen que nous venions de croiser ! Mais bon, il est vrai que dans notre couple, c’est moi qui suis censé avoir l’esprit tordu. Enfin : selon elle, évidemment.

Dès notre retour à Paris, avec mon « esprit tordu », je m’empressai de relancer ma belle sur cette idée de retrouver son vieux pote. Ne serait-ce que pour essayer de comprendre quelle mouche avait piqué celui-ci lors de notre séjour dans cet hôtel. Noémie me confirma elle aussi son envie de tirer l’affaire au clair... et pourquoi pas de le revoir peut-être, afin d’évoquer leurs souvenirs d’avant ? Du moins, ajouta-t-elle, si son « Alexis » se montrait fréquentable, ce dont elle doutait, au vu son attitude.

- Tu exagères, ma chérie... Il devait bien avoir une raison pour s’enfuir comme ça ! Et puis ceci mis à part, il m’a paru plutôt normal, non ? Pas mal même. Je veux dire : en tant que mec.
Alors elle, levant les yeux au ciel :
- Stop, Marc ! Ne te fais aucune cinéma, c’est tout à fait hors sujet... Et puis pour l’instant, on ignore tout de ce qu’il est devenu... Alors même si je parviens à le localiser, ce qui n’est pas acquis, il n’est pas question que je fasse quoi que ce soit avec lui. Enfin, je veux dire : en dehors de le rencontrer. On est d’accord ?

Je soupirai :
- Mais oui on est d’accord, mon cœur. Et puis ne t’énerve pas pour ça... Ça rime à rien.

Là, j’eus droit illico à un joli sourire...
- Pardon, pardon... C’est vrai, je m’énerve. Mais... tu m’aimes ?
- Je t’adore ! Je ris... Je t’aime de toutes façons, quoi que tu fasses ou non. Alors...
- Hmmm... dis-le moi encore, avant que je coure m’occuper de ton Alexis !
- Heu... là comme réponse, c’est plutôt ambigu, ma chérie. ...Tu ne trouves pas ?

Et nous éclatâmes de rire.

Du coup, une petite semaine plus tard c’était fait : elle avait retrouvé la trace de son ami. Son adresse, son tél, son job... tout, quoi. Je dois dire que la connaissant, je n’avais pas douté une seconde de ce résultat.

Néanmoins dans les jours suivants, sans doute saisie par quelque inquiétude, Noémie me redemanda dix fois au moins mon feu vert avant d’appeler ce gars. Et puis s’étant enfin décidée, son appel produisit deux résultats immédiats : d’une part celui-ci se montra totalement ravi de l’entendre, et d’autre part... il lui jura ne connaître ni de près ni de loin ce fameux hôtel auvergnat !

Incrédule, voire un brin énervée, ma belle lui a alors proposé une visio, acceptée de bonne grâce. Et là... choc pour elle : la ressemblance entre son camarade sur l’écran et le gars que nous avions rencontré s’était confirmée étonnante ! Du coup, son ami s’était dit prêt à lui apporter les preuves de sa présence en d’autres lieux, le même jour.

De toute manière les choses ne pouvaient en rester là, entre eux... Alors Alexis lui ayant appris qu’il allait monter à Paris fin octobre, à l’occasion d’une semaine de congrès, ma femme avait accepté son invitation à déjeuner. Ce serait le mardi, au lendemain de son arrivée.
- Mais si tu veux : j’annule tout... hein, Marc ?

Là, elle me faisait franchement rigoler !
- Ma chérie, arrête... En fait, t’en meurs d’envie.

J’ai droit en retour à une grosse grimace :
- Ok, je dois t’avouer que c’est vrai... Mais il était si content de m’entendre, au tél. Et puis, je ne sais pas, il s’est montré... charmant, assez « juste » finalement. Je me demande s’il est comme ça dans la vraie vie. Enfin, je verrai bien.
- Attention, hein ? Tu vois, tu regardes, mais... tu touches pas !

Et nous éclatons de rire, en synchro.

Anne (Decollete).jpg


(à suivre)
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#2832522
Épisode 3/7
Nous voici donc moins d’un mois plus tard, au matin du jour « J » et j’observe avec curiosité les préparatifs de ma belle... Noémie s’habille toujours plutôt chic. Mais cette fois-ci, je cherche les petites choses qui pourraient faire la différence. Côté lingerie, je la vois qui hésite puis opte finalement pour de l’Aubade, en blanc, des dessous tout neufs qu’elle vient de s’offrir... Bon... ils devraient rester cachés en principe, mais pour un déjeuner, elle aurait pu enfiler du Petit Bateau ! Mouais... sexy aussi, ne fâchons personne.

Par dessus, elle opte pour un haut assez court en broderie anglaise, adorable mais qui n’a qu’un défaut : son motif floral caractéristique, à trous, ouvre plein de mini-fenêtres sur sa jolie peau. Et dans son modèle, il y a beaucoup de trous !! Un soir où nous étions allés en boîte, elle avait imaginé porter ce truc sans mettre de soutif dessous. Du coup, ses seins étaient parfaitement « lisibles » sous l’étoffe et le brun de ces aréoles crevait les yeux - sans compter ses têtons excités par leur frottement sur le coton... Une tuerie ! Mais nous en étions à nos débuts et nous nous sommes contentés de prendre un verre, avant de nous extraire des lieux...

Pour revenir à notre histoire, Noémie complète sa tenue en enfilant son tailleur gris souris avec sa petite veste Spencer, échancrée. Je sais d’avance qu’elle va y ajouter un joli foulard de soie, pudique, mais ayant pour mérite de glisser à volonté lorsqu’elle veut révéler les mystères de son 95D. Surtout avec l’aide d’un bouton dégrafé ! Elle est incroyable. Et puis ses escarpins… Ah ? elle choisit ceux à talons bas, avec brides... Pas mal, discrets, plutôt chics.

- Dis-moi mon cœur, tu es certaine que tu vas déjeuner avec ton ami... juste pour évoquer vos souvenirs ? Parce que là...
- Marc, mais arrête, quoi ! D’abord je t’ai demandé au moins vingt fois si tu étais d’accord. Ensuite, dis-toi bien que c’est pas évident pour moi de revoir ce gars. Après tout ce temps, avec toutes ces vieilles histoires qui vont remonter... au secours, quoi ! Alors comprends que j’aie besoin de... de me sentir belle, c’est tout. Elle rit. Même si... je ne m’en sers pas cette fois, c’est promis ! Hmmm ?

Je soupire un grand coup. Que lui répondre ?
- Arrête, Noémie. Tu es un pur canon. Mais bon... Tu me tiendras au courant, en le quittant ?
- Oui, j’essaierai. Je ne te promets rien : j’ai un rendez-vous important, juste après.

