- 25 mai 2010, 20:22
#41464
Bonjour,
Tout d'abord, je tiens à remercier ceux qui me soutiennent et m'ont soutenu jusqu'ici. Car il est bien difficile d'avouer à ses copains ou amis qu'on est cocu. Personnellement, je n'ai pas encore trouvé assez d'assurance pour ça. Et comme beaucoup me l'ont demandé, je vous communique ici l'évolution des relations entre ma femme et moi. Toutes mes excuses pour le délai de postage de mes messages. Je dois attendre d'avoir un moment où ma femme est absente pour pouvoir écrire.
Depuis mon dernier message, j'ai appris que mon épouse a cessé toute relation avec l'ex petit ami de la femme qui m'avait envoyé les photos. Ma femme m'a affirmé qu'il n'y a jamais eu autre chose qu'une fellation et quelques caresses intimes entre eux. Bref, sans même que je le lui demande, elle m'a fait comprendre qu'elle n'avait jamais couché avec cet homme.
La première conséquence de la longue dispute est que ma femme s'est rapprochée de moi. Ne me demandez pas ce qui a précisément changé en elle, car je ne saurais le dire. Mais par différents détails, je sens qu'une certaine complicité faite de tendresse et d'une certaine dose de complaisance teintée d'indécence libidineuse s'est installée entre nous. La seconde conséquence est la confirmation de mon statut de cocu et la révélation que l'infidélité de mon épouse répond à un besoin naturel inhérent à la femme.
Le fait que mon épouse prenne plaisir à me raconter en détail ses quelques aventures extraconjugales a déclenché un regain d'ardeur sexuelle pendant nos relations conjugales. Mais ces quelques infidélités ayant toutes été avouées, j'ai senti une réelle baisse d'enthousiasme sexuel chez mon épouse, ce qui a eu pour conséquence de diminuer également mon désir.
Dès vendredi dernier, mon épouse a estimé nécessaire d'avoir d'autres aventures pour, disait-elle, redynamiser notre couple. Elle m'a annoncé ça spontanément au petit déjeuner, juste avant de se rendre au boulot. J'étais ahuri de cette déclaration si abrupte et je suis resté dans un état second toute une partie de la matinée. Au déjeuner, mes collègues m'ont trouvé bizarre. Alors qu'ils plaisantaient sur une secrétaire en jupe courte en prétendant qu'elle devait "aimer la bite" et que son mari était certainement cocu, j'imaginais qu'il parlaient de ma femme. J'en arrivais à me dire qu'effectivement ce n'était pas si terrible d'être cocu, puisque beaucoup d'hommes le sont.
Dans l'après-midi, je comprenais qu'il n'y avait pas d'alternatice. Ou j'exigeais de ma femme une totale fidélité qui n'aurait jamais aucune chance d'être respectée eu égard à son besoin d'aventures extraconjugales (elle recommencerait à me faire cocu, mais sans m'en avertir), ou je maîtrisais dans une certaine mesure ses prochaines infidélités en acceptant qu'elle me trompe, mais à la condition expresse d'être toujours tenu dans la confidence.
En fait, je n'ai même pas eu le temps de lui faire part de mes réflexions, car elle avait déjà décidé qu'elle continuerait ses infidélités.
Bien sûr, il existait une troisième possibilité beaucoup plus radicale qui est le divorce. Mais mes sentiments pour mon épouse m'ont dissuadé d'envisager pour le moment cette ultime solution, d'autant plus que ma femme y est toujours résolument opposée.
Par le fait, mon épouse m'avouait vendredi soir qu'elle se laissait draguer depuis quelques jours par un homme d'un certain age qui l'avait invité à dîner samedi soir dans une petite auberge à chambres mansardées. Cette précision en disait long sur les intentions de l'homme et sur l'état d'esprit de mon épouse. Il était inutile de m'en dire plus, j'avais compris.
Et en me demandant de la conseiller sur le choix des vêtements qu'elle porterait pour cette sortie, mon épouse confessait à demi-mot qu'elle avait déjà donné son accord, puisqu'elle m'associait ainsi directement à sa très prochaine infidélité. J'ai failli m'emporter pour lui reprocher sa façon de me mettre quasiment devant le fait accompli, mais j'ai su me retenir. A quoi cela aurait-il servi ? Mon épouse désirait ardemment cette petite aventure. L'en empêcher ne pouvait qu'envenimer la situation et provoquer la discorde dans notre couple.
J'ai bien fait, car une nouvelle complicité s'est immédatement instaurée entre nous. Alors que ma femme me demandait si elle pouvait porter sa robe courte et moulante compte tenu des fortes températures prévues pour le week-end, je suis rentré directement dans son jeu par ces simples mots :
"Ce sera parfait, mais n'oublie-pas que ce genre de robe très ajustée se porte habituellement sans sous-vêtement".
Puis, sans même lui laisser le temps de réagir, j'ajoutais un brin hypocrite :
"Il te faut aussi prévoir quelque chose pour la nuit si la soirée se prolonge assez tard."
Sa surprise se mua en stupéfaction.
Fier de ma petite répartie, je continuais :
"Prend au moins la nuisette que je t'ai offerte pour ton anniversaire, si tu dois rester sur place."
