Bon, et bien voilà un sujet intéressant.
En tant que cocufieur dominant je dois admettre que la cérébralité des femmes soumises que j'ai pu rencontrer m'a toujours excité.
Je peux comprendre Shiryu mais peut être ne sait-il pas que certaines femmes recherchent à être humiliée, dégradée mais de façon toujours consentie. Et cela sans que les femmes en question soient détraquées mentales ou malsaines.
Loin de moi l'idée de catégoriser les femmes mais je peux en distinguer 2 types de par mes expériences.
- La femme voulant maîtriser tous les aspects de sa vie : elle gère le couple, sa carrière, son image, bref elle voudrait avoir le contrôle de tous les aspects de sa vie, du plus simple au plus élaboré. Sa sexualité est également contrôlée donc impossible de se lâcher. Frustration très importante.
- La jeune femme en quête d'expériences poussées, assumant ses penchants de soumission et considérant la vie comme trop courte pour ne pas en profiter.
Et vous voulez que je vous dise, ces jeunes femmes ont souvent des mères issues de la première catégorie.
Je répète que ces raccourcis sont à prendre pour ce qu'ils sont : des raccourcis ! J'ai conscience des limites que cela génère et ne souhaite pas débattre là dessus.
Bref, je n'ai eu qu'une quinzaine de partenaires sérieuses d'une part car elles sont dures à trouver mais aussi car cela implique une vraie relation, longue, avec ces hauts et ses bas.
Ces points me paraissant importants voici les humiliations que je pratique selon les partenaires et leurs recherches personnelles. Les jeux BDSM classiques ne seront pas mentionnés car assez "courants". Je dois admettre que parfois j'ai dû me renseigner sur certains jeux que je n'avais jamais pratiqué. Leurs tenants et aboutissants étant à mes yeux nécessaires pour une cérébralité partagée.
Les gifles et crachats.
Les deepthroats avec nausées.
Les lavements avec obligation de retenue puis de soulagement devant le Maître (pratique favorite : lavement de 2 litres pour la partenaire puis pénétration vaginale en missionnaire du Maître qui relève les jambes de la partenaire de façon à ce que ses genoux soient au niveau de sa tête. La soumise se vide à chaque va et viens (très ferme) du Maître. A faire évidemment dans un lieu qui ne craint pas l'eau...)
Et enfin mes préférés, les jeux uro. A mes débuts ma partenaire m'avait demandé de l'utiliser non seulement comme vide couille (pas très joli le terme) mais aussi comme urinoir. Je ne l'ai pas fait de suite car cela me semblait too much (j'avais 23 ans, ne vous moquez pas !!!). Ma vessie est extrêmement petite, elle l'avait remarqué car j'allais très souvent aux toilettes lors de nos rencontres. Bref, je bois un litre et mon urine est claire comme de l'eau de roche, sans odeur. L'urine étant stérile chez les personnes en bonne santé (sans infection etc) j'ai commencé à me soulager sur elle puis très rapidement les humiliations uro ont évolué.
Tout cela pour dire que si elles sont consenties et n'affectent pas l'intégrité physique, les humiliations procurent une jouissance cérébrales pour les deux partenaires sans équivalent à mon sens.
Pour celles et ceux qui ne comprennent pas voire ne cautionnent pas ces pratiques, les jugeant perverses et malsaines je n'ai que peu de choses à dire si ce n'est que je comprends ces points de vue.
Il faut bien comprendre que le cadre joue un rôle majeur : c'est la femme qui décide d'être humiliée, pour son plaisir et celui de son Maître. Jamais l'inverse. Le rôle du Maître est de proposer des humiliations qui seront ou non validées par la soumise et inscrites dans le contrat qui les lie.
Imposer une humiliation à sa partenaire revient ni plus ni moins à un viol.
En espérant que cette longue contribution ne vous a pas fait fuir.