À l’instant où elle passe la porte, je glisse mon nez dans son cou et note qu’elle a opté pour l’« Interdit » de Givenchy - le fruit défendu... C’est le parfum qu’elle adopte pour nos sorties nocturnes, alors que dans son boulot elle se détourne rarement d’une touche de N°5. J’en éprouve comme un pincement au cœur. Est-ce un signe quelconque ?

Finalement, elle ne m’appelle pas à l’issue de son déjeuner. Et le soir venu, elle refait son apparition à la maison sur le coup des dix-neuf heures.

Nous nous installons dans notre grand canapé et je nous sers les apéros. - Alors ? Raconte ?

D’emblée, elle me paraît mitigée. Mais nullement déçue, m’assure-t-elle, tout au contraire. Simplement, l’Alexis qu’elle avait connu, plutôt timide, très « en dedans », n’était plus qu’un vague souvenir... Ses traits avaient peu changé, gardant même une touche juvénile, mais sa carrure s’était épanouie de façon étonnante... « ...il est accro à l’escalade, m’a-t-il dit ! ». Et puis surtout sa « présence » s’était avérée tout autre : il s’était montré sympa, charmeur, admiratif aussi. Visiblement attiré par elle mais sans retape excessive, sans faute de goût. Il lui a appris qu’il était ingénieur agro et commençait à s’occuper de bois et de forêts, dans leur région natale. « Tu es bûcheron ? » lui a-t-elle demandé en riant. Et en riant lui aussi il lui a répondu que non, pas tout-à-fait, mais qu’il savait faire tomber les arbres du bon côté ! En tous cas, elle l’a senti très sûr de lui, au point de changer le rapport qui prévalait entre eux, avant... mais c’était avant !

Du coup :
- Là... je ne sais pas si j’ai bien fait de le revoir, m’avoua-t-elle. L’ado décalé que j’ai connu à Dijon est vraiment devenu un pur mec ! C’est juste incroyable, je t’assure.

Je me marre :
- Noémie, ce sont des choses qui arrivent, quand même !
- Oui, oui, je sais bien... Mais en plus, un mec séduisant, vraiment. Tu me diras, beaucoup le sont, chacun à sa manière. Mais là, lui et moi... quel sens cela a-t-il ? Nous avons pris des voies différentes tous deux, il habite loin et... (gros soupir)... tout ceci est compliqué, finalement.

J’ai du mal à cerner le mood de ma chérie, tant elle me paraît tiraillée par des sentiments opposées. Elle est attirée par cet Alexis, c’est évident. Mais elle semble piégée par leur relation passée. Quelques années plus tôt elle l’apercevait à peine sur son horizon, alors que lui flippait pour elle, selon ses dires. Là... leur situation s’est inversée et elle ne sait pas gérer ça. Alors que peut-elle avoir en tête ? Se dit-elle que si elle laisse passer sa chance ici, à Paris, il va lui être diff’ ensuite de maintenir un lien distant ? Ou bien craint-elle tout simplement d’aller plus loin, avec le risque que ce soit... sans moi ? Et donc oui, dans sa tête, je peux comprendre que c’est « compliqué, finalement » !

- Je ne sais plus... Peut-être faudrait-il que je le revoie, avant qu’il ne reparte ? Qu’en penses-tu, Marc ?
- Mon cœur... que veux-tu que je te dise ? Il me semble que si tu en restes là, avec lui, tu vas être hyper frustrée. Moi je crois que tu ne dois pas trop charger ta barque, mentalement. Pour moi, tu devrais voir ça comme un jeu... Un jeu comme un autre. Regarde, nous sommes allés au fond des boîtes, tu t’es un peu lâchée et t’as vu l’ambiance qui y règne : ce qui s’y passe n’a rien de dramatique, non ? Alors je ne vois pourquoi les mêmes plans « en surface » devraient être pris autrement.
- Oui, mais justement : en boîtes, ça comptait pas, puisqu’elles sont faites pour ça ! Et puis il y a eu quoi, en fait, dans ces boîtes ? Dix caresses et cinq bisous échangés en dansant ? Et encore : alors que tu m’avais laissée abuser des gin tonics.

Je ris :
- Je sais, je sais, j’étais là. Mais je dirais plutôt : vingt caresses, dont dix dans ton soutif et dix dans ta petite culotte. Avec en prime dix bisous, dont... dix au moins avec la langue. Je sais, j’ai compté ! Non, je rigole, je n’ai pas compté.
- Oui, bon, mais en tous cas je n’ai jamais fait « ça » pour de bon. Alors pourquoi devrais-je commencer ? Quel sens cela aurait-il, surtout avec lui ?
- Mais ma chérie, faut pas chercher du sens partout ! Il ne s’agit pas d’écrire une thèse, mais juste de te faire plaisir, si tu le sens. Il faut que ce soit aussi spontané que possible. Pour autant, ce n’est pas comme avec un inconnu croisé en boîte : ton passé avec ce type représente quelque chose pour toi. Du coup c’est forcément différent, plus fort. C’est normal.
- Marc : là, tu me pousses à coucher avec lui !??
- Mais non ! Je ne te demande pas de coucher avec lui, ni même avec un autre. Mais si tu as envie de le faire, eh bien... ne ferme pas d’emblée toutes les portes, c’est tout.
- Mouais, bon... Mais tu m’aimes encore, dis ?
- Mon amour, je t’aime... au delà de tout. Mais cela n’a rien à voir avec le conseil que je viens de te donner. En fait moi, si tu te lances, ma seule envie serait de te voir faire, de voir comment tu t’y prends. Donc tu m’as demandé s’il fallait que tu le revoies. Eh bien je te réponds « oui », mais plutôt qu’un restau, invite-le à prendre un verre chez nous, que l’on fasse connaissance...
- Ici, à la maison ? Heu... Bon. Eh bien d’accord, si ça te fait plaisir. Mais ça me dérange vraiment de le relancer. Alors disons qu’on ne l’invite... que si LUI me rappelle. Ok ?
- Ok, d’accord comme ça !

Ce fut finalement une sage décision. Car le dès le lendemain « son » Alexis se manifesta pour quémander une nouvelle rencontre. Et le soir venu, Noémie m’expliqua avoir de nouveau bataillé un long moment, avant de craquer... en pensant à moi (!). Et donc c’était fait : elle l’avait invité à partager un apéro « dînatoire » chez nous, trois jours plus tard, le vendredi soir à dix neuf heures. Mais selon elle, il me fallait surtout ne rien espérer du tout !

Là... j’avais le mental en montagnes russes.

