- 22 oct. 2024, 18:09
#2832080
Épisode 1/7
Noémie et moi étions ensemble depuis plus de cinq ans déjà. Nous venions à peine de fêter ses trente-deux ans - en réunissant nos amis autour d’un gâteau monstrueux - lorsque l’histoire que voici vint chambouler le cours de notre vie à deux.
Ma chère Noémie... J’avoue que j’ai toujours du mal à livrer son portrait en quelques mots, avec le sentiment constant de ne pouvoir lui rendre justice. Mais dans le genre littéraire dont il est question ici l’exercice est hélas incontournable.
Ma belle est donc plutôt grande (1m74) aux formes rondes mais sans excès. Sa silhouette, avec son déhanché, sa taille de guêpe et sa poitrine jolie est, croyez m’en, un pur piège pour tous les regards. D’autant qu’elle tient d’une grand-mère irlandaise un brin de rousseur qui se traduit chez elle par une peau laiteuse, d’un soyeux, d’une douceur... à rendre dingue le plus brutal de ses amants ! Du moins quand amant il y a - ce qui n’est pas si fréquent, finalement. Nul doute que le même héritage explique aussi les reflets qui animent l’auburn de sa chevelure. Touche finale : un rien myope, ma Noémie porte d’amusantes lunettes papillon protégeant l’éclat de ses prunelles. Souvent, l’émotion les trouble de façon étrange, trahissant son cœur.
Mais autant renoncer à mes efforts : ma chérie est une fort jolie femme, bien au-delà de mes talents pour la décrire.
Quant à ses occupations, rien de plus simple. À Paris où nous vivons, ma belle consacre l’essentiel de son temps à un poste de bon niveau dans la fonction publique, un univers dont elle maîtrise les principaux rouages.
Jusqu’alors Noémie et moi avions partagé une relation passionnelle à peu près dénuée d’accrocs au contrat de mariage. Pourtant notre cercle parisien comporte trop d’amis et de rencontres pour que les tentations nous aient été épargnées. Moi, par nature, je serais plutôt jaloux. Noémie l’est aussi, mais de façon différente. De mon côté, c’est la tromperie pure et simple que j’aurais du mal à accepter, préférant en toutes circonstances l’existence d’une vraie complicité dans les jeux de séduction auxquels ma miss pourrait se livrer. De son côté à elle, c’est plus drastique, avec beaucoup de mal à accepter la moindre intrusion féminine dans sa zone de sécurité. Étant plutôt diplomate, je m’accommode sans trop de soucis de ces différences.
Ce paysage idyllique avait failli basculer quelques mois plus tôt : entraînés un peu malgré nous par un couple d’amis, nous avions exploré les clubs les plus connus de la capitale. Au départ, c’était vraiment, mais vraiment, par pure curiosité, juste histoire de découvrir, discuter et regarder. Pourtant, Noémie avait fini par accepter à quelques reprises des invitations sur les dance-floors, autant d’occasions pour elle de subir les attouchements les plus intimes. Elle s’était même laissée aller, une fois, à échanger de brûlants baisers - le faisant à l’autre bout de la piste de danse, dans l’espoir sans doute de m’épargner ce spectacle innovant. Une précaution un peu vaine d’ailleurs, la scène étant bien éclairée et la densité des couples dansant insuffisante pour former paravent. De retour à mes côtés, toute étourdie, le cœur battant, je n’avais pas manqué de lui dire en rigolant que rien ne m’avait échappé et - en frimant un peu - que je l’encourageais vraiment à continuer ! Noémie m’avait paru fort troublée par cette réponse.
Pour ma part, j’avais surtout compris qu’elle se sentait plus à son aise en dehors de ma présence. Du coup, la fois suivante, dans un lieu du même genre et toujours en compagnie de ce couple d’amis, j’avais voulu la mettre à l’épreuve : nos deux complices s’étant joints à trois hommes esseulés pour se perdre au fond d’une pièce obscure, où s’agitaient déjà plusieurs libertins, je l’avais défiée de les suivre. Et surprise : après une bonne minute d’hésitation et non sans afficher sa mine la plus dégoûtée, ma Noémie l’avait fait ! Hélas, mille fois hélas, elle en était ressortie au bout de dix minutes, totalement décoiffée, déboutonnée et chiffonnée, mais... toujours avec culotte, jolis bas et porte-jarretelles à la place qui leur convenait.
De mon côté, ce blocage devant l’obstacle était entièrement fait pour me ravir. Et pourtant il me frustrait aussi, me faisant découvrir des envies partageuses des plus contradictoires. Cela dit, une fois de retour chez nous, de telles soirées se traduisaient toujours par de sublimes parties de sexe à deux - et rien qu’à deux.