Puisque je serais cocu de toute façon, autant que mon excitation soit la plus forte pour compenser au moins en partie l'offense de porter les cornes. Ma femme était assez fine pour comprendre que porter la lingerie que je lui avais offerte ne pouvait que susciter mon excitation.
Ainsi, sans évoquer directement la séance de jambes en l'air à laquelle ma femme allait se livrer, tout était dit.
Mon épouse me sut gré de mon tact. De plus, notre complicité s'accrut notablement quand elle déclara qu'elle ne manquerait pas de porter sa nuisette car, dans l'éventualité où elle ne pourrait passer la nuit avec moi, cela nous rapprocherait au moins en pensée. Et cette considération augmenta considérablement notre excitation.
Ma femme est sortie samedi en fin d'après-midi. J'ai dîné seul à la maison, imaginant mon épouse en compagnie d'un autre homme. Mon humeur passait de l'exciation extrême à une colère difficilement contenue. Mais j'ai retrouvé une certaine sérénité quand ma femme a décidé de m'associer pleinement à ses aventures extraconjugales en me passant un petit coup de fil du côté de minuit. Elle devait déjà être dans la chambre, car elle parlait à voix basse, certainement pour ne pas être entendu de celui qui allait devenir son amant.
"J'ai enfilé ma nuisette, comme tu le voulais", annonça t-elle.
"Tu as donc décidé de passer la nuit sur place?", fis-je sur le ton le plus neutre possible, bien que ma nervosité était à son comble.
Mon épouse s'en est aperçue, parce qu'elle a mis quelques secondes pour me répondre :
"Comprends-le, c'est nécessaire. Il le faut pour moi,... c'est indispensable... pour nous", se reprit-elle.
Puis elle ajouta qu'elle serait de retour le plus rapidement possible et elle m'assura de son amour juste avant de raccrocher.
Par ce coup de fil, je crois que ma femme essayait d'atténuer mon amertune en faisant tout pour accroître mon excitation. Beaucoup me comprendront quand je dirais que j'étais beaucoup trop excité pour trouver le sommeil. Six heures venaient juste de sonner quand ma femme me téléphona qu'elle arrivait moins d'une heure plus tard. Comme je ne répondais pas, elle ajouta qu'elle me raconterait tout en détail.
Dès 7 heures, mon épouse était de retour. Je ne peux pas dire que je lui ai fait très bon accueil. Mais mon aigreur s'est muée en exaltation quand elle a commencé à me faire le récit de son infidélité. Et plus la narration avançait, plus j'avais envie d'elle. C'est moi-même qui lui ai demandé d'enfiler la nuisette qu'elle avait porté quand elle s'était donnée à cet inconnu. Nous avons fait l'amour avec fougue et passion pendant plus d'une heure. Jamais notre ardeur sexuelle n'avait été aussi forte. Nous avons même passé une bonne partie de la journée du dimanche au lit. Maintenant, je comprends mieux pourquoi certains prétendent que l'infidélité féminine peut ranimer et même renforcer les liens du mariage. J'ai bien dit "peut", car l'adultère commis en secret ne peut que détruire à coup sûr le couple. L'entente d'un couple ne peut exister sans confiance. Et cette confiance disparaît dès qu'il y a mensonge. Ce n'est effectivement que mon point de vue.
Hier soir, l'excitation ayant un peu perdu de son intensité, nos rapports ont été bien évidement beaucoup moins fugueux que la veille. Aussi, mon épouse m'a demandé si je regrettais son infidélité de la nuit du samedi au dimanche. Même si j'en avais quelque peu souffert, la volupté et la jouissance qui s'était emparé de nous alors que accomplissions le "devoir conjugal" ne pouvait que justifier la conduite libertine de ma femme. J'ai répondu que j'étais extrêmement fier de son adultère. De toute façon, elle ne m'aurait jamais cru si j'avais eu le culot d'affirmer le contraire.
A ces mots, elle me demanda si j'étais prêt à renouveler une expérience de ce genre. Je dois reconnaitre que ma femme est véritablement très douée pour me faire consentir à ses envies d'aventures extraconjugales.
J'en ai accepté le principe tout en lui demandant quand elle comptait me cocufier la prochaine fois.
Ma femme a répondu d'un ton fort évasif qu'elle me "préviendrait le moment voulu". Je n'ai pas pu en savoir plus.
Voilà où j'en suis.
Encore maintenant, je ne regrette absolument pas que ma femme ait couché avec un autre. Même s'il ne m'est pas possible d'affirmer qu'être cocu me plaise particulièrement, j'avoue que la dernière infidélité de mon épouse m'a été excessivement plaisante, surtout après coup.
A présent, la seule chose qui soit certaine, c'est que je préfère nettement être un mari cocu que me séparer de ma femme.
La certitude que mon épouse me fera de nouveau cocu m'est devenue maintenant nettement moins désagréable qu'avant, même si quelques craintes mêlées d'angoisse m'étreignent périodiquement. En tout cas, mon opinion sur l'infidélité féminine a notablement évolué et mon rejet systématique s'est mué en tolérance permissive assortie d'une certaine complaisance.