Anne au réveil renverséee simple.jpg

(à suivre)
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#2832530
@Mabellemeuf
Merci pour ton commentaire sur les effets "prématurés" produits par le portrait que j'esquisse de ma belle, auquel j'ai pris quelques soins. Car d'une façon générale, je trouve qu'ici trop de contributions... vont trop vite, bien trop vite... Dès les premiers Posts, tout est joué ou presque : l'auteur est cocu et son épouse définitivement acquises aux turpitudes les plus extrêmes. Ce n'est clairement pas mon truc. D'ailleurs j'avais toujours adoré le titre d'un film de Robbe Grillet : "Glissements progressifs du plaisir"... "Progressif" : ça dit tout !

Quand à la vérité, la réponse est OUI, y compris pour "l'amorce" de l'histoire, dans cet hôtel auvergnat et ce vieux potes de ma chérie. Ensuite our la séquence des événements, les dialogues sont évidemment recréés, mais l'esprit est bien là. :x
#2832707
Épisode 4/7
Bien sûr, je vécus ces trois jours sur des charbons ardents. Mais pile-poil à l’heure dite, nous n’aurons pas à attendre... on sonne à notre porte. En plus de ses éventuelles qualités, surtout celle d’apprécier mon épouse, cet Alexis est un type fiable pensé-je... Alors sera-t-il à la hauteur ? Et je me rends compte à cet instant que je n’ai aucune idée de la direction que pourra prendre notre soirée.

De facto il ressemble beaucoup au gars que nous avons croisé, lors de notre balade, sauf qu’il me fait une impression plus positive, moins ombrageuse. À l’hôtel il s’était montré peu bavard et moi j’avais mis ça sur le compte d’une réserve naturelle. Quant à Noémie, elle l’avait à peine regardé. Mais sa façon d’être ne correspond en rien à ce portrait d’ado attardé que m’en avait brossé ma chérie avant de le retrouver trois jours plus tôt. Du coup je comprends à la fois la surprise de ma belle, sa gêne... et aussi son crush. Elle m’a dit qu’il était plus jeune qu’elle, de trois années, il en a donc huit de moins que moi. Pourrait-il être un peu... « gêné » de me rencontrer, alors qu’il a montré son intérêt pour elle ? Il n’a pas l’air, quoi qu’il en soit.

Présentations faites, nous nous installons dans notre salon. Pour ne pas nous encombrer de trop d’intendance, nous avons préparé avec ma femme de copieuses assiettes anglaises, mises en attente au frigo. Mais là, c’est l’heure de l’apéro !

Spontanément, Noémie s’est posée dans notre grand canapé... Jupe grise juste au dessus du genou mettant en valeur ses hanches et sa taille de guêpe, un petit haut blanc assez échancré, de jolis escarpins de couleur verte, ses éternelles lunettes papillon et toujours l’Interdit, son parfum de pécheresse... je la trouve... craquante !! À me faire bander sur place avant même qu’il ne se passe quoi que ce soit !

Évidemment, elle invite notre ami à s’asseoir à ses côtés - mais à soixante centimètres - tandis que moi je prends l’un des fauteuils face à eux. Sur la table basse les boissons nous attendent avec une montagne d’amuse-gueules. Et côté ambiance, j’avais lancé avant l’arrivée d’Alexis la play-list préférée de ma douce, à la fois jazzy et girly : Katy Melua, Melody Gardot, Susheela Raman... « Mon chéri, c’est un pousse au crime ! » m’a-t-elle dit en m’embrassant. Avant d’ajouter : « Mais ne te fais pas de plans dans ta tête, hein ? Je fais ça uniquement pour te faire plaisir, à toi. » et moi, restant diplomate : " « No souci, mon cœur... ce sera vraiment à toi de voir ! »

Très vite, du fond de leur canapé, voici que tous deux se mettent en mode régression, évoquant plein d’anecdotes de leur passé, entrecoupées de rires et d’exclamations. Sans oublier pour autant de décimer nos petits fours. Moi forcément... je me sens assez peu concerné, malgré les efforts de Noémie qui me prend à témoin toutes les trois minutes pour me montrer qu’elle se soucie de moi. Quant à son ami Alexis, je note que ses regards se baladent entre le décolleté de ma miss (...çà je peux le comprendre), ses jolis genoux (...pareil) et ma propre personne... Aurait-il quelque inquiétude de mon côté, me demandé-je ?

En fait, je suis partagé. Je pensais que l’ambiance serait énervante, excitante, un peu comme lorsqu’on allait en boîte. Et donc qu’il y aurait des doutes, de la séduction, du suspense... Or pour l’instant, rien de tout ça. Au point que tout à coup je me demande de quoi j’ai véritablement envie, là, maintenant... Est-ce d’une soirée pourrie passée à les écouter, avec à la clef un départ à dix heures accompagné de promesses de revoyure ? Et après tout pourquoi pas ? La même chose, mais avec une parenthèse de sexe rapide, ouverte et refermée sur notre canapé ? Non, surtout pas ça !! Alors... plus encore ? Et dans ce cas : suis-je prêt à le supporter ?

Quelle que soit la réponse à cette question philosophique, au bout d’un temps - une demi-heure peut-être - j’ai l’impression qu’ils sont tous deux scotchés dans leur bulle, et pas prêts du tout à en sortir. De sa part à lui, j’admets que ma présence le bloque. Mais du côté de ma chérie je ne sais que penser. Est-elle, elle aussi, gênée par ma présence ? Ou bien de nouveau charmée par Alexis, au point de n’oser rien faire ? Clairement, il va me falloir agir, me dis-je. Dans un sens ou dans un autre, mais... en tranchant dans le vif ! Soit je vire ce type poliment, soit...... il faut que je trouve une idée !!! Alors en attendant je remplis leurs verres, histoire de faciliter les choses. Tout en m’invitant dans leur bulle à eux, de ci de là...

Et tout à coup, j’ai le truc !! Au lieu de subir leur bla-bla, pourquoi ne pas saisir la première occase pour les orienter vers un sujet plus... chaud ? Ils parlent de leurs lectures, depuis un moment... Ca tourne autour des polars : Jo Nesbo et Indridason pour ma belle, plutôt Joël Dicker pour lui... Pourrais-je tenter une ouverture vers la littérature érotique, me demandé-je ? En évitant peut-être les auteurs trop abrupts, du genre Lucius, Bataille ou Klossowski... Et pourquoi pas, tout bêtement, le Kamasutra ? En plus, on en a un exemplaire trop top, dans la bibli de notre chambre ! Évidemment, je dois faire ça en finesse, de façon naturelle et à partir de ce qu’ils se racontent... Alors dans la seconde suivante je me passionne pour leur discussion, guettant avidement l’instant propice...

Et moins d’une dizaine de minutes plus tard... Bingo ! Mon épouse me tend malgré elle une perche idéale en évoquant une actualité affligeante : celle du mouvement « MeToo »...