Point de départ de notre histoire, nous étions ce jour-là début septembre et partions pour une dizaine de jours de vacances. Cette fois-ci, notre envie était de faire un petit tour en Auvergne : Aubrac, Margeride, Velay, Livradois... le tout en mode escargot : zéro autoroutes, kilométrages limités, et des étapes choisies du jour au lendemain. Le bonheur, quoi !
Alors que nous avions entamé la seconde partie de notre boucle, remontant doucement vers le nord, nous dégottons pour passer la nuit un hôtel improbable, installé dans un vieux château et offrant selon son site une dizaine de chambres aux décors baroques. Nous appelons, il en restait une de libre : elle sera donc à nous ! Au tél, le maître des lieux nous propose de nous joindre au dîner, une suggestion que nous acceptons d’autant plus volontiers que l’endroit est isolé, le premier bled doté d’un restau se situant à plus de vingt bornes au vu de notre carte.
Parvenus sur place : enchantement total ! Le lieu est digne des studios de la Paramount. Sans doute plus « Game of Thrones » que « Dracula prince des ténèbres », il est entouré de collines escarpées couvertes de forêts. De suite, je vois que ma chérie s’en trouve un peu impressionnée. Mais quant à moi : mort de rire ! Nous nous installons donc dans notre chambre et très vite vient l’heure pour nous de passer à table. Ou plutôt : à La table d’hôte, unique, autour de laquelle nous retrouvons les voyageurs d’un soir. Et c’est à cet instant précis que commence notre aventure sans que j’en aie la moindre conscience.
Autour de cette table, sont réunis sept ou huit couples et une poignée de célibataires. Les discussions vont bon train sur ces sujets qui animent les salles d’auberges depuis des lustres : « et vous venez d’où ? » « et vous allez où ? » « et vous faites quoi dans la vie ? » etc... Moi je me suis installé dans l’un des coins avec mon épouse à ma gauche et une nana assise au bout de la table, à ma droite. En face de moi j’ai le compagnon de cette dernière. Je remarque très vite que celui-ci reste quasi muet, semblant ailleurs, tandis que sa compagne participe à nos échanges, tout en s’efforçant de le dérider. Ce type est bizarre, me dis-je ; physiquement il n’est pas mal, son amie est assez canon et de surcroît attentionnée... alors d’où peut venir son mutisme ? Ma Noémie, qui s’est scotchée à son voisin à elle, me paraît n’avoir rien remarqué.
Quoi qu’il en soit, moins de trente minutes plus tard, ce gars sera le tout premier à quitter notre table commune, entraînant sa compagne avant même que fromages et desserts ne nous soient servis. Mystère...
De retour dans notre chambre, je ne peux m’empêcher de partager mon étonnement avec ma belle, et là : surprise !! Celle-ci rigole et me déclare :
- Marc, en fait, je le connais.
- Tu le connais ??? Mais comment ça ?
- Eh bien écoute... nous étions ensemble à l’Université, à Dijon... Enfin, pas du tout dans le même cursus. Il s’appelle Alexis... je ne sais plus comment. Un nom slave, ça c’est sûr... Je suis certaine de l’avoir noté dans mes tablettes.
J’en reste muet trois secondes. Quelle coïncidence !
- Ma chérie, c’est incroyable, mais... tu en es sûre ? Enfin lui, en tous cas, il n’a pas eu l’air de te reconnaître.
- Tu sais... là, ça fait quand même un bout de temps... Mais je suis cent pour cent certaine que c’était lui. Il est plus costaud que dans mon souvenir, mais je ne peux pas me tromper sur sa tête. Et comme je pense ne pas avoir trop changé de mon côté ...
- Mais si, tu as changé my love : tu es toujours plus canon !
Charitable, elle rit du compliment.
- Je t’adore ! Mais bon, je suis persuadée qu’il m’a reconnue, lui aussi. Maintenant... je ne vois vraiment pas pourquoi je serais la cause de son attitude. Ce serait complètement con.
- Mais... tu as couché avec lui ??
- Absolument pas !! Enfin... je suis sûre que si c’était le cas, je m’en souviendrais. Maintenant, il est vrai qu’à l’époque je menais une vie agitée... que je t’ai racontée au moins cent fois, mon amour (...elle pousse un grand soupir). Il y a des fois, tu sais, où tu insistes tellement pour me faire parler - surtout sur l’oreiller... Mais bon : NON, je n’ai jamais fait « ça » avec lui.
- Et puis même, ce ne serait pas une raison pour qu’il te fasse la gueule. C’est bizarre.
Elle rit :
- Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre... Mais à cette heure, mon cher mari, ce qui est encore plus bizarre, tu vois, c’est qu’on soit ici depuis dix bonnes minutes, dans ce donjon pourri, avec un lit des Mille et une Nuits à notre disposition... et que toi, tu me soûles avec ce mec au lieu de me sauter dessus !
Ça, c’était pas faux. Et je sautai, donc.