Pour le coup, je me jette à l’eau :
- Ce qui est dingue, c’est de se dire que des textes hindous millénaires ont voulu codifier les rapports au sein du couple, en fixant clairement les droits des femmes... y compris leur droit à l’adultère ! Vous vous rendez compte ? Là, on a quand même l’impression d’avoir salement régressé !

Silence soudain des deux tourtereaux. Alexis se lance :
- Hindous ? Tu veux parler du... Kamasutra ? Mais c’est... surtout du sexe. Non ?
- Non, pas du tout : le Kamasutra est un code, qui date à peu près de nos Mérovingiens à nous. Et ses fameuses « positions » ne représentent qu’un seul de ses sept livres.

Là je cours un risque : soit je les assomme tous les deux, soit je les mets sur la bonne voie. Mais Noémie rebondit alors :
- En fait, il faudrait revisiter les sculptures de Khajuraho pour voir si on y trouve trace de ce salopard de Weinstein ! Elle rit... On ne sait jamais !
- Ah oui ? Heu... c’est quoi... Khajuraho ? Demande Alexis.

Et ma chérie de lui expliquer, en me donnant l’impression qu’elle regrette déjà sa réponse impulsive :
- Oh... désolée... C’est un petit village dans le nord de l’Inde, avec des temples de l’amour complètement dingos. Regarde sur le Net, c’est vraiment très beau... Remarque, on n’y est jamais allé... si ça se trouve, c'est hyper touristique.

Hum... À quoi joue-t-elle ? Elle sait parfaitement que nous avons un bouquin sur le bled en question, dans notre bibli. Et avec plein de photos ! Du coup, je m’immisce :
- Nous avons un livre d’art là-dessus, dans notre chambre. Je vais te le chercher.

Là, elle me foudroie carrément du regard ! Me serais-je trompé de plan ? Malgré un début de connivence avec son Alexis, elle me semble maintenant vouloir en rester là, avec lui... Mais bon, je passe outre et file récupérer l’ouvrage dans notre « Enfer » à nous. Je le trouve, puis hésite dix bonnes secondes... je le fais ? je le fais pas ? ...avant d’y ajouter notre Kamasutra. Si avec tout ça la soirée ne s’envole pas, moi... je divorce. Puis je reviens au salon, posant négligemment les deux books l’un sur l’autre devant eux, sur la table basse.

- Voici de la lecture ! Heu... On avait préparé quelques trucs à grignoter, je vais les récupérer !
Puis m’empare des restes de nos amuse-gueules et disparais vers la cuisine sans attendre une nouvelle réaction désagréable de ma chérie.

Là, j’ai clairement abandonné à ma belle la suite des opérations. Conséquence : je flippe d’abord sur ce que je viens de faire... j’ai l’estomac noué : va-t-elle craquer, oui ou non ? Et si oui, vais-je pouvoir gérer ? Puis je m’attarde un peu, juste un brin, installant nos assiettes sur un plateau tout en provoquant des bruits de vaisselle divers... Je parviens ainsi à tenir cinq bonnes minutes avant de refaire mon apparition au salon...

Et là je suis soulagé : ma douce n’est pas en train de bouder tout au bout de notre canapé ! Mieux encore, ils se sont rapprochés tous les deux, presque à touche-touche, afin de feuilleter ensemble nos deux bouquins. Sur la table basse, les deux ouvrages sont grand ouverts, l’un à côté de l’autre. Mon stratagème aurait-il fonctionné, à la fin ?

Vais-je parvenir au bout de cette soirée nanti des attributs du mari trompé ? Et surtout, dans quelles conditions ? Je crains ne pas être certain d’avoir une grande vocation à ce rôle !

4 Monti Contre le mur.jpg

(à suivre)
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#2832930
Épisode 5/7
Manifestement surpris par mon brusque retour de la cuisine, Noémie et son Alexis braquent leurs regards sur moi. D’un coup, le rouge monte au visage de ma belle, accentuant son air coupable (...là, j’adore !) ; et quant à Alexis, il m’a l’air affreusement gêné. Moi je fais comme si de rien n’était, m’approche et pose nos assiettes anglaises sur la table basse.

- Voici les nourritures matérielles. Mais c’est du cold case, il n’y a rien de pressé !

Et je m’amuse :
- Vous en êtes où, de vos recherches historiques ?

Noémie s’empresse de me répondre...
- Heueueu, Marc... hum... en fait, on regardait. Mais juste comme ça, Marc... Je ne sais pas si on peut vraiment comparer. Enfin, je veux dire : les gravures du Kamasutra d’un côté et les sculptures de Khajuraho de l’autre. C’est trop hard !

Là, le mot est approprié !! Je ris donc, puis me dis qu’il va falloir que j’insiste un peu.
- C’est comme tu dis, mon amour : c’est très hard.! Au départ, les temples de Khajuraho étaient plus nombreux mais leur nombre a été divisé par quatre, au fil du temps. Alors en partant des soixante quatre positions du Kamasutra, eh bien... statistiquement ça en fait au moins seize à retrouver dans les sculptures. Je me marre : vous êtes prêts à y passer la nuit entière ?

Pur réflexe sans doute : ils se dévisagent tous les deux, d’un air à la fois mi-ahuri, mi-sérieux et mi « pourquoi pas ? » (je sais, ça fait trois demi, mais j’avais commencé à boire un peu). Et ma chérie confirme - comme si cela le méritait :
- Heu... non, non, Marc... quand même pas !!

Du coup je percute sur le côté ambigu de ma question et j’en rajoute évidemment :
- Tu as raison mon cœur. Pas la nuit entière. Faut être raisonnable, côté endurance.

Alexis éclate de rire sur ce coup, tandis que ma belle s’insurge :
- Maaaaaarc !!!
- Pardon, pardon, Noémie... Je plaisantais ! Mais tu sais, je crois qu’en fait l’érotisme, l’émotion... tout ça au final a peu de choses à voir avec les gravures du Kamasutra, même les plus top. Parce que en soi ce bouquin, tu sais ce que c’est, ma chérie ? C’est juste un manuel. Absolument rien d’autre qu’un foutu manuel pour la paix dans les ménages. Et honnêtement, tu peux toujours dévorer le manuel de notre bagnole, c’est pas ça qui va te faire voyager !

Là ils se marrent tous les deux, de bon cœur (...on progresse). Et moi j’en profite pour conclure :
- Non, ce qui est vraiment sympa, drôle, et même sexy, c’est de l’utiliser, ce book. Je veux dire par là : le décrypter, le commenter, en parlant... de ses expériences, ses préférences, ses blocages aussi... Tu n’es pas d’accord, Alexis ?
- Heueueu... ben oui, oui, évidemment... Enfin ce que je veux dire, c’est que ça va de soi en quelque sorte. Il a été fait pour ça.

Je rigole in petto. Il est hyper-prudent.
- Et toi, Noémie ?