(à suivre)
Noémie et moi étions ensemble depuis plus de cinq ans déjà. Nous venions à peine de fêter ses trente-deux ans - en réunissant nos amis autour d’un gâteau monstrueux - lorsque l’histoire que voici vint chambouler le cours de notre vie à deux.
Ma chère Noémie... J’avoue que j’ai toujours du mal à livrer son portrait en quelques mots, avec le sentiment constant de ne pouvoir lui rendre justice. Mais dans le genre littéraire dont il est question ici l’exercice est hélas incontournable.
Ma belle est donc plutôt grande (1m74) aux formes rondes mais sans excès. Sa silhouette, avec son déhanché, sa taille de guêpe et sa poitrine jolie est, croyez m’en, un pur piège pour tous les regards. D’autant qu’elle tient d’une grand-mère irlandaise un brin de rousseur qui se traduit chez elle par une peau laiteuse, d’un soyeux, d’une douceur... à rendre dingue le plus brutal de ses amants ! Du moins quand amant il y a - ce qui n’est pas si fréquent, finalement. Nul doute que le même héritage explique aussi les reflets qui animent l’auburn de sa chevelure. Touche finale : un rien myope, ma Noémie porte d’amusantes lunettes papillon protégeant l’éclat de ses prunelles. Souvent, l’émotion les trouble de façon étrange, trahissant son cœur.
Mais autant renoncer à mes efforts : ma chérie est une fort jolie femme, bien au-delà de mes talents pour la décrire.
Quant à ses occupations, rien de plus simple. À Paris où nous vivons, ma belle consacre l’essentiel de son temps à un poste de bon niveau dans la fonction publique, un univers dont elle maîtrise les principaux rouages.
Jusqu’alors Noémie et moi avions partagé une relation passionnelle à peu près dénuée d’accrocs au contrat de mariage. Pourtant notre cercle parisien comporte trop d’amis et de rencontres pour que les tentations nous aient été épargnées. Moi, par nature, je serais plutôt jaloux. Noémie l’est aussi, mais de façon différente. De mon côté, c’est la tromperie pure et simple que j’aurais du mal à accepter, préférant en toutes circonstances l’existence d’une vraie complicité dans les jeux de séduction auxquels ma miss pourrait se livrer. De son côté à elle, c’est plus drastique, avec beaucoup de mal à accepter la moindre intrusion féminine dans sa zone de sécurité. Étant plutôt diplomate, je m’accommode sans trop de soucis de ces différences.
Ce paysage idyllique avait failli basculer quelques mois plus tôt : entraînés un peu malgré nous par un couple d’amis, nous avions exploré les clubs les plus connus de la capitale. Au départ, c’était vraiment, mais vraiment, par pure curiosité, juste histoire de découvrir, discuter et regarder. Pourtant, Noémie avait fini par accepter à quelques reprises des invitations sur les dance-floors, autant d’occasions pour elle de subir les attouchements les plus intimes. Elle s’était même laissée aller, une fois, à échanger de brûlants baisers - le faisant à l’autre bout de la piste de danse, dans l’espoir sans doute de m’épargner ce spectacle innovant. Une précaution un peu vaine d’ailleurs, la scène étant bien éclairée et la densité des couples dansant insuffisante pour former paravent. De retour à mes côtés, toute étourdie, le cœur battant, je n’avais pas manqué de lui dire en rigolant que rien ne m’avait échappé et - en frimant un peu - que je l’encourageais vraiment à continuer ! Noémie m’avait paru fort troublée par cette réponse.
Pour ma part, j’avais surtout compris qu’elle se sentait plus à son aise en dehors de ma présence. Du coup, la fois suivante, dans un lieu du même genre et toujours en compagnie de ce couple d’amis, j’avais voulu la mettre à l’épreuve : nos deux complices s’étant joints à trois hommes esseulés pour se perdre au fond d’une pièce obscure, où s’agitaient déjà plusieurs libertins, je l’avais défiée de les suivre. Et surprise : après une bonne minute d’hésitation et non sans afficher sa mine la plus dégoûtée, ma Noémie l’avait fait ! Hélas, mille fois hélas, elle en était ressortie au bout de dix minutes, totalement décoiffée, déboutonnée et chiffonnée, mais... toujours avec culotte, jolis bas et porte-jarretelles à la place qui leur convenait.
De mon côté, ce blocage devant l’obstacle était entièrement fait pour me ravir. Et pourtant il me frustrait aussi, me faisant découvrir des envies partageuses des plus contradictoires. Cela dit, une fois de retour chez nous, de telles soirées se traduisaient toujours par de sublimes parties de sexe à deux - et rien qu’à deux.