Elle est perplexe, visiblement mal à l’aise. Je crois que là, on a atteint l’instant « t », celui où elle se demande jusqu’où mes manœuvres vont l’amener. Et elle hésite à franchir le pas. Elle regarde Alexis, lui sourit, tourne ses yeux magnifiques vers moi. Elle n’a rien décidé encore, mais en même temps elle se tortille sur le canapé - ce qui a pour effet de remonter sa jupe de quinze bons centimètres. Est-ce involontaire ? J’ai un petit coup de chaud, là.
- Moi ? Heu, pardon, excuse-moi... je sais pas. Je dis comme Alexis.

Et puis elle rougit de nouveau (...ah ! son teint de lait...) puis d’un ton inquiet :
- Marc... heu... tu ne trouves pas que tu exagères un peu, là ?!
- Pas vraiment, ma chérie. Mais tu sais... pour trancher cette question il y a un moyen assez simple : il suffit de s’y coller, en fait.
- Quoi ?? S’y coller ? Mais Marc, tu vas pas bien... Comment ça, s’y coller ?!
- Mon amour, pas de panique ! Je n’ai pas dit que j’avais le mode d’emploi. Donc je ne sais pas, moi... voyons juste ce que l’on pourrait faire de marrant avec tout ça... Tiens par exemple, un truc simple : peux-tu nous dire en quelle occasion tu as... pratiqué la position la plus acrobatique de ta carrière ? Je ris... Et puis laquelle c’était ? Heu, Alexis : je te précise que je ne connais pas la réponse !

Lui, il me semble quasiment ravi de l’idée ! D’un regard soudain allumé il fixe ma Noémie qui elle, m’a l’air au supplice. Et quatre longues secondes s’envolent, avant qu’il ne lâche : « Ben... oui, oui pourquoi pas ? C’est amusant. Et c’est pas bien méchant, non ? ».

Placée d’un coup à la croisée de nos regards, ma Miss me semble toute perdue ; ses lèvres tremblent un peu, ses yeux se troublent... va-t-elle en pleurer ?? Et là je suis à un cheveu de lui porter secours, lorsque je la vois lever ses jolis yeux au ciel, soupirer un grand coup puis se jeter enfin à l’eau :

- Bon stop ! D’accord, c’est d’accord ! Je vais juste essayer... Mais tous les deux, vous l’aurez voulu, hein ?! Et pour être très claire, j’ignore tout du nom des positions. À part le missionnaire et... heu... la levrette, pour le reste... je suis nulle. (...Ma Noémie en train de parler Missionnaire et Levrette en présence d’un quasi inconnu... je craque !).

- Alexis s’en mêle :
- Mais... c’est déjà pas mal, Noémie. Il rigole. Et puis c’est pas un souci, j’ai le bouquin sous les yeux, je t’aiderai.

Elle lui jette un regard éperdu. Comptait-elle encore sur lui pour se défiler ?
- Bon, Ok. Alors concernant... « l’occasion », ça n’a pas grand intérêt. Je venais d’arriver à Paris et lui c’était Paul, un bon copain mais rien d’autre. Il avait bien trois ans de plus que moi, il avait un côté très... adulte, protecteur. En fait pour moi il était du genre avec lequel on est certaine qu’il ne se passera jamais rien. Eh bien comme quoi... Un soir, je me retrouve seule avec lui, il me raccompagne jusqu’à mon appart’ et là... elle rit... je lui ai proposé un dernier verre. Classique, non ? (Elle pousse un gros soupir) Mais il n’était pas mal, physiquement.

Je m’insurge :
- T’as pas honte ?! Et donc ?
- Eh bien... heu... j’habitais un Loft à l’époque et mon lit était un immense matelas, directement posé au sol - un truc assez pratique. Bon. On a fait l’amour une première fois, genre missionnaire, et c’était déjà trop bon, avec beaucoup de préliminaires... Ça me changeait un peu !
- Tu m’étonnes ! (Alexis)

Du coup elle me lance un lourd regard... puis laisse tomber.
- Bref on a un peu picolé et puis évidemment on a voulu s’y remettre. Et c’est là qu’il a pris les rênes en mains, me demandant si j'étais prête à faire... exactement ce qu’il allait me dire de faire. Elle rit. Ça ma étonnée et excitée aussi. Alors j’ai dit oui.
- Et alors ? (re - Alexis)
- Eh bien... j’avoue que moi je pensais plutôt à autre chose, mais bon... comment vous décrire ce truc ? C’est de mémoire en plus, je n’ai pas pris de notes ! Voilà... il m’a d’abord demandé de m’allonger sur le dos en glissant un coussin sous mes fesses. Ensuite, il m’a fallu remonter mes cuisses sur ma poitrine, tout en les écartant, fort. Du coup j’avais... heu... j’avais ma... petite chatte quasiment en l’air, pile au centre de la scène de crime, quoi ! Mais bon, c’était facile.
- Ben oui, jusque là...
- Enfin : plus facile que d’en parler, en tous cas !!! Bon après ça il s’est mis à quatre pattes devant moi, en me tournant le dos. Et il a reculé jusqu’à ce que son cul soit au contact de mes fesses, avec ses pieds de part et d’autre du coussin. Pffff... vous me suivez ?

Éclat de rire nerveux d’Alexis. Qui commente d’une voix émue :
- Moi je te suis à fond ! Tu continues ?
- Écoute, c’est là que c’est devenu rigolo... Lui il s’est posé sur mon pubis, moi j’ai attrapé sa queue, et cahin-caha, à force de... s’ajuster l’un à l’autre, il a fini par me pénétrer !
- Waaa ! (...toujours Alexis, la voix cassée - moi je ne dis mot).
- Du coup j’ai pu détendre mes jambes et lui aussi. Au final, nous étions tous les deux tête-bêche, chevillés l’un dans l’autre... Il bandait très fort je me souviens. Il était tout dur !
- Et pour toi Noémie ? C’était comment ? (...toujours notre invité).

Elle se tourne vers lui, ses pommettes ont rosi et ses yeux brillent...
- Ben Alexis... mon souvenir c’est que c’était à la fois compliqué et super bon. Parce qu’en fait son engin était cambré dans moi à l’envers, avec une grosse pression vers l’arrière. Sinon après, je ne sais plus... Si ! Il s’est mis à bouger son bassin en rond, comme s’il faisait l’hélico avec sa queue. J’ai joui hyper vite !

L’hélico ? Dans le ventre de ma Noémie ? Là, il faut que je me manifeste, me dis-je ! D’autant qu’elle ne m’a jamais parlé de ce truc, la petite p... Du coup je me sens hyper-frustré de découvrir de sa jolie bouche un plan pareil, alors que cela fait des lustres qu’elle me jure m’avoir tout, absolument tout révélé de ses frasques et de ses amants d’avant moi !

Et un doute m’assaille brutalement. J’étais plutôt serein jusqu’alors, mais allais-je devoir découvrir de nouveaux trucs sur elle ? Que ce soit du registre de ses expériences passées ou surtout de celui... de ses désirs inavouables et de ses talents cachés ?

Help me !

5 Chambre cut final.jpg

(à suivre)
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#2833110
Épisode 6/7
À ce stade je commençais donc à stresser et décidai de reprendre un peu le contrôle de la situation :
- Eh bien... Kamasutra ou non, côté « acrobaties » ça me semble... inédit, mon cœur. Enfin pour moi en tous cas, car je note quand même que tu ne m’as jamais proposé de refaire ce truc, hein ?
- Marc : je ne l’ai jamais proposé à quiconque ! J’avais même fini par oublier cette histoire. Elle m’est juste revenue à l’esprit à cause de ton jeu à la con.
- Mon « jeu à la con » ?? Arrête, Noémie... Tu es une grande fille, non ? Et tu n’as jamais montré un goût immodéré pour le Scrabble ou le Trivial... je me trompe ? Mais maintenant, si tu y tiens...

De surprise, elle en bondit, écarquille ses jolis yeux, serre ses lèvres adorables et se redresse d’un coup sur le canapé. Mais je la connais quand même un peu, et parie qu’elle n’optera ni pour le Scrabble ni pour le Trivial.
- Maaarc ! Tu es sérieux, là ?! Je voulais juste te dire que tu... tu... enfin merde quoi !! J’ai rien à foutre de ces jeux à la con, tu le sais parfaitement...

Alexis observe cette scène de ménage, tous sourires dehors. Il ne s’offusque en rien de l’accrochage et pour cause : il n’a d’yeux que pour ma Noémie. Quant à ma chérie, elle a quand même du mal à assumer... Suis-je allé trop vite ? Alors pour le bien de tous, je clos cette parenthèse :
- Bon, eh bien écoute, je crois qu’on va oublier les jeux de société et... pardon pour ma réaction, vraiment, c’était idiot de ma part et je la regrette. Maintenant... dis-moi : peut-on oublier ça et passer à l’étape suivante, avant que notre ami décide de s’enfuir ? Je ris (jaune). Parce qu’en fait, au final la question était : cette position, que tu as si bien décrite, est-elle ou non dans le Kamasutra ? Alors on s’y colle ? Ou bien... tiens, mieux encore : vous vous y collez tous les deux... Alexis... tu aides Noémie ?

Cette suggestion directe m’est venue comme ça et je la paye d’un shoot d’adrénaline. D’un coup, j’ai le cœur qui bat dans mes oreilles, perçois les choses au ralenti. Je note de suite l’air affamé d’Alexis qui jette à ma belle un regard prédateur et me répond en se marrant :
- Aider Noémie ?? Mais ce sera avec plaisir... Puisqu’il le faut !

Il se tourne alors vers elle en souriant et là je les vois tous deux, côte à côte sur le canapé, commencer à échanger des signaux qui cette fois ne trompent plus... Ok, me dis-je, fini de m’inquiéter sur l’issue de la soirée ! C’est un constat, j’ai fait tout ce qu’il fallait pour ça... et j’ai l’estomac noué.

Je parviens quand même à les encourager :
- Alors, ce nom ? Vous vous y mettez ?

Alors elle (d’une voix faussement énervée) :
- Maaarc ! Donne-nous quand même deux secondes, c’est pas simple !

Et là je vois « ma » tendre épouse se serrer contre « son » Alexis sans plus de manières. Une ultime hésitation pousse celui-ci à me jeter un coup d'oeil juste avant de passer son bras autour de ses épaules... Gros frisson instantané de ma chérie !! Qui se penche sur notre Kamasutra, tête contre tête avec son pote, et se met à feuilleter l’ouvrage de façon toute mécanique...

Puis bien vite elle le fait la bouche ouverte, scotchée... Page après page, sans que je voie les gravures, je dois alors subir une série d’exclamations, de rires et de poses rêveuses avec commentaires à la clef, du genre : « Oh celle-là, c’est mission impossible. » « Et là... mais tu te rends compte ? J’ai jamais fait ça moi... et toi, dis ? » « Aaah, et puis celle-ci... assis face à face, yeux dans les yeux, hmmm... ça c’est trop bon ! » etc. etc...

Clairement, ils m’ont zappé. Et moi je suis trop excité, malgré ce putain de nœud à l’estomac. J’en ai la gorge sèche ! Alors je m’arrache de mon fauteuil, vais jusqu’à la cuisine où je me sers un grand verre de lait glacé - ça passe pour un antidote à tous les poisons ! Puis me force à compter quatre minutes. Revenant vers le salon, je n’entends plus grand-chose, et pour cause : m’arrêtant au seuil de la pièce, j’admire le spectacle...

Ma chérie continue à feuilleter le Kamasutra, sans piper mot cette fois et de façon trop distraite pour qu’elle en tire quoi que ce soit... Placé à sa gauche, Alexis la regarde faire en caressant doucement son cou. Mais ce que je vois surtout, c’est sa main engagée entre les jambes de ma chère Noémie, mon épouse... dont il a remonté la jupe à mi-cuisse, dévoilant le blanc de son petit Shorty en dentelle. Et voilà : Noémie et moi, nous sommes ensemble depuis cinq ans et c’est la première fois que j’assiste à ça... à cette scène de crime que j’ai trop fantasmée. J’ai le cœur à cent vingt bpm, avec du mal à respirer. Mais ma belle redresse brusquement la tête et m’aperçois. L’espace d’une seconde, je lis un trouble sur son visage, qui dans l’instant cède la place à un sourire ravi. Elle me fixe alors dans les yeux, l’air fiévreux, enfin épanoui... Et elle ouvre grand le compas de ses jambes en gardant son regard vrillé dans le mien. Moi je ne vois que la main de ce type qui se glisse sur la peau si douce du haut de ses cuisses.

C’est trop pour moi ! Je bande comme un Turc et me demande en même temps si c’est vraiment ça que je voulais... Un pur réflexe me fait effectuer un pas en arrière et je les perds de vue, tous deux. Mon battant est monté à cent quatre vingt au moins ! Je me force à me calmer un peu, envisage les suites possibles. Lui, il ne m’a pas vu. Puis-je encore faire irruption et le virer sans façons ? L’idée me rassure, mais elle est totalement ridicule. Sans même penser à la réaction de ma chérie. Et puis il y a cette trique à en avoir mal qui m’incite à les laisser faire... Résigné, je retourne à la cuisine, avale une grosse poignée de noix de cajou dans ce qui reste des amuse-gueules. Puis au bout de quelques minutes me décide à retourner vers notre salon. Et de nouveau, parvenu au seuil : mise en pose !