Point de départ de notre histoire, nous étions ce jour-là début septembre et partions pour une dizaine de jours de vacances. Cette fois-ci, notre envie était de faire un petit tour en Auvergne : Aubrac, Margeride, Velay, Livradois... le tout en mode escargot : zéro autoroutes, kilométrages limités, et des étapes choisies du jour au lendemain. Le bonheur, quoi !
Alors que nous avions entamé la seconde partie de notre boucle, remontant doucement vers le nord, nous dégottons pour passer la nuit un hôtel improbable, installé dans un vieux château et offrant selon son site une dizaine de chambres aux décors baroques. Nous appelons, il en restait une de libre : elle sera donc à nous ! Au tél, le maître des lieux nous propose de nous joindre au dîner, une suggestion que nous acceptons d’autant plus volontiers que l’endroit est isolé, le premier bled doté d’un restau se situant à plus de vingt bornes au vu de notre carte.
Parvenus sur place : enchantement total ! Le lieu est digne des studios de la Paramount. Sans doute plus « Game of Thrones » que « Dracula prince des ténèbres », il est entouré de collines escarpées couvertes de forêts. De suite, je vois que ma chérie s’en trouve un peu impressionnée. Mais quant à moi : mort de rire ! Nous nous installons donc dans notre chambre et très vite vient l’heure pour nous de passer à table. Ou plutôt : à La table d’hôte, unique, autour de laquelle nous retrouvons les voyageurs d’un soir. Et c’est à cet instant précis que commence notre aventure sans que j’en aie la moindre conscience.
Autour de cette table, sont réunis sept ou huit couples et une poignée de célibataires. Les discussions vont bon train sur ces sujets qui animent les salles d’auberges depuis des lustres : « et vous venez d’où ? » « et vous allez où ? » « et vous faites quoi dans la vie ? » etc... Moi je me suis installé dans l’un des coins avec mon épouse à ma gauche et une nana assise au bout de la table, à ma droite. En face de moi j’ai le compagnon de cette dernière. Je remarque très vite que celui-ci reste quasi muet, semblant ailleurs, tandis que sa compagne participe à nos échanges, tout en s’efforçant de le dérider. Ce type est bizarre, me dis-je ; physiquement il n’est pas mal, son amie est assez canon et de surcroît attentionnée... alors d’où peut venir son mutisme ? Ma Noémie, qui s’est scotchée à son voisin à elle, me paraît n’avoir rien remarqué.
Quoi qu’il en soit, moins de trente minutes plus tard, ce gars sera le tout premier à quitter notre table commune, entraînant sa compagne avant même que fromages et desserts ne nous soient servis. Mystère...
De retour dans notre chambre, je ne peux m’empêcher de partager mon étonnement avec ma belle, et là : surprise !! Celle-ci rigole et me déclare :
- Marc, en fait, je le connais.
- Tu le connais ??? Mais comment ça ?
- Eh bien écoute... nous étions ensemble à l’Université, à Dijon... Enfin, pas du tout dans le même cursus. Il s’appelle Alexis... je ne sais plus comment. Un nom slave, ça c’est sûr... Je suis certaine de l’avoir noté dans mes tablettes.
J’en reste muet trois secondes. Quelle coïncidence !
- Ma chérie, c’est incroyable, mais... tu en es sûre ? Enfin lui, en tous cas, il n’a pas eu l’air de te reconnaître.
- Tu sais... là, ça fait quand même un bout de temps... Mais je suis cent pour cent certaine que c’était lui. Il est plus costaud que dans mon souvenir, mais je ne peux pas me tromper sur sa tête. Et comme je pense ne pas avoir trop changé de mon côté ...
- Mais si, tu as changé my love : tu es toujours plus canon !
Charitable, elle rit du compliment.
- Je t’adore ! Mais bon, je suis persuadée qu’il m’a reconnue, lui aussi. Maintenant... je ne vois vraiment pas pourquoi je serais la cause de son attitude. Ce serait complètement con.
- Mais... tu as couché avec lui ??
- Absolument pas !! Enfin... je suis sûre que si c’était le cas, je m’en souviendrais. Maintenant, il est vrai qu’à l’époque je menais une vie agitée... que je t’ai racontée au moins cent fois, mon amour (...elle pousse un grand soupir). Il y a des fois, tu sais, où tu insistes tellement pour me faire parler - surtout sur l’oreiller... Mais bon : NON, je n’ai jamais fait « ça » avec lui.
- Et puis même, ce ne serait pas une raison pour qu’il te fasse la gueule. C’est bizarre.
Elle rit :
- Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre... Mais à cette heure, mon cher mari, ce qui est encore plus bizarre, tu vois, c’est qu’on soit ici depuis dix bonnes minutes, dans ce donjon pourri, avec un lit des Mille et une Nuits à notre disposition... et que toi, tu me soûles avec ce mec au lieu de me sauter dessus !
Ça, c’était pas faux. Et je sautai, donc.

(à suivre)