Là, ils ont abandonné leur lecture. Enlacés l’un dans l’autre ils s’embrassent à pleine bouche... La jupe de mon amour est maintenant tire-bouchonnée à sa taille et son chemisier anglais est ouvert du haut en bas. La main d’Alexis a fini par s’introduire dans son petit shorty, massant doucement ce qui s’y trouve caché. Et l’espace d’un temps trop long mon regard ne peut quitter ce mouvement ondoyant de l’étoffe. Entre deux baisers brûlants Noémie souffle, gémit et soupire, les yeux clos, pâmée. Couvertes de cyprine, ses cuisses brillent déjà de mille feux. Et puis il y a la braguette de notre ami, grande ouverte... avec la main de ma belle effleurant à peine sa queue dressée drue, comme pour l’amadouer, éviter qu’elle ne s’emballe trop vite... mais la quittant pourtant, d’un instant à l’autre, pour se pendre aux épaules ou au cou de ce type qui la masturbe avec grand art. Je me repends alors de savoir que ma Noémie est la reine des fellatrices, qu’elle adore ça à la folie, et de me dire que sa langue et ses lèvres adorées ne vont pas tarder à s’unir à cette bite, pour la première fois tout autre que la mienne...

Se superposant à la musique sensuelle qui s’échappe de notre chaîne, leurs râles et leurs soupirs rythment ce désir qui se fout de ma présence toute proche. Je reste là, un temps infini... Vient ce moment où ils se dénouent en quelques gestes, échangent un rire étonné, presque gêné, et quelques mots chuchotés... « ...c’est trop bon, trop envie de toi... » « ...trop longtemps, tu sais, trop... » « ...me baiser fort, très fort... ». Je les entends, ne cherche pas à comprendre. De longues minutes s’écoulent ainsi entre caresses indécentes et aveux honteux murmurés bouche à bouche, jusqu’à ce que Noémie se redresse, pantelante, pour ôter son chemisier, exhibant ainsi la petite merveille qu’elle s’était offerte à l’occasion de leur déjeuner : un soutif-corbeille Aubade, impalpable, tout de dentelle blanche transparente... Alexis en a une sorte de rugissement et se jette dessus, comme devenu fou, mordant l’étoffe à pleines dents sous les cris et les rires de ma Noémie qui tente de le calmer. Tandis que moi je la regarde faire... elle mon bel amour, mon cher amour, à m’en brûler les yeux...

Repoussant l’importun, elle glisse alors ses mains dans son dos et défait son soutien-gorge, laissant jaillir d’un coup ses seins adorables. Et ce mec en tremble presque ! de se voir offrir ces deux globes laiteux... Ses mains s’en approchent, il les... effleure, les caresse doucement, tendrement presque... énerve et mordille leurs bruns têtons qui se rebellent avec fierté, puis les suce, avidement, tandis que ma chérie, tête en arrière et les yeux clos, halète doucement. Enfin, enfin, plein d’impatience, il les abandonne pour s’en prendre au Shorty de ma Noémie. Bien sûr, ma tendre épouse l’assiste, l’aide à le retirer plus vite, en soulevant ses jolies fesses, sa toison finement épilée en avant. Je suis sonné, KO debout.

Et de nouveau, je sature complet... il va la baiser.

(à suivre)
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cplesexe, Erik74910, Claudomir et 16 autres a liké
#2833323
@jansuis
Voici qui me va droit au cœur, tant vos mots reflètent mon intention !
Mon texte a sucité quelques likes, mais peu de commentaires.
J'espère qu'une fois parvenu à sa chute, l'occasion nous sera donnée d'échanger un peu sur l'intérêt sensuel de tels récits., en miroir avec les contributions qui, livrant un témoignage direct, peinent à s'attarder sur la part de mystère de noss aventures...
Danimendu a liké
#2833334
Épisode 7/7
Il va la baiser... C’est trop, je suis soûlé, je bande, j’ai envie d’elle et je ne sais que faire !!

Au fil de nos séjours en boîtes, elle n’était pas allée au delà de quelques abandons sur les pistes de danse, suspendue au cou d’inconnus en acceptant leurs caresses, leurs mains sous ses jupes et leurs baisers. Le tout augmenté parfois de rires joyeux. Mais j’y avais assisté de loin, dans la pénombre de ces lieux, et chaque fois elle m’était revenue assez vite, décoiffée et ravie, en rigolant. Alors que là, avec son pote, elle ne rit pas vraiment... ou d'une façon tout à fait nouvelle !

Triquard comme un âne, je m’en retourne à l’office, m’empare de notre Porto 10 ans d’âge dans le frigo et m’en sers une large rasade. Je n’ai pas trop envie d’assister à la suite de leurs ébats. Le voyeurisme n’est pas mon truc, en fait. Ou peut-être sous forme de flashes, d’instants volés... Fasciné par le spectacle « en soi » (comment faire autrement ?) c’est son mental à elle qui m’intéresse, son état d’esprit dans l’instant. Et ses états d’âme plus tard. Je voudrais tant savoir comment, dans sa jolie tête, s’articule son plaisir, fatalement égoïste, avec ses sentiments pour moi. Y-a-t-il là conflit, remords, témérité, envie d’exhibe, goût du risque ou du pouvoir ? Où tout simplement un découpage du temps à vivre, en tranches disjointes, sans nul regret ? Et je me dis qu’il serait temps que je le sache !

Mais une cuisine n’étant pas l’endroit idéal pour de telles réflexions, je décide d’aller dans notre chambre d’amis, ce qui va m’obliger à traverser le salon. J’hésite... et j’hésite encore lorsqu’au bout de quelques minutes me parviennent des soupirs et des sons qui n’ont plus rien à voir avec notre play-list. Je me décide alors. Sauf que parvenu au seuil de notre grande pièce, je suis de nouveau bloqué, et de nouveau scotché.

Mon amour et son ami ont glissé sur notre tapis haute laine. Ils sont maintenant à moitié nus. Lui est allongé sur le dos et le peu que je devine de sa musculature, ses bras, ses épaules, ses cuisses... est déjà fort édifiant... Mais l’ensemble est fin, élégant... la « grimpe » qu’il pratique - selon ma chérie - n’ayant rien à voir avec la muscu en salles... Là, ma belle est pratiquement assise sur lui, un peu en travers - je peux voir la queue d’Alexis, trapue, imposante, dressée contre son cul. Waaa ! Quel spectacle que celui de la poitrine laiteuse et généreuse de ma Noémie, ondulant sous mes yeux, alors que ma chère épouse s’est installée, dénudée, sur ce type en train de bander comme une bête ! En fait je n’en peux plus... Et je suis à deux doigts de retourner à la cuisine lorsque je vois tout à coup ma chérie se redresser un peu, puis s’accroupir au dessus d’Alexis en reportant son poids sur ses pieds jolis. Là... j’arrête de respirer.

Car je comprends qu’elle va lui offrir une position qu’elle adore, lorsqu’elle veut jouer à la Maîtresse... Et ça ne manque pas : la voici qui plonge sa main entre ses cuisses, s’empare de la queue de son ami et l’ajuste en elle avec délicatesse, avant de se l’enfoncer lentement, bien trop lentement pour moi et jusqu’à la garde, en émettant un râle profond, un râle de bonheur absolu provenant du fond de son ventre. Je crois mourir...

S’équilibrant du bout de ses doigts tendus sur le tapis, les yeux perdus dans ceux de son amant qui pétrit ses seins en soufflant et gémissant, elle inflige alors de tendres montées et descentes à cette queue tendue qui très vite dégouline de sa cyprine. Effet de l’adrénaline : le temps s'arrête de nouveau pour moi, rythmé par les cris que pousse ma chérie chaque fois que son cul bute sur le bassin de son amant. Et puis au bout de longues minutes, l’effort sur ses cuisses devenant sans doute trop rude, elle craque et s’effondre sur ses genoux, avec la bite de son Alexis plantée tout au fond dans son ventre. Mais ainsi libérées ses hanches s’emballent, frénétiques, et ses cris s’envolent enfin, d’aigus en aigus, en suraigus, jusqu’à l’orgasme sur un long hurlement lorsque son amant se vide enfin en elle, secoué de spasmes violents. Elle s’effondre alors sur le corps de ce type, noyant son visage entre ses seins tout gonflés du plaisir qu’il vient de lui donner..

Et moi je reste là, stupide, tricard comme jamais, l’estomac noué par un feu jaloux. À me demander ce qui a pu me prendre de les laisser faire !!! Puis Je retrouve mes esprits et en profite pour m’enfuir en rejoignant notre chambre d’amis... Non sans longer au passage leurs corps, étroitement emmêlés, noués, chevillés l’un dans l’autre. Ma belle lève la tête, me lance un regard saturé de plaisir et replonge illico son joli nez sur la peau de l'autre.

J’ai très peu dormi, cette nuit-là. Depuis la chambre voisine (la « nôtre ») me venait le son de leurs ébats. Une douce musique, vraiment, allant d’un émouvant lento grazioso au presto con fuoco le plus furieux, entrecoupée de longs entractes meublés par les soupirs issus de leurs caresses, ou le murmure de leurs aveux. Plusieurs fois je me suis effondré dans un sommeil profond... Pour me réveiller plus tard au son des gémissements lascifs et des cris de joie de ma belle, avant qu’ils ne se muent en de véritables hurlements, ne me laissant le moindre doute, le plus petit soupçon, sur la qualité des orgasmes successifs que ce gars lui offrait. Je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au seuil de notre chambre pour les observer dans la pénombre. A quoi bon ?

Vers sept heures du matin, je l’ai entendu partir, lui... J’ai patienté un peu, me suis levé pour aller jusqu’à la cuisine. Il faisait toujours nuit. Je me suis fait un grand café puis ai décidé de m’installer au salon pour l’avaler du fond de notre canapé. Là où elle et lui... Bref, le Kamasutra était toujours là... Finalement, ils n’auront pas eu besoin du manuel, me dis-je, en riant plutôt jaune ! Et je me suis demandé à quelle heure elle referait surface... On était samedi, elle ne travaillait pas ce jour-là. J’ai fini par me rendormir.

Noémie me réveille sur les coups de onze heures. Elle est habillée, apporte un plateau avec café et deux croissants chauds. Je ne peux m’empêcher de la dévisager, pensif, et je soupire un grand coup... Elle est trop, trop belle, avec ses cernes d’un bleu profond sous ses jolis yeux.

Je l’interroge, bien sûr, je veux savoir. Je voudrais qu’elle me dise « comment c’était ». Et surtout si c’était « mieux ». Ce qu’en réalité, elle ne me dira jamais - je le sais déjà. Alors elle a vraiment du mal, et elle élude : « Marc, ça n’est pas important, ce n’était rien... ». « On s’en fout, Marc... c’était juste une nuit... » « Et avec toi c’est super, aussi, tu sais » etc., etc. Puis elle finit par craquer : « Marc ! Ça n’est pas juste ! C’est quand même toi qui l’a voulu, non ? » en se mettant d’un coup à pleurer, à gros sanglots. Bien sûr, je m’empresse de la prendre dans mes bras et tente de la calmer. Alors au bout d'un temps, elle finit par clore la parenthèse :
- Tu m’aimes toujours, dis ?

Faut croire que oui, quelques années et nombre d’aventures plus tard !

Une fois, une seule, à l’occasion d’un long week-end où nous passions en Bourgogne, elle l’a appelé. Puis m’a supplié de lui accorder un détour par Dijon. Et là, elle l’a revu, toute seule, tandis que je restais à l’hôtel, à l’attendre sans rien faire, feuilletant des revues aussi ineptes qu’éculées. Elle m’est revenue peu après minuit, les yeux tout embués. Elle ne m’a rien dit. Moi j’ai gardé pour moi mes questions. Elle m’a simplement sauté dessus, et nous avons baisé comme des animaux.

Enfin, pour en revenir aux prémices de cette histoire, Alexis lui a avoué en cette occasion que le type de ce fameux hôtel en Auvergne... et bien c’était lui, en effet ! La reconnaître lui avait fait un choc immense, lui a-t-il dit. Il s’était d’un coup retrouvé projeté à l’époque de leurs études, de son mal-être et de sa frustration. Et avait fui en courant.

À quoi donc tiennent les choses...

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Final.mp3
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amande, Olivierito, Routard et 10 autres a liké
#2833360
Bonsoir à tous !
Je vais ajouter à mon récit une précision, un détail une broutille : ce soir-là, le moment décisif a été celui où ma belle a fini par entrer dans mon jeu en acceptant de décrire cette fameuse position qui fut pour elle la plus "acrobatique" de sa carrière. Sur le coup, la question de savoir si celle-ci figurait ou non dans le Kamasutra avait été rapidement éludée, ma Noémie et son camarade ayant choisi plutôt de vérifier directement l'un sur l'autre les avantages d'autres acrobaties.

Mais deux ou trois jours plus tard, entre nous, je lui proposai de jeter un cil au bouquin, juste afin de ne pas mourir idiots. Et après lecture, il nous a paru certain que cet amant inventif l'avait tout simplement initié à la figure de "la bête à deux têtes"...

Bien sûr, je lui ai posé la question de savoir si elle avait voulu la reproduire avec son Alexis, son ami d'avant. Mais là... elle a refusé de m'en dire plus...

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